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Apple et Google laissent toujours proliférer les VPN liés au gouvernement chinois

Depuis quelques mois voire années, certains sites et ONG mettent en garde les utilisateurs, et avertissent Apple et Google de la présence de VPN, gratuits ou payants sur les App Store des deux entreprises, cachant un danger certain : alors qu’ils disent garantir la sécurité et l’anonymat de leurs utilisateurs, ils sont en fait liés à des entreprises en étroite relation avec le gouvernement chinois.

Un VPN gratuit... pas l’idée du siècle. À fuir.

C’est là tout le souci des VPN : bien utilisés, et mis en place par des entreprises sérieuses, ils permettent de protéger la navigation sur internet en servant d’intermédiaire entre l’utilisateur et le site auquel il souhaite se connecter, le rendant (quasiment) anonyme. Mais la Chine étant ce qu’elle est, la proposition d’un VPN émanant du pays oblige le développeur à laisser aux autorités du pays un accès à n’importe quel moment, et à n’importe quel utilisateur. Ce qui casse un peu l’utilité même d’un VPN.

Si Apple surveille du mieux qu’elle peut les données sortant de votre appareil, limitant les accès suivant l’app, un VPN est par essence beaucoup plus difficile à limiter : son but étant d’échanger des données, limiter son accès au net supprime tout intérêt.

Le TechTransparencyProject mène bonne garde, mais les App Store sont longs à prendre en compte leurs découvertes, et sont d’autant moins enclins à rapidement supprimer ces VPN à fuites qu’ils rapportent de l’argent, beaucoup d’argent. Le TTP a ainsi fait une liste des VPN liés de plus ou moins près au gouvernement chinois (13 chez Apple, 11 chez Google), et donne leur position dans le classement des VPN gratuits les plus téléchargés aux USA :

Apple :

  • X-VPN - Super VPN & Best Proxy : 4e, plus de 10 millions de dollars de revenus depuis sa création.
  • Ostrich VPN - Proxy Master : 13e.
  • VPN Proxy Master - Super VPN : 17e, plus de 5 millions de dollars de revenus depuis sa création.
  • Turbo VPN Private Browser : 18e, plus de 5 millions de dollars de revenus depuis sa création.
  • VPNIFY - Unlimited VPN :24e, plus de 100 000 dollars de revenus depuis sa création.
  • VPN Proxy OvpnSpider : 34e, plus de 50 000 dollars de revenus depuis sa création.
  • WireVPN - Fast VPN & Proxy : 36e.
  • Now VPN - Bast VPN Proxy : 64e.
  • Speedy Quark VPN - VPN Proxy : 94e.
  • Best VPN Proxy AppVPN : 99e.
  • HulaVPN - Best Fast Secure VPN.
  • WireVPN - Secure & Fast VPN.
  • Pearl VPN.

Google :

  • Turbo VPN - Secure VPN Proxy : 10e.
  • VPN Proxy Master - Safer VPN : 27e.
  • X-VPN - Private Browser VPN : 37e.
  • Speedy Quark VPN - VPN Master : 46e.
  • vpnify - Unlimited VPN Proxy : 56e.
  • Ostrich VPN - Proxy Unlimited : 72e.
  • Snap VPN - Super Fast VPN Proxy.
  • Signal Secure VPN - Robot VPN.
  • VPN Proxy OvpnSpider.
  • HulaVPN - Fast Secure VPN.
  • VPN Proxy AppVPN.

Étrangement, et ça peut mettre la puce à l’oreille, ces VPN sont pour la plupart autorisés en Chine... alors que le pays, comme son voisin Russe, demande à Apple et Google de supprimer une quantité conséquente de VPN étrangers tous les ans.

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L'été a vu disparaitre 98 VPN de l'App Store russe

Si la liste est déjà trop longue, TTP reproche aux deux entreprises de prendre sans rougir les 30 % sur chaque transaction qui passe sur ces apps, sachant pourtant que leur fonction principale n’est pas assurée. Dans tous les cas, soyez prudents lorsque vous choisissez un VPN : au final, cette entreprise aura accès à tous les flux qui passeront par leurs serveurs, de la simple consultation web à la sauvegarde de documents privés ou professionnels.

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iOS 26 : l’app Mots de passe tient maintenant un historique des modifications

Si les gestionnaires de mots de passe sont bien pratiques, il arrive de temps en temps qu’une erreur de manipulation conduise à écraser le bon mot de passe sans le vouloir, comme quand un changement est effectué, mais que le site suite à une erreur de connexion ne la prend pas en compte. Une fois l’erreur arrivée, l’utilisateur est bon pour reprendre le cycle complet de changement de mot de passe, qui peut être plus ou moins agaçant suivant les sites.

Un historique des changements est proposé pour chaque mot de passe enregistré. Capture MacGeneration.

Apple a pensé à ce cas, et aux nombreuses autres raisons qui pourraient pousser à vouloir retrouver son ancien mot de passe dans iOS 26 : en effet, l’app Mots de passe intégrée aux nouveaux systèmes de la pomme tient à jour un historique des changements pour chaque login enregistré.

Prise en main de Mots de passe, le gestionnaire de mots de passe enfin indépendant d’iOS 18 et macOS 15

Prise en main de Mots de passe, le gestionnaire de mots de passe enfin indépendant d’iOS 18 et macOS 15

Ainsi, si vous êtes perdu dans un changement de mot de passe où le site n’a pas pris en compte correctement la modification, vous pourrez retrouver votre ancien mot de passe dans l’historique de l’app Mots de passe. C’est toujours ça de pris pour gagner du temps.

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CarPlay permettra bientôt de regarder des vidéos à l’arrêt

S’il est bien entendu déconseillé (et interdit !) de regarder des vidéos en voiture, que ce soit sur l’écran du téléphone ou celui intégré au tableau de bord lorsqu’on est conducteur, Apple avait été encore plus stricte jusqu’ici avec CarPlay, interdisant purement et simplement toute vidéo, que ce soit en roulant ou à l’arrêt, sur l’écran déporté.

Pour ce faire, la solution utilisée jusqu’à présent était radicale : aucune app permettant la moindre vidéo n’était autorisée à paraître sur CarPlay. Mais les choses vont changer, comme le prouve un extrait de la page concernant CarPlay et CarPlay Ultra sur le site réservé aux développeurs :

Vidéo dans la voiture : AirPlay video in the car permet aux utilisateurs de regarder leurs vidéos favorites depuis l’iPhone sur l’écran déporté CarPlay quand ils ne sont pas en train de conduire. L’intégration de la fonction CarPlay avec AirPlay video sera nécessaire pour déployer cette fonction dans vos voitures.

À part Aston Martin, quels constructeurs automobiles pourraient proposer CarPlay Ultra ?

À part Aston Martin, quels constructeurs automobiles pourraient proposer CarPlay Ultra ?

La fonction jusque là manquante pourrait être bien pratique pour les voitures électriques bénéficiant de CarPlay, permettant ainsi aux utilisateurs de regarder une vidéo en patientant durant la recharge de leur véhicule. Si Tesla l’a bien compris depuis le début, intégrant Netflix, YouTube, Twitch ou encore Disney+, d’autres moins bien lotis mais bénéficiant de CarPlay seront heureux de cette possibilité.

Bien entendu, la fonction ne permet pas de lire une vidéo sur l’écran alors que la voiture est en mouvement, et Apple continuera de surveiller les apps et de supprimer celles qui pourraient faire sauter cette limitation.

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Les Tatoo devraient fonctionner jusqu'en décembre 2030, bien après la 2G

Vous vous souvenez du Tatoo ? Avant les réseaux de téléphonie 2G et avant le Bi-Bop, il s'agissait d'une méthode pour communiquer qui consistait à envoyer un « message » à un petit récepteur, nommé parfois biper ou pager, mais surtout Tatoo (la marque de France Telecom) ou Tam-Tam (Cegetel). Mais saviez-vous que ces reliques des années 90 fonctionnent encore ? En effet, l'ARCEP vient de prolonger l'autorisation d'utilisation de la bande des 450 MHz pour cet usage jusqu'au 31 décembre 2030.

Un Tatoo vu sur eBay.

C'est la société e*Message Wireless Information Services France qui prend en charge le service et, de façon assez étonnante, les Tatoo sont encore fonctionnels. Si vous en avez un dans un tiroir, il est visiblement possible de l'activer chez l'opérateur, qui va lui allouer un numéro de téléphone. Ensuite, comme il y a une trentaine d'années, vous pourrez appeler le récepteur, qui affichera votre numéro et indiquera à son propriétaire qu'il doit vous rappeler. Attention à un point important, les messages sont (très) onéreux : Free, dans sa brochure tarifaire, indique par exemple qu'ils sont facturés 3,49 €.

Les Tatoo utilisent la technologie POCSAG, un protocole de radiomessagerie bien documenté. Si vous n'avez pas envie de payer les messages, il est aussi possible de bidouiller un émetteur avec un Raspberry Pi. La portée est limitée, mais il est donc possible d'envoyer un message à un récepteur sans passer par les services d'e*Message, et vous prendre pendant quelques minutes pour le docteur Carter.

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Renault 4 présente la 4L pompier du futur

Renault dévoile Vision 4Rescue, un concept de 4L électrique réinventée pour les interventions d’urgence. Pensée avec les pompiers, elle embarque un drone, un poste de commandement mobile et une connectivité 5G. Un démonstrateur technologique, pas un simple clin d’œil rétro.
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Le discours de Steve Jobs à Stanford remasterisé en HD pour ses 20 ans

Il y a vingt ans déjà, Steve Jobs faisait son fameux speech aux étudiants de Stanford, dans lequel il nous a laissé entre autres la phrase désormais connue « Stay hungry, stay foolish ». Pour fêter cet anniversaire, la vidéo du discours a été remasterisée en HD, et est disponible sur YouTube grâce au fonds Steve Jobs Archive, organisation officielle gérant la mémoire du co-fondateur d'Apple.

Si la remasterisation a aidé un peu à nettoyer l’image, tout n’est bien entendu pas parfait : il est difficile de recréer de la définition là où elle n’existait pas à l’origine. L’effort permet cependant d’apprécier le discours sur nos désormais gigantesques écrans (pour rappel en 2005 à peine 20 % des téléviseurs vendus étaient LCD, et la taille moyenne des télés cathodiques se situait entre 26 et 32 pouces).

Si ce discours a fini par rentrer dans l’Histoire, il n’était cependant pas le plus marquant de l’année pour les élèves, comme le rapporte AppleInsider : il n’était placé qu’en troisième position derrière ceux de Jon Stewart et de l’incontournable Governator (encore en poste à l’époque) Arnold Schwarzenegger.

Pour les aficionados d’Apple et ceux intéressés par l’histoire d’Apple et de son cofondateur, ce discours marque surtout celui de l’héritage pour Steve Jobs, qui a délivré ce jour de juin 2005 un speech qu’il a voulu être une liste de conseils pour la génération suivante de dirigeants et créatifs, dont une partie se tenait alors devant lui dans l’assemblée, fraîchement diplômés de l’Université. Se sachant atteint d’un cancer du pancréas depuis 2003, ce discours marque ainsi le début d’une période d’échanges et de réflexions sur son parcours, qui mènera à terme à la sortie de sa biographie, sortie quelques jours après son décès.

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La France pourrait imposer une vérification stricte de l'âge pour Reddit, X ou Bluesky, à cause du porno

En France, les tentatives de contrôle d'Internet par le gouvernement semblent s'intensifier. Alors que les plateformes pornographiques doivent vérifier activement l'âge de leurs visiteurs, cette obligation pourrait être étendue à des plateformes plus généralistes qui donnent tout de même accès à des contenus pour adultes, comme X, Bluesky, Reddit ou même le réseau décentralisé Mastodon.

Reddit a des sections réservées aux adultes.

Selon Politico, le cabinet de Clara Chappaz — ministre déléguée chargée de l'Intelligence artificielle et du Numérique — envisage d'appliquer les mêmes règles pour les réseaux en question. Ce n'est pas réellement un secret, il est assez simple de trouver des contenus pornographiques sur X, par exemple, et quelques pays bloquent le réseau social pour cette raison. Dans les faits, il y a deux problèmes qui se posent pour le gouvernement. Le premier est que c'est a priori à la Commission européenne de réglementer les plateformes comme X et les autres, qui sont considérées comme des Very Large Online Platforms (des plateformes numériques très utilisées). Le second est ce qui a poussé la fin prématurée de l'accès à Pornhub et d'autres en France récemment : les mesures nécessaires pour vérifier l'âge des utilisateurs sont contraignantes et posent des soucis sur le respect de la vie privée.

Pornhub, Redtube et YouPorn baisent le rideau en France

Pornhub, Redtube et YouPorn baisent le rideau en France

Imposer un contrôle d'accès pour accéder à des plateformes largement employées comme X ou Bluesky avec une vérification de l'âge compliquerait la vie de beaucoup d'utilisateurs qui n'utilisent tout simplement pas le réseau pour accéder à la pornographie. Et ce choix peut être vu comme une tentative du gouvernement de contrôler en partie l'accès à ces réseaux.

Pour les plateformes, les sanctions possibles restent assez larges, d'un blocage au niveau des DNS (une méthode employée pour des sites considérés comme illégaux) à des amendes ou un déréférencement des moteurs de recherches, qui peut avoir un impact assez important sur le trafic.

Par ailleurs, cette rumeur sur une attaque en règle envers les réseaux sociaux rejoint le souhait d'Emmanuel Macron d'interdire les réseaux sociaux aux jeunes de moins de 15 ans, une position qui là aussi pose de nombreux problèmes, notamment liés à la conformité de ce choix par rapport au droit européen.

Meurtre d’une surveillante par un ado : Emmanuel Macron veut interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans

Meurtre d’une surveillante par un ado : Emmanuel Macron veut interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans

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Les fenêtres d'iPadOS 26 rapprochent tous les iPads du Mac

Apple a ce lundi présenté les nouveautés d'iPadOS 26, une très importante mise à jour du système d'exploitation de l'iPad qui sera disponible en septembre. Il y a le nouveau design Liquid Glass et de multiples nouvelles fonctionnalités ici et là, et il y a surtout une toute nouvelle approche...

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iOS 26 alertera de mauvaises conditions météo sur votre lieu de destination

iOS 26 devrait être capable de vous prévenir de conditions météo difficiles sur la destination que vous avez prévu de rejoindre. On peut déjà recevoir des alertes pour des précipitations ou autres événements météorologiques potentiellement à risques. Le système et Météo se basent sur le lieu où vous vous trouvez ainsi que la liste des villes ajoutées manuellement à l'app.

Avec iOS 26, ce sont les lieux que vous vous apprêtez à rejoindre — et qui ne figurent pas déjà dans cette liste — qui peuvent être pris en compte pour envoyer ces notifications. Steve Moser sur X a ainsi ajouté dans Calendrier un événement se déroulant dans un endroit où des orages importants étaient prévus. L'Apple Watch lui a alors signifié ces conditions météo avec un widget.

Un déplacement prévu à Charlestone dans Calendrier et une alerte météo associée. Via MacRumors.

Un essai du même ordre avec des événements météorologiques en France n'a toutefois rien donné. Peut-être est-ce limité aux États-Unis pour le moment ? Ou alors les conditions n'étaient pas remplies. Dans l'absolu, pour que cette fonction soit opérationnelle, il faut activer Lieux importants et itinéraires dans Services systèmes de Services de localisation. Puis régler l'app Météo sur Toujours pour l'accès à sa position et activer enfin les Alertes critiques dans les réglages de météo.

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Widgets spatiaux, personas améliorées… Les 5 grosses nouveautés de visionOS 26

Comme le dit Greg Jozwiak, passer de visionOS 2 à visionOS 26, c’est un sacré saut. Blague à part, la deuxième révision majeure de visionOS apporte de nombreux changements, qui précisent la vision d’Apple en matière de réalité mixte. Fenêtres persistantes, widgets, navigation spatialisée, personas améliorées et galerie de contenus en 3D… Voici les cinq nouveautés qu’il ne faut pas manquer.

Les fenêtres restent en suspens

Les développeurs de visionOS lisent-ils WatchGeneration ? À l’issue de la précédente édition de la WWDC, nous nous lamentions qu’« Apple laisse toujours les fenêtres s’empiler sans rime ni raison, ne propose aucune fonctionnalité qui pourrait faciliter leur alignement et ne semble pas vouloir travailler sur des mécanismes d’ancrage de l’environnement virtuel autour de la tête (pour que l’on puisse se déplacer avec ses fenêtres) ou sur les surfaces environnantes (pour que l’on puisse laisser des fenêtres à demeure). » À l’issue de la WWDC 2025, il faut se féliciter des progrès en la matière.

C’est reparti pour une année de captures penchées ! Image WatchGeneration.

Avec visionOS 26, le Vision Pro peut organiser un bureau dans l’espace virtuel entourant l’utilisateur. Vous avez retiré ou redémarré votre casque ? Ce n’est plus un problème : vous retrouverez vos fenêtres exactement là où vous les aviez laissées. Alors qu’elle avait surtout travaillé sur la réalité virtuelle, enfermant l’utilisateur dans des « environnements » numériques, Apple planche maintenant sur la réalité augmentée, ancrée dans l’environnement physique.

Les widgets font leur show

Les widgets sont les premiers bénéficiaires de cette nouvelle approche. Vous pouvez maintenant accrocher une horloge sur votre mur, ouvrir une fenêtre virtuelle pour voir le temps qu’il fait dehors, poser un cadre photo sur une commode, installer un lecteur musical entre vos deux enceintes, coller un calendrier sur le frigo… Comme les widgets sont persistants, vous pouvez véritablement « augmenter » votre réalité avec des données numériques.

Le placement des widgets sur les surfaces est extrêmement impressionnant. Image WatchGeneration.

Qu’ils soient fournis par Apple ou les développeurs tiers, les widgets pourront être installés avec l’application… Widgets. Ils peuvent être posés sur une surface horizontale ou verticale, auquel cas ils peuvent être encadrés d’une bordure plus ou moins épaisse, ou bien être incrustés dans un mur. Cela n’a l’air de rien, mais en pratique, cela fait toute la différence.

Surfez dans l’espace

Qu’il s’agisse de son lobbying pour la standardisation d’un élément <model> ou sa prise en charge des vidéos à 180 et 360°, Apple a beaucoup travaillé sur l’intégration des contenus tridimensionnels dans le navigateur. De manière plus inattendue, elle propose un nouveau mode de navigation spatialisée dans Safari 26, une sorte de mode Lecteur adapté à visionOS. Ce n’est pas révolutionnaire, mais ce n’est pas la pire manière de lire un bon article au fond de son canapé…

La lecture d’un article avec le mode spatialisé dans visionOS 26. Image WatchGeneration.

Les personas sortent de la vallée de l’étrange

Qui l’eût cru ? Apple n’a pas abandonné les personas, ces représentations désincarnées de votre visage utilisées pendant les appels en vidéo, bien au contraire. Au premier démarrage sous visionOS 26, votre casque Vision Pro vous proposera de recapturer vos données faciales pour régénérer votre portrait numérique. Les nouvelles personas sont infiniment plus réalistes, notamment sur la carnation et les yeux, même si elles ont encore un peu de mal avec les cheveux longs et les barbes broussailleuses.

Avant/après. Tant que votre environnement est suffisamment lumineux, cette vidéo fournie par Apple retranscrit bien la fidélité des nouvelles personas. Vidéo Apple.

Les expressions sont plus naturelles et, surtout, la tête peut enfin tourner pour révéler un profil complet. Les contours du buste sont encore flous et les mouvements des mains peuvent gêner la capture, mais les progrès sont indéniables. Pour ne rien gâcher, vous pouvez maintenant choisir parmi un millier de variations de lunettes et ajuster précisément la teinte et la luminosité de votre peau. C’est beaucoup mieux.

Mais aussi…

Nous vous aurions bien parlé du nouveau mécanisme de défilement oculaire, qui est censé faire défiler les listes et les pages web lorsque l’on regarde en haut ou en bas de la fenêtre, mais elle ne fonctionne pas sur notre casque. On (ne) se consolera (pas) avec la galerie spatiale, qui comporte des dizaines et des dizaines de photos et de clips spatialisés.

Qui ne voudrait pas regarder des vidéos de chiens en 3D ? Image WatchGeneration.

Les applications peuvent maintenant être organisées en dossiers, qui s’ouvrent sous la forme d’une grille hexagonale rappelant watchOS, et deux personnes peuvent maintenant regarder un film (ou n’importe quelle autre fenêtre) en même temps chacune dans son casque. Apple prépare la suite avec une fonctionnalité de transfert des données biométriques entre deux casques, porte la fréquence du suivi des mains à 90 Hz et déverrouille automatiquement votre iPhone lorsque vous l’utilisez en portant votre casque.

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Peakto 2.4 révolutionne la gestion photo et vidéo grâce à l’IA et au travail collaboratif

Alors que son logiciel a été primée Produit de l'année au NAB Show 2025 et Coup de cœur du jury au SATIS 2024, Cyme dévoile la nouvelle version de Peakto, qui va encore plus loin dans l’organisation des photothèques et vidéothèques, avec un recourt encore plus marqué à l’IA et un travail qui devient possible en équipe.
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L’application Journal enfin disponible sur le Mac et l’iPad

Journal est une application aussi méconnue qu’elle est intrigante. En mêlant vos réflexions aux données des applications, comme les photos que vous avez prises et la musique que vous avez écoutée, elle ressuscite la pratique du zibaldone, ce journal intellectuel autant qu’intime. Mais il y a un mais : elle est seulement disponible sur iPhone. Ce vilain défaut sera bientôt réglé avec iPadOS 26 et macOS 26.

L’application Journal sur macOS 26. Image MacGeneration.

Mieux vaut tard que jamais : deux ans après sa présentation, Journal est déclinée dans une version iPadOS et macOS. Sur l’iPad, vous pourrez « créer des entrées avec votre propre écriture manuscrite en utilisant l’Apple Pencil », tandis que le Mac assure « l’expérience d’écriture la plus confortable ». Si ces déclarations d’Apple vous semblent excessivement génériques, c’est normal, rien n’a changé par ailleurs.

Autrement dit, iPadOS 26 et macOS 26 n’intégreront rien d’autre qu’une version agrandie de l’application présentée en 2023, qui avait seulement gagné quelques widgets et un moteur de recherche en 2024. Espérons que l’apparition de cette nouvelle icône dans le Dock poussera quelques utilisateurs à découvrir cette application digne d’intérêt, afin qu’elle ne connaisse pas le même destin que Clips.

Journal : une application méconnue, voire ouvertement rejetée

Journal : une application méconnue, voire ouvertement rejetée

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Test du Xgimi MoGo 4, un vidéo-projecteur aussi compact que séduisant

Depuis quelques années, Xgimi s’est fait un nom sur le marché des vidéoprojecteurs portables, notamment avec sa gamme MoGo. La marque poursuit sur sa lancée avec le MoGo 4, son dernier modèle, qui confirme la bonne impression laissée par les versions précédentes. Après une dizaine de jours à l’essayer dans différentes conditions, voici mes impressions sur ce petit bijou nomade.
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Apple ne synchronise plus le premier iPod

Le premier iPod est sorti en 2001, et ce baladeur numérique avec deux particularités à l'époque : un disque dur de 5 Go quand la concurrence employait plutôt de la mémoire flash avec une capacité faible (quelques dizaines de mégaoctets) et une synchronisation en FireWire. La norme portée par Apple permettait de transférer les données bien plus rapidement qu'avec l'USB 1.1 de l'époque, et copie un album vers l'iPod prenait souvent moins de temps que déplacer un seul morceau vers un baladeur USB. Et avec macOS Tahoe, Apple ne synchronise plus le premier iPod.

La prise FireWire du premier iPod. Image iGeneration.

Ce n'est pas réellement l'iPod qui a disparu, mais bien le FireWire, nécessaire pour ce modèle. macOS Tahoe (dans sa première bêta) ne prend plus en charge la technologie et il est donc impossible de connecter l'iPod. La seconde génération d'iPod, qui inaugurait une molette capacitive en lieu et place de la molette mécanique, est dans le même cas. Pour la troisième génération d'iPod, c'est moins un problème : c'est le premier iPod équipé de la fameuse prise 30 broches, et il peut être synchronisé en FireWire ou en USB. Attention, vous aurez quand même besoin d'un chargeur FireWire pour ce modèle, qui ne charge pas en USB.

L'iPod fonctionne encore avec macOS Sequoia, mais vous aurez besoin d'un adaptateur Thunderbolt 3 vers Thunderbolt 2, d'un adaptateur Thunderbolt vers FireWire et d'un câble FireWire 800 vers FireWire 400 (ouf). Image iGeneration.
iPod : 20 ans qu

iPod : 20 ans qu'on l'aime

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Bose lance des écouteurs QuietComfort Ultra améliorés

Bose lance de nouveaux écouteurs QuietComfort Ultra qui devraient capitaliser sur les excellentes performances de leurs prédécesseurs. Bose ne propose pas des « QuietComfort Ultra 2 », mais des « QuietComfort Ultra (2e génération) ». Nuance. Et pour cause, l'essentiel reste inchangé, mais de petites améliorations ont été apportées ici et là.

Pas de rupture dans le design, ces écouteurs prennent un gramme de plus et font toujours plus encombrants qu'ils ne le sont en réalité. Ils sont aussi toujours livrés avec plusieurs bouchons et des "bandes de maintiens" : des ailettes qu'on peut installer pour améliorer le maintien dans l'oreille. Le choix des coloris comprend à nouveau le noir et le blanc nuage rejoints par un "prune intense" au lieu des bleu et "diamant" (gris) précédents.

QuietComfort Ultra (2e génération). Image Bose.

Quoi de neuf alors ? Le boitier d'une part. Lors de notre test, on regrettait qu'il n'utilise pas la recharge par induction. C'est maintenant le cas. Au passage, les données d'autonomie sont identiques (6h dans le meilleur des cas et 4h avec l'ANC, sachant que nous avions plutôt tenu 5h avec cette dernière).

Test des Bose QuietComfort Ultra Earbuds : confort absolu, silence absolu, prix absolu

Test des Bose QuietComfort Ultra Earbuds : confort absolu, silence absolu, prix absolu

Ensuite, Bose promet une qualité d'appels améliorée par l'IA (elle était déjà d'un bon niveau) et une fonction ActiveSense plus efficace encore. C'est une option pour le mode d'écoute "Attentif" (ou transparence). Elle lime la pointe des pics sonores indésirables que l'on peut entendre parfois dans la rue.

QuietComfort Ultra (2e génération). Image Bose.

Enfin deux autres petites choses : l'app Bose donnera une information plus détaillée sur le niveau de batterie du boitier (qui a conserve néanmoins sa diode) et le réglage du volume sur la surface tactile des écouteurs peut être désactivé pour éviter quelques interventions malheureuses (lorsqu'on enfile un vêtement ou ce genre de mouvement).

Tout cela fait une paire d'écouteurs à 299,95 € alors que la première génération avait été lancée à 349 € (on la trouve maintenant à 250 €). Ces QuietComfort Ultra 2025 sont en précommande puis livrables à partir du 26 juin.

Test des Powerbeats Pro 2 : réduction de bruit sur fond de rythme cardiaque

Test des Powerbeats Pro 2 : réduction de bruit sur fond de rythme cardiaque

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Promo : des MacBook Air M3 16 Go à partir de 850 €

En partenariat avec Carrefour, Rakuten propose deux super offres autour des MacBook Air M3. Vous pouvez ainsi faire l’acquisition du modèle avec 16 Go de RAM et 256 Go de stockage pour seulement 850 €. Pour ne rien gâcher, Rakuten crédite votre compte de 17 € à dépenser ultérieurement. Au niveau de la couleur, vous avez le choix entre le noir et l’argent.

Vous trouvez que 256 Go, ce n’est pas assez ? Le modèle avec 512 Go fait également l’objet d’une belle offre. Vous pouvez l’acquérir pour 950 €. Sur le papier, cette machine est complète et devrait être en mesure de vous accompagner pendant de longues années. Si vous commandez cette configuration, vous aurez le droit à 19 € reversé dans votre cagnotte Rakuten. Là encore, vous avez le choix de la couleur : noir ou beige.

MacBook Air minuit. Image MacGeneration

Précision que la transaction est effectuée à travers la plate-forme Rakuten, mais que l’expédition est gérée par la boutique officielle de Carrefour. Les délais de livraison sont tout au plus de quelques jours.

Alors, que vaut ce MacBook Air M3 ? C’est une machine solide, qui fera tourner sans difficulté macOS 26. Dans notre test paru il y a un peu plus d’un an, le portable d’Apple obtenait la note de 4 sur 5. On louait sa puce M3 et son excellente autonomie. On regrettait également les 8 Go de base pour la RAM, mais rappelons-le, les offres citées plus haut embarquent 16 Go de RAM !

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La Garmin Venu X1 affiche un design ultra fin mais un écran XXL

Garmin continue d’étoffer sa gamme de montres connectées en dévoilant aujourd’hui la Venu X1, un nouveau modèle qui cherche à conjuguer élégance, puissance et autonomie dans un format inédit. Cette dernière mise sur un format compact, un affichage inédit de 2 pouces et une autonomie de huit jours pour séduire les amateurs de montres connectées premium.
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Android 16 est déjà disponible, mais sans toutes ses nouveautés

Fait exprès ou pas, Google a distribué la version finale d’Android 16 en plein milieu de la WWDC. Comme ça, si le Liquid Glass vous débecte, vous pouvez foncer acheter un Pixel. En réalité, cette mise à jour majeure sort plus tôt que d’habitude afin de mieux se caler avec le calendrier de lancement des fabricants.

Image Google

Android 16 est dès à présent disponible sur les Pixel (jusqu’aux Pixel 6 sortis en 2021 et 2022) et arrivera au cours des prochaines semaines ou des prochains mois chez Samsung, Xiaomi, Honor et les autres. Cette nouvelle version apporte plusieurs améliorations importantes, dont certaines empruntées à iOS.

Les utilisateurs de Pixel ont droit à un équivalent des Activités en direct. Google va travailler avec Samsung et Oppo pour les intégrer dans leurs propres systèmes de notification dynamique. C’est une des particularités de l’écosystème Android : les fabricants tiers sont parfois en avance sur Google, qui s’efforce ensuite de standardiser les nouvelles fonctionnalités.

Les Activités en direct d’Android 16. Vidéo Google.

Android 16 comprend un mode Protection Avancée. À l’image du mode Isolement d’Apple, il sécurise au maximum le téléphone en désactivant plusieurs vecteurs d’attaque potentiels : déconnexion de la 2G, blocage des sites ne respectant pas les règles de sécurité modernes, bridage de l’USB… Côté technique, les développeurs ont à leur disposition de nouveaux outils pour améliorer les performances, l'accessibilité et la sécurité de leurs applications.

Peut-être parce que la mise à jour arrive plus tôt que d’habitude, deux nouveautés importantes sont manquantes au lancement. Il faudra attendre quelques mois pour voir le design Material 3 Expressive, qui pour le coup n’a rien à voir avec le Liquid Glass d’Apple, embellir (ou enlaidir, selon les goûts de chacun) les Pixel. Même chose pour le mode DeX piqué à Samsung, qui donnera aux tablettes et aux smartphones pliants du multi-fenêtrage similaire à un système de bureau.

Material 3 Expressive. Image Google.

À côté de ça, Google a procédé à un nouveau Pixel Drop, une distribution de nouveautés exclusives à ses smartphones. On retient surtout le widget VIP qui permet de rassembler des infos (dernier message, date d’anniversaire, localisation…) sur ses proches les plus chers.

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Apple abandonne le FireWire

Apple avait déjà commencé à se débarrasser de la technologie qui a fait une partie de sa gloire dans les années 2000, le FireWire, mais avec macOS Tahoe le cercueil est fermé : le FireWire n'est plus pris en charge. Vous ne pourrez plus brancher de disques durs, de caméras DV, d'iPod, d'interface audio ou même d'iSight (ce qui était déjà le cas depuis quelques années).

Il n'y a pas de pilotes et la technologie est absente de la barre latérale. Image MacGeneration.

Sur notre Mac mini M1 sous macOS Tahoe, la sentence est directe : l'adaptateur Thunderbolt vers FireWire 800 n'est pas reconnu et il n'a pas de pilotes. De même, la barre latérale des Informations système ne liste plus la technologie.

Une technologie apparue dans les années 90

Le FireWire est apparu dans les Mac vers 1998, avec les Power Macintosh G3. La technologie, bien plus rapide que l'USB à l'époque, avait été intégrée dans le Power Macintosh G3 Bleu et ensuite dans les iMac (dès le modèle DV), les iBook et le reste de la gamme. Le FireWire proposait à l'époque 400 Mb/s, contre seulement 12 Mb/s pour l'USB, et la seconde version qui a été intégrée dans les années 2000 montait à 800 Mb/s (480 Mb/s pour l'USB). Le FireWire, connu aussi sous le nom i.Link ou IEEE 1394, a toujours été une technologie plus complète que l'USB mais aussi plus onéreuse.

La prise FireWire a été inspirée par le connecteur Link du Game Boy. Image MacGeneration.

Apple a commencé à abandonner le FireWire vers les années 2010, quand une partie de la gamme (comme le MacBook de 2008) n'a plus proposé la prise. Jusqu'à maintenant, il restait toujours possible d'employer un adaptateur Thunderbolt vers FireWire 800, mais certains périphériques n'étaient plus pris en charge faute de pilotes. Avec macOS Tahoe, c'est terminé. Et rappelons que la technologie a permis à Apple de recevoir son premier Emmy Award en 2001.

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macOS Tahoe se prépare pour l'encodage AV1

Depuis quelques années maintenant, nous vous parlons de la prise en charge de l'AV1, un codec notamment porté par Apple, dans les produits de la marque. Apple fait bien partie de l'AOM (Alliance for Open Media) mais la prise en charge de l'AV1 reste assez parcellaire : il n'y a pas de décodeur logiciel ni d'encodeur dans macOS, par exemple, et les Mac ne peuvent décoder l'AV1 qu'avec les puces équipées d'un décodeur matériel. Ce dernier est présent dans les puces M3 et M4 ainsi que leurs équivalents pour iPhone (dès l'A17 Pro).

macOS Tahoe intègre un encodeur logiciel pour l'AV1. Image MacGeneration.

Avec macOS Tahoe, Apple a bien ajouté un fichier AV1EncoderSW.bundle (en plus du AV1DecoderSW.bundle) mais il ne semble pas fonctionnel actuellement. Le décodeur logiciel est présent depuis quelques années, mais il ne fonctionne en réalité pas pour les vidéos encodées en AV1, mais uniquement pour les images AVIF. Ces dernières emploient un codec équivalent à l'AV1 et Apple a ajouté la prise en charge logicielle dès macOS Ventura.

L'encodeur de macOS ne propose pas l'AV1 sur un Mac mini M1. Image MacGeneration.

Lors de nos essais sur un Mac mini M1 sous macOS Tahoe, nous n'avons pas pu lire une vidéo encodée en AV1 avec QuickTime, ce qui semble indiquer que le décodeur logiciel n'est pas actif. Nous n'avons pas trouvé de traces d'une éventuelle possibilité d'encoder des vidéos en AV1 ou des images en AVIF dans le système (Aperçu ne le propose pas). Enfin, une analyse rapide de l'encodeur montre qu'il s'agit de celui fourni par l'alliance (AOMedia Project AV1 Encoder).

Le code indique que c'est a priori l'encodeur officiel AOM. Image MacGeneration.

Soit Apple compte activer l'encodage et le décodage logiciel dans une future version bêta de macOS Tahoe, soit l'encodeur n'est présent que pour les images. Reste qu'Apple devrait par ailleurs probablement intégrer un encodeur AV1 dans ses prochains systèmes sur puce, une voie déjà choisie par ses concurrents. En effet, tant nVidia qu'Intel ou AMD ont commencé avec un décodeur matériel avant d'ajouter un encodeur.

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Apple n'intègre pas de décodeur logiciel pour l'AV1 et c'est toujours un problème

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OpenAI s’allie à Google malgré leur rivalité

OpenAI a signé un accord avec Google pour utiliser son cloud, malgré leur rivalité directe dans le domaine de l’intelligence artificielle. Ce partenariat stratégique marque une nouvelle étape dans la diversification d’OpenAI et dans sa volonté de ne plus dépendre exclusivement de Microsoft Azure.
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iOS 26 muscle la lutte contre le spam

Apple continue de peaufiner l’expérience utilisateur sur iPhone avec iOS 26, notamment en renforçant les outils de lutte contre le spam. L’application Téléphone bénéficie de nouvelles fonctions de filtrage des appels, de signalement de spams vocaux et une gestion affinée des messages suspects dans l’app Messages.
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Fujifilm annonce le X-E5 : oubliez le X100V !

Fujifilm dévoile son X-E5, un appareil photo hybride APS-C compact doté d’un capteur de 40 Mpx, de la stabilisation mécanique sur 5 axes et d’un nouveau mode de visée. Il arrivera en août 2025 avec un nouvel objectif pancake XF 23 mm f/2,8 R WR.
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macOS Tahoe introduit un nouveau format pour les images disque

C'est une petite nouveauté de macOS Tahoe, mais elle est intéressante pour ceux qui travaillent avec des machines virtuelles, notamment : Apple a introduit un nouveau format pour les images disque, l'ASIF (Apple Sparse Image Format). Il offre de bien meilleures performances que les formats classiques selon Howard Oakley.

Une image disque peut être vue comme un volume virtuel, contenu dans un fichier. Habituellement, on travaille soit avec des images dites raw, qui font essentiellement correspondre les données entre le volume virtuel et le volume physique, et éventuellement des images SparseBundle, qui sont en réalité composées d'une myriade de fichiers d'une taille précise. Les premières sont performantes, mais nécessitent de réserver l'espace de stockage, les secondes offrent des performances parfois faibles.

Les résultats d'Howard Oakley.

Selon les tests d'Oakley, les performances sont bien plus élevées (notamment en écriture) avec les images ASIF, qui ont aussi l'avantage de ne pas nécessiter de réserver l'espace de stockage. Une image disque de 100 Go ne demande donc pas 100 Go lors de sa création. Pour le moment, les images ASIF sont utilisables sous macOS Tahoe et avec la dernière version de macOS Sequoia (15.5), mais la création des images elles-mêmes ne peut s'effectuer que sous macOS Tahoe.

Dans la pratique, ce petit changement documenté chez Apple devrait améliorer les performances des machines virtuelles, des nouveaux conteneurs Linux ou de toutes les solutions qui reposent sur des images disque, comme les sauvegardes Time Machine dans certains cas de figure.

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