Vue lecture
VR Forever Awards : la liste complète des nommés et un jury "prestigieux" pour célébrer la VR sur Steam
Clair Obscur : Expedition 33 dévoile les dates de sa tournée française
Preview : Marvel Tokon : Fighting Souls risque de frapper très fort
PREVIEW On a testé Digimon Story: Time Stranger sur PC, la petite dose de nostalgie
Après 8 ans de développement, le prochain RPG de la série Digimon Story va bientôt voir le jour. L’occasion pour nous de tester en avant-première le jeu lors de l’événement de rentrée de Bandai Namco « Back to School ». Une première expérience qui aura duré 3h, nous permettant de nous faire une bonne idée sur le potentiel du jeu, son histoire, ainsi que ses mécaniques phares.
Invitation pour le Digimonde
Nous avons eu l’occasion de tester deux parties du jeu, situées chacune dans une zone et une partie de l’histoire bien différentes.La première partie était le début du jeu, avec la présentation du personnage et de son monde : l’histoire de Digimon Story: Time Stranger commence avec une structure que l’on peut considérer comme classique, mais efficace. Nous incarnons au choix un ou une jeune protagoniste, membre d’une société de protection secrète nommée ADAMAS et dont la mission du jour est l’enquête de phénomènes mystérieux ayant lieu dans un quartier de Tokyo. Seul bémol pour nous : un mur géant construit par le gouvernement tient la population à l’écart de ce qui semble être à l’origine de récents séismes. Un mystère que les autorités cachent à tout prix ? Il n’en faut pas plus pour allumer chez notre protagoniste la flamme de la curiosité.

Cette intrusion dans cette zone interdite sera l’occasion de découvrir la présence des Digimon, que les personnages connaissent déjà, mais permettra au joueur d’acquérir les bases du gameplay du jeu. L’exploration nous amènera à découvrir de nombreuses créatures, des systèmes de jeu, ainsi qu’à faire des rencontres bien connues du genre, mais toujours les bienvenues pour les amateurs de jeux à l’esprit shōnen : celle de l’étrange jeune fille à protéger, ainsi qu’une autre entité tout aussi mystérieuse, mais aussi puissante que hostile. Nous apprenons ainsi que derrière ce mur se trouvent de nombreux Digimon, ainsi qu’un colossal titan et que tous sont acteurs et victimes d’une grande guerre interdimensionnelle dont les proportions peuvent être cataclysmiques.
Digimon Story: Time Stranger confirme ainsi bien son appartenance au genre du JRPG avec une histoire facilement accessible, qui parlera aux connaisseurs du genre, tout en possédant les moyens de développer des thématiques matures et intéressantes. À voir si le jeu parvient à garder cette ambiance qui nous promet son petit lot de scènes émotionnelles avec des personnages hauts en couleurs.

Un univers riche avec du potentiel
Durant la seconde partie, nous avons été plongés bien plus loin dans l’histoire, avec une équipe extrêmement fournie de plusieurs dizaines de Digimon au niveau champions, ainsi que de nouveaux compagnons pour explorer une zone insulaire à l’ambiance cristalline et estivale. Si nous ne nous attarderons pas sur l’histoire de cette partie pour vous laisser la surprise, sachez que c’était surtout l’occasion pour nous de découvrir les différentes mécaniques de gameplay du jeu. Et nom d’un pixel, il y a de quoi en dire ! Digimon Story: Time Stranger fait la part belle à la stratégie et à l’optimisation des créatures en proposant de nombreuses possibilités de personnalisation sur plusieurs points.

Comme annoncé auparavant, plus de 450 Digimon seront présents dans le jeu, ce qui est un record pour la licence. Pour obtenir de nouveaux compagnons de route, il vous faudra dans un premier temps les affronter pour accumuler des données à leur sujet, puis une fois que vous aurez dépassé les 100% d’informations collectées, vous pourrez créer un clone d’un Digimon rencontré et l’intégrer à votre équipe. Une accessibilité d’acquisition qui donne un intérêt particulier aux combats, en plus du gain évident de l’expérience. Par ailleurs, certains Digimon semblent accorder plus de données que d’autres, ce qui crée par là un système de rareté, mais aussi sûrement la nécessité de devoir farmer les rencontres.
Pour rester dans l’esprit de l’accessibilité, le système de digivolution n’utilise pas de mécaniques aléatoires dans cet épisode. Pour faire passer votre digimon à un stade supérieur, il faudra que votre compagnon ait atteint un certain nombre de caractéristiques. Ce sera ensuite à vous de sélectionner la prochaine forme de votre compagnon parmi la liste des options disponibles, certaines d’entre elles ne le deviennent qu’après avoir rencontré cette forme supérieure du Digimon en question. Le système est très compréhensible et permet de planifier facilement l’organisation de son équipe future.
Un système de combat bien familier
De ce côté-là, Digimon Story Time Stranger reste très classique en reprenant un système de combat déjà vu dans de nombreux jeux, avec deux, trois trucs sympa en plus. Dans le domaine du terrain connu, on retrouve les systèmes classiques d’attaque, de compétences, d’objets à utiliser, de défense, de fuite, etc.
Mais parmi les petits trucs innovants, on retrouve la possibilité de faire des attaques d’opportunité sur les Digimon errants dans l’environnement, juste avant d’engager le combat. Même si ce système existe déjà dans certains jeux, nous le trouvons ici assez novateur à notre connaissance, avec des bonus intéressants. En plus de l’habituelle priorité accordée dans l’ordre des tours, les ennemis attaqués hors combat entrent en jeu avec une vie réduite, mais si jamais l’attaque avait le potentiel de directement mettre K.O. votre adversaire, le combat ne se lance même pas. Vous obtiendrez directement l’expérience, objets et données prévus par la rencontre. De quoi atténuer très largement la sensation de farm que crée la collecte de créatures.
L’autre nouveauté du jeu, sans pour autant être novatrice dans le genre, est la présence d’une attaque spéciale réalisée par notre protagoniste, capable de renverser l’issue d’un combat. Cette dernière s’active en remplissant une jauge de combat et possède des effets variés selon les options choisies dans l’un des menu du jeu. Il nous a été possible, par exemple, de renforcer notre équipe ou d’occasionner d’immenses dégâts d’un seul coup. Un ajout sympathique, avec une belle animation, qui renforce la présence de notre personnage lors des combats.

Pour en revenir aux Digimon en eux-mêmes, notre équipe sera composée de six d’entre eux, trois dans l’équipe active et trois dans celle de réserve. Il ne nous a pas été permis de changer de combattant en plein combat – ou peut-être qu’on est juste passé à côté -, ce qui est assez dommage pour des raisons stratégiques. En revanche, il est possible à tout moment de modifier ses équipes avec la présence d’une boite disponible à tout moment. Les joies des compagnons virtuels aussi légers que l’air.
Ces mêmes compagnons reprennent des principes déjà vus dans les anciens jeux Digimon, comme les affinités de types, entre ceux appartenant à la catégorie virus, antivirus ou données, reproduisant un système de pierre-papier-ciseaux. Ajoutons à cela les familles de créatures qui peuvent subir des bonus de dommages contre certaines attaques, comme par exemple les Digimon aquatiques sensibles à l’élément foudre.
Un principe d’alignement de tempérament est également présent. Si nous n’avons pas bien eu l’occasion de saisir entièrement son principe, ce dernier semble pouvoir modifier l’inclinaison de caractéristiques du Digimon, pouvant influencer la facilité, voire la possibilité de faire certaines digivolutions, en plus d’assurer des rôles particuliers dans les compositions d’équipes. Cet alignement de tempérament peut être modifié en passant un peu de temps avec vos créatures, qui souhaiteront dialoguer avec vous au moment où vous rechargerez vos points de vie et points de compétences. En fonction de vos réponses à leurs questions ou leurs remarques, leur tempérament peut changer d’alignement.
Tout le budget sur les stars virtuelles
On s’y attendait et on n’était pas déçus : Digimon Story: Time Stranger est un beau jeu avec un grand travail sur l’apparence et l’animation des Digimon. Dans ce domaine-là, c’est surtout la qualité des jeux de lumière et les textures qui nous ont impressionnés. Si l’apparence des personnages semble bien moindre, et les modèles des environnements sont acceptables pour un jeu de cette génération, cela importe au final assez peu, car l’essentiel est là : les Digimon font vraiment plaisir à voir et les combats sont dynamiques. De plus il était assez plaisant de voir notre personnage chevaucher ou se faire porter par certains Digimon lors de l’exploration des niveaux. Cette possibilité remplace efficacement l’absence de vitesse de course et permet de réaliser des attaques d’opportunité, comme décrit plus haut
Pour donner plus de détails concernant les animations de combat, nous avons découvert que chaque Digimon possédait au moins une compétence signature, ainsi que plusieurs compétences communes. Le travail sur l’animation des attaques signatures est vraiment agréable, même si nous aurions aimé que certains Digimon aillent un peu plus loin dans la représentation de ce qui est leur trait de caractère. Ceci étant dit, avec 450 créatures à gérer, on peut comprendre qu’il y ait des irrégularités.

Les compétences secondaires possèdent quant à elles des animations classiques, qui ne sont pas en lien direct avec leurs utilisateurs, mais en revanche, elles offrent un grand potentiel stratégique, vu qu’il est possible de modifier leurs emplacements et d’en débloquer de nombreuses versions.
Un petit bémol ressenti lors de notre expérience, était l’impression d’avoir un univers très dirigiste, organisé en couloirs. Ce qui n’est pas un mal en soi, mais après toutes les annonces sur l’aspect monde ouvert du titre, l’impression de grande liberté n’était pas présente durant cette session. Peut-être que cela viendra avec l’exploration d’autres zones. Des petites erreurs de traduction ont également été remarquées et remontées aux organisateurs présents, mais rien de capable de gâcher l’expérience de jeu. De plus, il ne nous a pas été permis de vérifier si le jeu possédait un aspect PvP, permettant de faire combattre les joueurs en ligne avec leurs équipes favorites, ce qui serait un ajout intéressant pour le titre.
Verdict
C’est avec une bonne dose de confiance que nous ressortons de cette preview de Digimon Story Time Stranger. La licence montre qu’elle est capable de parler aussi bien aux nostalgiques de la première génération qu’aux fans assidus, tout en se permettant d’offrir une nouvelle porte d’entrée à ceux qui souhaitent découvrir l’univers de ces monstres virtuels. Avec ses superbes créatures et son histoire intéressante, Digimon Story Time Stranger se présente comme une aventure qui ravira les amateurs d’œuvres de types shonen, tout en proposant un très gros potentiel stratégique pour ceux qui aiment collectionner et faire combattre leurs Digimon favoris.
Cet article PREVIEW On a testé Digimon Story: Time Stranger sur PC, la petite dose de nostalgie est apparu en premier sur JVFrance.
Gamescom 2025 : les restes du salon
Pokémon : Project VOLTAGE High, la collaboration musicale et visuelle avec Hatsune Miku atteint de nouveaux sommets (MAJ 08/09/25)
VR FOREVER Steam Festival & Awards 2025 : festival inédit dédié à la réalité virtuelle avec de nombreuses promotions au programme
Légendes Pokémon : Z-A, une nouvelle Méga-Évolution hypnotisante bientôt révélée ?
Playstation 6 | ps6 - Sur PS6, le lecteur de disque détachable devrait faire son retour
Game Pass : des ex-cadres de Xbox décrivent les "tensions" provoquées entre les équipes
Cronos : The New Dawn n'a pas coûté 23 millions d'euros, corrige Bloober (mise à jour : premier chiffre de ventes)
Comment le jeu mobile est devenu un style de vie
Wolfenstein : le studio MachineGames ouvre la porte à un nouvel épisode
Gamescom 2025 : première dystopie avec Replaced
Pour Tokyo Xtreme Racer, la fin de l'accès anticipé est proche
Bodycam remonte la pente : bientôt une nouvelle carte pour le mode Zombies
Même si on était partis du mauvais pied avec Bodycam, il faut avouer que les développeurs français du jeu ont su remonter progressivement la pente. Au fur et à mesure des mises à jour, le titre s’est étoffé, notamment grâce à l’ajout d’un mode Zombies, certes pas très original, mais plutôt bien foutu. Alors OK, les décors sont toujours parfaitement statiques, mais au moins, c’est assez fun à jouer. Il y a une dizaine de jours, Reissad Studio a partagé son premier devlog, qui détaille les prochains ajouts.
Au programme, une seconde carte pour le mode zombie est prévue. Elle devrait être beaucoup plus grande que la première, et bénéficiera d’un cycle jour/nuit. D’autre part, on nous indique qu’on aura un système de perks pour son personnage, qu’on pourra customiser ses armes – tout comme dans le mode PvP classique, avec des loadouts – et qu’il y aura des ennemis spéciaux. On est plutôt contents qu’ils se concentrent plus sur l’aspect coop que le multijoueur qui, selon nous, n’apporte pas tant que ça au genre. Les développeurs indiquent également avoir retravaillé l’ensemble des animations.
Le développement de Bodycam a donc l’air d’aller dans le bon sens, en se concentrant sur ce qui fonctionne bien. Contrairement à ce que le projet laissait penser au démarrage de l’accès anticipé il y a un an et demi, les fondateurs du studio semblent déterminés à améliorer leur concept en profondeur, et pas uniquement surfer sur la vague des jeux en vue bodycam.
Pour l’instant, aucune date n’a encore été annoncée pour la publication de la prochaine mise à jour. Mais compte tenu du thème, il est possible qu’on la voie arriver aux alentours d’Halloween. En attendant, vous pouvez retrouver l’accès anticipé de Bodycam sur Steam pour moins de 34 €.
Lenovo annonce la Legion Go 2, aux performances et au prix indécents
L'important chez Nintendo, c'est le gameplay (et pas les nouvelles licences)
[Vidéo] Hollow Knight: Silksong, Cronos & l'actu des sorties | IndieMag l'hebdo #364
Vampire Bloodlines 2 : Paradox rembourse les précommandes PS5 après la polémique des clans payants
Star Wars: Knights of the Old Republic Remake – un nouveau concept art refait surface malgré les doutes
Le remake de Star Wars: Knights of the Old Republic (KOTOR) semble appartenir à la catégorie des projets fantômes : annoncé, espéré, mais toujours absent. Malgré les rumeurs d’annulation, Saber Interactive assure que le développement continue. Récemment, une rare pièce de concept art a refait surface, offrant un aperçu inédit… mais déjà daté.
Depuis son annonce, le remake de Star Wars: Knights of the Old Republic nourrit plus de fantasmes que de certitudes. Révélé il y a quatre ans lors d’un PlayStation Showcase, le projet n’a jamais véritablement montré signe de vie concret. En 2023, des bruits de couloir le disaient purement et simplement abandonné. Pourtant, plus tôt cette année, le directeur créatif de Saber a tenu à rassurer les fans : selon lui, le jeu est bel et bien en développement et « avance correctement ».
Dans ce contexte de flou, chaque indice prend des allures de trésor. Récemment, un visuel conceptuel a émergé en ligne, déniché par MP1st. Il s’agirait d’une illustration issue du portfolio personnel d’un artiste ayant travaillé sur le remake jusqu’en 2021, soit au moment de l’annonce officielle du projet. L’image montre Kashyyyk, la planète forêt emblématique où vit le peuple Wookie.

Si ce concept art ne dévoile pas grand-chose, il représente paradoxalement l’aperçu le plus concret du remake depuis longtemps. Mais son ancienneté – plus de quatre ans – et le fait qu’il provienne d’un développeur qui n’est plus impliqué dans le projet posent question quant à sa pertinence actuelle.
D’autant que Saber Interactive ne manque pas de travail. Le studio a les mains pleines avec plusieurs projets en parallèle : le suivi de Warhammer 40,000: Space Marine 2, l’adaptation vidéoludique Jurassic Park: Survival, ou encore un jeu récemment annoncé basé sur la franchise horrifique Hellraiser. Autant de productions ambitieuses qui pourraient détourner l’attention des équipes de KOTOR, au grand dam des fans qui attendent depuis longtemps des informations concrètes sur le remake.
Pour mémoire, Star Wars: Knights of the Old Republic, sorti en 2003, est considéré comme l’un des meilleurs jeux jamais créés dans l’univers de la saga. Mêlant création de personnage, choix moraux et progression dans l’usage de la Force, il a marqué toute une génération. Reste à savoir si son remake sortira un jour des limbes pour, enfin, rallumer les étoiles dans les yeux des fans.
Cet article Star Wars: Knights of the Old Republic Remake – un nouveau concept art refait surface malgré les doutes est apparu en premier sur JVFrance.