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Migrer vers Windows 10 : la bonne idée du ministère britannique de l’Agriculture

Le 14 octobre 2025, Microsoft a officiellement tourné la page de Windows 10. Après dix ans de bons et loyaux services, le système d’exploitation n’est plus mis à jour, sauf à souscrire à un coûteux programme de support étendu réservé aux grandes entreprises.

Fin de Windows 10 : notre nouvelle série sur le Club iGen pour surmonter cette épreuve

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Autrement dit : tout appareil resté sous Windows 10 est désormais une porte ouverte aux failles de sécurité. Et pourtant, c’est précisément ce système que le ministère britannique de l’Environnement et de l’Agriculture (DEFRA) vient de choisir pour équiper ses services.

Image : Clint Patterson / Unsplash

30 000 PC flambant neufs… sous un OS obsolète

Initiée en 2022, la modernisation du parc informatique de la DEFRA vient de boucler sa première phase. Un investissement de 312 millions de livres sterling (environ 355 millions d’euros), destiné notamment à remplacer quelque 30 000 ordinateurs sous Windows 7. L’intention, sur le papier, est louable : Windows 7 n’est plus officiellement pris en charge depuis 2015 (2020 avec le support étendu payant).

Sauf que le ministère a choisi de faire le minimum syndical : migrer vers Windows 10, dont le support vient justement de s’achever. Résultat : alors que ces machines sont neuves ou presque, elles nécessitent déjà l’adhésion au programme Extended Security Updates (ESU), un service facturé par Microsoft aux organisations réticentes à passer à Windows 11.

Selon plusieurs experts, ces coûts cachés pourraient représenter plusieurs millions de livres supplémentaires sur trois ans, venant s’ajouter aux 312 millions déjà engagés.

Le souvenir cuisant de WannaCry

Cette affaire illustre un travers récurrent des grandes administrations : l’inertie technologique. Entre appels d’offres interminables, cycles de validation et contraintes budgétaires, il faut souvent plusieurs années pour concrétiser une mise à jour décidée bien plus tôt. À cela s’ajoutent parfois des choix technologiques mal inspirés : dans le cas présent, le résultat, c’est qu’au moment de livrer le matériel, il est déjà dépassé.

Une chose est certaine : cette inertie fait le bonheur des hackers. Toujours au Royaume-Uni, le service de santé britannique (NHS) en avait fait l’amère expérience en 2017, quand le ransomware WannaCry avait paralysé des hôpitaux entiers en exploitant des failles de Windows XP.

Le ransomware WannaCrypt continue de faire des dégâts partout dans le monde

Le ransomware WannaCrypt continue de faire des dégâts partout dans le monde

Bilan : 19 000 rendez-vous et opérations chirurgicales annulés, la fermeture de systèmes d’ambulance et un coût de perturbation estimé à 92 millions de livres sterling, soit environ 105 millions d’euros à l’époque.

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L’avenir du satellite, le retour du MacBook et le contrat à un milliard de dollars : la semaine Apple

Les vacances de la Toussaint sont finies, et l’Hexagone rentre petit à petit dans l’hiver. Alors que le 11 novembre approche, c’est loin d’être l’armistice chez Apple : au contraire, les fêtes de fin d’année sont toujours l’occasion de mettre les bouchées doubles, et les Apple Store vont encore être bien chargés ! Comment Apple va-t-elle s’armer dans les mois à venir ? Revue des troupes avec Mark Gurman.

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle... Image générée par IA.

Sputnik

Il y a une dizaine d’années maintenant, Apple a débauché deux ingénieurs spécialistes en communications satellite d’Alphabet (une fois n’est pas coutume, il n’y a quand même pas que Meta qui a le droit). Si à l’époque l’idée d’Apple était de remplacer les opérateurs traditionnels par des satellites, Cupertino a décidé de procéder par étapes.

Il faut dire que l’idée, même si elle est intéressante, se heurte à plusieurs obstacles. Techniques, les communications satellites nécessitant jusqu’à encore récemment des antennes bien grosses et disgracieuses sortant des téléphones mobiles, mais aussi juridiques, tant les contraintes légales pesant sur les opérateurs sont nombreuses et très variables selon les pays. Le dernier point est d’ailleurs tellement complexe qu’aucun des autres géants, pourtant intéressés aussi, n’a décidé de tenter l’aventure.

Un satellite Globalstar. Image Globalstar.

Depuis, Apple a commencé par une fonction certes bien plus raisonnable, mais pas moins intéressante : l’envoi de SOS par satellite, arrivé avec l’iPhone 14. Dans un premier temps réservée aux USA, la fonction s’est depuis étendue jusqu’à rejoindre nos contrées européennes. Apple a ensuite rajouté quelques fonctions, comme l’assistance routière, et même l’envoi de SMS, mais ces deux dernières ne sont pas encore disponibles en Europe.

C’est le groupe SCG (pour Satellite Connectivity Group), dirigé par Mike Trela, qui s’occupe de ces outils chez Apple. En lien avec Globalstar, l’équipe gère tout ce qui touche aux satellites et aux appareils qui y sont liés, de l’iPhone 14 à l’iPhone 17, en passant maintenant par l’Apple Watch Ultra 3.

The Race for Space (La course à l’espace)

Si Apple y va, comme souvent, par petits pas, l’industrie n’est pas sur la même longueur d’onde : les choses bougent vite, très vite dans le domaine des télécommunications spatiales actuellement. Et même si elle n’a pas vocation à être leader dans le domaine, Apple tient tout de même à rester présente, ne serait-ce que pour bénéficier des avantages d’une hypothétique bascule des antennes au sol vers les satellites à plus ou moins long terme :

  • le contrôle de l’expérience utilisateur jusqu’au bout, en allant du téléphone aux apps en passant par le système, et dans un futur possible les communications.
  • une offre globale, sans frontières, les satellites permettant de toucher le monde entier avec un plan tarifaire simple, comme pour Apple TV.

Garder Globalstar dans son giron, la plus proche possible, est une bonne idée pour Apple : non seulement ça lui permet de rester au centre des innovations dans le domaine des communications par satellite, mais en plus ses appareils sont déjà compatibles avec ce réseau, et il serait bête de le perdre par manque d’investissements, obligeant alors Apple à engager des fonds pour s’ouvrir aux autres constellations.

Apple pourrait conclure un accord avec Starlink dans les mois à venir, par la force des choses

Apple pourrait conclure un accord avec Starlink dans les mois à venir, par la force des choses

Cependant, le milieu n’est pas de tout repos, et Globalstar est un petit Poucet. À un tel point qu’elle souhaite se vendre au plus offrant, afin d’assurer sa survie. Si Apple est sur les rangs, ce n’est pas pour récupérer ses responsabilités qu’elle s’y intéresse, mais surtout pour pérenniser ses investissements, et les futures fonctions des iPhone. En effet, Apple prévoit d’ajouter de nombreuses nouvelles fonctions :

  • l’ouverture de l’accès satellite aux apps tierces, par la mise en place d’API simples.
  • l’accès aux cartes de l’app Plan sans opérateur, grâce à la connexion satellite.
  • l’ajout de photos en plus des messages texte.
  • la possibilité de capter le satellite même téléphone en poche ou à l’intérieur d’un immeuble.
  • le passage transparent du réseau 5G terrestre au réseau satellite, par l’utilisation de la 5G NTN (Non-Terrestrial Network, réseau non terrestre).

Reste que tout ça pourrait bien être compliqué par la revente de Globalstar à un autre réseau satellitaire, qui s’y intéresse fortement : SpaceX. L’entreprise d’Elon Musk a des vues sur le petit opérateur satellitaire et ne s’en cache pas, étant la mieux placée pour le racheter. Si cette hypothèse venait à devenir réalité, Apple devrait faire avec les envies de SpaceX, et revoir une bonne partie de ses plans à ce niveau. Est-ce un mal pour autant ? SpaceX souhaitant ardemment amener les communications vocales, les visio et l’accès internet sur téléphone par satellite, après tout...

The Deep (Les profondeurs)

Sur le sol, Apple doit faire face à un autre dilemme, auquel elle a déjà presque la réponse : que faire pour que le nouveau Siri soit enfin réalité ? Si l’entreprise n’a pas abandonné l’idée de créer un LLM totalement en interne, loin de là, le pragmatisme est de mise : il est impossible de conclure ce projet dans des temps raisonnables, et il faut s’en remettre à une source externe pour le moteur.

Un anniversaire très chargé, la bascule à l’OLED et Gemini sous le capot : la semaine Apple

Un anniversaire très chargé, la bascule à l’OLED et Gemini sous le capot : la semaine Apple

C’est ainsi qu’Apple devrait régler à Alphabet un milliard de dollars par an, pour la fourniture par l’entreprise de Mountain View du moteur de Gemini, nécessaire pour créer une version correcte du nouveau Siri d’ici quelques mois. Apple n’en est pas très fière cependant, et même en interne l’utilisation de Gemini dans les entrailles est très discrète, prenant le nom d’AFM v10, pour Apple Foundation Models version 10. Si l’aveu de faiblesse est réel, il faut tout de même concéder à Apple un sens du réalisme : abandonner l’idée de tout faire en interne, même temporairement, est une grosse décision qui doit être difficile à prendre.

Si l’objectif final reste de faire revenir tout le moteur en interne à terme, il ne sera pas facile à atteindre : Apple a perdu beaucoup d’ingénieurs clés dans le domaine, et plutôt que de naviguer tranquillement sur le sujet, elle doit ramer encore plus que les autres pour rattraper son retard. Mais le but est toujours là : avoir un modèle à plus de 1 000 milliards de paramètres d’ici la fin de l’année 2026. Y arrivera-t-elle ? Réponse dans un peu plus d’un an.

Go!

Si l’année est déjà chargée niveau logiciels, que dire de la partie matérielle : le MacBook Air M5, les MacBook Pro M5 Pro/Max devraient être suivis par le Mac mini M5/M5 Pro, ainsi que par le Mac Studio M5 Max/Ultra. Ensuite viendront d’ici la fin de l’année les premiers appareils avec SoC M6, dont l’iPad Pro ou encore le MacBook Pro M6.

MacBook Pro M5 Pro et M5 Max : un lancement décalé pour des puces d’un genre nouveau ?

MacBook Pro M5 Pro et M5 Max : un lancement décalé pour des puces d’un genre nouveau ?

Mais l’une des machines les plus à même de faire un carton n’est pas un monstre de puissance : le retour du MacBook d’entrée de gamme se précise, et avec un prix raisonnable pour l’amener en compétition directe avec les Chromebook et les PC d’entrée de gamme, il devrait être un succès considérable chez les étudiants. Connu en interne sous le code J700, il devrait être équipé d’un processeur vu sur iPhone, plutôt qu’un SoC de la série Mx. Avec un écran LCD un peu plus raisonnable (mais pas pour autant au rabais), l’équipement devrait lui permettre de passer sous la barre des 700 dollars.

Le retour du MacBook 12 pouces ? Image Wikipedia/Rüdiger Muller, CC BY-SA 4.0.

Avec une grande autonomie, un design compact et léger, et une puissance plutôt raisonnable, il a tout pour devenir un hit à la rentrée... de quoi permettre à Apple de grignoter des parts de marché sur le domaine des laptops ?

Everest

Si Apple n’est plus sur le toit du monde (que ce soit par l’innovation, les start-ups de l’IA ayant pris la lumière, ou par la capitalisation boursière, Nvidia ayant pris la tête), elle n’en reste pas moins mobile, et ne compte pas se laisser enterrer. De quoi faire encore une fois atteindre des sommets aux bénéfices ? En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !

  • Dis Siri, mets-moi Public Service Broadcasting.
  • Voulez-vous écouter France Info ?
  • Il serait d’utilité publique de te mettre à jour...
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Apple prépare cinq nouvelles fonctions satellite pour l’iPhone

Apple compte aller bien plus loin que le simple SOS d’urgence par satellite introduit sur l’iPhone 14. Selon Bloomberg, la firme travaille actuellement sur cinq nouvelles fonctionnalités satellitaires majeures pour l’iPhone, dont certaines pourraient transformer la façon dont les utilisateurs se connectent au monde lorsqu’ils sont hors réseau.
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WhatsApp sur le point de s’ouvrir aux messageries tierces

Décidément, Meta est sur tous les fronts en ce moment avec WhatsApp. Après avoir (enfin) sorti un compagnon watchOS, amélioré la version Mac et « dégradé » la version Windows, voilà que la firme de Mark Zuckerberg prépare l’arrivée des messageries tierces.

Destins croisés : WhatsApp s’améliore sur Mac et se dégrade sur Windows

Destins croisés : WhatsApp s’améliore sur Mac et se dégrade sur Windows

WhatsApp va bientôt débarquer sur l

WhatsApp va bientôt débarquer sur l'Apple Watch

WhatsApp forcée de s’ouvrir aux autres

Il n’y a pas qu’Apple qui ait des démêlés avec le Digital Markets Act (DMA) européen. Dans ce cadre, WhatsApp est contrainte de rendre son service interopérable avec d’autres applications de messagerie. Pour répondre à cette exigence, la dernière bêta — disponible aussi bien sur Android que sur iOS — inaugure une nouvelle section dans les réglages intitulée « Discussions tierces ».

Cette fonction permet d’échanger directement depuis WhatsApp avec des utilisateurs d’autres applications de messagerie. Pour le moment, seul BirdyChat est compatible, mais d’autres services devraient suivre une fois qu’ils auront validé les critères de sécurité et de chiffrement imposés par Meta.

Les discussions interplateformes prennent en charge les textes, photos, vidéos, documents et messages vocaux, mais pas encore les stickers, les statuts, ni les messages éphémères. L’utilisateur peut choisir d’intégrer ces conversations à sa boîte principale ou de les séparer.

Une obligation européenne, un avantage stratégique ?

Cette ouverture reste limitée à l’Union européenne et vise à se conformer à la législation imposant l’interopérabilité entre messageries. Meta promet de préserver le chiffrement de bout en bout, même si certaines règles — comme le blocage d’un contact sur une autre app — dépendront toujours du service tiers.

L’arrivée d’une telle fonctionnalité soulève plusieurs questions : est-ce qu’une passerelle avec iMessage pourrait voir le jour ? Que se passera-t-il si un utilisateur quitte temporairement le territoire européen ? Et, au final, cette contrainte réglementaire ne risque-t-elle pas de renforcer WhatsApp, en lui donnant ce statut de messagerie « universelle » ?

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Et maintenant, c’est à vous ! Partagez vos impressions sur le magazine des 25 ans

L’expédition du magazine des 25 ans de MacGeneration n’aura pas été un long fleuve tranquille. L’un des transporteurs s’est illustré en égarant purement et simplement une de nos palettes… Malgré ces péripéties, vous êtes une immense majorité à avoir désormais reçu — et, on l’espère, dévoré — notre tout premier magazine papier.

Image : Valentin

Si vous ne l’avez pas encore reçu, contactez-nous au plus vite à notre adresse support@mgig.fr. On travaille sur une dernière vague d’envoi qui aura lieu prochainement.

En attendant, vous avez été nombreux à nous demander un espace pour réagir, partager vos impressions sur le magazine ou évoquer, à votre tour, ces 25 années de MacGeneration. Cet espace est le vôtre. Faites-en bon usage !

Image : Aurélien

N’oubliez pas, au passage, de monter votre paper toy et de faire les mots croisés de la page 136 ! Un immense merci à toutes et à tous pour votre soutien dans cette belle aventure.

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Pourquoi installer une borne de recharge à son domicile ?

Quand on achète une voiture électrique, se pose rapidement la question de l'installation d'une borne de recharge à la maison. Depuis quelques mois, Mac4Ever a décidé de s'associer avec Sorel Energies, l'un des leaders en France des bornes de recharge, pour vous proposer une offre intéressante :
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Alcoolisé et flashé à 146 km/h au lieu de 110, dans une voiture… un peu particulière

Un véhicule a été intercepté à 146 km/h sur l'A89, dans la Loire, durant le week-end de la Toussaint. Le contrôle des gendarmes a révélé que le conducteur était positif aux stupéfiants et transportait des produits illicites. Son passager, lui, était positif à l'alcool. Le véhicule a été immobilisé. Mais de quel véhicule on parle ?
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macOS 26.1 : quand le navigateur de fichiers se met à ramer…

Le problème n’est pas nouveau, mais macOS 26.1 semble le remettre en lumière. Chez certains utilisateurs, le lancement du navigateur de fichiers depuis une application — lorsqu’on veut ouvrir ou enregistrer un document — prend plusieurs secondes. Le curseur multicolore, que l’on pensait réservé à l’époque des Mac Intel, refait même surface. Ces lenteurs se manifestent aussi au lancement d’apps comme Aperçu, qui ouvrent directement une fenêtre de navigation de fichiers.

Running macOS 26.1 and noticing the file browser is painfully slow when closing, saving, or opening files. Plenty of SSD space and no memory-hogging apps. Restart didn’t help. Anyone else seeing this? pic.twitter.com/cWlgwNFmJu

— Basic Apple Guy (@BasicAppleGuy) November 7, 2025

Si vous constatez ce bogue, il y a de fortes chances que vous utilisiez iCloud Drive et la fameuse fonction de synchronisation des dossiers Bureau et Documents.

macOS Tahoe 26.1 : la liste des nouveautés

macOS Tahoe 26.1 : la liste des nouveautés

J’ai moi-même été victime de ce problème après avoir installé la RC de macOS 26.1 en fin de semaine dernière. Il existe aujourd’hui deux manières de le contourner : l’une temporaire, l’autre plus radicale. Malheureusement, il n’existe pas de méthode miracle pour le moment.

Désactiver la synchronisation des dossiers

La solution la plus simple consiste à désactiver temporairement la synchronisation des dossiers Bureau et Documents, en espérant qu’Apple corrige le tir dans une prochaine mise à jour. Pour cela, ouvrez Réglages Système ▸ iCloud ▸ iCloud Drive, puis désactivez l’option correspondante.

Créer une nouvelle session utilisateur

L’autre solution plus radicale - celle que j’ai utilisée - consiste non pas à tout réinstaller, mais à recréer une nouvelle session utilisateur. C’est un peu plus long, mais c’est plus pérenne. De manière générale, depuis que j’ai migré sur ma nouvelle session, j’ai noté de manière générale qu’il y avait moins de latence lors des accès réseau.

Avant d’en arriver là, j’ai tenté plusieurs manipulations : suppression des caches, effacement complet d’iCloud Drive suivi d’une resynchronisation, déconnexion puis reconnexion du compte iCloud… Rien n’y a fait. Espérons qu’Apple corrigera rapidement ce bogue, d’autant qu’il touche une fonction devenue centrale pour de nombreux utilisateurs.

macOS Tahoe 26.1 est disponible : voici toutes les nouveautés !

macOS Tahoe 26.1 est disponible : voici toutes les nouveautés !

macOS Tahoe 26.1 : des correctifs importants pour l’audio

macOS Tahoe 26.1 : des correctifs importants pour l’audio

macOS 26.1 ne massacre plus les angles des PDF

macOS 26.1 ne massacre plus les angles des PDF

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Sortie de veille : un nouveau MacBook autour de 700 €, trop beau pour être vrai ?

Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.

Un MacBook à 700 €, ça vous dit ? Ce n’est pas une promo du Black Friday, mais une toute nouvelle machine qui pourrait sortir l’année prochaine. Ce MacBook low cost serait notamment équipé d’une puce d’iPhone. Un tel Mac est-il vraiment crédible ? On en discute dans cette émission.

Au programme également, la sortie d’iOS 26.2 en bêta avec des surprises, un nouveau partenariat probable entre Apple et Google autour de Siri et les problèmes latents des HomePod.

Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :

  • Vous êtes abonné au Club iGen ? Rendez-vous sur cette page pour accéder à nos podcasts complets et aux flux RSS qui vont bien.
  • Vous n'êtes pas membre du Club iGen ? C'est dommage, mais vous pouvez écouter Sortie de veille en vous y abonnant sur Apple Podcasts ou Spotify. Ou alors écoutez l’émission directement dans ce lecteur :

Bonne écoute !

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Promo : le Mac mini M4 repasse sous les 600 €

Mise à jour 08/11 — Le Mac mini M4 repasse à nouveau sous les 600 €. Pour l’obtenir à ce prix, rendez-vous sur Amazon Allemagne. Pas de panique, si vous ne maitrisez pas la langue de Goethe, le site est également disponible en anglais. Pas la peine d’ouvrir un compte non plus, vous pouvez utiliser votre compte Amazon français.

La configuration de base est annoncée à 582 €, mais, entre l’ajustement du taux de TVA et les frais de port, la facture montera de quelques euros. Au final, il vous en coûtera 594 €.

À titre de comparaison, cette configuration est proposée à 629 € sur Amazon France et 699 € en Apple Store.

Amazon France propose des prix intéressants sur les configurations avec 512 Go d’espace de stockage :

  • le modèle avec 16 Go de RAM est proposé à 814 € au lieu de 949 €
  • le modèle avec 24 Go de RAM peut s’acheter à 1079 € au lieu de 1199 €.

Mise à jour 16/10 — Le Mac mini continue de faire l'objet de remises assez intéressantes. Il est vendu plus cher que pendant les Prime Days, mais les prix proposés demeurent plutôt dans la fourchette basse des prix constatés ces derniers mois :

  • Mac mini M4 16 Go / 256 Go SSD : 599,22 € au lieu de 699 €
  • Mac mini M4 16 Go / 512 Go SSD : 814 € au lieu de 949 €
  • Mac mini M4 Pro 24 Go / 512 Go SSD : 1585 € au lieu de 1699€

Mise à jour 08/10 — Amazon a revu à la baisse le prix de certaines configurations, mais attention, il y a des ruptures de stock !

De mémoire, jamais le Mac mini M4 n’avait été proposé à un tel tarif en France, du moins sur Amazon. Il est possible de faire l'acquisition du modèle de base pour 576 €, soit une remise de 16 % sur son prix public. Cette configuration embarque 16 Go de RAM, mais seulement 256 Go de SSD.

Là où les choses sont intéressantes, c'est que ce n'est pas la seule référence à faire l'objet d'une promotion. Le modèle avec 16 Go de RAM et 512 Go de SSD est proposé à 766 €, soit une remise de 183 € sur son prix normal. Le même modèle avec 24 Go de RAM est proposé à 1070 €, soit une économie de 129 €.

Toutes les configs en promo

Le modèle équipe d'une puce M4 Pro fait lui aussi l'objet d'une promotion, même si elle est moins marqué. La configuration quasiment la plus évoluée avec 24 Go de RAM et 512 Go de SSD est proposée à 1585 €, soit une réduction de 114 € sur son prix habituel.

Test des Mac mini M4 et M4 Pro : petits et mignons, mais costauds et économes

Test des Mac mini M4 et M4 Pro : petits et mignons, mais costauds et économes

Dans notre test, le Mac mini M4 avait obtenu la note maximale, un vrai coup de coeur. Au vu des prix proposés, il y a de moins en moins de stock !

Comme toutes les offres des Jours Flash Prime, cette promotion est réservée aux abonnés Amazon Prime. Cet abonnement donne accès à la livraison rapide, à Prime Video, à Amazon Music Prime et à plusieurs autres avantages. Il est proposé à 6,99 € par mois sans engagement, ou 69 € par an pour la formule annuelle.

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Nvidia : si l'Occident ne réagit pas, la Chine va gagner la course à l’IA selon son patron

Alors que Nvidia a dépassé récemment les 5 000 milliards de dollars de capitalisation boursière, en faisant la première entreprise à atteindre ce palier, son patron Jensen Huang a fait une déclaration fracassante au Financial Times, avant de se raviser dans un post sur X, précisant sa pensée.

Le patron de Nvidia, dans son éternel blouson en cuir. Image Wikipedia/Raysonho, CC0.
Nvidia dépasse les 5 000 milliards de dollars de capitalisation boursière

Nvidia dépasse les 5 000 milliards de dollars de capitalisation boursière

Il faut dire que la phrase a le mérite d’être claire, nette et sans ambiguïté :

La Chine est en passe de gagner la course à l’intelligence artificielle.

Pour le patron de Nvidia, les limitations imposées sur les exportations d’unités de calcul vers la Chine ne sont pas efficaces, et la politique teintée de « cynisme » de l’Occident face à la Chine ne fonctionne pas. Il appelle ainsi les dirigeants occidentaux à faire preuve de plus d’optimisme dans leurs décisions, et à laisser plus de liberté aux entreprises de l’IA.

A statement from NVIDIA CEO Jensen Huang. pic.twitter.com/Exwx54OYJV

— NVIDIA Newsroom (@nvidianewsroom) November 5, 2025

En effet, même aux USA pourtant considérés comme bien plus libres que l’Union européenne, Jensen Huang a pesté contre l’instauration de 50 nouvelles règles imposées à l’intelligence artificielle, qu’il compare aux fournisseurs d’énergie en Chine qui subventionnent l’usage des solutions de calcul locales, leur donnant quasiment une énergie gratuite. En effet, la Chine a instauré des subventions massives pour les data-centers locaux, permettant une expansion massive des géants ByteDance, Alibaba ou encore Tencent dans le domaine, du moment qu’ils utilisent des technologies chinoises.

Le gouvernement de Xi Jinping contourne ainsi l’efficience bien plus faible des solutions d’IA locales, qui peinent à rivaliser en performance par Watt face aux puces de Nvidia. De l’autre côté du globe, le gouvernement Trump a réaffirmé ne pas vouloir partager à l’export les puces Blackwell de Nvidia, que ce soit avec la Chine ou tout autre pays.

Le gouvernement US voudrait limiter encore plus les exportations de Nvidia en Chine

Le gouvernement US voudrait limiter encore plus les exportations de Nvidia en Chine

Si Jensen Huang a adouci son propos dans un communiqué succinct sur X, le message reste clair : si l’Occident continue de mettre des bâtons dans les roues des start-ups de l’IA, et de les laisser se tirer dans les pattes plutôt que de travailler en symbiose, la Chine pourrait dépasser les USA dans la course à l’intelligence artificielle, et le retard sera alors difficile à combler.

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L’arrivée d’Apple comme diffuseur a eu l’effet d’une bombe, et la F1 compte bien exploiter le partenariat au maximum

Le 17 octobre, Apple et la Formule Un ont révélé le nouveau partenariat signé entre les deux parties, amenant la diffusion de la F1 aux USA sur Apple TV pendant cinq ans à partir de l’année prochaine. Si cette couverture ne concerne que les États-Unis, il semble que l’annonce ait eu l’effet d’une alerte générale chez les autres diffuseurs, selon Stefano Domenicali, l’actuel patron de la F1, comme le rapporte RaceFans.

Le CEO ne cache pas son enthousiasme à voir Apple s’emparer des droits de la F1 aux USA, et l’effet provoqué ailleurs dans le monde :

Nous sommes un sport mondial où la fragmentation des contrats est cruciale pour être sur le bon marché avec le bon partenaire. [...] Et ce que je peux vous révéler dès maintenant c’est que la signature du contrat avec Apple a eu pour effet un réveil immédiat de nos autres partenaires à travers le monde, qui d’un coup sont venus vers nous en disant « Nous voulons rester avec vous, nous voulons investir dans notre partenariat, que peut-on faire pour le renforcer ? ».

Apple va diffuser la Formule 1 aux États-Unis pour les cinq années à venir

Apple va diffuser la Formule 1 aux États-Unis pour les cinq années à venir

Cependant, la F1 ne compte pas pour autant donner un contrat mondial à Apple, mais plutôt voir au cas par cas selon les pays et les régions du monde :

C’est super, parce que ça va mettre en lumière le fait qu’Apple est un partenaire global. [...] Et pour sûr, nous avons des pays où nous voyons des potentiels différents, dans lesquels nous discuterons avec Apple aussi. [...] Mais cela ne veut pas dire pour autant que nous allons couvrir le monde entier uniquement avec Apple, parce que nous pensons qu’au moins pour le moment nous sommes plus forts avec les multiples accords que nous avons dans le monde entier. Cependant, la signature du contrat avec Apple a eu un effet retentissant dans le monde entier.

Stefano Domenicali compte bien profiter du partenariat avec Apple pour amener la F1 sur tous les produits de la pomme, afin d’en faire une gigantesque plateforme de diffusion. La F1 a bien pris en compte le fait que l’audience s’était rajeunie, et qu’il fallait suivre en laissant sortir les monoplaces de l’écran de télé, contrairement à la politique de l’ancien grand argentier de la F1, Bernie Ecclestone, qui ne voulait pas entendre parler des réseaux sociaux et d’internet :

En termes d’engagement, nous sommes partis pour faire en sorte que pour tout contenu, toutes les plateformes qui existent à travers l’écosystème Apple soit utilisées. Nous allons encore renforcer l’axe multi-plateformes que nous avons aujourd’hui.

Avec un tel discours, on comprend bien qu’Apple n’est pas un partenaire comme les autres pour la F1, et qu’il est fort probable qu’après un film, et maintenant les accords de diffusion aux USA, que Cupertino prenne une place de plus en plus importante dans le sport mécanique le plus diffusé au monde, qui fête ses 75 ans cette année.

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Apple a complété les bêtas publiques : iOS, iPadOS, macOS, tvOS et watchOS 26.2 tous disponibles

Alors qu’Apple a supprimé la possibilité d’installer la bêta 1 développeur d’iOS 26.2 sur les appareils utilisant les puces C1 et C1X (iPhone 16e, iPhone Air ou encore iPad Pro M5 Cellulaire), ces pré-versions sont ce soir toutes proposées au grand public.

iOS 26.2 permet de personnaliser l'effet Liquid Glass sur l'horloge. Capture MacGeneration.
iOS 26.2 : Apple stoppe la bêta sur iPhone Air, iPhone 16e et iPad Pro M5 Cellulaire

iOS 26.2 : Apple stoppe la bêta sur iPhone Air, iPhone 16e et iPad Pro M5 Cellulaire

Pour rappel, si iOS 26.1 n’est pas venu avec beaucoup de changements sous le bras à part un moyen d’adoucir les effets de Liquid Glass, iOS 26.2 devrait se rattraper et amener quelques nouveautés intéressantes :

  • Personnalisation avancée de l’écran verrouillé au niveau des effets Liquid Glass

  • Gestion des sites pour lesquels le mot de passe ne doit pas être enregistré

  • Les tableaux Freeform arrivent sur iPhone

  • Scores de sommeil améliorés

  • Création d’un rappel avec alarme

  • Chapitres automatiques, liens vers d’autres podcasts et liens évoqués dans l’épisode en cours sur l’app Podcasts

  • Évolutions d’AirDrop

  • Repères temporels relatifs dans l’app Météo

  • Flash de l’écran pour les alertes

  • Alertes de sécurité améliorées

  • La traduction dans les AirPods arrive en Union européenne

iOS 26.2 bêta 1 : toutes les nouveautés

iOS 26.2 bêta 1 : toutes les nouveautés

Comme toujours, tous les appareils se voient proposer la bêta en même temps, vous pourrez donc retrouver la première bêta publique pour iOS 26.2, iPadOS 26.2, macOS 26.2, tvOS 26.2 et watchOS 26.2.

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