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Gamescom 2025 : première réécriture du passé dans RECUR

Avec son précédent projet A Juggler's Tale, qui jouait continuellement avec les fils d'une marionnette, le jeune studio allemand kaleidoscube a su nous prouver qu'il maîtrisait la technologie pour nous raconter des histoires. Rebelote avec leur nouveau jeu RECUR qui cette fois-ci nous fait le coup du voyage dans le temps, dans lequel tous les objets à l'écran bougent en même temps que notre héros. Et la démo Gamescom nous a vraiment emballé !

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Tournez manette - Chained Echoes : Ashes of Elrant peine à revitaliser les joies du jeu de base

Sorti en 2022, Chained Echoes s’est rapidement imposé comme l’un des JRPG indépendants les plus marquants de ces dernières années. Avec son pixel art réussi, son système de combat ingénieux et sa bande-son envoûtante, le jeu de Matthias Linda a séduit bon nombre de nostalgiques en manque d'une aventure à l'ancienne. Presque trois ans plus tard, le DLC Ashes of Elrant vient prolonger l’aventure. Mais si le plaisir de retrouver Glenn et ses compagnons est bien présent, l’extension laisse un goût plus amer qu’espéré.

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Mémoire cash - Metal Gear Solid : le coup de force de Kojima qui a piégé le jeu vidéo

Sorti le 3 septembre 1998 sur PlayStation au Japon, Metal Gear Solid n’était pas seulement un jeu d’infiltration. C’était une déclaration de guerre au médium tout entier. hideo Kojima y imposait sa vision d’auteur, entre cinéma interactif et fable politique, au risque de ringardiser une industrie encore engluée dans ses codes.

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Activision et Paramount signent un accord pour adapter Call of Duty sur grand écran

Activision et Paramount unissent leurs forces pour porter l’univers de Call of Duty au cinéma. Un projet ambitieux qui vise à transformer l’une des plus grandes franchises vidéoludiques en un blockbuster mondial.

Activision et Paramount s’associent pour un projet d’envergure : l’adaptation de la franchise vidéoludique Call of Duty au cinéma. Ce partenariat inédit ambitionne de transposer l’univers emblématique de la série sur grand écran, mêlant l’expertise de Paramount dans la production de blockbusters à la puissance culturelle et commerciale de l’une des licences les plus populaires de l’histoire du jeu vidéo.

Avec plus de 500 millions d’exemplaires vendus et une place de leader sur le marché américain depuis 16 ans, Call of Duty est bien plus qu’une simple licence du jeu vidéo : c’est un phénomène mondial qui a marqué plusieurs générations de joueurs grâce à sa dimension narrative et son impact sur la culture populaire. Ces atouts en font un candidat naturel pour une adaptation cinématographique de grande ampleur.

Paramount, filiale du groupe Skydance, prendra en charge le développement, la production et la distribution d’un film en live-action. L’objectif est de rester fidèle aux éléments iconiques de la saga tout en l’ouvrant à un public plus large, au-delà de la communauté de joueurs. Cette transposition promet de conjuguer réalisme, intensité et spectacle, à l’image des succès récents du studio.

Activision et Paramount entendent faire de ce film un événement mondial, pensé à la fois pour les fans de longue date et pour ceux qui découvriront l’univers à travers le cinéma. L’ambition affichée est de livrer une expérience immersive, capable de rivaliser avec les plus grands blockbusters, et de prolonger l’héritage déjà immense de Call of Duty.

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Games for Palestine 2025

La plateforme itch.io propose dès aujourd'hui un bundle caritatif en soutien au peuple palestinien. Au programme : 382 œuvres dont 222 jeux vidéo DRM-free conçus par 248 créateurs et studios. Les fonds levés seront reversés à l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), un organe subsidiaire de l’ONU, ce qui n’a pas empêché le parlement israélien de le déclarer comme groupe terroriste et...

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Nouvelle victime de Silksong, Kejora est reporté de quatre mois

Sur la liste des jeux censés sortir peu de temps avant ou après Silksong et qui ont préféré repousser leur venue, on avait déjà Aeterna Lucis, Baby Steps, CloverPit, Demonschool, Faeland et Little Witch in the Woods. On peut rajouter Kejora, qui vient de dégainer la carte Silksong pour expliquer son report. Mais pourquoi le repousser à une date si lointaine ?

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Une daube de plus au cinéma : Call of Duty

Cette année, le studio Skydance (fondé par David Ellison, avec l'argent de papa) a racheté Paramount pour former la méga-corpo Paramount Skydance (toujours avec David Ellison à sa tête) après avoir gentiment poussé Stephen Colbert à prendre la porte. Apparemment, le gars Ellison est un gros fan de Call of Duty et l'une des premières décisions majeures de Paramount Skydance a été de filer un gros chèque à Microsoft afin d'adapter la licence au cinéma. Pour...

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Nintendo DS : et de quatre !

En juillet, on vous parlait de trois projets inspirés par la Nintendo DS. Il y en a maintenant un quatrième : la Pocket DS d'AYANEO, le constructeur de la Flip 1S. Il s'agit d'une console Android (version 13) utilisant un Snapdragon G3x Gen 2 et embarquant deux écrans tactiles : un OLED 7" 1080p en haut un LCD 5" 1024x768 en bas Vous pouvez éteindre l'un des deux écrans au besoin, histoire d'améliorer l'autonomie qui devrait être fort correcte...

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Vide-greniers chez Ubisoft

Au fur et à mesure des années, on accumule des tonnes de trucs inutiles : des manuels IKEA pour des meubles qu'on a jetés, des vieux téléphones portables qui ne s'allument plus, des boîtes de jeux PC qu'on ne relancera jamais... C'est pareil pour les gros éditeurs : ils ont tous dans leur garage des tonnes de licences de jeux qui n'auront jamais de suites ou de rééditions, juste au cas où. Ubisoft a décidé de faire le ménage et a mis sur le trottoir les licences des...

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Gamescom 2025 : premier drift avec Screamer

Mon dernier rendez-vous à la Gamescom était pour un jeu de course arcade. Sauf qu’au lieu du retour de Ridge Racer, série que j’aime d’amour, j’ai eu droit à celui de Screamer, licence qui roulait sur PC dans les années 1990. Autant dire que je ne la connaissais que de nom. Suffisant pour éveiller ma curiosité. Et j’ai bien eu raison d’y aller à ce rendez-vous.

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Halls of Torment confirme sa sortie sur PS5 et Xbox Series, avec un nouveau personnage et un DLC

Le studio Chasing Carrots a officialisé l'arrivée d'une mise à jour gratuite pour Halls of Torment baptisée Bardcore et destinée à l’ensemble des joueurs, ainsi que The Boglands, un DLC conséquent programmé au quatrième trimestre de 2025. Les versions PlayStation 5 et Xbox Series sont désormais confirmées.

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Tekken 8 : ceci est un important communiqué mammaire de Katsuhiro Harada

Bandai Namco a mis en ligne ce matin la mise à jour 2.05 de Tekken 8. Outre quelques correctifs et une liste d'ajustements concernant les zones de frappe (hitboxes) ainsi que la détection des collisions de certaines attaques, la mise à jour fait état d'un changement dans les « paramètres corporels » de certains personnages.

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DAIMON BLADES est repoussé au 6 octobre

Initialement prévu pour le 3 septembre, soit demain, StreumOn Studio a malheureusement décidé de décaler la sortie de DAIMON BLADES au 6 octobre. Si on a hâte de s’essayer à ce first person slasher en coop, on est presque content de ce report puisque, dans son post sur Bluesky, le studio français explique que suite aux playtests entamés après l’annonce à la Gamescom 2025, des problèmes liés au networking ont été identifiés. On apprécie leur volonté de lancer un jeu qui marche, plutôt qu’un truc tout cassé.

Daimon Blades reportRendez-vous donc le 6 octobre, et en attendant, vous pouvez ajouter DAIMON BLADES à votre liste de souhaits sur Steam.

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TEST Hirogami : Un petit bourrage de papier

La culture japonaise est de plus en plus représentée dans la sphère vidéoludique, à l’image d’Assassin’s Creed Shadows, de la série des Yakuza ou encore du prochain Ghost of Yotei. Mettant surtout en avant l’image du Japon à travers différentes époques, on en oublierait presque les petits détails qui en font toute sa richesse. Pour remédier à cela, Bandai Namco et GYAAR Studio ont décidé de nous proposer un plateformer plutôt original sur l’art du pliage de papier : l’origami. Une aventure joliment emballée, mais qui peine à nous offrir un voyage réellement palpitant.

Test réalisé sur PS5 à l’aide d’une copie envoyée par l’éditeur

Une histoire tenant sur… un bout de papier 

Avec son esthétique centrée sur l’art du pliage pour donner vie à des figures et des animaux, Hirogami nous propose moins une grande fresque narrative qu’une expérience « cozy », tranquille, sans prise de tête. Cette orientation se ressent dans la trame principale, qui peut se résumer ainsi : le joueur incarne Hiro, un guerrier déchu au lourd passé, souhaitant se racheter en sauvant un village frappé par un étrange fléau. Malheureusement pour lui, tous les pouvoirs qui faisaient de lui un héros ont disparu. À nous de les retrouver dans ce monde de papier, tout en essayant de comprendre ce qui se cache derrière cette mystérieuse épidémie numérique. Le scénario n’est donc ni des plus palpitants, ni des plus complexes, mais cela permet à n’importe qui de suivre l’histoire – même les plus jeunes – sans se prendre la tête.

Hirogami, un jeu sympathique tournant autour de l'art du pliage de papier qui manque un peu de panache.
Un aspect « miniature » plutôt bien réalisé

Pourtant, à travers ce récit léger, se dessinent des personnages assez attachants. Certains, comme un tatou ou même un gorille, vous offriront de nouvelles compétences bien utiles pour progresser. En plus de Hiro, un autre personnage accompagne notre protagoniste et joue le rôle d’interrogateur sur son passé. Un petit artifice qui évite d’oublier la raison pour laquelle notre héros a perdu ses capacités et pourquoi il semble douter de lui alors qu’un immense pouvoir lui est promis. Car oui, sans ces petites interventions, on en oublierait presque le « pourquoi » de l’histoire. Certaines zones d’ombre subsistent néanmoins : la présence d’une des armes les plus puissantes de l’univers ou encore notre lien particulier avec la divinité locale, la grue, restent inexpliqués.

Même si l’absence de profondeur scénaristique peut paraître dommage, elle découle sans doute de la volonté de faire de Hirogami un titre reposant. Une intention qui paraît toutefois un peu contradictoire lorsqu’on se confronte à son gameplay parfois lourd et pataud, le tout dans une perspective qui rappelle certains vieux classiques comme Crash Bandicoot.

Tout est une question de perspective

Avec une histoire assez simpliste, on s’attendrait presque à un gameplay qui suive cette logique. Pourtant, même si les mécaniques ne semblent pas complexes, Hirogami cache bien son jeu et peut vite devenir difficile pour celles et ceux ayant du mal à percevoir la profondeur. En effet, au-delà des contrôles respectant les bases d’un plateformer 3D – saut, double saut et attaque -, c’est surtout le choix d’une caméra fixe suivant le personnage qui marque. Une proposition intéressante, permettant aux développeurs de diriger notre regard exactement là où ils le souhaitent, avec des angles spécifiques selon les situations : plongée, contre-plongée, vue aérienne… L’idée fonctionne bien, notamment lors de petites cinématiques présentant le terrain ou encore à la résolution d’un niveau via l’activation d’un sanctuaire. Mais voilà, ce choix amène un premier hic : la maniabilité de Hiro.

Hirogami, un jeu sympathique tournant autour de l'art du pliage de papier qui manque un peu de panache.
Une longue journée nous attend

En plus de vouloir déplacer cette caméra, notre premier réflexe reste d’appuyer sur toutes les touches, et indirectement celui du saut. Et c’est dès cette première action que l’on comprend que les phases de plateformes corsées risquent d’être compliquées. Hiro a, malheureusement, un saut lourd. Les sauts sont lents, n’offrent pas réellement la possibilité de se repositionner en l’air, ce qui rend chaque phase un peu technique, frustrante à certains moments. N’attendez pas non plus un dash salvateur pour corriger un mauvais calcul : Hiro ne possède que la faculté de se transformer en feuille de papier pour planer légèrement. En revanche, d’autres compétences viendront contrebalancer ces défauts, qu’il s’agisse de la vitesse ou du saut.

L’une des principales mécaniques de gameplay d’Hirogami repose sur son système de transformations. Origami oblige, Hiro peut se métamorphoser en trois animaux, chacun apportant une nouvelle manière de jouer : le tatou, capable de rouler et de briser des caisses ; la grenouille, qui saute plus haut tout en crachant de la salive ; et enfin le gorille, qui s’agrippe aux lianes et fracasse tout sur son passage. Comme dans l’art du pliage, il faudra maîtriser ces formes pour réussir les niveaux et s’extirper de situations parfois délicates. On regrettera cependant l’effet « patinoire » lors des changements de transformation, qui nous a fait rater plus d’un atterrissage.

La puissance du gorille
La roulade du tatou

Avec un nom aussi évocateur, le Fléau sera bien sûr notre principal ennemi, et il placera sur notre chemin de petites anomalies plus ou moins gênantes. Certaines sont inoffensives, d’autres agressives – fonçant sur nous ou tirant à distance -, tandis que d’autres encore prennent possession d’animaux et reprennent nos propres capacités. Mais pas de panique : en plus de ses transformations, Hiro dispose d’un éventail magique capable d’asséner de puissants coups une fois chargé. Les combats alternent entre arènes et zones ouvertes, sans jamais représenter une véritable difficulté dans les premiers chapitres. Encore une fois, votre principal adversaire ne sera pas les monstres… mais la caméra, qui vous empêchera de repérer certains ennemis bien cachés.

Avec une durée de vie d’environ cinq heures, réparties sur une dizaine de chapitres, Hirogami se laisse jouer, sans pour autant être une véritable claque en termes de prise en main. Mais ce serait oublier ses décors chatoyants et son habillage sonore, qui réussissent à apaiser après un saut raté.

De belles feuilles de Canson 

Difficile de ne pas penser à Tearaway, sorti en novembre 2013 sur PlayStation 4. En effet, Hirogami pioche dans les idées de ce que Media Molecule proposait déjà, tout en se les appropriant pour offrir un monde de papier riche et convaincant. Ne vous attendez pas à y voir un bestiaire immense ni une distance d’affichage incroyable : Hirogami construit son univers sur une base simple de puzzles et de plateforming, enrichie de couleurs vives et d’une bande-son japonaise mettant à l’honneur les instruments traditionnels. Origami oblige, l’ensemble des décors est constitué de papier : rochers, arbres, champignons… tout y passe, sauf quelques effets de particules comme la lave ou l’eau. Le rendu visuel, agrémenté d’un effet de bokeh sur les arrière-plans, donne une agréable impression de miniaturisation.

Hirogami, un jeu sympathique tournant autour de l'art du pliage de papier qui manque un peu de panache.
Ce voyage risque d’être plus difficile que prévu…

Un choix esthétique est assumé jusqu’à la carte principale, qui fait office de hub à la manière d’un Mario, regroupant tous les chapitres. Hiro et ses compagnons y parcourent un livre posé sur une table, renforçant cette impression de maquette miniature. Parfois, ce sont de petites cinématiques qui mettent les décors en valeur, et d’autres fois des illustrations lors de la libération des boss du Fléau. Quant aux musiques, elles se révèlent agréables lorsqu’on tend l’oreille, mais restent assez oubliables en jeu. Dommage, car elles offrent de belles partitions pendant l’exploration. Au final, on retiendra une technique solide, sans bug visuel, servie par un effet « stop motion » plaisant, sans pour autant atteindre des sommets.

Verdict

Hirogami nous propose une histoire facile d’accès, un temps de jeu raisonnable et un univers visuellement agréable. Partant avec de solides arguments, le titre trébuche toutefois sur un gameplay rigide, que ce soit dans ses sauts lourds ou dans ses combats un peu fades. Mais le véritable point noir reste sa caméra fixe, qui impose parfois des angles de vue peu compréhensibles, en particulier lors de sauts complexes. Malgré cela, on se retrouve face à un univers de papier charmant et inventif. Sa simplicité de prise en main et sa clarté en font un jeu idéal à partager en famille, sans se prendre la tête. Proposé à un tarif accessible de 29,99 €, Hirogami sera disponible le 3 septembre 2025 sur PlayStation 5 et PC.

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