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Activision et Paramount signent un accord pour adapter Call of Duty sur grand écran
Activision et Paramount unissent leurs forces pour porter l’univers de Call of Duty au cinéma. Un projet ambitieux qui vise à transformer l’une des plus grandes franchises vidéoludiques en un blockbuster mondial.
Activision et Paramount s’associent pour un projet d’envergure : l’adaptation de la franchise vidéoludique Call of Duty au cinéma. Ce partenariat inédit ambitionne de transposer l’univers emblématique de la série sur grand écran, mêlant l’expertise de Paramount dans la production de blockbusters à la puissance culturelle et commerciale de l’une des licences les plus populaires de l’histoire du jeu vidéo.
Avec plus de 500 millions d’exemplaires vendus et une place de leader sur le marché américain depuis 16 ans, Call of Duty est bien plus qu’une simple licence du jeu vidéo : c’est un phénomène mondial qui a marqué plusieurs générations de joueurs grâce à sa dimension narrative et son impact sur la culture populaire. Ces atouts en font un candidat naturel pour une adaptation cinématographique de grande ampleur.
Paramount, filiale du groupe Skydance, prendra en charge le développement, la production et la distribution d’un film en live-action. L’objectif est de rester fidèle aux éléments iconiques de la saga tout en l’ouvrant à un public plus large, au-delà de la communauté de joueurs. Cette transposition promet de conjuguer réalisme, intensité et spectacle, à l’image des succès récents du studio.
Activision et Paramount entendent faire de ce film un événement mondial, pensé à la fois pour les fans de longue date et pour ceux qui découvriront l’univers à travers le cinéma. L’ambition affichée est de livrer une expérience immersive, capable de rivaliser avec les plus grands blockbusters, et de prolonger l’héritage déjà immense de Call of Duty.
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DAIMON BLADES est repoussé au 6 octobre
Initialement prévu pour le 3 septembre, soit demain, StreumOn Studio a malheureusement décidé de décaler la sortie de DAIMON BLADES au 6 octobre. Si on a hâte de s’essayer à ce first person slasher en coop, on est presque content de ce report puisque, dans son post sur Bluesky, le studio français explique que suite aux playtests entamés après l’annonce à la Gamescom 2025, des problèmes liés au networking ont été identifiés. On apprécie leur volonté de lancer un jeu qui marche, plutôt qu’un truc tout cassé.
Rendez-vous donc le 6 octobre, et en attendant, vous pouvez ajouter DAIMON BLADES à votre liste de souhaits sur Steam.
TEST Hirogami : Un petit bourrage de papier
La culture japonaise est de plus en plus représentée dans la sphère vidéoludique, à l’image d’Assassin’s Creed Shadows, de la série des Yakuza ou encore du prochain Ghost of Yotei. Mettant surtout en avant l’image du Japon à travers différentes époques, on en oublierait presque les petits détails qui en font toute sa richesse. Pour remédier à cela, Bandai Namco et GYAAR Studio ont décidé de nous proposer un plateformer plutôt original sur l’art du pliage de papier : l’origami. Une aventure joliment emballée, mais qui peine à nous offrir un voyage réellement palpitant.
Test réalisé sur PS5 à l’aide d’une copie envoyée par l’éditeur
Une histoire tenant sur… un bout de papier
Avec son esthétique centrée sur l’art du pliage pour donner vie à des figures et des animaux, Hirogami nous propose moins une grande fresque narrative qu’une expérience « cozy », tranquille, sans prise de tête. Cette orientation se ressent dans la trame principale, qui peut se résumer ainsi : le joueur incarne Hiro, un guerrier déchu au lourd passé, souhaitant se racheter en sauvant un village frappé par un étrange fléau. Malheureusement pour lui, tous les pouvoirs qui faisaient de lui un héros ont disparu. À nous de les retrouver dans ce monde de papier, tout en essayant de comprendre ce qui se cache derrière cette mystérieuse épidémie numérique. Le scénario n’est donc ni des plus palpitants, ni des plus complexes, mais cela permet à n’importe qui de suivre l’histoire – même les plus jeunes – sans se prendre la tête.

Pourtant, à travers ce récit léger, se dessinent des personnages assez attachants. Certains, comme un tatou ou même un gorille, vous offriront de nouvelles compétences bien utiles pour progresser. En plus de Hiro, un autre personnage accompagne notre protagoniste et joue le rôle d’interrogateur sur son passé. Un petit artifice qui évite d’oublier la raison pour laquelle notre héros a perdu ses capacités et pourquoi il semble douter de lui alors qu’un immense pouvoir lui est promis. Car oui, sans ces petites interventions, on en oublierait presque le « pourquoi » de l’histoire. Certaines zones d’ombre subsistent néanmoins : la présence d’une des armes les plus puissantes de l’univers ou encore notre lien particulier avec la divinité locale, la grue, restent inexpliqués.
Même si l’absence de profondeur scénaristique peut paraître dommage, elle découle sans doute de la volonté de faire de Hirogami un titre reposant. Une intention qui paraît toutefois un peu contradictoire lorsqu’on se confronte à son gameplay parfois lourd et pataud, le tout dans une perspective qui rappelle certains vieux classiques comme Crash Bandicoot.
Tout est une question de perspective
Avec une histoire assez simpliste, on s’attendrait presque à un gameplay qui suive cette logique. Pourtant, même si les mécaniques ne semblent pas complexes, Hirogami cache bien son jeu et peut vite devenir difficile pour celles et ceux ayant du mal à percevoir la profondeur. En effet, au-delà des contrôles respectant les bases d’un plateformer 3D – saut, double saut et attaque -, c’est surtout le choix d’une caméra fixe suivant le personnage qui marque. Une proposition intéressante, permettant aux développeurs de diriger notre regard exactement là où ils le souhaitent, avec des angles spécifiques selon les situations : plongée, contre-plongée, vue aérienne… L’idée fonctionne bien, notamment lors de petites cinématiques présentant le terrain ou encore à la résolution d’un niveau via l’activation d’un sanctuaire. Mais voilà, ce choix amène un premier hic : la maniabilité de Hiro.

En plus de vouloir déplacer cette caméra, notre premier réflexe reste d’appuyer sur toutes les touches, et indirectement celui du saut. Et c’est dès cette première action que l’on comprend que les phases de plateformes corsées risquent d’être compliquées. Hiro a, malheureusement, un saut lourd. Les sauts sont lents, n’offrent pas réellement la possibilité de se repositionner en l’air, ce qui rend chaque phase un peu technique, frustrante à certains moments. N’attendez pas non plus un dash salvateur pour corriger un mauvais calcul : Hiro ne possède que la faculté de se transformer en feuille de papier pour planer légèrement. En revanche, d’autres compétences viendront contrebalancer ces défauts, qu’il s’agisse de la vitesse ou du saut.
L’une des principales mécaniques de gameplay d’Hirogami repose sur son système de transformations. Origami oblige, Hiro peut se métamorphoser en trois animaux, chacun apportant une nouvelle manière de jouer : le tatou, capable de rouler et de briser des caisses ; la grenouille, qui saute plus haut tout en crachant de la salive ; et enfin le gorille, qui s’agrippe aux lianes et fracasse tout sur son passage. Comme dans l’art du pliage, il faudra maîtriser ces formes pour réussir les niveaux et s’extirper de situations parfois délicates. On regrettera cependant l’effet « patinoire » lors des changements de transformation, qui nous a fait rater plus d’un atterrissage.


Avec un nom aussi évocateur, le Fléau sera bien sûr notre principal ennemi, et il placera sur notre chemin de petites anomalies plus ou moins gênantes. Certaines sont inoffensives, d’autres agressives – fonçant sur nous ou tirant à distance -, tandis que d’autres encore prennent possession d’animaux et reprennent nos propres capacités. Mais pas de panique : en plus de ses transformations, Hiro dispose d’un éventail magique capable d’asséner de puissants coups une fois chargé. Les combats alternent entre arènes et zones ouvertes, sans jamais représenter une véritable difficulté dans les premiers chapitres. Encore une fois, votre principal adversaire ne sera pas les monstres… mais la caméra, qui vous empêchera de repérer certains ennemis bien cachés.
Avec une durée de vie d’environ cinq heures, réparties sur une dizaine de chapitres, Hirogami se laisse jouer, sans pour autant être une véritable claque en termes de prise en main. Mais ce serait oublier ses décors chatoyants et son habillage sonore, qui réussissent à apaiser après un saut raté.
De belles feuilles de Canson
Difficile de ne pas penser à Tearaway, sorti en novembre 2013 sur PlayStation 4. En effet, Hirogami pioche dans les idées de ce que Media Molecule proposait déjà, tout en se les appropriant pour offrir un monde de papier riche et convaincant. Ne vous attendez pas à y voir un bestiaire immense ni une distance d’affichage incroyable : Hirogami construit son univers sur une base simple de puzzles et de plateforming, enrichie de couleurs vives et d’une bande-son japonaise mettant à l’honneur les instruments traditionnels. Origami oblige, l’ensemble des décors est constitué de papier : rochers, arbres, champignons… tout y passe, sauf quelques effets de particules comme la lave ou l’eau. Le rendu visuel, agrémenté d’un effet de bokeh sur les arrière-plans, donne une agréable impression de miniaturisation.

Un choix esthétique est assumé jusqu’à la carte principale, qui fait office de hub à la manière d’un Mario, regroupant tous les chapitres. Hiro et ses compagnons y parcourent un livre posé sur une table, renforçant cette impression de maquette miniature. Parfois, ce sont de petites cinématiques qui mettent les décors en valeur, et d’autres fois des illustrations lors de la libération des boss du Fléau. Quant aux musiques, elles se révèlent agréables lorsqu’on tend l’oreille, mais restent assez oubliables en jeu. Dommage, car elles offrent de belles partitions pendant l’exploration. Au final, on retiendra une technique solide, sans bug visuel, servie par un effet « stop motion » plaisant, sans pour autant atteindre des sommets.
Verdict
Hirogami nous propose une histoire facile d’accès, un temps de jeu raisonnable et un univers visuellement agréable. Partant avec de solides arguments, le titre trébuche toutefois sur un gameplay rigide, que ce soit dans ses sauts lourds ou dans ses combats un peu fades. Mais le véritable point noir reste sa caméra fixe, qui impose parfois des angles de vue peu compréhensibles, en particulier lors de sauts complexes. Malgré cela, on se retrouve face à un univers de papier charmant et inventif. Sa simplicité de prise en main et sa clarté en font un jeu idéal à partager en famille, sans se prendre la tête. Proposé à un tarif accessible de 29,99 €, Hirogami sera disponible le 3 septembre 2025 sur PlayStation 5 et PC.
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