Correctifs : Apple lance aussi iOS 18.7 et macOS 15.7

Certes, visionOS 26 n'est pas la mise à jour la plus attendue par les clients d'Apple dans leur ensemble, mais pour les utilisateurs du Vision Pro il y a de quoi s'amuser.
La version finale est en téléchargement ce soir, elle apporte un système d'ancrage des fenêtres qui peut se révéler assez bluffant, des widgets qui en profitent pour s'accrocher sur vos murs, mais aussi un mode de navigation spatiale dans Safari ou encore un rendu bien plus abouti pour les visages des personas.
Widgets spatiaux, personas améliorées… Les 5 grosses nouveautés de visionOS 26
visionOS 26 met du spatial à toutes les sauces
Après avoir installé iOS 26 en version finale, on peut passer son Apple Watch sur watchOS 26 qui apporte plusieurs nouveautés. L'interface Liquid Glass est là, mais elle sera moins visible que les grands écrans des iPhone, iPad et Mac. Ce n'est pas l'essentiel.
watchOS 26 apporte son lot de nouveaux cadrans, une app Exercices revue dans son organisation et étoffée avec un éditeur d'exercices ou une version très simplifiée de l'app Notes. Pour ceux qui gardent leur montre au poignet pendant la nuit il y a une fonction de Score de sommeil. Pour vous rafraîchir la mémoire et découvrir d'autres changements, voyez nos précédents articles consacrés à watchOS 26.
Liquid Glass, Workout Buddy, app Notes… Les 5 grosses nouveautés de watchOS 26
watchOS 26 réclame au minimum une Apple Watch SE 2, une Series 6, n'importe laquelle des Ultra ainsi qu'iOS 26 (donc un iPhone SE 2 et 11).
iOS 26 : notre guide des nouveautés est en vente !
À votre tour de découvrir le nouveau macOS Tahoe 26 avec son interface Liquid Glass pleine de transparences, de rondeurs et d'ombres sous les boutons. On peut apprécier ce changement d'allure sur iOS 26, mais moins sur macOS, ou aimer les deux à égalité. À vous de forger votre propre opinion maintenant que la version finale de macOS 26 est là.
Au-delà de l'interface, macOS Tahoe 26 propose de nouvelles possibilités pour son moteur de recherche Spotlight, des apps inédites sur Mac avec Journal, Jeux et Téléphone ou la traduction en direct dans Message dans le cadre d'Apple Intelligence.
macOS Tahoe : les nouveautés à découvrir en premier
macOS 26 accepte encore des Mac Intel, leur abandon est programmé pour le macOS de l'année prochaine. Il peut s'installer au minimum sur les machines suivantes : MacBook Air M1, MacBook Pro 13" Intel 2020 (avec quatre ports Thunderbolt), MacBook Pro 16" Intel 2019, iMac Intel 2020, Mac mini M1, Mac Studio et Mac Pro Intel 2019.
iOS 26, iPadOS 26, tvOS 26 et HomePodOS 26 sont proposés à tout le monde en téléchargement dans leurs premières versions finales. Cela va être l'occasion de voir et jouer avec cette fameuse interface Liquid Glass qui a tant fait parler.
Sur l'iPad c'est une refonte complète de la manière dont fonctionnent les fenêtres — en résumé, comme sur Mac — qui tient la vedette. Sur tvOS 26 on a pu noter une évolution avec les enceintes AirPlay, une notification des appels téléphoniques reçus sur l'iPhone ou encore un petit mieux dans le contrôle des économiseurs d'écran.
Pour découvrir ou vous remémorer les nouveautés, retrouvez tous nos articles sur iOS 26, iPadOS 26 et tvOS 26. En parallèle nous avons lancé la vente de notre guide des nouveautés d'iOS 26 dans une nouvelle formule.
iOS 26 : notre guide des nouveautés est en vente !
Pour installer iOS 26 vous devez avoir au minimum un iPhone 11 ou SE 2. Pour iPadOS 26, les paliers les plus bas sont l'iPad mini 5, l'iPad 8, l'iPad Air 3, l'iPad Pro 11" et enfin l'iPad Pro 12,9" (3e génération). Pour tv0S 26 prévoyez une Apple TV HD (2015) mais la seconde génération 4K pour avoir Liquid Glass.
Nouveau style
Apple Intelligence
Appareil photo
Photos
Téléphone
Messages
CarPlay
Plans
Musique
Cartes
Jeux
Protection des enfants en ligne
Accessibilité
Autres nouveautés
Lors de la 77e cérémonie des Emmy Awards, une série Apple, disponible sur le service Apple TV+, a raflé pas mal de prix : The Studio. Et si nous étions méchants, nous pourrions dire qu'elle a eu plus de prix que de spectateurs. C'est un peu exagéré, et il faut bien prendre en compte le fait qu'Apple ne publie pas les audiences de son service, mais comme l'indique un spécialiste des audiences du monde du streaming (qui possède une newsletter dédiée Netflix&Chiffres), c'est tout de même a priori la série nommée la moins regardée, malgré ses nombreuses qualités.
Si Netflix donne pas mal d'informations sur les audiences de son service (qu'il faut analyser, et qui possèdent quelques biais), ce n'est pas le cas d'Apple, Disney+ ou Prime Video. Frédéric est parti d'informations publiées par Nielsen, un institut américain. Les données sont un rien biaisées, mais une liste est intéressante : elle estime le nombre de millions de téléspectateurs qui ont regardé une série en streaming sur 35 jours après la sortie, ce qui supprime quelques biais, comme il l'explique.
Dans les séries Apple nommées, Severance (saison 2) atteint 6,8 millions de spectateurs, alors que la dernière saison en date de Slow Horse ne peut pas être évaluée, comme Shrinking (une autre série Apple très réussie). Pour The Studio, le chiffre est très faible : environ 1 million de spectateurs seulement, contre 19 millions pour Adolescence (sur Netflix), par exemple.
Mais même si les audiences de la série de (et avec) Seth Rogen sont probablement faibles, elle a raflé une bonne partie des Emmy Awards : meilleure série comique, meilleur acteur dans une série comique pour Seth Rogen, meilleure réalisation pour un épisode d'une série comique, meilleur scénario pour une série comique (The One). En plus des quatre prix principaux, la série en a aussi gagné plusieurs dans les catégories plus techniques, comme le meilleur acteur invité pour Bryan Cranston.
C’est un changement qui est présent depuis la première bêta d’iOS 26 et que je n’avais pourtant pas vraiment repéré jusque-là. Avec le passage à Liquid Glass, Apple a voulu effacer l’interface au profit du contenu et la barre d’accueil n’a pas échappé à ce traitement. Sans devenir transparente comme d’autres éléments d’interface, cette barre qui s’affiche en bas de l’écran sur tous les iPhone et iPad dépourvus de bouton d’accueil dédié disparait après quelques secondes. Alors qu’elle était toujours visible sous iOS 18 et versions antérieures, elle ne se montre désormais que pendant les interactions et s’efface dans la foulée.
Il faut dire que cette barre, introduite avec l’iPhone X il y a huit ans de cela, est probablement connue de la majorité des utilisateurs. La retirer est une manière d’alléger l’interface d’iOS et dans les apps qui présentent un contenu qui défile jusqu’en bas de l’écran, ce qui devient courant à l’ère Liquid Glass, son masquage permet effectivement de laisser plus de place au contenu en question.
Dans bien des situations toutefois, l’espace jusque-là occupé par la barre d’accueil reste vide. C’est le cas pour toutes les apps qui n’ont pas adopté la nouvelle présentation, auquel cas le bas de l’écran est occupé par une interface opaque et y retirer la barre d’accueil n’apporte rien. Même avec Liquid Glass, c’est aussi vrai sous le clavier virtuel, où l’espace vide semble encore plus grand quand la barre d’accueil s’est cachée. Voici quelques exemples pour vous aider à visualiser le changement.
Le masquage automatique de la barre d’accueil ne gêne pas les gestes que l’on peut faire grâce à elle. Vous pouvez toujours glisser vers la droite ou vers la gauche sur la zone où elle doit normalement se trouver pour changer d’app. En glissant vers le haut, vous afficherez le tiroir du multitâche avec toutes les apps ouvertes récemment puis vous reviendrez à l’écran d’accueil en allant plus haut. Vers le bas, vous activerez le mode « accès facile » qui descend le contenu vers le bas. Enfin, en tapotant deux fois la zone, vous activerez toujours la possibilité d’échanger avec Siri en utilisant le clavier virtuel, au lieu de la voix sur les appareils compatibles avec Apple Intelligence.
Apple a ainsi fait un bon travail pour éviter que cette partie de cache-cache de la barre d’accueil ne pose problème. Du moins, si vous savez déjà l’utiliser : c’est mon cas et cela explique sans doute pourquoi je n’avais même pas remarqué sa disparition jusque-là. Je fais les gestes de manière instinctive, sans me demander où les réaliser et sans m’inquiéter de ne pas voir un élément d’interface sous-jacent. Néanmoins, ce retrait apporte rarement un avantage décisif en termes de contenu visible à l’écran et je ne sais pas si la barre d’accueil gênait vraiment. Pour les utilisateurs moins à l’aise et ceux qui débutent avec l’iPhone, n’est-ce pas aller trop loin dans la réduction de l’interface ?
Je n’ai pas trouvé de réglage pour revenir en arrière et afficher la barre d’accueil en permanence. La recherche dans l’app Réglages étant, hélas, toujours aussi médiocre, je suis peut-être passé à côté de la bonne option.
Alors qu’iOS 26 arrivera ce soir, les développeurs ont commencé à mettre à jour leurs apps. Certains profitent de l’ouverture des modèles Apple Intelligence, qui ne sont plus réservés aux seules apps de Cupertino. L’application d’apprentissage du japonais Benkyō en fait une utilisation intéressante : elle fait appel à l’IA pour générer des phrases d’exemple en japonais.
Les créateurs de la sympathique application de météo Carrot Weather ont été plus loin en embarquant… un tchatbot permettant de discuter avec « l’IA » de l’app. Le ton se veut rigolo, mais il s’agit plus d’un easter-egg qu’autre chose. La fonction reste assez avancée, avec la possibilité d’activer un mode lecture pour les réponses du tchatbot. La personnalité attribuée à l’app changera également ses réponses.
L’app de suivi des dernières sorties musicales Music Harbor utilise de son côté le moteur d’Apple Intelligence pour résumer les actualités. Il suffit pour cela de faire un appui long sur un article et d’appuyer sur le nouveau bouton dédié, ou bien de faire défiler l’un d’entre eux vers la gauche.
Sur un autre registre, l’app de quizz Kahoot! prend désormais en charge Apple Intelligence pour générer des quizz en local. Elle peut en créer à partir des documents et autres notes scannées. Elle peut également se baser sur des services tiers pour générer des quizz. Il faudra un iPhone 15 Pro ou un modèle plus récent pour profiter de toutes ces nouveautés.
À quelques heures de la sortie d’iOS 26 en version finale, les premières apps tierces lèvent leur verre au Liquid Glass. Les développeurs n’ont pas tous choisi la même approche : certains se sont contentés de recompiler leur application pour iOS 26, ce qui a pour effet de basculer automatiquement les composants natifs vers le nouveau design. D’autres en ont profité pour retravailler plus en profondeur leur interface. Et puis il y a ceux qui préfèrent rester à l’écart de ce « matériau » logiciel qui imite le verre — Apple leur permet provisoirement de ne pas appliquer le nouvel habillage visuel.
Dans tous les cas, les changements sont beaucoup moins radicaux que lors du passage d’iOS 6 à iOS 7, où les applications avaient été aplaties à l’extrême. On parle ici essentiellement de barres transparentes et de boutons luisants. Notez que les captures ne rendent pas forcément justice au nouveau design, les boutons changeant de teinte en fonction du contenu affiché en arrière-plan. Le Liquid Glass apporte un petit peu de dynamisme… ou de distraction.
Les apps tierces font aussi ressortir les imperfections du nouveau design logiciel. Comme sur l’application Musique d’Apple, le Liquid Glass agrandit des pixels qui ne devrait pas l’être sur la barre d’onglets du client Mastodon Ice Cubes.
La version finale d’iOS 26 et iPadOS 26 sera disponible aujourd’hui à partir de 19 h.
Liquid Glass : le verre est dans la pomme
Passons à la loupe Liquid Glass, la nouvelle interface unifiée d’Apple
Arm vient encore de changer le nom de ses puces. Le nom Lumex avait été annoncé en mai, dans l'optique de remplacer le nom Cortex, qui était employé depuis une bonne vingtaine d'années. Et pour différencier les différents cœurs Lumex, la société a choisi d'ajouter C1 pour la gamme de 2026 (on peut supposer que les suivants seront les C2, C3, etc.), mais aussi les suffixes Nano, Pro, Premium et Ultra. Un choix original et jamais vu pour des processeurs. Plus sérieusement, la gamme comprend donc pour le moment les Lumex C1-Nano, C1-Pro, C1-Premium et C1-Ultra. C'est un cœur de plus que la gamme des années précédentes, nous allons le voir.
Le Lumex C1-Nano est le cœur basse consommation, qui succède au Cortex A520. C'est un cœur d'entrée de gamme, destiné à effectuer les tâches simples dans les systèmes sur puce. Il est annoncé comme 26 % plus efficient que le Cortex A520, avec un gain en performances assez faible, de l'ordre de 10 %. Il est compatible avec les instructions SME2 (Scalable Matrix Extension 2, qui permettent d'accélérer certains calculs liés à l'IA) de façon optionnelle, et les intégrateurs ont la possibilité d'adapter le cache de niveau 1 (32 ou 64 ko) et celui de niveau 2 (0 à 512 ko). C'est un cœur que l'on trouvera essentiellement dans des systèmes sur puce pour en accompagner d'autres, même si des fabricants proposeront probablement des puces d'entrée de gamme équipées uniquement de C1-Nano pour des cas particuliers où le prix est important, comme des décodeurs TV. C'est réellement un cœur simple : il est in-order (ce qui réduit les performances) et pas totalement superscalaire, selon Arm.
Le Lumex C1-Pro remplace le Cortex A725, qui est le cœur à tout faire d'Arm. Il peut être utilisé comme cœur principal dans un système sur puce milieu de gamme, comme cœur intermédiaire dans un composant haut de gamme et comme cœur secondaire dans certains modèles très haut de gamme. Le C1-Pro ne promet pas des gains énormes, mais qui restent dans la moyenne : Arm annonce 11 % de gains à consommation identique et 16 % de gains dans les jeux, ce qui implique une consommation probablement un peu plus élevée et une efficience moins bonne. Le cœur est Out-of-Order (une technologie qui améliore les performances) et configurable. Comme sur le C1-Nano, les instructions SME2 sont optionnelles et la mémoire cache adaptable (de 64 ko à 128 ko au total pour le niveau 1, de 128 ko à 1 Mo pour le niveau 2). C'est un bon compromis entre les performances et la consommation dans la gamme d'Arm, et c'est probablement le cœur qui sera intégré le plus sous licence.
Après les Cortex X1 à 4 et le Cortex X925, Arm propose deux variantes de ce que la société nomme parfois cœur prime. Les C1-Premium et Ultra sont des cœurs pensés pour les performances au détriment de la consommation. Habituellement, les fabricants de systèmes sur puce intègrent un ou deux cœurs de ce type pour les tâches lourdes qui demandent de la puissance immédiatement, couplés à des cœurs comme les C1-Pro pour les tâches courantes, et les C1-Nano pour les tâches en arrière-plan.
Il faut parler du C1-Ultra avant le C1-Premium. C'est le haut de gamme, celui sur lequel Arm ne va pas indiquer les gains sur la consommation, car il est pensé pour être le plus rapide, sans trop de concessions. Il est jusqu'à 25 % plus performant que le Cortex X925, et intègre dans tous les cas les instructions SME2. La mémoire cache de niveau 2 peut atteindre 3 Mo et celui de niveau 1 est de 192 ko. C'est le cœur que vous allez retrouver dans tous les systèmes sur puce haut de gamme, sauf probablement chez Qualcomm, qui a ses propres cœurs.
Le C1-Premium, lui, est une version optimisée du C1-Ultra, avec une limitation sur la taille de la mémoire cache (1 Mo au maximum) et probablement des optimisations du même ordre que celles d'AMD sur les cœurs Zen 4 et Zen 4c, par exemple. L'idée est simple : garder exactement la même structure interne, mais optimiser la puce pour réduire sa taille physique. C'est un choix qui permet de produire une puce plus petite — jusqu'à 35 % de moins selon Arm, probablement en comparaison d'un C1-Ultra avec 3 Mo de cache — tout en gardant de bonnes performances. Arm ne s'avance pas, mais ce choix sur la conception limite généralement un peu les fréquences, et le Lumex C1-Premium devrait se placer au niveau du Cortex X925 tout en étant moins onéreux à produire.
La question de son intégration se pose évidemment. Il est probable que des puces haut de gamme (mais pas trop) le choisissent comme cœur principal, mais aussi que certains l'intègrent en plus des autres cœurs, avec par exemple un ou deux C1-Ultra pour les performances, deux ou quatre C1-Premium pour les tâches importantes, deux ou quatre C1-Pro pour le reste et deux C1-Nano pour récupérer les e-mails…
Pour les GPU de la gamme Mali, le nom Mali reste en place. Les Immortalis laissent par contre la place aux G1 Pro, Premium et Ultra. Pour les GPU, c'est-à-dire la partie graphique, Arm a moins de succès que dans les CPU. Si de nombreux fabricants utilisent des CPU Arm sous licence, ce n'est pas le cas dans les GPU. Il existe de nombreuses alternatives chez Qualcomm (Adreno), Imagination (PowerVR) ou même Nvidia (GeForce). La gamme G1-Pro comprend jusqu'à cinq cœurs GPU, avec du ray tracing de 2e génération qui est optionnel. C'est ce que vous verrez dans les boîtiers TV, les smartphones d'entrée de gamme et tous les appareils modernes qui ont besoin d'afficher quelque chose sans nécessairement devoir l'animer en 4K à 60 images/s. La version G1-Premium monte à neuf cœurs (au mieux), toujours avec du ray-tracing optionnel. Enfin, la version G1-Ultra possède entre dix et vingt-quatre cœurs, est compatible ray-tracing dans tous les cas et est compatible avec Vulkan, une API couramment employée dans les jeux. Attention, le nombre de cœurs n'est pas nécessairement un indice valable pour les performances : certains intégrateurs préfèrent mettre beaucoup de cœurs avec une fréquence faible, d'autres privilégient la fréquence au nombre de cœurs… et les performances, elles, dépendent des deux variables.
Ne dites plus Cortex X925 ou Cortex A520 mais Arm Lumex Ultra ou Lumex Nano
Dans l'ensemble, la gamme Lumex C1 semble solide, même si Arm a visiblement choisi de pousser les performances plus que la consommation, probablement en supposant que les sociétés qui vont intégrer les cœurs vont en profiter pour sauter une étape dans les processus de gravure. C'est un choix classique, qui consiste essentiellement à partir du principe que la consommation actuelle est suffisamment faible, mais que les performances peuvent s'améliorer.
Alors que les colis devraient arriver vendredi, les premiers tests des AirPods Pro 3 viennent de tomber. Quelques journalistes triés sur le volet ont en effet pu prendre en main les nouveaux écouteurs d’Apple avant leur lancement officiel. Si les retours sur la réduction active du bruit sont globalement bons, la fonction de traduction en direct n’a pas convaincu tous les testeurs.
Cupertino a revu le design de ses écouteurs cette année. Bien qu’ils ressemblent encore énormément au modèle précédent, la sensation dans les oreilles est différente avec l’impression qu’ils entrent plus profondément dans le canal auditif. Beaucoup expliquent qu’ils semblent mieux ajustés pour une tenue plus stable. « Je pense que davantage de personnes vont trouver un bon ajustement avec ces écouteurs », explique un journaliste de Cnet. « Mais je suis sûr que certaines personnes satisfaites de l'ajustement des AirPods Pro 2 diront qu'elles préfèrent l’ancienne version ». Il y a donc du changement à prévoir, même si les testeurs ont été quasiment tous convaincus.
Et le son alors ? C’est visiblement mieux que la génération précédente avec un son mieux restitué, des basses plus puissantes et des notes qui ressortent plus qu’avant. Zdnet décrit « un son plus riche, plus profond et plus clair », tandis que The Verge évoque une amélioration « subtile, mais bien présente ». Plusieurs expliquent avoir été surpris d’entendre pour la première fois certains éléments qui leur passaient sous le nez les oreilles. Les améliorations sur la réduction de bruits sont louées, beaucoup expliquant sentir une nette différence avec les Pro 2. Les écouteurs filtrent plus de bruits, et l’isolation est quasi complète dès que l’on lance une musique. Cupertino semble donc avoir fait du bon boulot sur ce point.
Le sportif du blog DCRainMaker s’est penché sur le cas du nouveau capteur cardiaque, grosse nouveauté de cette version. Il s’est dit très impressionné, là où les Powerbeats Pro 2 l’avaient laissé de marbre. Il explique que que les données sont fiables, même dans des tests exigeants. La nouveauté sert à suivre certains exercices sans avoir à porter d’Apple Watch. Il regrette cependant qu’Apple utilise pour le partage un signal Bluetooth qui n’est pas standard : les écouteurs ne pourront donc pas être couplés avec certains tapis de course ou autres vélos d’appartement. C’est pourtant bien le cas des écouteurs de Beats. Les clients avec un téléphones Android ne pourront donc pas voir leur fréquence cardiaque.
Le sportif a également tenu à vérifier leur certification IP57, qui garanti une résistance à une baignade jusqu’à 1 m pendant 30 minutes. Apple déconseille évidemment de se baigner avec sur son site, mais les écouteurs ont relevé le défi haut la main. Cela ne sert cependant pas à grand-chose : les AirPods Pro 3 n’ont pas de stockage interne et le Bluetooth ne passe pas sous l’eau.
Terminons en évoquant la traduction en direct, une grosse nouveauté qui ne sera pas disponible en France dans l’immédiat. La fonction est efficace et visiblement plutôt rapide, certains notant une latence d’environ une seconde avec un iPhone 17 Pro. Elle n’est cependant pas infaillible, avec quelques erreurs de choix de mots qui pourraient être embêtantes en situation professionnelle, ou une difficulté à suivre certains discours très rapides (comme une émission sportive).
Mis à part cela, cette révision semble donc bien partie pour être une excellente cuvée. Les AirPods Pro 3 sont disponibles en précommande chez Apple ou Amazon pour 249 €, soit 30 € de moins que les Pro 2. Notons cependant qu’il n’y a plus de câble de charge dans la boîte.