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Le Power Mac G4 Cube peut maintenant être alimenté en USB-C
Le Power Mac G4 Cube est un bel objet, mais un point est souvent oublié quand on parle de cet ordinateur (plus ou moins) compact du début des années 2000 : son alimentation externe. Pour caser tous les composants dans le Cube, Apple avait en effet choisi une alimentation externe imposante et (surtout) peu fiable. En 2025, il est souvent plus compliqué de trouver un bloc fonctionnel que le Cube lui-même, mais il existe maintenant une solution : l'USB-C.

Le Cube travaille avec une tension une peu particulière, 28 V, et la bonne nouvelle c'est que la version 3.1 de l'USB-PD propose justement cette tension. Il est donc possible de créer un câble USB-C vers la prise DIN employée sur le Power Mac G4 Cube et d'alimenter la machine avec un chargeur USB-C capable de fournir 140 W (comme celui d'Apple). ashleigh__ en a fabriqué un en se basant sur un petit adaptateur qui va permettre d'activer une tension de 28 V au niveau du chargeur, et qui vaut une dizaine de dollars. Le montage nécessite aussi un connecteur adapté pour le Mac, qui vaut quelques dollars.

La seule contrainte, importante, vient des moniteurs ADC. L'alimentation originale fournit une intensité de 8 ampères (224 W) et l'USB-C se limite à 5 A. Dans la pratique, l'alimentation est calibrée pour alimenter le Mac lui-même et un écran ADC, dont le modèle le plus énergivore (le cathodique) a besoin de 4 A. Le Power Mac G4 lui-même se contente donc largement des 5 A, mais il est déconseillé de brancher un moniteur ADC. Même le plus petit modèle (le 15 pouces LCD) est en effet annoncé à 1,75 A.

Les Magic Keyboard d'Apple (avec et sans Touch ID) en promo : parfaits pour les Mac et iPad !
Apple mettrait de l'IA dans Apple Music et le suivi de la batterie
Apple utiliserait l'IA pour la gestion de la batterie ainsi qu'à l'occasion d'une grosse mise à jour d'Apple Music, mais ce ne serait pas pour tout de suite.
Dans un échange sur Discord, Mark Gurman a brièvement évoqué deux chantiers d'Apple impliquant l'utilisation de l'intelligence artificielle. La première avait été déjà abordée par le journaliste de Bloomberg, il s'agirait d'utiliser ces capacités pour observer plus finement la manière dont on utilise son iPhone. Avec ces informations, iOS jouerait sur quelques leviers pour réduire la consommation des apps ou services système actifs. Par ailleurs, l'écran verrouillé gagnerait un indicateur du temps de chargement restant pour remplir sa batterie.

Cette gestion de la batterie aurait été conçue en premier lieu pour l'iPhone 17 "Air", puisque sa batterie serait de moindre capacité au vu de sa finesse. Et c'est avec ce modèle que la nouvelle fonction intègrerait iOS. Il est donc possible qu'Apple n'en fasse pas mention lors de la présentation de ce soir et que ce ne soit pas visible non plus dans les bêtas d'iOS 26.
Ensuite, c'est Apple Music qui exploiterait l'IA à l'occasion d'un « reboot » de l'application. Il n'y a pas plus de détails ni d'estimation sur la période de lancement de ce nouvel Apple Music. Ce qui peut aussi suggérer qu'Apple n'en montrera rien non plus ce soir.
Quant à l'IA dans le streaming musical, ce ne sont pas les exemples d'utilisation qui manquent. Le premier concurrent d'Apple, Spotify, génère des playlists à partir de descriptions de l'utilisateur ou avec la fonction DJ qui créé un animateur virtuel (qui peut avoir votre voix) pour diffuser ses morceaux sélectionnés sur mesure (tout cela n'est pas encore disponible en France). Deezer s'en sert également pour la personnalisation des playlists.
Que va révéler Apple à la WWDC 2025 ? Réponse ce soir !
Apple utiliserait l'IA pour une refonte d'Apple Music

Dites-vous le keynote ou la keynote ?
C’est un débat enflammé qui refait surface à l’approche de chaque conférence Apple. Des familles se sont divisées et des groupes d’amis déchirés autour de cette question. On raconte même que l’Union européenne a voulu légiférer, avant de battre en retraite face à l’ampleur du chaos potentiel. Faut-il dire le keynote ou la keynote ?

Avant de cliquer sur ce qui est l’unique et indiscutable bonne réponse selon vous, prenez un instant pour examiner tous les arguments. Les partisans du « le » peuvent faire valoir qu’Apple a privilégié le masculin pendant un temps. « Le keynote se tiendra au Moscone West le mardi 6 janvier 2009 à 9h00 », peut-on lire dans un communiqué de presse de fin 2008. Et ce « le » est masculin comme le mot « événement » beaucoup utilisé par la Pomme pour désigner ses grand-messes.
Oui mais voilà, depuis plusieurs années, c’est le « la » qui l’emporte dans la communication officielle. « Regardez la Keynote », nous dit clairement Apple avant la vidéo de ce soir. Un « la » féminin comme « conférence ». Au passage, « Keynote » n’a pas toujours pris de majuscule, mais on va s’éviter un cas « k » nerveux en éludant cette question.

Alors, dites-vous le keynote ou la keynote ?
Comme nous ne sommes pas sectaires, que vous tapiez lekeynote.fr ou lakeynote.fr, vous pourrez suivre avec nous la conférence inaugurale de la WWDC 2025 à partir de 19 h !
Plans incite à utiliser Apple Pay pour payer les transports en commun dans certaines villes
Vous le savez peut-être, dans les transports en commun de plusieurs villes, vous pouvez régler votre trajet grâce à Apple Pay, certains réseaux ayant des valideurs compatibles avec les cartes bancaires. Si vous l’ignoriez jusque-là, Apple veut vous le faire savoir.
Au cours des dernières semaines, plusieurs utilisateurs ont eu la surprise de voir un message promotionnel pour Apple Pay dans Plans. C’est le cas d’un de nos lecteurs habitant à Brest. « Appuyez deux fois sur le bouton latéral, authentifiez-vous avec Face ID ou Touch ID, placez votre appareil près du lecteur, et c’est parti ! » : c’est le message qui s’est affiché sur son iPhone, un message accompagné d’une animation montrant la marche à suivre.
Ironie du sort, le paiement sans contact ne fonctionne plus sur le réseau Bibus en réalité ! Ce mode de paiement est suspendu depuis le 1er octobre 2024. Il doit être rétabli dans les prochaines semaines.
Nous avons également eu droit à ce message promotionnel pour Apple Pay à Lyon. D’après nos constatations, il faut qu’une carte bancaire soit configurée en mode Transport express pour que la petite annonce apparaisse lors d’un calcul d’itinéraire en transport en commun dans Plans. Et pour cause, le message porte sur ce mode spécial qui permet de valider plus rapidement son voyage : « Placez simplement votre appareil à proximité d'un lecteur, c'est aussi simple que cela. Face ID et Touch ID ne sont plus requis et il n'y a rien à configurer. »

Pour rappel, ce n’est pas parce qu’un réseau est compatible avec Apple Pay qu’il l’est forcément avec le mode Transport express. En fait, la prise en charge de cette fonction reste assez rare. D’après nos comptes, seuls six réseaux français gèrent Transport express avec une carte bancaire : Taneo (Nevers Agglomération), TCL (métropole de Lyon), TLP Mobilités (Tarbes-Lourdes-Pyrénées), Baïa (Bassin d'Arcachon Sud), Linéad (Pays de Dreux), Tisséo (Toulouse). Le mode Transport express est également disponible sur le réseau Île-de-France Mobilité, non pas avec une carte bancaire, mais avec un pass Navigo virtuel.
Vous pouvez en apprendre plus sur le mode Transport express dans nos dossiers consacrés à Apple Pay :

Apple Pay Transport express : les réseaux de transport en commun où vous pouvez valider instantanément votre trajet

Nos trucs et astuces pour mieux utiliser Apple Pay sur votre iPhone
Les MacBook Pro M4, M4 Pro et M4 Max dès 1609€ : profitez du meilleur prix !
Nintendo : la Switch 2 aurait déjà explosé les records de ventes de consoles
La Switch 2 était très attendue et apparemment elle a été très achetée au point d'exploser le record détenu par la PS4. Au premier jour de sa commercialisation, la nouvelle Nintendo aurait été vendue à 3 millions d'exemplaires, d'après des informations recoupées par Nintendo Prime auprès de 3 sources (Nintendo n'a pas encore communiqué de chiffre officiel). Si ce volume venait à être confirmé, Nintendo aurait fait trois fois plus que Sony lors de la première journée de la PS4 lancée en 2013 et détentrice du record des premières 24h.

Nintendo pourrait même faire bien mieux, en bien moins de temps, que Sony qui avait mis 2 mois pour écouler ses PS4 et PS5 à 4,5 millions d'unités chacune. Hypothétiquement, si le rythme ne faiblit pas trop, la Switch 2 pourrait atteindre ce seuil en l'espace d'une grosse semaine.

Premier coup d’œil sur la Switch 2 : Nintendo passe la deuxième
La comparaison avec les ventes de la première Switch est tout aussi ébouriffante, Nintendo avait annoncé 960 000 exemplaires vendus en un tout petit peu moins d'un mois. Certes, la Switch de l'époque était inédite alors que sa seconde génération a pu s'appuyer sur les épaules de sa devancière.

Nintendo Switch 2 : où trouver sa console au meilleur prix ?
La PlayStation 5 à 399€, PS5 Pro à 749€ : des promos imbattables pour les Days of Play
Bouygues Telecom propose enfin le transfert rapide d'eSIM
Quand Orange, Bouygues Telecom et Free ont activé la 5G SA sur les iPhone (à partir des iPhone 15), Bouygues en a profité pour ajouter deux nouvelles fonctions qui étaient absentes des offres de l'opérateur : le transfert rapide d'eSIM et la conversion d'une SIM vers une eSIM.

La page dédiée d'Apple n'est pas encore à jour — elle ne liste qu'Orange et SFR —, mais Tiino-X83 indique que les paramètres opérateurs de Bouygues Telecom permettent ces deux fonctions. Nous n'avons pas encore pu le tester, donc si vous avez un iPhone avec une eSIM chez Bouygues, vous pouvez l'indiquer dans les commentaires.
Le transfert rapide d'eSIM permet de transférer une eSIM d'un iPhone à un autre sans passer par l'opérateur. C'est une fonction disponible chez SFR depuis 2024, chez Orange depuis 2024 et chez Free depuis avril 2025. La conversion d'une SIM en une eSIM est du même ordre : elle permet d'effectuer la manipulation sans passer par les services de l'opérateur, ce qui accélère les choses tout en les simplifiant (même si l'opérateur peut continuer à facturer ce changement). Notons enfin que l'opérateur au carré rouge garde un avantage sur ses concurrents : l'eSIM peut être activée lors de l'achat.
Switch 2 et webcam : tout n’est pas si simple
Le Mac mini M4 en promotion à moins de 600 €
Vous avez envie de passer sur un Mac récent et puissant pour profiter de la nouvelle version de macOS qui devrait être annoncée ce soir ? Bonne nouvelle, le Mac mini M4 de base (256 Go de stockage, 16 Go de RAM) est en promotion à moins de 600 € sur Amazon Italie, contre 700 € dans nos contrées.

Comme toujours avec Amazon en Italie, il faut vous connecter avec votre compte français. Une fois sur la page, vous verrez le Mac mini à 599 €, mais il passera à 589,18 € + 6,46 € de frais de port (soit 595,64 € au total). Une différence qui vient de la TVA, qui n'est pas au même taux dans le pays. À ce prix, le Mac mini est un excellent ordinateur, mais il faut juste se méfier d'un point : la capacité de stockage (256 Go) reste un peu faible en 2025. Heureusement, il demeure possible d'ajouter un SSD externe grâce aux nombreuses prises USB-C de la machine.

Test des Mac mini M4 et M4 Pro : petits et mignons, mais costauds et économes
Apple n’a pas oublié ses traditionnels cadeaux pour les développeurs invités à la WWDC

La WWDC commence aujourd’hui, avec un keynote qui débutera à 19 heures de ce côté de l’Océan et que vous pouvez suivre en notre compagnie. La veille, les développeurs invités étaient attendus au centre des visiteurs de l’Apple Park pour s’enregistrer, obtenir leur badge et surtout les traditionnels goodies fournis chaque année par la Pomme. Comme toujours, il y a quelques pin’s, tous les mêmes pour 2025, dont un « hello » multicolore, une pieuvre sur un clavier, un qui célèbre la Californie, un autre dédié à Metal (l’API 3D d’Apple) et même Apple Intelligence n’a pas été oublié.

Microsoft annonce des Xbox portables, qui ne sont que des PC Asus sous Windows 11
Micosoft, lors de son Xbox Game Showcase annuel, a annoncé deux nouveautés matérielles : des « Xbox portables ». Mais de la même façon que la PlayStation Portal n'est pas réellement une PlayStation (5) portable, ces Xbox portables ne sont pas réellement des Xbox portables. Il s'agit en réalité de deux versions un peu spécifiques d'une console Asus, qui fonctionne sous une version adaptée de Windows 11.
La Xbox ROG Ally intègre une puce AMD Z2 A1, 16 Go de RAM et un SSD de 512 Go. La version plus puissante, la Xbox ROG Ally X, intègre un Ryzen AI Z2 Extreme, plus rapide, 24 Go de RAM et 1 To de stockage. Dans les deux cas, on se retrouve avec un écran de 7 pouces (1080p), un bouton Xbox et des contrôles qui ressemblent à ceux d'une Xbox, avec l'agencement asymétrique classique chez Microsoft. La dalle est annoncée comme VRR (fréquence de rafraîchissement variable) jusqu'à 120 Hz, ce qui est bien adapté aux jeux vidéo. La version la plus onéreuse sera compatible USB4 alors que la version de base se contentera de l'USB 3.2. Les deux consoles différeront aussi sur la batterie et le poids : 60 Wh et 670 g sur la version classique (50 % de plus que la ROG Ally) et 80 Wh (715 g) sur la version X. Dans tous les cas, la première console devrait permettre de jouer en 720p quand la seconde est plus adaptée au 1080p (la définition native de l'écran).

Une surcouche Xbox, probablement destinée à concurrencer SteamOS, permettra d'accéder aux jeux PC — et pas aux jeux Xbox stricto sensu, donc — dont ceux de Steam, Battle.net ou GOG. Les jeux Xbox Play Anywhere sont aussi de la partie, bien évidemment : il s'agit d'une série de titres (il y en a un peu moins de 1 000) qui vous donnent accès à la version PC si vous le possédez sur Xbox (ou le contraire). Il sera aussi possible d'accéder aux jeux de votre Xbox à distance, et même en streaming avec le bon abonnement Xbox Game Pass. Par défaut, la console démarrera avec cette interface destinée aux joueurs, mais il restera possible de profiter d'un bureau classique pour ceux qui préfèrent Windows 11 sur un petit écran.

Prévues pour la fin de l'année (les fêtes), les deux consoles n'ont pas encore de prix et devraient être disponibles dans quelques pays, dont la France, la Belgique ou la Suisse.

Test de la ROG Ally : une console portable musclée sous Windows 11
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Des rumeurs parlent d'un recyclage sur cette version, qui serait en réalité la puce vue dans le Steam Deck de Valve. C'est un composant basé sur une vieille architecture (Zen 2 et RDNA 2) mais bien pris en charge par les jeux. ↩︎
Microsoft et Asus dévoilent leur Xbox portable (vidéo)
Voici les goodies officiels de la WWDC ! (et une photo bonus)
Rumeurs : n’attendez pas le nouveau Mac Pro ce soir, il ne devrait pas y avoir de matériel pendant la WWDC 2025
Le Mac Pro n’a bizarrement pas été mis à jour en même temps que le Mac Studio au printemps, alors ses (dizaines de) fans pouvaient espérer que la tour ferait son apparition ce soir, pendant le keynote de la WWDC 2025. Hélas, Mark Gurman a douché leurs espoirs dans sa traditionnelle lettre virtuelle du dimanche en annonçant très clairement qu’il ne faut pas s’attendre à la moindre nouveauté du côté du matériel. Apple n’aurait aucun matériel prêt à être commercialisé, si ce n’est éventuellement un nouvel AirTag, qui n’aurait toutefois pas tellement de sens lors d’une WWDC, comme le relève le journaliste de Bloomberg.

Tout le reste ne serait pas prêt et devrait ainsi attendre la rentrée de septembre, du moins pour les iPhone et Apple Watch. Les nouveaux Mac et iPad devraient aussi arriver d’ici la fin de l’année, pas de surprise ici. Quant à l’écran dédié à la domotique évoqué à de multiples reprises par les rumeurs, il ne serait pas prêt et l’expérience du Vision Pro aurait convaincu Apple de ne pas s’avancer autant en présentant un produit (trop) en avance.
Pour en revenir à ce pauvre Mac Pro, bien maltraité depuis la transition Apple Silicon, on ne sait même pas si Apple a réellement prévu un nouveau modèle pour le moment. Il faut dire qu’en adoptant la même puce que le Mac Studio, la grande tour d’aluminium a perdu l’argument de la puissance et peut uniquement sortir celui de la modularité. Quand bien même, tout cet espace interne ne peut pas être rempli de cartes graphiques, comme c’était souvent le cas à l’ère Intel. La micro-niche d’utilisateurs qui ont besoin de cartes d’expansion sur un Mac Apple Silicon devra apparemment se contenter d’une puce M2 Ultra un an de plus.
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WWDC 2025 : rendez-vous ce soir à 19 heures

BYD attaque 37 influenceurs pour diffamation en ligne
Dans moins de 24h, Apple devrait présenter la première brique de son renouveau : la semaine Apple
Dans un peu moins de vingt-quatre heures maintenant, Apple lancera son fameux keynote de la WWDC. Comme prévu de longue date, celui-ci fera la part belle à la rénovation complète des interfaces d’iOS, iPadOS, macOS et d’une bonne part des autres logiciels d’Apple, pour unifier le tout. Faisons un petit état des lieux avec Mark Gurman, avant d’emménager dans le nouvel appartement.
Another Brick in the Wall, Pt. 1
Le premier iPhone, tout comme le premier iPad venu trois ans après, étaient les premiers appareils offrant une interface entièrement tactile destinés au grand public. Avant l’iPhone, il y a toujours eu au moins un semblant de clavier ou de touches physiques sous l’écran, comme l’a très bien illustré Steve Jobs durant la présentation historique de janvier 2007 avec ses fameux « usual suspects ».

Pour ne pas trop perturber les utilisateurs, et leur permettre de retrouver rapidement leurs repères, tout a été fait pour ressembler à la vie de tous les jours, avec la pratique du « skeuomorphisme » : les notes ressemblaient à un calepin, l’app de mémo vocal à un micro à l’ancienne avec un vu-mètre aux couleurs chaudes,... même l’app Game Center était une imitation de la réalité, avec une table de blackjack et son tapis vert.
Another Brick in the Wall, Pt. 2
Au bout de trois ans, le public était maintenant habitué aux smartphones et aux tablettes (même si les concurrents d’Apple eurent bien plus de difficultés à concurrencer la pomme sur le domaine des tablettes tactiles que sur celui des smartphones), et il était maintenant temps de passer à autre chose. Scott Forstall, grand défenseur du skeuomorphisme à Cupertino était parti, et le design était maintenant le domaine exclusif de Jony Ive.

Ainsi naquit la nouvelle interface d’iOS pour sa version 7.0, avec le « flat design ». Les couleurs sont plus vives, de la transparence a été ajoutée, et les interfaces allégées de toute référence au monde réel. Tellement allégées que quelques difficultés sont apparues dans les premiers mois d’utilisation : si nombre de mouvements et d’interactions étaient naturels, la tendance de Jony Ive à vouloir cacher tout ce qui n’est pas « indispensable » était allée loin, trop loin même dans certains cas. Heureusement, les développeurs sont restés bien attentifs aux retours, et au fil du temps, par l’ajout de quelques icônes par-ci, un trait ou deux par-là, les errements ont été corrigés.
Au bout de 12 ans, le « flat design » a eu le temps d’arriver à maturité, et comme le dit Desproges, « après l’âge mûr, vient l’âge pourri »... et Apple ne tient sûrement pas à l’atteindre.
Another Brick in the Wall, Pt. 3
Alors voilà... demain sera présentée la troisième génération d’interface pour les iPhone. Mais pas que pour eux, tous les autres OS d’Apple devant y passer. Pendant des années, iOS (dans une moindre mesure iPadOS) et macOS ont fait leur chemin chacun de leur côté, pouvant laisser passer des incohérences qui si elles n’étaient pas bloquantes, semblaient en tout cas dérangeantes pour une entreprise qui a historiquement un sens du détail très développé.

Il est donc temps d’unifier tous les OS, au moins dans l’apparence, et si l’on en croit le nom que prendront ces systèmes, ça part dans le bon sens : fini les numéros divergents, où le non initié finit par s’y perdre. Tous les OS auront cette année le suffixe « 26 ». La nouvelle interface, au doux nom de « Liquid Glass », devrait amener des barres d’outils transparentes et brillantes, et l’ensemble donner l’impression de voir à travers les couches (en espérant que macOS ne tombe pas dans le syndrome Windows Vista, ce serait ballot).

WWDC 2025 : pour tout savoir sur iOS 26, macOS 26 et tout le reste, abonnez-vous au Club iGen
The Thin Ice
Si cette nouvelle interface est une grosse brique de l’ensemble, elle ne devrait pas être la seule, mais le mur ne sera pas complet avant 2027. C’est en effet dans deux ans qu’Apple devrait présenter les vrais iPhone de rupture, avec pour la première fois une version pliable, mais aussi un iPhone du vingtième anniversaire voulu comme étant quasi entièrement recouvert de verre.
L’objet, appelé « Glasswing » en interne en référence au papillon aux ailes transparentes, aurait ainsi des bords d’une finesse incroyable, et un écran recouvrant complètement les bords, y compris au niveau des coins. L’écran lui-même n’aurait aucun trou, qu’il soit circulaire ou en pilule, tous les éléments nécessaires à Face ID et à la caméra frontale se retrouvant derrière l’écran.
Empty Spaces
Le plus gros souci pour Apple sera surtout de « remplir les vides », la présentation de cette nouvelle interface devant cacher aux yeux du monde le retard accumulé au niveau de l’intelligence artificielle.
Et l’équilibre à tenir sera très précaire tant qu’Apple n’aura pas rattrapé son retard : la nouvelle interface sera certes marquante à n’en pas douter, mais devra faire oublier qu’Apple n’a pas les moyens de développer une toute nouvelle façon d’utiliser ses appareils, n’étant pas pourvue d’une IA permettant de se passer des interactions standards. L’analogie de Mark Gurman prend ici tout son sens. Dans un monde de transition, Apple se retrouve dans la position de Toyota : Cupertino décide de sortir une hybride avec Apple Intelligence et ces nouveaux OS après avoir fait des véhicules thermiques vendus à foison, mais contrairement à ses concurrents n’arrive toujours pas à sortir son premier véhicule électrique complet et efficace.
Outside the Wall
En face, OpenAI a sorti le chéquier pour récupérer Jony Ive et son équipe. Que va-t-il en sortir ? Si aucun détail précis n’a bien entendu fuité, Mark Gurman a pu s’entretenir avec le designer et son nouveau patron, Sam Altman. Et il apparaît que le partenariat est prévu sur du long terme, avec plusieurs appareils : dans un premier temps, un appareil portable ressemblant à un pendentif devrait permettre d’interagir avec ChatGPT sans avoir à le prendre en main, et une version pour la maison est aussi prévue, à placer sur un bureau (au final une sorte de version évoluée d’un haut-parleur intelligent). Plus loin (beaucoup plus loin), le duo s’intéresse à sortir un robot intelligent, permettant d’avoir des interactions complètes entre humain et machine. Mais cela prendra plusieurs années.

Jony Ive sera le nouveau chef d'orchestre des interfaces d'OpenAI
Run Like Hell
Apple va donc encore nous offrir un grand moment de keynote demain, même si la quasi totalité tournera autour du changement d’interface. Mais ne boudons pas notre plaisir, ces grands ravalements de façade sont assez rares chez la pomme pour ne pas les attendre avec impatience... il faut juste espérer qu’Apple se démène comme un beau diable en coulisses pour reprendre son trône de l’innovation. En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !
- Dis Siri, mets-moi du Pink Floyd.
- Désolé, Greg, je ne vois pas de flamant rose mais juste un cochon volant près de la Battersea Station.
- Rooooh l’animal !
Arnaque « en point relais ou je repasse demain ? » : quand le SMS semble presque crédible
Le message ressemble à celui d’un vrai livreur. Le ton est amical, presque familier. Et il arrive au pire moment. Ce n’est pas de la malchance : c’est le résultat d’un système bien rodé, nourri par vos propres données personnelles.

« Bonjour, c’est le livreur. Je suis passé ce matin, mais le colis ne rentrait pas dans la boîte aux lettres. Vous préférez en point relais ou je repasse demain ? »
C’est la dernière ruse des escrocs. Fini les messages truffés de fautes, les liens suspects envoyés par des robot-livreurs... Cette fois, le ton est crédible, humain. Il suggère une vraie personne derrière l’écran. Et c’est exactement ce qui piège.
Derrière ce message : une redirection vers un faux site Mondial Relay. Graphiquement, tout y est. On vous demande de choisir un créneau, de confirmer vos informations, et de payer... des frais de reprogrammation. C’est bien entendu une arnaque. Mais ce qui la rend efficace, ce sont les éléments de contexte. Et ces éléments, ils ne viennent pas de nulle part.
La circulation invisible de vos informations
Si ce SMS tombe si bien — parfois le jour même où vous attendez un colis — ce n’est pas juste une coïncidence. Ce n’est pas non plus un piratage. C’est plus insidieux : vos données sont achetées et revendues légalement par des entreprises spécialisées.
On les appelle les data brokers. Ces acteurs récupèrent vos informations via des formulaires en ligne, des applis, des sites marchands ou des régies publicitaires. Ensuite, ils les croisent, les enrichissent, et les revendent à d’autres. Vos noms, vos adresses, vos numéros de téléphone circulent dans des bases que vous n’avez jamais autorisées explicitement.
C’est ainsi qu’un arnaqueur peut tomber juste. Pas besoin de magie. Juste un fichier bien rempli, obtenu au bon endroit.
Reprendre le contrôle : une solution concrète
Face à ce marché opaque, il existe pourtant un levier. Vous avez, en Europe, le droit de demander à ces entreprises la suppression de vos données. Mais dans les faits, faire cette demande à des centaines d’intermédiaires — souvent invisibles — est quasi mission impossible pour une personne seule.
C’est exactement ce que fait Incogni. Le service agit à votre place, de manière automatique, en s’appuyant sur un mandat légal que vous lui confiez. Il contacte les courtiers, exige la suppression de vos informations, relance si besoin, et vous tient informé de chaque avancée. Vous savez qui a répondu, qui a supprimé, et qui fait la sourde oreille.

Ce n’est pas un service magique. C’est une mécanique rigoureuse, documentée, et continue. Dès les premières semaines, les premières suppressions s’accumulent. Et sur le long terme, vous réduisez votre exposition de façon mesurable.

Tarifs d’Incogni en 2025

Ce que vous payez, ce n’est pas juste un abonnement. C’est le droit de savoir où circulent vos données, et d’exiger qu’on les oublie. À une époque où un simple SMS peut suffire à vider un compte, c’est un droit qu’il serait dommage de ne pas exercer. Depuis avril 2025, les prix sont les suivants :
- Formule individuelle mensuelle : 14,48 €
- Formule individuelle annuelle : 87,48 € (soit 7,29 €/mois)
- Formule Famille mensuelle : 30,98 €
- Formule Famille annuelle : 185,88 € (soit 15,49 €/mois)
- Formule Unlimited annuelle : 12,99 €/mois (individuel) ou 25,49 €/mois (famille)
Stationnement électrique : faut-il respecter la signalisation si la borne est en panne ?
L'offre Back to School d'Apple bientôt de retour

WWDC 2025 : la nouvelle interface d'Apple s'appellerait Liquid Glass

Pionnier du Mac, Bill Atkinson est décédé

WWDC 2025 : pour tout savoir sur iOS 26, macOS 26 et tout le reste, abonnez-vous au Club iGen
À quoi ressemble la nouvelle interface de l’iPhone ? Quelles sont les nouveautés disponibles sur Mac, iPad, Apple Watch et Vision Pro ? Nous répondrons dès la semaine prochaine à ces questions en explorant dans les moindres détails iOS 26, macOS 26 et les autres annonces de la WWDC 2025 !
Le lundi 9 juin aura beau être férié, toute l’équipe de MacGeneration sera mobilisée pour couvrir le plus grand événement Apple de l’année. Vous pourrez suivre la conférence à partir de 19 h avec notre transcription en direct sur notre site spécial LeKeynote.fr. Nous décortiquerons ensuite toutes les nouveautés dans de nombreux articles exclusifs au Club iGen. Si vous n’êtes pas encore abonné à notre offre premium, c’est donc vraiment le moment de franchir le pas.

Mais nous n’avons pas attendu la WWDC pour gâter les membres du Club iGen. Des dizaines et des dizaines de contenus exclusifs ont été publiés au cours de ces dernières semaines, avec comme toujours une grande variété de sujets traités.
Pierre a récemment expliqué comment il avait réussi à obtenir un sticker Intel pour son Mac ; entre deux tests de produits domotiques, Nicolas a fait le bilan de ses quatre ans en Tesla ; Florian a dressé une rétrospective du design d’iOS ; Félix a continué de tester de drôles de périphériques ; j’ai réalisé un panorama des chaînes de télé sur Apple TV ; et Anthony est absorbé par la création du magazine des 25 ans de MacG ! Et ce n’est qu’une petite partie des contenus réservés aux abonnés, il y en a eu bien d’autres, comme plusieurs épisodes de notre podcast Kernel Panic.

Kernel Panic : que nous réserve la WWDC 2025 ?

Kernel Panic : Flutter ou Swift, deux visions s’affrontent

Kernel Panic : notre retour d’expérience sur les kits solaires pour balcons et jardins
Pour rappel, le Club iGen vous permet aussi de vous débarrasser de la publicité sur tous nos supports (sites web, application iOS, application Android) ainsi que d’accéder à un site spécial, ClubiGen.fr, qui rassemble toute la production de MacGeneration, iGeneration et WatchGeneration. Enfin, l’abonnement vous ouvre les portes d’un serveur Discord privé pour discuter dans la bonne humeur avec d’autres membres ainsi qu’avec l’équipe de MacG.
HyperCard : l'un des plus beaux concepts d'Apple
En souvenir de Bill Atkinson, nous republions aujourd’hui notre présentation d’HyperCard, l’une de ses plus fameuses inventions. Cet article est paru à l’origine le 12 août 2012.
Dans l'histoire logicielle d'Apple, HyperCard est sans doute l'un des logiciels les plus ambitieux et novateurs. Sorti très exactement le 11 août 1987, cet « organisateur d'information » fêtait ce week-end son 25e anniversaire. Vendu à l'époque 49 $, HyperCard nécessitait 1 Mo de mémoire vive et était présenté par ses concepteurs comme « une pièce fondamentale du Macintosh ».

Il avait été présenté en même temps que le MultiFinder (qui permettait d'utiliser plusieurs applications en même temps), l'imprimante ImageWriter LQ ainsi que l'Apple Fax Modem. Mais HyperCard avait été présenté comme de loin l'annonce la plus importante. À l'époque, Apple espérait que son logiciel génère plusieurs centaines d'applications gratuites, payantes ou encore à destination du marché de l'éducation. Un chiffre bien en dessous de la réalité, car si dans les premières années HyperCard connut un franc succès, Apple fut hélas bien incapable de l’exploiter.

Un outil pour les créateurs d'information
HyperCard est un « organisateur d'information ». Il présente tellement d'aspects différents qu'il est difficile de vraiment le classer dans une catégorie de logiciels : base de données, programmation, multimédia… Mais ce point est loin d'être sa seule spécificité.
HyperCard est né de la rencontre de Bill Atkinson (créateur de MacPaint et d'une bonne partie du Macintosh) et de John Sculley, alors président d'Apple. En 1985, juste après le lancement du Macintosh, Bill Atkinson travaille sur le projet de Magic Slate, visant à mettre au point un ordinateur portable avec un écran pleine page. Bill Atkinson est un Apple Fellow : ce titre est une reconnaissance pour les personnages les plus importants dans l'histoire d'Apple. Avec ce titre, Bill Atkinson dispose d'un budget conséquent et d'une totale liberté, sans compte à rendre à la direction.
Bill Atkinson a l'idée d'HyperCard en faisant le constat suivant : les ordinateurs sont exploités essentiellement par les créateurs d'information et non par les utilisateurs, pourtant beaucoup plus nombreux. Il fallait donc créer un outil simple et universel, offert à tous les possesseurs de Macintosh. Bill Atkinson décide de quitter Apple pour le développer en toute liberté, mais John Sculley l'en dissuade : Apple l'aidera dans son travail, Atkinson demeurant libre d'exploiter commercialement son invention au cas où la marque décide finalement de ne pas la joindre gratuitement aux Mac.
À l'origine, Atkinson conçoit HyperCard (appelé alors WildCard, « le Joker ») comme un outil de gestion personnelle. Sculley lui suggère d'intégrer un système de programmation simple et la faculté de piloter les lecteurs de supports optiques. Ainsi nait HyperCard, organisateur d'information, mariage de MacPaint et d'HyperTalk. À propos du nom de code des versions de développement d'HyperCard, « WildCard », il est intéressant de remarquer qu'il en reste encore une trace : la signature qui authentifie l'application HyperCard et ses fichiers est « WILD ».

La plate-forme rêvée pour le CD-ROM
HyperCard est lancé en août 1987. Dès cette date et pendant plusieurs années, HyperCard sera fourni avec tous les Macintosh vendus par Apple. La première année de commercialisation voit le nombre de copies vendues atteindre 1 million ! Pour Apple, HyperCard est la plate-forme rêvée pour lancer son lecteur de CD-ROM : l'application tire alors pleinement parti du grand espace de stockage pour afficher images, sons et quantités d'informations.

Et Apple inventa le concept de pile
Quand l'application HyperCard est lancée, elle ouvre la pile de base. Une pile, c'est une sorte d'application, à la différence près qu'elle n'est pas autonome. Chaque utilisateur peut créer des piles, qui contiennent une ou plusieurs cartes. Sur ces cartes, l'utilisateur dispose des images, des boutons et des champs de texte. Chacun de ces éléments peut être associé à un script. C’est tout simplement une suite de commandes, rédigées en HyperTalk, permettant aussi bien de piloter l'ordinateur ou la gestion des fichiers, que la pile elle-même : dessin, création de boutons, navigation entre les cartes, mathématique, effets visuels ou sonores…

Le langage HyperTalk fut conçu par Dan Winkler. Celui-ci essaya de créer un langage aussi proche que possible de la syntaxe de l'anglais. C'est ainsi que toutes les commandes sont des verbes (ask, answer, go, quit) et les événements sont des phrases en anglais, sans les espaces (onMouseUp, onOpenBackground, onMouseDoubleClick). De plus, le langage HyperTalk offre un très haut degré de réutilisation : il est possible de copier-coller quelques lignes de codes d'une pile à une autre.
HyperCard est le premier logiciel grand public utilisant un concept très innovant : l'hypertexte. Avec l'hypertexte (ou l'hypermédia), les informations sont divisées en plusieurs unités (les cartes d'une pile dans HyperCard, ou encore les pages HTML sur Internet), et l'utilisateur peut passer des unes aux autres grâce à des liaisons (programmées avec HyperTalk sous HyperCard, ou grâce aux liens sur Internet).

En fait, deux sortes d'utilisateurs coexistent avec HyperCard : les premiers sont des consommateurs, ils utilisent des piles conçues par d'autres, ils naviguent, ils récupèrent des informations… Les deuxièmes sont des créateurs : à partir d'une pile vide, ils créent une application, offrant des fonctions nouvelles (navigation, calculs, jeux, utilitaires…). Les premiers utilisent le clavier et la souris, les deuxièmes utilisent en plus HyperTalk pour rendre leur pile réactive aux demandes des utilisateurs.
Un long déclin
La version 2.0 d'HyperCard, présentée en 1990, apporte plus de 80 nouvelles fonctions. La plupart des désirs des utilisateurs ont été comblés : il devient possible d'ouvrir plusieurs fenêtres en même temps, les scripts s'exécutent de 30 à 40 % plus rapidement qu'avec la version précédente, un débogueur a été intégré pour faciliter la correction des scripts, il est enfin possible de créer des piles d'une taille supérieure à 512 × 342 pixels, une palette de navigation permet de déplacer le contenu des piles plus larges que l'écran… La barre des menus est maintenant personnalisable, les icônes peuvent être modifiées depuis HyperCard lui-même, une XCMD Picture permet d'afficher des images en couleur, les champs sont capables d'accueillir plusieurs types de polices de caractères, plusieurs scripts peuvent être ouverts en même temps.

À partir de cette version 2.0, HyperCard n'est plus tout à fait fourni avec les Macintosh : seule une version permettant de naviguer dans les piles est comprise. Les utilisateurs souhaitant programmer leurs propres piles sont obligés d'acheter la version complète d'HyperCard, distribuée par Claris, une filiale d’Apple.
La version 2.2 apporte quelques nouveautés : la gestion des champs de texte de type Liste, les familles de boutons, la possibilité d'utiliser des scripts rédigés avec AppleScript pour piloter l'ordinateur, les menus locaux, ou encore la possibilité de créer une application autonome à partir d'une pile.
La version 2.3 apporte enfin la possibilité d'intégrer la couleur dans HyperCard, grâce à une XCMD. On peut colorer les boutons, les champs, on peut intégrer des images en fond ou sur chaque carte. Les possibilités restent néanmoins assez limitées : l'interface reste semblable à celle que présentait le système 6, et ne se pare ni des nouveautés du système 7 ni de l'aspect Platinum de Mac OS 8… Autre nouveauté, la fenêtre « Tâches du bouton » permet de désigner facilement les commandes d'un bouton (accès à une carte, effet visuel).
La version 2.4, sortie en 1998, permet enfin de se connecter à internet depuis une pile. Il suffit de cliquer sur un bouton ou un texte pour que le navigateur se lance et affiche la page désirée. Il devient également possible de manipuler des films QuickTime avec le langage HyperTalk. Les films QuickTime VR peuvent aussi être commandés depuis le clavier. En revanche, seule la version américaine d'HyperCard 2.4 est disponible : il est en plus impossible de mettre à jour HyperCard 2.3 français vers 2.4 US…
En fait, depuis le début des années 90, Apple semble se désintéresser complètement d'HyperCard. L'application n'est plus mise à jour, sauf pour quelques corrections de bug. Les outils couleur, attendus pendant plusieurs années, ne sont pas à la hauteur des espérances des utilisateurs. Les différentes mises à jour ne sont plus traduites et Apple ne fait plus aucune annonce à propos de l'application la plus innovante de tous les temps.
La rumeur HyperCard 3
En fait, une rumeur persistante traîne depuis 1996 : Apple serait en train de bosser sur une version 3.0 d'HyperCard, qui serait absolument révolutionnaire. Cette nouvelle version serait une fusion d'HyperCard et de QuickTime : les piles seraient en fait des films QuickTime, auxquels on aurait ajouté les capacités d'HyperCard et d'HyperTalk. Ainsi, on pourrait utiliser pleinement tous les outils de couleurs, de connexion à internet, d'animation, et aussi bien sur Mac que sur PC. Les piles HyperCard pourraient donc également tourner dans un navigateur, grâce au plug-in QuickTime.
Il n'y aura ensuite plus aucune nouvelle. QuickTime 3, qui était censé contenir ces nouveautés, est arrivé sans HyperCard. De même, QuickTime 4 ne semble pas offrir quoi que ce soit d'équivalent ! Le fameux QuickTime Interactive, qui devait permettre la création des fameux fichiers QuickTime-HyperCard, n'a jamais pointé le bout de son nez… Les rumeurs ne faiblirent pas durant les années d'attente : de nombreux ingénieurs travailleraient chez Apple sur QuickTime Interactive, cette technologie permettrait d'inclure dans des piles des fichiers VR, 3D, MPEG, on pourrait mélanger HyperTalk, AppleScript et Java, les piles tourneraient indifféremment sur Mac et sur PC, et tout ça marcherait avec 8 Mo de mémoire vive…
Apple a définitivement laissé tomber HyperCard en 2004. Des projets similaires au fil du temps ont tenté de relancer le concept. On pense entre autres à SuperCard qui est encore développé. La version 4.7.3 sortie récemment offre même la prise en charge de Mountain Lion. L'un des intérêts de ce logiciel, outre qu'il partage la même philosophie, c'est qu'il est capable d'importer sans trop de difficulté des piles créées avec le logiciel d'Apple.
iBooks Author : le successeur ?
Simple coïncidence, alors que le logiciel souffle cette année sa 25e bougie, Apple a quelque peu revu le concept en début d'année avec iBooks Author (iBooks Author, héritier d'HyperCard). La nouvelle application d'Apple qui permet de concevoir sans avoir de grandes connaissances techniques des livres interactifs (Test d'iBooks Author).

Enfin, si l'on devait citer une création réalisée avec HyperCard, le premier qui viendra à l'esprit de beaucoup est Myst. Ce jeu d'aventures est sorti sur notre plate-forme en 1993. C'est l'un des rares best-sellers dans le domaine à être d'abord sorti sur Mac. La version PC arriva un an plus tard. Lors de sa sortie, ce jeu avait impressionné la critique par son univers de fiction très immersif.

Avec six millions d'exemplaires écoulés, Myst fut longtemps le jeu pour ordinateur le plus vendu au monde avant d'être dépassé par The Sims. Et si, 19 ans plus tard, il n'est plus possible de faire fonctionner ce jeu sur un Mac récent, il a en quelque sorte ressuscité dans une version iOS.
Article réalisé en collaboration avec notre partenaire L'Aventure Apple.
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Bill Atkinson : le génie oublié d’Apple, est mort
Bill Atkinson, le créateur de MacPaint et d'HyperCard, est décédé
Bill Atkinson est décédé à l'âge de 74 ans. Il a été l'un des artisans du Lisa puis du Mac. Il était atteint d'un cancer du pancréas, a annoncé sa famille. Il y a quelques années, William Dana Atkinson était revenu sur certains moments de sa prolifique carrière chez Apple où il entra en 1978 recruté par Jef Raskin, le père du premier projet du Macintosh. Atkinson y a créé MacPaint, le logiciel de dessin qui démontrait à lui seul la dimension révolutionnaire de l'interface du Mac avec sa palette d'outils. Il imagina également HyperCard, qui pouvait mettre la programmation à portée de presque tout le monde et fonctionnait sur un principe de navigation hypertexte. Le web ne sera inventé que bien plus tard.

Employé numéro 51 chez Apple, il a travaillé sur le Lisa et poussa à l'adoption d'une souris pour piloter le futur ordinateur. Il avait fait partie de la délégation conduite par Steve Jobs qui avait visité les laboratoires du Xerox Parc. Tout aussi stupéfait que ses collègues par ce qu'il y avait vu, il s'était attaché à imaginer comment récréer cette interface graphique, mais en l'améliorant considérablement.

L'une de ses contributions majeures fut la création de QuickDraw, avec Andy Hertzfeld, un système d'affichage 2D révolutionnaire pour l'époque et indispensable pour dessiner et faire fonctionner l'interface du Lisa puis du Mac, avec leurs icônes, fenêtres et menus déroulants capables de se superposer. C'était alors une prouesse technique que de parvenir à faire se chevaucher ces objets graphiques et faire en sorte qu'on retrouve ce qu'il y avait en dessous après un déplacement.
Après avoir été victime d'un grave accident où le toit de sa voiture fut arraché, Jobs s'était inquiété auprès d'Atkinson de sa santé alors qu'il était hospitalisé. Andy Hertzfeld raconta qu'Atkinson rassurera Jobs en répondant qu'il se souvenait encore comment programmer cet élément essentiel de QuickDraw. Cette bibliothèque 2D ne disparut officiellement du Mac que 20 ans plus tard, avec Mac OS X Tiger.

HyperCard : l'un des plus beaux concepts d'Apple

Le code source de MacPaint et de QuickDraw est disponible
À un autre moment du développement de l'interface du Lisa, Bill Atkinson réussit, à la surprise de ses collègues, à faire dessiner au système des formes ovales ou rondes en un rien de temps malgré les faibles ressources processeur disponibles. Jobs le mit alors au défi de dessiner tout aussi simplement des rectangles aux coins arrondis et Atkinson là encore trouva une solution. C'est un trait d'interface qui perdure jusqu'à aujourd'hui dans tous les systèmes d'exploitation.

Les rectangles à coins arrondis, l'innovation made in Apple
Atkinson quitta Apple en 1990, il n'avait pas suivi Steve Jobs chez NexT. Il alla, en 1996, rejoindre l'équipe de General Magic, cofondée par Andy Hertzfeld, où fut conçu un système d'exploitation novateur, basé sur des agents intelligents. L'aventure ne fut pas un succès commercial, mais General Magic était une pépinière de talents : Andy Rubin (Android), Tony Fadell (iPod, Nest) ou encore Kevin Lynch (Flash, Apple Watch) pour ne citer que quelques noms.
Rangé des affaires informatiques, Bill Atkinson se consacra à sa passion pour la photographie. Les plus observateurs reconnaîtront dans quelques-uns de ses clichés certaines petites images qui furent proposées pendant quelques années dans Mac OS X pour servir d'avatar à un compte utilisateur.

Dans un tweet sur X, Tim Cook a salué la créativité, l'ingéniosité et la générosité de Bill Atkinson.
Vous en lirez plus sur Bill Atkinson sur le site spécialisé L'Aventure Apple et plus encore sur l'aventure de la création du Mac et celle de ses artisans sur le site Folklore d'Andy Hertzfeld. La vidéo ci-après contient une démonstration de MacPaint par Atkinson, lors de la présentation du Mac. On peut jauger de l'aspect extraordinaire du logiciel aux réactions du public.
Et si on imaginait le passé et l'avenir de l'Apple Watch avec ChatGPT ?
On parle beaucoup d'intelligence artificielle générative actuellement. Des usages sérieux, dans les mathématiques, la robotique, la médecine, et des usages moins sérieux, voire problématiques, quand elle se mêle de créer des fake news et de propager de fausses rumeurs. OpenAI a intégré récemment à son modèle GPT-4o un générateur d'images, qui permet donc à ChatGPT de se débrouiller pour créer des contenus graphiques alors qu'il sous-traitait jusqu'à présent le boulot à son voisin de bureau DALL•E.
Nous avons voulu vérifier ce que ce moteur a dans le ventre, avec l'un de nos sujets favoris : l'Apple Watch. Que peut-on demander à ChatGPT, que peut-on espérer de sa part ? Peut-on vraiment envisager de se passer d'un bon rendu 3D pour imaginer ce qui n'existe pas en vrai ? C'est ce que nous allons voir !
Alors oui, comme toutes les activités humaines, l'IA pollue. Faire créer des images à un ordinateur n'est pas neutre. Pas plus que de jouer à la console, d'aller au cinéma ou d'écouter de la musique sur son HomePod. Mais même selon les estimations les plus pessimistes, générer une image dans ChatGPT ne représente qu'une poignée de wattheures, soit une heure d'utilisation de votre téléphone portable, ou quelques mètres parcourus avec votre voiture…
Par où commencer ?
Le plus simple pour se lancer est de se rendre sur le site web de ChatGPT ou bien de télécharger l'application mobile ou Mac. Pas besoin de sortir la carte bleue : l'accès de base est gratuit, mais limité : vous ne pourrez générer que trois images par jour, entre autres limitations. Mais c'est bien assez pour débuter !
Ensuite ? Eh bien vous y êtes. Il n'y a rien à savoir. On pourrait presque arrêter l'article ici, tiens. Mais on n'est pas comme ça sur MacG, on va rester un moment avec vous et vous montrer comment on a fait. Comme ChatGPT est très bavard, on a parfois un peu résumé ses réponses.
MOI : Imagine une apple watch de l'époque du Performa 5400 (ou PowerMacintosh 5400 et 5500, le tout-en-un noir d'Apple). À quoi ressemblerait-elle ?
CHATGPT : Ah, excellente idée de design rétrofuturiste ! Imaginer une Apple Watch conçue à cette époque, c’est se projeter dans les années 1996–1997, à une époque où Apple explorait un style plus industriel et audacieux, surtout avec ses modèles noirs (rares pour Apple), bien avant l’ère du blanc pur et du minimalisme post-iMac G3. Voici à quoi pourrait ressembler cette "Apple Watch 5400 Edition", si elle avait existé à cette époque :
Loin du minimalisme moderne, cette montre aurait ressemblé à un petit accessoire informatique robuste, avec un écran bombé monochrome, un cadran mécanique latéral et un bracelet en caoutchouc strié ou en velcro.
Son interface aurait été aussi rétro que son boîtier : un écran LCD gris-vert façon Newton, des icônes pixelisées à la sauce Mac OS 8, et un petit "Finder" pour naviguer entre les fonctions de base — horloge, alarme, calendrier, calculatrice. Le tout contrôlé uniquement via des boutons physiques, sans écran tactile, avec peut-être même un Happy Mac de démarrage en guise d’animation.
Côté connectique, oublie le Bluetooth : on parle ici de port ADB ou SCSI pour synchronisation, voire d’un infrarouge IRDA pour dialoguer avec un Power Mac. Pour le style, un logo Apple arc-en-ciel, une mention "Apple Watch 5400 Series" en Helvetica Narrow et un packaging en carton gris typique des brochures Apple des années 90 viendraient parfaire l’esthétique rétrofuturiste.
Souhaites-tu que je te génère une image conceptuelle de cette Apple Watch rétro-5400 ?
MOI : Oui, avec plaisir, le plus réaliste possible dans le rendu.
Et voilà, ce n'est pas plus compliqué que ça. ChatGPT a fait tout le boulot de conceptualisation, il a suffi ensuite de confirmer. Et le résultat est tout à fait correct et crédible. Pas parfait, évidemment, et pas tout à fait fidèle à la description que ChatGPT en avait faite, mais quand-même, on parle d'une image générée sans intervention humaine en quelques secondes, c'est pas rien, ça !

Comment améliorer le rendu ?
Ce qui est absolument génial avec GPT-4o, c'est sa capacité à retravailler ses réponses précédentes pour améliorer le résultat selon les indications de l'utilisateur. Regardez plutôt :
MOI : Peut-on revenir sur cette image ? Je souhaiterais changer certaines choses.
CHATGPT : Bien sûr ! Tu peux me dire exactement ce que tu aimerais changer sur l’image conceptuelle de l’Apple Watch rétro-5400 (celle avec l’écran pixelisé, boîtier noir épais, etc.). Tu peux préciser, par exemple :
- éléments à ajouter (ex. port ADB, antenne, stickers, etc.)
- éléments à modifier (couleur, texte, taille de l’écran, police, vis…)
- éléments à supprimer
- ou si tu veux une nouvelle pose, angle ou contexte (ex. sur un bureau vintage, portée par une main, dans un emballage d’époque…)
Dis-moi tout, et je te prépare un nouveau prompt adapté.
MOI : En fait, je voudrais que l'écran soit en couleurs, façon MacOS 8. Et qu'il soit encore plus bombé, comme les écrans cathodiques de l'époque. Et n'oublie pas le logo arc-en-ciel sur le boîtier de la montre, c'est important.

Mais qu'est-ce qu'il dessine exactement ?
Ce qui peut être déstabilisant, c'est qu'entre ce qu'il raconte et ce qu'il dessine, ChatGPT intègre une étape intermédiaire invisible : la rédaction d'un « prompt », une description précise qu'il va envoyer à son moteur de rendu (qui va à son tour l'interpréter pour créer ce nuage de pixels colorés qui représente quelque chose pour nos yeux humains).
C'est pour cette raison qu'avant de laisser ChatGPT réaliser son dessin, il est utile (et très recommandé) de lui demander quel prompt il va utiliser. Ainsi, vous verrez comment il a traduit votre demande, et modifier certains éléments. Petit détail qui a son importance : le prompt est généralement en anglais. Mais vous pouvez demander à ChatGPT de le traduire en français, puis de le retraduire en anglais avant de l'utiliser.
MOI : J'adore ce résultat ! Que pourrait-on faire ensuite ?
CHATGPT : Trop bien, ravi que ça te plaise autant !
Si tu veux explorer une version Lisa, Newton, iMac G3 ou même une Apple Watch édition QuickTake, je suis chaud !
Tu veux qu’on continue à remonter ou avancer dans la timeline Apple ?
MOI : Apple Watch édition QuickTake ? Tu verrais ça comment ? Décris-la d'abord.
CHATGPT : Ah, l’Apple Watch édition QuickTake… là on entre dans une esthétique technologique très early 90s, très "boîte grise chunky avec lentille apparente", typique de la QuickTake 100 / 150 / 200 (1994–1997).
Tu veux que je t’en génère une visuellement maintenant ?
MOI : Non. Écris plutôt le prompt correspondant.
CHATGPT : Voici le prompt complet et bien calibré pour générer une Apple Watch "QuickTake Edition" réaliste et fidèle à l'esthétique Apple des années 90 :
Une photo numérique d’une Apple Watch rétro, conçue dans le style de l’appareil photo numérique Apple QuickTake 100 des années 1990. La montre possède un boîtier anguleux et massif en plastique bicolore gris clair et foncé, rappelant les premiers appareils photo numériques. À l’avant, on trouve **un faux objectif** et un témoin lumineux LED rouge. Un petit écran LCD monochrome verdâtre affiche des vignettes de photos pixellisées ainsi que des icônes d’interface bitmap (comme Appareil Photo, Galerie, Réglages). **Le côté est doté d’un bouton déclencheur** et d’une poignée texturée, ainsi que d’un minuscule port série ou SCSI. Le bracelet de la montre est épais et utilitaire, assorti au style robuste. Un logo Apple arc-en-ciel est visible sous l’écran. Un éclairage neutre et doux met en valeur les détails rétro-futuristes. La mention « Apple Watch QuickTake Edition » est imprimée discrètement près de la lentille.
Souhaites-tu que je le lance maintenant ?
MOI : Non. Lance plutôt exactement ce prompt corrigé :
Une photo numérique d’une Apple Watch rétro, conçue dans le style de l’appareil photo numérique Apple QuickTake 100 des années 1990. La montre possède un boîtier anguleux et massif en plastique bicolore gris clair et foncé, rappelant les premiers appareils photo numériques. À l’avant, on trouve **un grand et véritable objectif** et un témoin lumineux LED rouge. Un petit écran LCD monochrome verdâtre affiche des vignettes de photos pixellisées ainsi que des icônes d’interface bitmap (comme Appareil Photo, Galerie, Réglages). **Un bouton déclencheur est situé à l’avant de la montre, sous l’écran** On trouve également une poignée texturée, ainsi que d’un minuscule port série ou SCSI. Le bracelet de la montre est épais et utilitaire, assorti au style robuste. Un logo Apple arc-en-ciel est visible sous l’écran. Un éclairage neutre et doux met en valeur les détails rétro-futuristes. La mention « Apple Watch QuickTake Edition » est imprimée discrètement près de la lentille.

Mais alors il n'y a aucune limite ?
Non, en théorie, il n'y a aucune limite. En voici quelques exemples, avec les prompts correspondants. Bien sûr, en regardant de près, il reste de nombreux détails à peaufiner, mais la plus grosse partie du travail est faite.






Si l'exercice vous a plu, nous pourrons le poursuivre une fois prochaine. Il paraît que le Macintosh de 1984 est très sympa en plastique transparent façon iMac… Dites-nous ce que vous en pensez en commentaires !
La 5G Standalone maintenant disponible sur l'iPhone en France

Vous endormez-vous avec vos AirPods dans les oreilles ?
Bon nombre de clients d’Apple continuent de porter leur Apple Watch la nuit, que ce soit pour mesurer leur sommeil ou pour profiter d’un réveil en douceur. La montre connectée n’est pas le seul produit à s’inviter dans le lit : certains glissent aussi leurs AirPods dans les oreilles pour s’endormir au son d’un podcast ou d’une musique apaisante.

La pratique serait suffisamment répandue pour qu’Apple envisage une fonction dédiée. Selon une rumeur, iOS 26 pourrait apporter aux AirPods une détection de l’endormissement capable de mettre automatiquement la lecture en pause.
On peut déjà programmer une minuterie de sommeil pour n’importe quelle app sur iOS — et certaines, comme Spotify, disposent d’une fonction à part entière — mais cette nouveauté hypothétique aurait l’avantage d’être transparente. Pour ceux qui ont l’habitude de s’endormir en musique, quelques fabricants proposent même des écouteurs spéciaux, comme les Soundcore Sleep A20 que nous avons testés l’année dernière.
Vous endormez-vous avec vos AirPods dans les oreilles ?