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L’intelligence artificielle, le train raté à rattraper d’urgence : la semaine Apple

Alors aujourd’hui, on va parler actualité polit... mais noooon, rassurez-vous ! C’est dimanche, et le dimanche, on oublie un peu le présent, pour parler avenir avec tonton Gurman et ses amis ! Même s’il n’est pas de tout repos, allons prendre l’air dans le futur d’Apple...

Une belle boule de cristal design... si c’est pas de l’inspiration Apple ça ! Image Wikipedia/Dietmar Rabich, CC BY-SA 4.0.

Sunburn

Tout le monde s’est mis il y a maintenant plusieurs années à l’intelligence artificielle, annoncée comme LA grande nouveauté de la décennie... tout le monde ? Non. Avant la présentation en juin à la WWDC, Apple n’en disait mot. Rien. Nada.

Enterrée dans son projet Titan, qui n’a pas donné grand chose de visible pour le grand public (espérons qu’il aie au moins aidé en interne), la firme à la pomme semble avoir raté ce mouvement, ou en tout cas ne pas lui avoir donné l’importance qu’il lui était due. S’il fallait enfoncer le clou sur cette idée, on peut regarder le projet sorti après Titan : le Vision Pro, qui a accaparé une bonne partie des forces vives de Cupertino quelques temps, retardant d’autant le focus sur l’IA.

Il n’était pas forcément LE futur prioritaire, ce Vision Pro... ou quand Apple manque de vision. Image Wikipedia/Miyako Fujimiya, CC BY-SA 4.0.

Muscle Museum

Pendant ce temps, tous les concurrents se sont engouffrés dans la brèche ouverte par OpenAI et son succès avec ChatGPT. Chacun a fait ce qu’il sait faire de mieux :

  • Microsoft a passé une alliance à grands coups de dollars avec la petite start-up.
  • Google a renforcé son équipe DeepMind déjà en place (pour rappel, elle est à l’origine de l’IA qui a battu pour la première fois un champion de jeu de Go), et a intégré les résultats dans Android avec Gemini.
  • Meta a discrètement utilisé des bots conversationnels pour faire de l’influence de pub (on ne se refait pas...).
  • Amazon a commencé avec Alexa, du niveau de Siri, et a lancé tout récemment Alexa+ qui lui met une méchante claque.

De son côté, Apple a montré une IA capable sur le papier de rivaliser avec ses concurrents, dans de belles présentations vidéo en juin 2024. Mais depuis, qu’avons-nous ?

Showbiz

La liste s’agrandit de jour en jour, mais ça reste maigre. Entre Image Playground qui semble enfermée dans le carcan du principe de précaution ou les Genmojis qui sont un joli jouet sans plus, heureusement qu’il reste quelques outils intéressants comme les outils d’écriture...

Le gros du sujet, Siri « 2.0 », n’était déjà pas vraiment à l’heure quand Apple a présenté une vidéo de démonstration l’année dernière alors que ChatGPT était déjà bien présent. Manque de bol, il semble avoir encore plus de retard que prévu : alors qu’il était donné pour iOS 18.4 ou au pire iOS 18.5 en mai, sa sortie serait repoussée à iOS 19, soit septembre au mieux. Pourquoi ?

Compliance

Tous les concurrents d’Apple sont partis quasiment d’une feuille blanche : aucun n’avaient, à l’exception d’Amazon, un système de contrôle avancé de la domotique mêlé à une reconnaissance vocale. Or, chez Apple, Siri existe depuis... 2011. On l’oublie facilement, mais la pomme est pionnière dans l’intégration d’un assistant vocal dans un produit grand public.

Siri a quasiment 15 ans... ça ne nous rajeunit pas. Image Apple.

Monter un système de toute pièce est déjà une chose complexe, surtout au niveau des IA actuelles. Mais intégrer un tout nouveau bot conversationnel dans une structure déjà existante, c’est un tout autre challenge. Et c’est là qu’Apple semble coincer : elle a pour le moment deux systèmes parallèles, les routines de Siri qu’on connaît depuis des années, et le « nouveau » Siri, du niveau d’un ChatGPT, mais qui n’est pas (encore) compatible avec tout ce qu’Apple a mis en place depuis 2011, HomeKit compris.

Les amateurs de domotique pourront le confirmer, faire en sorte que divers éléments d’origines différentes communiquent entre eux, c’est une tâche complexe. Alors que dire d’un bot conversationnel qui doit apprendre à utiliser ce qui existe depuis près de 15 ans ?

Les plus optimistes tablent maintenant sur une présentation de « Siri 2.0 » à la WWDC 2025, pour une sortie sur iOS 19.4. Les moins optimistes... pas avant 2027 et iOS 20.

Pressure

Mais en attendant, que faire ? Apple ne peut décemment pas laisser ses clients sans innovations, le danger de se faire enterrer étant bien trop grand.

L’idée actuelle serait d’améliorer les compétences conversationnelles de Siri, le rendre plus naturel qu’il n’est déjà, tout en se basant fortement sur des chatbots extérieurs pour pallier les lacunes. D’où les partenariats avec OpenAI, Google, et probablement d’autres à l’avenir.

L’intelligence artificielle semble être LA grande nouveauté de cette décennie. Apple a encore le temps de refaire son retard... mais le temps presse, et les autres ne lui feront pas de cadeau.

Will Of The People

L’Apple Park est loin, très loin d’être le seul bâtiment d’Apple aux USA... Image Wikipedia/Daniel L. Lu, CC BY-SA 4.0.

Pour mener à bien ses plans, Apple aura besoin de tout ce qu’elle pourra trouver, et surtout d’avoir un environnement serein : entre autres, de ne pas avoir des bâtons dans les roues de la part du gouvernement en place. Pour ça, elle peut compter sur Tim Cook, qui en parfait diplomate sait amadouer son interlocuteur.

Car si les plans de développement de 500 milliards de dollars annoncés sont bien réels et font du bien à l’égo des dirigeants du pays, dans la réalité ils étaient déjà en majeure partie présents depuis plus de 2 ans... et donc n’ont rien à voir avec la nouvelle équipe en place.

Quelle que soit l’orientation du moment, Apple aura de toute manière besoin de se développer, ne serait-ce que pour accélérer le développement de son IA. Alors promettre des embauches et de nouveaux locaux ne l’engage à pas grand chose auprès des autorités, étant donné qu’elle l’aurait fait quoiqu’il en soit.

Mais ces besoins de développement tombent à point nommé, Tim Cook ayant des faveurs à demander, comme d’abandonner l’augmentation des taxes sur ses produits, la protection de son entreprise face aux velléités de régulation de l’UE, ou encore l’abandon des enquêtes en cours sur Apple.

Map Of The Problematique

Apple a du pain sur la planche, et peu de temps pour se réveiller. Il faut réussir à mettre en place une IA qui soit au niveau de ses camarades, ce qui ne se fait pas en deux mois, et entre temps donner des nouveautés aux clients, pour ne pas paraître endormi... tout en amadouant les différents gouvernements de part le monde, histoire de ne pas se retrouver planté par une règlementation castratrice. Time is running out...

  • Dis Siri, mets-moi du Muse.
  • Je ne sais pas ce qui vous amuse, mais le manque de muse m’use...
  • Arg, voilà qu’il fait des rimes... au secours !

Samedi Sécurité : tout appareil peut s'identifier comme un AirTag et être tracé !

Des chercheurs de l'Université George Mason ont réussi à faire passer des appareils quelconques pour des AirTags et les faire suivre par le système d'Apple "trouve-tout" ou "Find my...".

Le système d'Apple utilise l'adresse MAC Bluetooth unique des AirTags associé à une clé cryptographique (de type clé privée dans la puce elle-même), pour générer une signature vérifiable via la clé publique.
Pour simuler un AirTag il faut soit accéder à la clé privée, qui est matériellement protégée au sein de la puce et n'en sort jamais en clair, soit changer l'adresse MAC Bluetooth de l'appareil émetteur pour utiliser une signature connue d'un vrai AirTag (attaque de type Replay).

Comme changer l'adresse MAC Bluetooth d'un appareil demande un niveau de permission trop élevé, typiquement être super-utilisateur ou "root", ces chercheurs ont réussi à faire générer des clés crédibles et vérifiables dans un laps de temps permettant l'attaque.

Toute App mobile, pour micro-ordinateur, pour IoT, NAS ou même télé "intelligente" peut donc transformer l'appareil en pseudo-AirTag suivi par Apple en temps-réel!

Les chercheurs proposent que Apple renforce ses contrôles, tout simplement en refusant de suivre des adresses MAC Bluetooth ne correspondant pas à ses appareils, pour éviter ce type d'espionnage.

PS: merci Christophe.

Le MacBook Air M4 lancé dans les prochains jours ?

Le MacBook Air M4 devrait être annoncé dans les tout prochains jours. Selon Mark Gurman sur Bloomberg, Apple préparerait une annonce relative au Mac dans le courant de cette nouvelle semaine. Cela fait déjà quelques temps que les stocks de la gamme actuelle seraient en baisse dans les Apple...

Les MacBook Air M4 pourraient arriver cette semaine

Les MacBook Air M4 pourraient arriver dès la semaine prochaine avec quelques améliorations dont les MacBook Pro M4 avaient eu la primeur. D'après Mark Gurman, Apple pourrait bien lancer la nouvelle gamme de son portable le plus populaire dans les tout prochains jours. Cela pourrait même se faire dans le courant de cette semaine. Maintenant que l'iPhone 16e est sur les rails, c'est au tour du Mac de recevoir la lumière.

MacBook Air M3. Image Apple.

Les MacBook Air 13 et 15" seraient équipés de processeurs M4 avec 10 cœurs de CPU et de GPU. Actuellement ils utilisent un assortiment de M3 avec des combinaisons de 8/8 et 8/10.

Ils pourraient également obtenir la fonction de Cadre centrée pour les visios (elle tâche de garder tout le monde dans le cadre de l'image en dépit des déplacements devant l'écran). Les derniers MacBook Pro ont déjà récupéré cette fonction, complétée de Desk View pour filmer à hauteur des mains de l'utilisateur lorsqu'il veut manipuler quelque chose devant son correspondant.

MacBook Pro 14" M4 et deux écrans 4K de 27" branchés en USB-C. L’écran intégré peut rester en activité. Image MacGeneration.

En outre, ces portables pourraient être équipés de 3 ports Thunderbolt 4 au lieu de deux sur la gamme M3. La possibilité de les utiliser avec 2 écrans externes tout en conservant l'usage de l'écran principal n'est pas exclue non plus. Enfin, les MacBook Pro M4 ont vu l'arrivée d'une option d'écran nano-texturé pour limiter l'impact des reflets lumineux. Mais cela peut aussi rester une spécificité de cette gamme plus chère.

MacBook Pro 14" avec verre standard (à gauche) et nano-texturé. Image MacGeneration.

Depuis quand utilisez-vous un iPhone ?

L’iPhone fête ses 18 ans cette année. Voilà qui mettra un coup de vieux à tous ceux qui ont eu entre les mains le joli iPhone EDGE. Pour être précis, c’est le 29 novembre 2007 que l’iPhone a été commercialisé en exclusivité par Orange en France. Un accord qui à l’époque avait fait couler beaucoup d’encre et suscité la colère des rivaux de l’opérateur historique.

Image : LCG

Si vous avez un peu de temps, on vous invite à relire cet article de 2007 où Didier Lombard, alors PDG d’Orange préparait les Français à l’arrivée du smartphone d’Apple.

« Une merveille, jolie et très simple… On entre dans les menus comme on ouvre les malles dans une caverne d'Ali Baba, du bout du doigt ».

Alors, on serait tenté de vous demander combien vous avez dépensé en iPhone depuis sa sortie en 2007. Si vous avez chaque année acheté un nouveau modèle, alors vous devez approcher, voire dépasser, les 15 000 euros. On vous fait grâce des forfaits fort chers imposés avec le terminal d’Apple lors de ses premiers mois de commercialisation, ainsi que de l’inflation.

La question du jour consiste à savoir depuis quand utilisez-vous sans discontinuer un iPhone ? Histoire de raviver la mémoire à certains, on a mis à côté des différentes dates les iPhones qui venaient de sortir .

Samedi Sécurité : Firefox de la Mozilla Foundation veut pouvoir vendre vos données personnelles

[Mise-à-jour par Philippe]

Vous pouvez trouver ces termes d'utilisation incroyables ici (en anglais), donnant tout accès et tout pouvoir sur ce que vous saisissez ou téléversez à Firefox et la fondation Mozilla, URL, comptes et mot-de-passes compris.

Firefox et la Mozilla Foundation ont changé les termes d'usage le 26 ou 28 février 2025 pour de nouveaux, dont cet article fait écho.
Devant le retour de manivelle justifié, ils ont décidé de changer une nouvelle fois leurs termes d'utilisation silencieusement. Mais...

Mais en français et au moment ou j'écris cela, le texte est bien:
"Vous accordez à Mozilla tous les droits nécessaires au fonctionnement de Firefox, dont les données de traitement tel que décrit dans l'Avis de confidentialité de Firefox, et toutes actions en votre nom destinées à aider à naviguer sur Internet. Lorsque vous chargez ou entrez des informations par le biais de Firefox, vous nous accordez une licence mondiale non exclusive et excluant toute redevance pour l'utilisation de ces informations pour vous aider à naviguer, utiliser et interagir avec du contenu en ligne dans le cadre de votre utilisation de Firefox."

La situation est donc vraiment sérieuse pour les usagers francophones!

À cela s'ajoute l'absence de notification des usagers lors des changements de terme d'utilisation, sans même parler de Opt-In, c'est à dire l'obligation légale maintenant (merci l'UE) d'avoir un consentement éclairé (informé) de ceux-ci...

[Article initial]

Le navigateur Firefox a changé ses conditions d'utilisation récemment: il y est maintenant écrit que toutes les données que vous y mettez peuvent être stockées et revendues.

Firefox promettait de protéger la vie privée, et même de ne jamais échanger ou revendre vos informations. Qu'elles n'ont jamais été vendues et qu'elles ne seront jamais vendues.

Las, cette promesse été enlevée en catimini dans un Pull Request:

Maintenant toutes les informations que vous rentrez ou collez sur des formulaires web ou les URL utilisées sont stockables, échangeables et même revendables par Firefox et la Mozilla Foundation.
Y-compris les documents, photos, vidéos que vous pourriez téléverser (uploading).

La démonstration qu'il ne faut pas accepter la capture d'information, même si on vous promet de ne jamais les utiliser, les échanger ou les revendre!

Face à toutes ces cyberattaques, protégez vos données !

Les cyberattaques se multiplient en France. Protéger ses informations devient une nécessité, et des solutions existent.

Incogni, un service développé par Surfshark, permet de réduire son empreinte numérique en automatisant la suppression de ses données personnelles.

Des cyberattaques qui se multiplient

Dernier exemple en date, parmi tant d'autres : en octobre 2024, Free a confirmé une violation de ses systèmes, exposant les informations de près de 19 millions de clients. Des données revendues sur le dark web, à la merci des fraudeurs. Avant cela, en septembre, ce sont les enseignes Boulanger et Cultura qui ont subi des fuites massives de données clients.

L’attaque contre Free a révélé l’ampleur du problème : noms, adresses e-mail, numéros de téléphone... autant d’informations qui permettent aux escrocs de multiplier les tentatives de phishing et d’usurpation d’identité. Chez Boulanger et Cultura, même scénario. Des clients ont signalé des arnaques après que leurs coordonnées ont été compromises.

D’autres cas marquants ont secoué la France ces derniers mois. En janvier 2024, Ramsay Santé, l’un des plus grands groupes hospitaliers privés, a vu trois de ses établissements paralysés par une cyberattaque, obligeant les soignants à revenir au papier et au stylo.

Mais ce ne sont que des exemples, et le message est clair : plus nos données circulent, plus nous sommes vulnérables.

Incogni pour reprendre le contrôle de ses données

Face à ces menaces, protéger ses informations devient indispensable, et Incogni propose une solution efficace : automatiser les demandes de suppression de données personnelles auprès de plus de 180 entreprises spécialisées dans la collecte et la revente d’informations.

Le fonctionnement est simple : après inscription, Incogni analyse des bases de données contenant vos informations. Il envoie ensuite des demandes légales pour exiger leur suppression, et vous avez accès à un suivi régulier pour s’assurer qu’elles ne réapparaissent pas.

Pourquoi agir dès maintenant ?

Les cybercriminels ne ciblent pas seulement les entreprises : les particuliers sont aussi en danger. Un simple vol de numéro de téléphone peut mener à des tentatives de fraude bancaire. Nos données sont devenues une monnaie d’échange, et leur exploitation va bien au-delà de la publicité ciblée.

Le RGPD permet d’exiger la suppression de ses données, mais la procédure est trop longue, trop fastidieuse. Incogni s’occupe de tout, simplifiant un processus qui pourrait autrement prendre des mois.

Profiter de cette offre est un jeu d’enfant. Il suffit de se rendre sur le site officiel d’Incogni, de s’inscrire en quelques clics (jusqu’à trois e-mails protégés), puis d’entrer le code SWITCHON lors de l’abonnement.

Vous bénéficiez ainsi d’une protection complète pour 89,84 € par an, sans effort supplémentaire. Une fois activé, le service s’occupe de tout automatiquement.

Face aux cybermenaces, je m'inscris à Incogni

L’autopilot de Tesla montre des difficultés à s’adapter à la Chine

Alors que dans nos contrées la conduite autonome n’avance pas à une vitesse extraordinaire, d’autres pays ont décidé de passer la seconde : aux USA, bien entendu, mais aussi en Chine, qui autorise de plus en plus de constructeurs à proposer le niveau « 2+ » voire 3 sur leurs véhicules.

Pour changer des Model 3, une Tesla autant attendue que l’autopilot : la Roadster 2, annoncée depuis... 2017. Image Wikipedia/Steve Jurveston, CC BY 2.0.

Comme le signale motor1, Pékin devrait accueillir ses premières expériences en ville à partir du 1er avril, ayant simplifié les démarches administratives par une simple déclaration et une vérification de quelques éléments de sécurité. En plus de la capitale, une vingtaine d’autres villes vont proposer des possibilités similaires.

Sur route, les pilotes automatiques de niveau 2 sont déjà autorisés, et à l’instar de BYD, Nio ou encore Mercedes, Tesla a lancé une mise à jour permettant de profiter pleinement des automatismes... mais comme le rapporte Frandroid, l’expérience semble ne pas être des plus concluantes. En effet, de nombreux clients se plaignent d’un système certes efficace, mais très peu adapté aux règles de circulation du pays : non détection des voies de bus, des voies cyclables, dépassements interdits, empiètement sur la bande d’arrêt d’urgence... la liste est longue, et un utilisateur en a fait les frais et partage son désarroi : en quelques minutes d’essai, il est reparti avec 7 contraventions !

A Chinese vlogger tested #Tesla's #FSD on #Beijing's night streets—and racked up seven fines in the process! Clips show FSD failing to recognize bike lanes and making illegal lane changes. #China pic.twitter.com/A2msGSX7UW

— Shanghai Daily (@shanghaidaily) February 27, 2025

L’expérience est d’autant plus amère que la marque promet depuis maintenant des années un pilote automatique avancé dans ses véhicules, en repoussant la date de sortie année après année, sans pour autant proposer un tarif raisonnable pour l’option : à 9 000 dollars, c’est l’une des plus chères du marché. Même si dans le pays de Xi Jinping la marque a l’excuse de la complexité du traitement des données, le gouvernement interdisant l’export d’informations, la pilule a du mal à passer.

Pour ce qui est de l’Union européenne, la conduite autonome de niveau 3 est théoriquement autorisée, et les essais se multiplient depuis quelques mois. Attention, cela ne veut pas dire pour autant que les avancées seront visibles pour tous courant 2025 : il faudra d’abord que les constructeurs fassent certifier leurs véhicules, et demandent les autorisations nécessaires à la mise sur le marché avant de voir des voitures faisant un peu plus que de tenir leur trajectoire sur autoroute.

Mon écran d’accueil : notre nouvelle série du Club iGen

C’est ma manière d’être voyeur : lorsque je rencontre quelqu’un, je jette toujours un coup d’œil à l’écran d’accueil de son téléphone, cela vaut toutes les présentations. Les applications sont arrangées dans l’ordre alphabétique ? Je sens que nous allons bien nous entendre. L’écran est plein de widgets colorés et de raccourcis personnalisés ? Je sens que nous allons adorer nous engueuler. Il y a un dossier dans le Dock ? Vade retro Satana.

Image Bagus Hernawan (Unsplash).

L’écran d’accueil trahit l’idée que l’on fait de son téléphone — doudou aux couleurs pastel pour les uns, pavé désespérément utilitaire pour les autres, téléviseur miniature pour ceux-ci, terminal de poche pour ceux-là. Je suis toujours surpris par les (ré)arrangements de l’écran d’accueil de mes collègues, et je ne sais pas que je ne suis pas le seul curieux du genre.

Alors pour une fois, notre nouvelle série du Club iGen est d’abord et avant tout une excuse pour assouvir ma curiosité, en espérant qu’elle soit partagée. Nicolas met-il vraiment ses chats en fond d’écran ? Stéphane utilise-t-il la version mobile de Firefox ? Combien de services de streaming Florian a-t-il mis dans son Dock ? Pierre utilise-t-il son iPhone comme un Newton ? Félix a-t-il transformé son téléphone en console de jeux ? Abonnez-vous pour le découvrir !

Promo : l'Apple Watch Ultra 2 chute à 700 € (-199 €)

Boulanger passe un gros coup de rabot sur le tarif de plusieurs Apple Watch Ultra 2 en leur retirant presque 200 €. Cinq versions sont ainsi vendues 699,99 € au lieu de 899 € sur l'Apple Store. Précédemment l'enseigne les proposait déjà avec une solide réduction qui les mettait à 789 €. En face, Amazon oscille entre 799 et 850 € sur une maigre sélection.

Boucle Alpine Indigo. Image Apple.

L’Apple Watch Ultra 2 n’a pas eu droit à une révision cette année à l’exception d’une nouvelle finition noire. Cette montre a l’avantage de disposer d’un geste « Toucher deux fois » afin d’effectuer différentes actions sans avoir à toucher l’écran. Elle embarque un SIP S9 qui lui permet de prendre en charge les notifications d’apnée du sommeil avec un Siri plus rapide pour certaines tâches en local. La montre a également gagné une puce U2 permettant de plus facilement mettre la main sur son iPhone 15 ou plus égaré dans la maison.

Test de l

Test de l'Apple Watch Ultra 2 : ultra maigre en nouveautés

Sortie de veille : iOS 18.4 et Apple Intelligence font leurs débuts en France

Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.

Apple Intelligence se concrétise enfin en France ! Avec le lancement de la première bêta d’iOS 18.4, les nouvelles fonctions d’intelligence artificielle viennent enrichir l’iPhone, l’iPad et le Mac. Quelles sont les nouveautés qui font mouche ? On en discute dans cette émission.

Dans le reste de l’actualité, Apple a annoncé 500 milliards de dépenses et d’investissements aux États-Unis, Alexa se met à l’intelligence artificielle et le contrôle parental va se renforcer sur iOS.

Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :

  • Vous êtes abonné au Club iGen ? Rendez-vous sur cette page pour accéder à nos podcasts complets et aux flux RSS qui vont bien.
  • Vous n'êtes pas membre du Club iGen ? C'est dommage, mais vous pouvez écouter Sortie de veille en vous y abonnant sur Apple Podcasts ou Spotify. Ou alors écoutez-la directement dans ce lecteur :

Bonne écoute et bon week-end !

Protection des données : Donald Trump compare la Grande-Bretagne à la Chine, quand d'autres services pourraient être touchés

Après la responsable des renseignements américains, c’est au tour de Donald Trump de donner de la voix concernant la volonté britannique de forcer Apple à installer une porte dérobée dans iCloud, comme rapporté par 9to5Mac.

Cette option n’est plus disponible en Grande-Bretagne. Capture MacGeneration.

Alors que Tulsi Gabbard a signalé à la Grande-Bretagne que sa décision était possiblement un coup de canif dans un accord bilatéral concernant la surveillance électronique, le Président des États-Unis d’Amérique était en séance de questions-réponses avec le Premier Ministre britannique quand le sujet a été abordé par The Spectator. La réponse de Donald Trump, comme souvent, a été on ne peut plus directe :

Nous leur avons dit qu’ils ne peuvent pas faire ça. Nous lui avons dit [à Keir Starmer, le Premier Ministre britannique]... c’est hallucinant. C’est quelque chose, quand vous y pensez, qu’on entend plutôt venant de la Chine.

De son côté, Apple a rappelé qu’ils n’ont jamais installé et n’installeront jamais de backdoor dans leurs appareils, et que si la protection avancée des données est maintenant indisponible, les données des britanniques telles que les mots de passe, les items de santé et les iMessages restent chiffrés dans le pays.

Il est à noter qu’ironiquement, si la protection avancée des données n’est plus disponible en Grande-Bretagne, elle l’est dans de nombreux pays... y compris la Chine.

Mise à jour à 23:00 : comme le signale The Verge, le mal pourrait être bien plus profond que prévu : si l'affaire a été dévoilée au grand jour, ce n'est pas du fait d'Apple ou du gouvernement britannique, bien au contraire. La loi utilisée précise que l'entreprise visée par la demande n'a en aucun cas le droit de communiquer publiquement sur la requête. Et bien entendu, le gouvernement de son côté ne fera aucun commentaire sur une quelconque activation de cette demande. En théorie, Apple pourrait très bien ne pas être la seule entreprise touchée par celle-ci, tous ses camarades tels Meta, Amazon, Microsoft, etc. pouvant très bien avoir reçu la même missive, mais ne pas en faire état comme le stipule la loi. La seule raison pour laquelle cette affaire est sortie publiquement, c'est une fuite lancée par le Washington Post concernant Apple. Dans les faits, toutes les entreprises gérant des serveurs contenant des données personnelles pourraient très bien avoir été visées.

La folie des datacenters devrait nécessiter l’équivalent de 30 nouveaux réacteurs nucléaires au Texas d’ici 2030

Le réseau électrique des États-Unis d’Amérique n’est pas connu pour être le plus stable et entretenu du monde, et dans le lot des cinquante États, le Texas n’est même pas le meilleur élève : certains se rappellent de la panne géante d’électricité qui a touché ce point du globe il y a tout juste quatre ans.

Si Microsoft veut redémarrer Three Mile Island en Pennsylvanie, ce ne sera pas la seule nécessaire aux USA. Image DoE, domaine public.

Malgré tout, les responsables tentent de prévoir l’avenir, et le moins qu’on puisse dire est qu’ils voient les choses en grand : comme rapporté par Bloomberg, afin d’alimenter tous les datacenters prévus d’ici 2030, le Texas prévoit la nécessité de pas moins de l’équivalent de 30 nouveaux réacteurs nucléaires !

Il faut dire que même sans l’arrivée de ces nouveaux besoins, la consommation était déjà en augmentation rapide : le rajout des projets en cours demande déjà un gigawatt de plus sur les quatre dernières années. Les responsables du réseau s’inquiètent donc de la stabilité de ce dernier, les nouveaux datacenters étant tellement gourmands en énergie qu’ils pourraient mettre à mal toute la structure et provoquer un black-out dans tout l’État si rien n’est fait, comme en témoigne Agee Springer, responsable des interconnexions électriques de l’État :

Les datacenters présentent un risque pour la fiabilité du réseau. Nous n’avons jamais connu de monde où les charges industrielles sont tellement élevées qu’elles pourraient impacter la stabilité du réseau, et nous entrons de plein pied dans ce nouveau monde.

Les prévisions sont en effet gigantesques : le Texas fait face à une demande de 99 gigawatts dans les années à venir pour des datacenters, des centres de minage de bitcoins, ou des usines d’hydrogène. D’ici 2030, la production devra passer de 85,5 gigawatts cette année à presque 150 gigawatts.

L’autre gros souci, une fois les moyens de production augmentés, c’est le transport de cette électricité : le réseau actuel n’est pas du tout prévu pour de telles demandes, et devra être grandement amélioré. Les responsables politiques souhaitent ainsi que les gros consommateurs que sont les datacenters mettent la main au porte-monnaie, mais les discussions sont tendues et les compromis délicats.

Quoiqu’il en soit, le souci du Texas va se multiplier dans le monde dans les années à venir : entre l’IA, les crypto-monnaies, et tous les nombreux usages se développant autour de l’énergie électrique, une grande partie du paysage de cette industrie devra évoluer, sous peine de voir les coupures géantes se multiplier.

L’iPhone 16e fraîchement sorti a droit à sa réclame toute bleue

Comme toute sortie de produit Apple, d’autant plus quand c’est un iPhone, la traditionnelle vidéo de promotion sort en même temps. Voici donc la réclame pour l’iPhone 16e.

C’est ainsi qu’on retrouve une étrange poupée gonflable bleue, dansant au rythme de Talk de Selena Gomez et Benny Blanco. Une publicité bien étrange, comme Apple en a le secret depuis quelques temps. Au moins cette fois-ci ils n’ont pas écrasé des objets...

Aperçu de l’iPhone 16e : si familier et étrange à la fois

Aperçu de l’iPhone 16e : si familier et étrange à la fois

Apple permet enfin de fusionner deux comptes Apple en Europe

Il y a quelques jours, Apple offrait une possibilité attendue depuis des années par certains : la possibilité de migrer les achats liés à un compte Apple vers un autre. Au lancement, la fonction était limitée à certains pays et n'était pas proposée en Europe, mais ça a changé : la page qui explique la marche à suivre n'exclut plus qu'un seul marché, l'Inde1.

L'option est accessible en Europe.

Le problème se posait essentiellement pour les personnes qui avaient un compte créé avant l'arrivée d'iCloud ou Mobile Me, par exemple. La marche à suivre est assez compliquée et impose pas mal de contraintes : le compte principal doit être celui qui va récupérer les achats et le secondaire ne doit pas être lié à un abonnement familial, utiliser le même pays que le principal, doit avoir l'authentification à deux facteurs activée et ne doit plus avoir de solde, de précommande ou de location en cours.

Le transfert nécessite pour le moment un iPhone ou un iPad équipé de la dernière version d'iOS en date (18.3).

Apple permet enfin de transférer les achats d’un compte à l’autre, mais pas en Europe

Apple permet enfin de transférer les achats d’un compte à l’autre, mais pas en Europe


  1. La version française n'est pas encore à jour au moment d'écrire ces lignes.  ↩︎

Des Apple Watch pour arbitrer les matchs de Hockey sur glace

Du côté des grandes Leagues de sports aux US, on a souvent vu des produits d’Apple sur le bord des terrains. On se souvient des iPad de la NFL, de la MLB ou de la NHL. Ainsi, depuis 2017, l'iPad et le Mac ont fourni de la vidéo en temps réel aux entraîneurs et aux joueurs de NHL, pour apporter des ajustements au jeu en temps réel.

Véhicules de fonction : la réforme pousse un peu plus vers l’électrique

Mauvaise nouvelle pour ceux qui roulent en voiture de fonction thermique. Le gouvernement vient de modifier les règles des avantages en nature, et autant dire que ça pique pour les modèles essence et diesel. L’idée ? Alourdir leur fiscalité pour accélérer l’électrification des flottes d’entreprise. En revanche, les véhicules électriques conservent un gros coup de pouce…

Un écran 5K à seulement 700 € chez JapanNext

JapanNext n'est pas forcément la marque la plus connue, mais elle propose un moniteur intéressant pour les amateurs de Mac : un modèle 5K vendu 700 €. Cette marque fondée en 2016 par un Français est distribuée depuis environ un an en France, et le JN-IPS275K-HSPC9 semble complet, au moins sur le papier.

Un écran 5K à 700 €. Image JapanNext.

C'est un moniteur de 27 pouces en 5 120 x 2 880. Comme tous les modèles disponibles, il emploie une dalle IPS avec un contraste assez moyen (il est annoncé à 2 000:1) mais des angles de vue large, 178°. La dalle se limite à 60 Hz (comme tous les modèles disponibles, encore une fois), mais avec une compatibilité AMD FreeSync qui devrait donc permettre d'avoir un affichage fluide si votre appareil est incapable de fournir 60 images/s en 5K1. Pour l'image, la marque promet une couverture de 100 % de l'espace DCI-P3 et une compatibilité HDR, sans plus de précisions. Compte tenu de la luminosité somme toute limitée — 350 cd/m² —, il ne faut pas choisir cet écran pour cet usage précis.

Image JapanNext.

La connectique comprend une entrée HDMI 2.0 (limitée à 30 Hz en 5K), une entrée DisplayPort 1.4 (60 Hz), une entrée USB-C capable de fournir 90 W à un ordinateur, une sortie jack analogique et un hub USB. C'est un simple hub USB 2.0 avec deux prises en sortie, pour des accessoires comme un clavier ou une souris. Le moniteur dispose d'un pied qui est fixé sur un support VESA, ce qui simplifie le montage. Il peut pivoter et s'incliner (-5° à 20°) mais pas être réglé en hauteur.

La connectique est un peu limitée. Image JapanNext.

Dans l'ensemble, s'il intègre un peu moins de fonctions que le Studo Display d'Apple ou d'autres modèles, il offre tout de même un espace de travail large avec des caractéristiques dans la norme pour un modèle 5K, à un prix nettement plus bas que la concurrence.


  1. La valeur minimale pour le rafraîchissement variable n'est pas indiquée, elle est habituellement de 48 Hz.  ↩︎

iPhone 17e : Apple va-t-elle actualiser la gamme tous les ans ?

À peine l’iPhone 16e dévoilé, les premières rumeurs concernant son successeur -l’iPhone 17e- font déjà surface. Selon l’informateur chinois Fixed Focus Digital, Apple aurait prévu de poursuivre sa nouvelle stratégie avec un modèle abordable chaque année, confirmant ainsi l’existence d’un projet lié à l’iPhone 17e pour 2026.

Que révèle le 1er démontage de l'iPhone 16e ?

A peine reçu, l’iPhone 16e n’a pas tardé de passer de vie à trépas et à révéler ses secrets sur la table d'opération. Rewa Technology vient de publier la première vidéo de démontage, offrant un aperçu des composants internes de l’appareil : la batterie grande, un modem C1 conçu par Apple, ou encore l'absence MagSafe.

Le 5 mai 2025, Skype disparaitra dans le nuage

Microsoft a officiellement annoncé la disparition de Skype, ce sera pour le 5 mai prochain. Le possible arrêt de ce pionnier de la VoIP avait émergé dans une version bêta du logiciel pour Windows.

Steve Ballmer et Tony Bates le patron de Skype, en 2011. Image DR.

C'est bel et bien ce qui est prévu, Skype va tirer sa révérence au bénéfice de Teams qui en a repris les points essentiels et y a ajouté des fonctions de travail en groupe. Ces deux dernières années, le nombre de minutes passées dans Teams par des utilisateurs grand public a été multiplié par quatre, explique Microsoft. Dans les prochains jours, les titulaires d'un compte Skype pourront se connecter dans la version gratuite de Teams sur n'importe quelle plateforme. Ils y retrouveront leurs contacts et conversations. Les utilisateurs venus de Skype pourront échanger avec ceux qui étaient déjà sur Teams, et inversement.

Pour ceux qui n'ont aucun intérêt ou besoin de Teams, Microsoft a prévu une fonction d'export des données de Skype, dont les conversations, les contacts et l'historique des appels. Les utilisateurs payants de Skype ou qui ont encore des crédits disponibles pour des appels à l'international pourront les dépenser jusqu'à l'échéance de leur contrat. Après le 5 mai, le pavé de numérotation sera disponible dans Teams et sur la version web de Skype.

Skype s'était lancé en 2003 puis avait été acheté par eBay en 2005. Quatre ans plus tard, il changeait de mains pour atterrir au sein d'un groupe d'investisseurs. Microsoft l'a racheté à son tour en 2011.

Skype en chute libre depuis son achat par Microsoft

Skype en chute libre depuis son achat par Microsoft

Pas de MagSafe sur l'iPhone 16e ? Apple s'explique

L’iPhone 16e est enfin disponible, mais comme vous avez pu le constater : il n'y a pas de MagSafe. Cette décision -qui marque une rupture avec les autres modèles d’iPhone depuis l’iPhone 12- a fait couler beaucoup d’encre. Face aux interrogations, Apple a expliqué pourquoi son nouveau smartphone abordable fait l’impasse sur cette technologie de charge magnétique. Et la raison est assez... simple.

Un support 2-en-1 compatible Qi2 en promotion à 42 € au lieu de 60 €

Si vous avez un iPhone moderne — sauf le récent iPhone 16e —, cette promotion va peut-être vous intéresser : le support MagFlow 2-en-1 de Ugreen est à 42 € au lieu de 60 € habituellement.

Le support avec un iPhone et des AirPods. Image Ugreen.

Il propose un support Qi2 magnétique pour un smartphone compatible, mais aussi un chargeur Qi classique sur la base, qui pourra fournir de l'énergie à un boîtier d'AirPods ou un smartphone qui n'a pas d'aimants (comme l'iPhone 16e et les iPhone sortis avant l'iPhone 12). La charge en Qi2 peut atteindre une puissance de 15 W, celle en Qi sur la base se limite à 5 W. Ugreen a eu la bonne idée de placer un port USB-C femelle sur la base, pour brancher un éventuel chargeur d'Apple Watch (par exemple). Attention, vous devrez amener votre propre chargeur USB-C pour alimenter le support, et la marque recommande un modèle capable de fournir 30 W.

Une vente aux enchères propose un Apple I, des prototypes de Mac, des cartes de visite… ou une chemise hawaïenne

De façon assez régulière, la maison RR Auction propose des ventes aux enchères de produits Apple. Et entre des chèques signés par Steve Jobs, des cartes de visite et des magazines sous cloche, on trouve quelques appareils étonnants, comme un Apple I. Dans cette vente, on peut voir de nombreux objets venant des collections de Dennis Grimm et Clement Mok, mais aussi des vêtements et quelques objets liés vaguement à Apple, comme des ordinosaures de l'époque des Apple II et autres Macintosh.

Un Apple I avec de nombreux accessoires est par exemple proposé pour 5 500 $ au moment d'écrire ces lignes, mais l'estimation pour la vente qui se termine le 21 mars est de 300 000 $.

L'Apple I.

Nous avons sélectionné quelques appareils Apple intéressants visuellement dans la liste.

Un Apple II Bell & Howell, surnommé Darth Vader (estimé à 2 000 $)
Un Macintosh Plus rouge, créé pour une association de développeurs. (estimé à 800 $)
Un Macintosh Portable transparent, un choix parfois vu sur les prototypes (estimé à 50 000 $)
Un PowerBook 170 JLPGA très coloré, offert lors d'un tournoi de golf japonais des années 90 (estimé à 10 000 $, ce qui est exagéré)
Un iPhone 4 Go sous blister (estimé à 75 000 $)
Ou plus étonnant, une chemise hawaïenne Apple (estimée à 400 $)

La dernière campagne pour lutter contre le téléphone au volant fait mal

« Quand vous regardez votre téléphone, qui regarde la route ? » C’est la question percutante posée par la dernière campagne de la Sécurité routière en France. Si le ton est résolument décalé et visuel (avec des images surprenantes de conducteurs jouant aux échecs ou discutant avec des passagers… perchés sur le capot) le message, lui, reste sérieux : l’usage du smartphone au volant tue.

L'iPhone 16e est en vente avec quelques réductions de prix

La dernière fois qu'Apple a lancé un nouveau téléphone dans les premiers mois de l'année, c'était en 2022 pour la 3e génération de l'iPhone SE. Ce modèle, ultime représentant des iPhone avec bouton d'accueil, est aujourd'hui remplacé par l'iPhone 16e.

iPhone 16e blanc. Image iGeneration.

Dévoilé il y a une semaine, il est depuis ce matin en démonstration et en vente dans les boutiques et arrivé chez ceux qui l'auront précommandé ces derniers jours. Les revendeurs l'affichent à son tarif public tandis que les opérateurs ne dérogent pas à la règle de jouer un peu avec les étiquettes. Les tarifs d'Apple sont de 719 € (128 Go), 849 € (256 Go) et 1 099 € (512 Go) avec deux coloris noir et blanc et une coque en silicone (45 €) dont l'assortiment des couleurs n'est pas encore passé à la collection printemps-été…

Aperçu de l’iPhone 16e : si familier et étrange à la fois

Aperçu de l’iPhone 16e : si familier et étrange à la fois

Revendeurs

Chez Amazon, Boulanger, Darty, la Fnac, LDLC ou Lerclerc, on a le doigt sur la couture du pantalon avec prix identiques à ceux de l'Apple Store. Les grandes manœuvres seront pour plus tard. En traversant les Pyrénées, chez Amazon Espagne, le 16e démarre à 688 € tous frais compris, c'est mieux qu'en Italie qui est alignée sur Amazon France.

Opérateurs

RED chez SFR a une offre de réduction de 100 € sur le 16e : 20 € tout de suite et 80 € sous la forme d'un ODR lié à l'abonnement à l'un des forfaits. Ils sont sans engagement, mais il faudra avoir réglé au moins les 3 premières factures pour voir arriver le remboursement avec la suivante. Cette remise, qui n'est pas réservée au 16e, est valable jusqu'au 3 mars.

B&You propose un ODR sur ce modèle à hauteur de 80 € et sans condition de forfait. Il y a une astuce : la remise est en réalité de 50 € car l'opérateur affiche le téléphone à 749 €, soit 30 € plus cher que le prix d'Apple.

Image Image iGeneration.

Chez Free, 50 € sont remboursés sous réserve d'être abonné aux forfaits Free et Série Free. C'est valable jusqu'au 5 mars.

Avec Sosh, ce sont 40 € qui sont décomptés du prix de vente — celui d'Apple — sans condition ni abonnement. Ceci jusqu'au 12 mars. L'opérateur monte à 80 € de remboursement avec ses forfaits si on achète, en plus, un smartphone d'au moins 300 €. Cependant ces 80 € ne commenceront à être décomptés des factures du client qu'à partir de la quatrième ou cinquième.

Avec l’arrivée de l’iPhone 16e, que reste-t-il à l’iPhone 15 vendu plus cher ?

Avec l’arrivée de l’iPhone 16e, que reste-t-il à l’iPhone 15 vendu plus cher ?

L'accès à la fréquence cardiaque des Powerbeats Pro 2 bridé si vous avez un iPhone

Beats (Apple) a lancé récemment un nouveau modèle d'écouteurs Bluetooth pour les sportifs, les Powerbeats Pro 2. Dans les nouveautés mises en avant, il y a des capteurs capables de mesurer la fréquence cardiaque du porteur directement dans les oreilles. Sur les appareils Apple, les données sont synchronisées automatiquement avec l'app Santé, ce qui est intéressant, mais il y a aussi une limite importante : les applications tierces ne sont pas capables d'accéder au capteur dans ce cas de figure. Mais si les écouteurs sont jumelés avec un smartphone Android, tout fonctionne.

Les Powerbeats Pro 2. Image WatchGeneration.

C'est le spécialiste DC Rainmaker qui l'explique, et Apple lui a bien confirmé le défaut. Commençons par le point important de son test : le capteur optique des écouteurs est assez correct pour les sports qui ne nécessitent pas trop de mouvements. Sur les sports d'intérieur, il offre un résultat passable, par exemple. Par contre, il a noté que dès que vous effectuez beaucoup de mouvements (par exemple pour une course en extérieur), les résultats sont très mauvais. En partie parce que les écouteurs tendent visiblement à filtrer les valeurs considérées comme incorrectes par les algorithmes et en partie parce que le moindre mouvement un peu brusque fausse les résultats.

Pour de la course en extérieur, le résultat est franchement mauvais. Image DC Rainmaker.

Le second défaut vient de la synchronisation. D'un point de vue technique, les écouteurs emploient en réalité deux connexions en parallèle. D'un côté une connexion Bluetooth classique pour l'audio (en Bluetooth 2.1 avec le profil A2DP) et de l'autre une connexion en Bluetooth LE avec le profil standardisé pour la mesure de la fréquence cardiaque. Si vous connectez les écouteurs à un PC ou à un smartphone Android, il est possible de séparer les deux connexions : une application Android, une machine dans une salle de gym, un PC ou même un Mac peuvent accéder au capteur tout en laissant un autre périphérique gérer la musique.

Impossible de se connecter. Image DC Rainmaker.

Mais si vous connectez les écouteurs à un appareil Apple (et donc à votre compte Apple), cette possibilité disparaît. Le partage des écouteurs avec les différents appareils Apple, qui permet par exemple un passage simple d'un iPhone à un Mac, bloque visiblement l'accès aux données du capteur. Apple lui a confirmé cette limite, ce qui amène de nombreux problèmes pratiques. Typiquement, s'il est possible de jumeler les écouteurs avec une machine dans une salle de gym, vous perdrez l'accès à la musique depuis l'iPhone. La seule solution — peu pratique — consiste à oublier les écouteurs sur vos appareils Apple et les supprimer de votre compte.

Il ne reste plus qu'à espérer qu'Apple corrige ce point avec les AirPods Pro 3 : de nombreuses rumeurs indiquent que les futurs AirPods Pro pourraient reprendre la technologie vue dans les Powerbeats Pro 2.

Test des Powerbeats Pro 2 : réduction de bruit sur fond de rythme cardiaque

Test des Powerbeats Pro 2 : réduction de bruit sur fond de rythme cardiaque

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