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iPhone : Apple veut pousser la connexion satellite beaucoup plus loin
Apple prend la connexion satellitaire très au sérieux. La firme n’exclut pas que, dans un avenir pas si lointain, elle devienne le principal moyen d’accès à Internet pour l’iPhone. Une idée qui peut sembler ambitieuse, mais qui fait son chemin dans l’industrie — à commencer par Elon Musk, dont Starlink vise justement cet objectif.
Elon Musk veut connecter directement les smartphones à Starlink pour en faire un opérateur mobile mondial
Pour l’heure, on en est encore loin, mais Apple multiplie les chantiers pour renforcer son offre dans le domaine. Cinq projets sont actuellement à l’étude. Parmi eux, Apple Plans via satellite, qui permettrait de naviguer sans connexion cellulaire ni Wi-Fi, et l’envoi de photos dans Messages sans réseau. L’objectif est clair : rendre cette technologie plus naturelle et transparente, y compris depuis l’intérieur d’un bâtiment — sans devoir pointer son iPhone vers le ciel comme aujourd’hui.
Un nouveau cadre technique pour les développeurs
Apple planche également sur un framework Satellite API destiné aux développeurs tiers. Il permettrait d’intégrer la connectivité satellite dans leurs applications, de manière optionnelle, même si toutes les fonctions ne seraient pas compatibles.
Autre évolution en vue : le support du 5G NTN, une technologie qui permet aux antennes 5G de s’appuyer sur les satellites pour élargir la couverture réseau. Pour l’heure, ni les appels vocaux, ni les visioconférences, ni la navigation web par satellite ne sont au programme Vers des fonctions payantes à terme
Aujourd’hui, la connectivité satellite d’Apple reste gratuite. Mais selon Mark Gurman, la firme envisagerait à terme de faire payer certains usages avancés, en laissant les clients régler directement les opérateurs satellites.
Apple réfléchirait également à une formule “premium”, éventuellement en partenariat avec SpaceX, afin d’offrir une couverture élargie ou des débits supérieurs. En interne, un temps évoquée, la création d’un service satellite “made by Apple” aurait finalement été écartée : la direction redoute que l’entreprise soit perçue comme un opérateur télécom, un rôle qu’elle ne souhaite pas endosser.
Globalstar au cœur du dispositif… et peut-être bientôt SpaceX
Une grande partie des nouveautés en préparation repose sur Globalstar, le partenaire d’Apple pour la connectivité satellite. La firme de Cupertino a déjà financé la modernisation de son infrastructure, indispensable à ces futurs services.
Starlink offre une connexion satellitaire à davantage d’Apple Watch
Mais l’avenir de Globalstar est incertain. Le groupe pourrait tomber dans l’escarcelle de Starlink. Si ce rachat devait se concrétiser, Gurman estime que les améliorations techniques nécessaires pourraient être mises en œuvre beaucoup plus rapidement, ouvrant la voie à une nouvelle génération de services satellitaires sur iPhone.
Apple pourrait conclure un accord avec Starlink dans les mois à venir, par la force des choses
Quel avenir pour Apple Fitness+ ?
Lancé en 2020, Apple Fitness+ devait incarner la vision d’Apple pour le sport connecté : des séances guidées par des coachs, intégrées à l’Apple Watch et disponibles sur tous les écrans. Quatre ans plus tard, le service n’a jamais totalement décollé.
Fitness+ : l’un des maillons faibles de l’offre d’Apple
Proposé à 9,99 $ par mois, Fitness+ n’a jamais trouvé son public au-delà d’un cercle restreint d’utilisateurs fidèles. Le taux de désabonnement reste élevé et les perspectives de revenus limitées. Malgré son succès mitigé, Apple ne semble pas prête à tirer un trait sur Fitness+. Le service coûte peu à faire tourner, et le supprimer purement et simplement risquerait de provoquer un bad buzz, notamment auprès des utilisateurs les plus investis. Pour une entreprise valorisée près de 4 000 milliards de dollars, les économies potentielles seraient insignifiantes comparées à l’image ternie que pourrait laisser une fermeture.
Selon Mark Gurman, le futur de Fitness+ est désormais à l’étude. Le service change de mains : il est désormais supervisé par Sumbul Desai, la responsable santé d’Apple, qui l’intègre à son portefeuille de produits. Elle-même rend désormais compte à Eddy Cue, le patron des services. Cette réorganisation vise à relancer la dynamique du service et à renforcer les synergies avec l’écosystème santé et bien-être d’Apple.
Apple dévoile les coulisses de son studio dédié à Fitness+
Reste à savoir si cela suffira à réanimer l’intérêt autour d’un service discret, souvent perçu comme un complément d’Apple One plutôt qu’un produit à part entière.
L’avenir du satellite, le retour du MacBook et le contrat à un milliard de dollars : la semaine Apple
Migrer vers Windows 10 : la bonne idée du ministère britannique de l’Agriculture
Le 14 octobre 2025, Microsoft a officiellement tourné la page de Windows 10. Après dix ans de bons et loyaux services, le système d’exploitation n’est plus mis à jour, sauf à souscrire à un coûteux programme de support étendu réservé aux grandes entreprises.
Fin de Windows 10 : notre nouvelle série sur le Club iGen pour surmonter cette épreuve
Autrement dit : tout appareil resté sous Windows 10 est désormais une porte ouverte aux failles de sécurité. Et pourtant, c’est précisément ce système que le ministère britannique de l’Environnement et de l’Agriculture (DEFRA) vient de choisir pour équiper ses services.
30 000 PC flambant neufs… sous un OS obsolète
Initiée en 2022, la modernisation du parc informatique de la DEFRA vient de boucler sa première phase. Un investissement de 312 millions de livres sterling (environ 355 millions d’euros), destiné notamment à remplacer quelque 30 000 ordinateurs sous Windows 7. L’intention, sur le papier, est louable : Windows 7 n’est plus officiellement pris en charge depuis 2015 (2020 avec le support étendu payant).
Sauf que le ministère a choisi de faire le minimum syndical : migrer vers Windows 10, dont le support vient justement de s’achever. Résultat : alors que ces machines sont neuves ou presque, elles nécessitent déjà l’adhésion au programme Extended Security Updates (ESU), un service facturé par Microsoft aux organisations réticentes à passer à Windows 11.
Selon plusieurs experts, ces coûts cachés pourraient représenter plusieurs millions de livres supplémentaires sur trois ans, venant s’ajouter aux 312 millions déjà engagés.
Le souvenir cuisant de WannaCry
Cette affaire illustre un travers récurrent des grandes administrations : l’inertie technologique. Entre appels d’offres interminables, cycles de validation et contraintes budgétaires, il faut souvent plusieurs années pour concrétiser une mise à jour décidée bien plus tôt. À cela s’ajoutent parfois des choix technologiques mal inspirés : dans le cas présent, le résultat, c’est qu’au moment de livrer le matériel, il est déjà dépassé.
Une chose est certaine : cette inertie fait le bonheur des hackers. Toujours au Royaume-Uni, le service de santé britannique (NHS) en avait fait l’amère expérience en 2017, quand le ransomware WannaCry avait paralysé des hôpitaux entiers en exploitant des failles de Windows XP.
Le ransomware WannaCrypt continue de faire des dégâts partout dans le monde
Bilan : 19 000 rendez-vous et opérations chirurgicales annulés, la fermeture de systèmes d’ambulance et un coût de perturbation estimé à 92 millions de livres sterling, soit environ 105 millions d’euros à l’époque.
L’avenir du satellite, le retour du MacBook et le contrat à un milliard de dollars : la semaine Apple
Les vacances de la Toussaint sont finies, et l’Hexagone rentre petit à petit dans l’hiver. Alors que le 11 novembre approche, c’est loin d’être l’armistice chez Apple : au contraire, les fêtes de fin d’année sont toujours l’occasion de mettre les bouchées doubles, et les Apple Store vont encore être bien chargés ! Comment Apple va-t-elle s’armer dans les mois à venir ? Revue des troupes avec Mark Gurman.

Sputnik
Il y a une dizaine d’années maintenant, Apple a débauché deux ingénieurs spécialistes en communications satellite d’Alphabet (une fois n’est pas coutume, il n’y a quand même pas que Meta qui a le droit). Si à l’époque l’idée d’Apple était de remplacer les opérateurs traditionnels par des satellites, Cupertino a décidé de procéder par étapes.
Il faut dire que l’idée, même si elle est intéressante, se heurte à plusieurs obstacles. Techniques, les communications satellites nécessitant jusqu’à encore récemment des antennes bien grosses et disgracieuses sortant des téléphones mobiles, mais aussi juridiques, tant les contraintes légales pesant sur les opérateurs sont nombreuses et très variables selon les pays. Le dernier point est d’ailleurs tellement complexe qu’aucun des autres géants, pourtant intéressés aussi, n’a décidé de tenter l’aventure.

Depuis, Apple a commencé par une fonction certes bien plus raisonnable, mais pas moins intéressante : l’envoi de SOS par satellite, arrivé avec l’iPhone 14. Dans un premier temps réservée aux USA, la fonction s’est depuis étendue jusqu’à rejoindre nos contrées européennes. Apple a ensuite rajouté quelques fonctions, comme l’assistance routière, et même l’envoi de SMS, mais ces deux dernières ne sont pas encore disponibles en Europe.
C’est le groupe SCG (pour Satellite Connectivity Group), dirigé par Mike Trela, qui s’occupe de ces outils chez Apple. En lien avec Globalstar, l’équipe gère tout ce qui touche aux satellites et aux appareils qui y sont liés, de l’iPhone 14 à l’iPhone 17, en passant maintenant par l’Apple Watch Ultra 3.
The Race for Space (La course à l’espace)
Si Apple y va, comme souvent, par petits pas, l’industrie n’est pas sur la même longueur d’onde : les choses bougent vite, très vite dans le domaine des télécommunications spatiales actuellement. Et même si elle n’a pas vocation à être leader dans le domaine, Apple tient tout de même à rester présente, ne serait-ce que pour bénéficier des avantages d’une hypothétique bascule des antennes au sol vers les satellites à plus ou moins long terme :
- le contrôle de l’expérience utilisateur jusqu’au bout, en allant du téléphone aux apps en passant par le système, et dans un futur possible les communications.
- une offre globale, sans frontières, les satellites permettant de toucher le monde entier avec un plan tarifaire simple, comme pour Apple TV.
Garder Globalstar dans son giron, la plus proche possible, est une bonne idée pour Apple : non seulement ça lui permet de rester au centre des innovations dans le domaine des communications par satellite, mais en plus ses appareils sont déjà compatibles avec ce réseau, et il serait bête de le perdre par manque d’investissements, obligeant alors Apple à engager des fonds pour s’ouvrir aux autres constellations.
Apple pourrait conclure un accord avec Starlink dans les mois à venir, par la force des choses
Cependant, le milieu n’est pas de tout repos, et Globalstar est un petit Poucet. À un tel point qu’elle souhaite se vendre au plus offrant, afin d’assurer sa survie. Si Apple est sur les rangs, ce n’est pas pour récupérer ses responsabilités qu’elle s’y intéresse, mais surtout pour pérenniser ses investissements, et les futures fonctions des iPhone. En effet, Apple prévoit d’ajouter de nombreuses nouvelles fonctions :
- l’ouverture de l’accès satellite aux apps tierces, par la mise en place d’API simples.
- l’accès aux cartes de l’app Plan sans opérateur, grâce à la connexion satellite.
- l’ajout de photos en plus des messages texte.
- la possibilité de capter le satellite même téléphone en poche ou à l’intérieur d’un immeuble.
- le passage transparent du réseau 5G terrestre au réseau satellite, par l’utilisation de la 5G NTN (Non-Terrestrial Network, réseau non terrestre).
Reste que tout ça pourrait bien être compliqué par la revente de Globalstar à un autre réseau satellitaire, qui s’y intéresse fortement : SpaceX. L’entreprise d’Elon Musk a des vues sur le petit opérateur satellitaire et ne s’en cache pas, étant la mieux placée pour le racheter. Si cette hypothèse venait à devenir réalité, Apple devrait faire avec les envies de SpaceX, et revoir une bonne partie de ses plans à ce niveau. Est-ce un mal pour autant ? SpaceX souhaitant ardemment amener les communications vocales, les visio et l’accès internet sur téléphone par satellite, après tout...
The Deep (Les profondeurs)
Sur le sol, Apple doit faire face à un autre dilemme, auquel elle a déjà presque la réponse : que faire pour que le nouveau Siri soit enfin réalité ? Si l’entreprise n’a pas abandonné l’idée de créer un LLM totalement en interne, loin de là, le pragmatisme est de mise : il est impossible de conclure ce projet dans des temps raisonnables, et il faut s’en remettre à une source externe pour le moteur.
Un anniversaire très chargé, la bascule à l’OLED et Gemini sous le capot : la semaine Apple
C’est ainsi qu’Apple devrait régler à Alphabet un milliard de dollars par an, pour la fourniture par l’entreprise de Mountain View du moteur de Gemini, nécessaire pour créer une version correcte du nouveau Siri d’ici quelques mois. Apple n’en est pas très fière cependant, et même en interne l’utilisation de Gemini dans les entrailles est très discrète, prenant le nom d’AFM v10, pour Apple Foundation Models version 10. Si l’aveu de faiblesse est réel, il faut tout de même concéder à Apple un sens du réalisme : abandonner l’idée de tout faire en interne, même temporairement, est une grosse décision qui doit être difficile à prendre.
Si l’objectif final reste de faire revenir tout le moteur en interne à terme, il ne sera pas facile à atteindre : Apple a perdu beaucoup d’ingénieurs clés dans le domaine, et plutôt que de naviguer tranquillement sur le sujet, elle doit ramer encore plus que les autres pour rattraper son retard. Mais le but est toujours là : avoir un modèle à plus de 1 000 milliards de paramètres d’ici la fin de l’année 2026. Y arrivera-t-elle ? Réponse dans un peu plus d’un an.
Go!
Si l’année est déjà chargée niveau logiciels, que dire de la partie matérielle : le MacBook Air M5, les MacBook Pro M5 Pro/Max devraient être suivis par le Mac mini M5/M5 Pro, ainsi que par le Mac Studio M5 Max/Ultra. Ensuite viendront d’ici la fin de l’année les premiers appareils avec SoC M6, dont l’iPad Pro ou encore le MacBook Pro M6.
MacBook Pro M5 Pro et M5 Max : un lancement décalé pour des puces d’un genre nouveau ?
Mais l’une des machines les plus à même de faire un carton n’est pas un monstre de puissance : le retour du MacBook d’entrée de gamme se précise, et avec un prix raisonnable pour l’amener en compétition directe avec les Chromebook et les PC d’entrée de gamme, il devrait être un succès considérable chez les étudiants. Connu en interne sous le code J700, il devrait être équipé d’un processeur vu sur iPhone, plutôt qu’un SoC de la série Mx. Avec un écran LCD un peu plus raisonnable (mais pas pour autant au rabais), l’équipement devrait lui permettre de passer sous la barre des 700 dollars.

Avec une grande autonomie, un design compact et léger, et une puissance plutôt raisonnable, il a tout pour devenir un hit à la rentrée... de quoi permettre à Apple de grignoter des parts de marché sur le domaine des laptops ?
Everest
Si Apple n’est plus sur le toit du monde (que ce soit par l’innovation, les start-ups de l’IA ayant pris la lumière, ou par la capitalisation boursière, Nvidia ayant pris la tête), elle n’en reste pas moins mobile, et ne compte pas se laisser enterrer. De quoi faire encore une fois atteindre des sommets aux bénéfices ? En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !
- Dis Siri, mets-moi Public Service Broadcasting.
- Voulez-vous écouter France Info ?
- Il serait d’utilité publique de te mettre à jour...
LEGO officialise enfin le set Star Trek qu’on attendait tous (enfin moi en tous cas)
Apple prépare cinq nouvelles fonctions satellite pour l’iPhone
Apple ne serait pas satisfaite de l'audience d'Apple Fitness+
Apple Fitness+ serait l'une des offres numériques les moins performantes d'Apple, rapporte Mark Gurman sur Bloomberg. L'audience serait faible et le taux de désabonnement serait élevé. Pour autant, « Fitness+ bénéficie d'une fidélité suffisante de la part de sa petite communauté...

Apple préparerait de nouvelles fonctionnalités satellitaires pour l'iPhone
Apple prépare de nouvelles fonctionnalités reposant sur la connexion satellitaire de l'iPhone, affirme Mark Gurman sur Bloomberg. Cela comprend une API permettant aux applications tierces d'accéder à la connexion (mais les types d'usages devraient être limités), le fonctionnement satellitaire...

WhatsApp sur le point de s’ouvrir aux messageries tierces
Décidément, Meta est sur tous les fronts en ce moment avec WhatsApp. Après avoir (enfin) sorti un compagnon watchOS, amélioré la version Mac et « dégradé » la version Windows, voilà que la firme de Mark Zuckerberg prépare l’arrivée des messageries tierces.
Destins croisés : WhatsApp s’améliore sur Mac et se dégrade sur Windows
WhatsApp va bientôt débarquer sur l'Apple Watch
WhatsApp forcée de s’ouvrir aux autres
Il n’y a pas qu’Apple qui ait des démêlés avec le Digital Markets Act (DMA) européen. Dans ce cadre, WhatsApp est contrainte de rendre son service interopérable avec d’autres applications de messagerie. Pour répondre à cette exigence, la dernière bêta — disponible aussi bien sur Android que sur iOS — inaugure une nouvelle section dans les réglages intitulée « Discussions tierces ».
Cette fonction permet d’échanger directement depuis WhatsApp avec des utilisateurs d’autres applications de messagerie. Pour le moment, seul BirdyChat est compatible, mais d’autres services devraient suivre une fois qu’ils auront validé les critères de sécurité et de chiffrement imposés par Meta.
Les discussions interplateformes prennent en charge les textes, photos, vidéos, documents et messages vocaux, mais pas encore les stickers, les statuts, ni les messages éphémères. L’utilisateur peut choisir d’intégrer ces conversations à sa boîte principale ou de les séparer.
Une obligation européenne, un avantage stratégique ?
Cette ouverture reste limitée à l’Union européenne et vise à se conformer à la législation imposant l’interopérabilité entre messageries. Meta promet de préserver le chiffrement de bout en bout, même si certaines règles — comme le blocage d’un contact sur une autre app — dépendront toujours du service tiers.
L’arrivée d’une telle fonctionnalité soulève plusieurs questions : est-ce qu’une passerelle avec iMessage pourrait voir le jour ? Que se passera-t-il si un utilisateur quitte temporairement le territoire européen ? Et, au final, cette contrainte réglementaire ne risque-t-elle pas de renforcer WhatsApp, en lui donnant ce statut de messagerie « universelle » ?
Il suit son GPS pour un trajet de 20km et finit à 2000km de chez lui en Croatie
Les responsables d'Apple TV promettent une année 2026 riche en contenus
Le service de streaming d'Apple est dirigé par Jamie Erlicht et Zack Van Amburg, sous les ordres d'Eddy Cue qui chapeaute tous les services d'Apple. Anciens présidents de Sony Pictures Television, ils ont rejoint Apple en 2017 et sont depuis responsables de la programmation d'Apple TV, qui a perdu...

Et maintenant, c’est à vous ! Partagez vos impressions sur le magazine des 25 ans
L’expédition du magazine des 25 ans de MacGeneration n’aura pas été un long fleuve tranquille. L’un des transporteurs s’est illustré en égarant purement et simplement une de nos palettes… Malgré ces péripéties, vous êtes une immense majorité à avoir désormais reçu — et, on l’espère, dévoré — notre tout premier magazine papier.
Si vous ne l’avez pas encore reçu, contactez-nous au plus vite à notre adresse support@mgig.fr. On travaille sur une dernière vague d’envoi qui aura lieu prochainement.
En attendant, vous avez été nombreux à nous demander un espace pour réagir, partager vos impressions sur le magazine ou évoquer, à votre tour, ces 25 années de MacGeneration. Cet espace est le vôtre. Faites-en bon usage !
N’oubliez pas, au passage, de monter votre paper toy et de faire les mots croisés de la page 136 ! Un immense merci à toutes et à tous pour votre soutien dans cette belle aventure.
Fin de Windows 10 : comment réutiliser les périphériques de votre PC sur Mac
Spliiit lance son application, en pleine négociation avec Apple et Netflix
Pourquoi installer une borne de recharge à son domicile ?
Espace : la Chine vient de griller tout le monde avec cette innovation incroyable
tvOS 26.2 permet de créer des profils sur l'Apple TV sans compte Apple
Avec tvOS 26.2 qui est entré en version bêta cette semaine, il est désormais possible de créer un profil sur l'Apple TV sans obligatoirement le lier à un compte Apple, a remarqué MacRumors. Cela facilite grandement la création de comptes temporaires pour des invités de passage, ou pour des...

Alcoolisé et flashé à 146 km/h au lieu de 110, dans une voiture… un peu particulière
macOS 26.1 : quand le navigateur de fichiers se met à ramer…
Le problème n’est pas nouveau, mais macOS 26.1 semble le remettre en lumière. Chez certains utilisateurs, le lancement du navigateur de fichiers depuis une application — lorsqu’on veut ouvrir ou enregistrer un document — prend plusieurs secondes. Le curseur multicolore, que l’on pensait réservé à l’époque des Mac Intel, refait même surface. Ces lenteurs se manifestent aussi au lancement d’apps comme Aperçu, qui ouvrent directement une fenêtre de navigation de fichiers.
Running macOS 26.1 and noticing the file browser is painfully slow when closing, saving, or opening files. Plenty of SSD space and no memory-hogging apps. Restart didn’t help. Anyone else seeing this? pic.twitter.com/cWlgwNFmJu
— Basic Apple Guy (@BasicAppleGuy) November 7, 2025
Si vous constatez ce bogue, il y a de fortes chances que vous utilisiez iCloud Drive et la fameuse fonction de synchronisation des dossiers Bureau et Documents.
macOS Tahoe 26.1 : la liste des nouveautés
J’ai moi-même été victime de ce problème après avoir installé la RC de macOS 26.1 en fin de semaine dernière. Il existe aujourd’hui deux manières de le contourner : l’une temporaire, l’autre plus radicale. Malheureusement, il n’existe pas de méthode miracle pour le moment.
Désactiver la synchronisation des dossiers
La solution la plus simple consiste à désactiver temporairement la synchronisation des dossiers Bureau et Documents, en espérant qu’Apple corrige le tir dans une prochaine mise à jour. Pour cela, ouvrez Réglages Système ▸ iCloud ▸ iCloud Drive, puis désactivez l’option correspondante.
Créer une nouvelle session utilisateur
L’autre solution plus radicale - celle que j’ai utilisée - consiste non pas à tout réinstaller, mais à recréer une nouvelle session utilisateur. C’est un peu plus long, mais c’est plus pérenne. De manière générale, depuis que j’ai migré sur ma nouvelle session, j’ai noté de manière générale qu’il y avait moins de latence lors des accès réseau.
Avant d’en arriver là, j’ai tenté plusieurs manipulations : suppression des caches, effacement complet d’iCloud Drive suivi d’une resynchronisation, déconnexion puis reconnexion du compte iCloud… Rien n’y a fait. Espérons qu’Apple corrigera rapidement ce bogue, d’autant qu’il touche une fonction devenue centrale pour de nombreux utilisateurs.
macOS Tahoe 26.1 est disponible : voici toutes les nouveautés !
macOS Tahoe 26.1 : des correctifs importants pour l’audio
macOS 26.1 ne massacre plus les angles des PDF
Test du lampadaire de SwitchBot : un bon éclairage Matter sans se ruiner
Sortie de veille : un nouveau MacBook autour de 700 €, trop beau pour être vrai ?

Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.
Un MacBook à 700 €, ça vous dit ? Ce n’est pas une promo du Black Friday, mais une toute nouvelle machine qui pourrait sortir l’année prochaine. Ce MacBook low cost serait notamment équipé d’une puce d’iPhone. Un tel Mac est-il vraiment crédible ? On en discute dans cette émission.
Au programme également, la sortie d’iOS 26.2 en bêta avec des surprises, un nouveau partenariat probable entre Apple et Google autour de Siri et les problèmes latents des HomePod.
Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :
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Bonne écoute !
Promo : le Mac mini M4 repasse sous les 600 €
Mise à jour 08/11 — Le Mac mini M4 repasse à nouveau sous les 600 €. Pour l’obtenir à ce prix, rendez-vous sur Amazon Allemagne. Pas de panique, si vous ne maitrisez pas la langue de Goethe, le site est également disponible en anglais. Pas la peine d’ouvrir un compte non plus, vous pouvez utiliser votre compte Amazon français.
La configuration de base est annoncée à 582 €, mais, entre l’ajustement du taux de TVA et les frais de port, la facture montera de quelques euros. Au final, il vous en coûtera 594 €.
À titre de comparaison, cette configuration est proposée à 629 € sur Amazon France et 699 € en Apple Store.
Amazon France propose des prix intéressants sur les configurations avec 512 Go d’espace de stockage :
- le modèle avec 16 Go de RAM est proposé à 814 € au lieu de 949 €
- le modèle avec 24 Go de RAM peut s’acheter à 1079 € au lieu de 1199 €.
Mise à jour 16/10 — Le Mac mini continue de faire l'objet de remises assez intéressantes. Il est vendu plus cher que pendant les Prime Days, mais les prix proposés demeurent plutôt dans la fourchette basse des prix constatés ces derniers mois :
- Mac mini M4 16 Go / 256 Go SSD : 599,22 € au lieu de 699 €
- Mac mini M4 16 Go / 512 Go SSD : 814 € au lieu de 949 €
- Mac mini M4 Pro 24 Go / 512 Go SSD : 1585 € au lieu de 1699€
Mise à jour 08/10 — Amazon a revu à la baisse le prix de certaines configurations, mais attention, il y a des ruptures de stock !
De mémoire, jamais le Mac mini M4 n’avait été proposé à un tel tarif en France, du moins sur Amazon. Il est possible de faire l'acquisition du modèle de base pour 576 €, soit une remise de 16 % sur son prix public. Cette configuration embarque 16 Go de RAM, mais seulement 256 Go de SSD.
Là où les choses sont intéressantes, c'est que ce n'est pas la seule référence à faire l'objet d'une promotion. Le modèle avec 16 Go de RAM et 512 Go de SSD est proposé à 766 €, soit une remise de 183 € sur son prix normal. Le même modèle avec 24 Go de RAM est proposé à 1070 €, soit une économie de 129 €.
Toutes les configs en promo
Le modèle équipe d'une puce M4 Pro fait lui aussi l'objet d'une promotion, même si elle est moins marqué. La configuration quasiment la plus évoluée avec 24 Go de RAM et 512 Go de SSD est proposée à 1585 €, soit une réduction de 114 € sur son prix habituel.
Test des Mac mini M4 et M4 Pro : petits et mignons, mais costauds et économes
Dans notre test, le Mac mini M4 avait obtenu la note maximale, un vrai coup de coeur. Au vu des prix proposés, il y a de moins en moins de stock !
Comme toutes les offres des Jours Flash Prime, cette promotion est réservée aux abonnés Amazon Prime. Cet abonnement donne accès à la livraison rapide, à Prime Video, à Amazon Music Prime et à plusieurs autres avantages. Il est proposé à 6,99 € par mois sans engagement, ou 69 € par an pour la formule annuelle.
Nvidia : si l'Occident ne réagit pas, la Chine va gagner la course à l’IA selon son patron
Alors que Nvidia a dépassé récemment les 5 000 milliards de dollars de capitalisation boursière, en faisant la première entreprise à atteindre ce palier, son patron Jensen Huang a fait une déclaration fracassante au Financial Times, avant de se raviser dans un post sur X, précisant sa pensée.

Nvidia dépasse les 5 000 milliards de dollars de capitalisation boursière
Il faut dire que la phrase a le mérite d’être claire, nette et sans ambiguïté :
La Chine est en passe de gagner la course à l’intelligence artificielle.
Pour le patron de Nvidia, les limitations imposées sur les exportations d’unités de calcul vers la Chine ne sont pas efficaces, et la politique teintée de « cynisme » de l’Occident face à la Chine ne fonctionne pas. Il appelle ainsi les dirigeants occidentaux à faire preuve de plus d’optimisme dans leurs décisions, et à laisser plus de liberté aux entreprises de l’IA.
A statement from NVIDIA CEO Jensen Huang. pic.twitter.com/Exwx54OYJV
— NVIDIA Newsroom (@nvidianewsroom) November 5, 2025
En effet, même aux USA pourtant considérés comme bien plus libres que l’Union européenne, Jensen Huang a pesté contre l’instauration de 50 nouvelles règles imposées à l’intelligence artificielle, qu’il compare aux fournisseurs d’énergie en Chine qui subventionnent l’usage des solutions de calcul locales, leur donnant quasiment une énergie gratuite. En effet, la Chine a instauré des subventions massives pour les data-centers locaux, permettant une expansion massive des géants ByteDance, Alibaba ou encore Tencent dans le domaine, du moment qu’ils utilisent des technologies chinoises.
Le gouvernement de Xi Jinping contourne ainsi l’efficience bien plus faible des solutions d’IA locales, qui peinent à rivaliser en performance par Watt face aux puces de Nvidia. De l’autre côté du globe, le gouvernement Trump a réaffirmé ne pas vouloir partager à l’export les puces Blackwell de Nvidia, que ce soit avec la Chine ou tout autre pays.
Le gouvernement US voudrait limiter encore plus les exportations de Nvidia en Chine
Si Jensen Huang a adouci son propos dans un communiqué succinct sur X, le message reste clair : si l’Occident continue de mettre des bâtons dans les roues des start-ups de l’IA, et de les laisser se tirer dans les pattes plutôt que de travailler en symbiose, la Chine pourrait dépasser les USA dans la course à l’intelligence artificielle, et le retard sera alors difficile à combler.