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Preview : Shadow Labyrinth : quand Pac-Man se prend pour un Hollow Knight cyberpunk

Pour les 45 ans de Pac-Man, Bandai Namco n’a pas seulement soufflé les bougies de la boule jaune, mais a ouvert une faille dimensionnelle appelée Shadow Labyrinth. Pensé comme un metroidvania dystopique, Shadow Labyrinth est bien plus qu’un énième hommage nostalgique. C’est un jeu d’auteur étrange, exigeant et chargé de mythologie. Nous avons pu explorer trois de ses mondes lors d’une session de jeu étendue, et il y a beaucoup à dire sur cette relecture de Pac-Man par le prisme du dark-SF.

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Honor of Kings va devenir Honor of Kings Plus après « la mise à jour la plus importante de son histoire »

Star absolue du jeu vidéo en Chine depuis bientôt 10 ans, le MOBA Honor of Kings, qui est sans doute le seul jeu à pouvoir se targuer d'avoir rassemblé plus de 100 millions de joueurs la même journée, se prépare à accueillir une mise à jour si transformative qu'elle va entraîner un changement de titre. Honor of Kings est mort, gloire à Honor of Kings Plus.

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Test : Death Stranding 2 : On the Beach, une suite qui perfectionne sa formule

Avec Death Stranding 2 : On the Beach, Hideo Kojima fait quelque chose d’assez inédit dans sa carrière : nous offrir une suite directe avec un casting qui revient dans sa majeure partie, aussi bien du côté des héros que des antagonistes. De quoi donner à cette nouvelle production une forme de continuité assez inédite pour le créateur, tant sur le plan du scénario que du gameplay.

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TEST Death Stranding 2: On The Beach : Un chef d’œuvre, tout simplement

Test réalisé sur PS5 Pro à l’aide d’une version numérique fournie par l’éditeur et en ayant complété le titre avec 50 à 60h de jeu au total.

Les quelques mots du titre de cet article devraient suffire à vous convaincre de quitter cette page sur-le-champ et de vous procurer le nouveau jeu de Kojima Productions pour le découvrir par votre propre prisme afin de laisser la surprise opérer. Le précédent opus était déjà une expérience à vivre manette en mains, et Death Stranding 2: On the Beach ne fait pas exception. Toutefois, il y a bien des choses à dire sur le jeu, et s’il fallait encore vous convaincre de vous lancer dans cette aventure unique, laissez-nous vous expliquer en quelques mots pourquoi l’on tient déjà le jeu de l’année 2025. Rien que ça.

To all the roads that we are yet to pave

Le 8 novembre 2019 sortait Death Stranding. Une œuvre résolument à part qui a divisé de par son concept même. Tandis que les pseudo-analystes gaming qui sévissaient sur feu Twitter, sombre équivalent du beauf bedonnant qui use le bar du PMU du quartier en hurlant à qui veut l’entendre ses dernières théories du complot, le définissaient comme un banal simulateur de livreur Chronopost, les esprits plus éveillés découvrirent un titre entier qui chamboulait les codes. Rien d’étonnant en soi, c’est devenu monnaie courante chez Hideo Kojima qui a pris l’habitude, à chacune de ses sorties, de faire bouillir la sphère de la communauté vidéoludique.

On a arrêté de répertorier ses idées farfelues. Déjà parce que certaines ont réussi à voir le jour sans que l’on puisse expliquer pourquoi (ceux qui ont joué à l’époque au frustrant Boktai – bien que très chouette nonobstant -, s’en souviennent encore), mais aussi parce qu’il se caractérise justement par cette envie de bousculer un médium auquel on reproche régulièrement désormais de ne plus chercher à expérimenter ou prendre des risques. Que l’on accroche ou pas à son travail, voire à sa personnalité, c’est une qualité que l’on ne peut lui enlever et qui permet d’explorer le champ des possibles dans des jeux à gros budget, alors qu’il s’agit généralement d’une composante plus familière des jeux indépendants.

Au travers de son histoire et de son gameplay, Death Stranding mettait en avant le fait de se reconnecter aux autres dans un monde fracturé où chacun pensait pouvoir survivre sans autrui. Une sorte d’allégorie de notre époque en quelque sorte, qui aura eu un écho particulier avec la pandémie qui démarra quelques mois après et qui bouleversa notre quotidien pendant plus de 2 années. Hideo Kojima a, une fois de plus, été en avance sur son temps et sur les événements. En dehors de toute considération prophétique, il est surtout intéressant de noter la façon dont le jeu a été accueilli et ce qu’il a apporté. À commencer par sa suite, dont il est aujourd’hui question.

Le personnage de Tomorrow est sans doute le plus touchant, grâce à la prestation impeccable d’Elle Fanning

Pas de spoiler alert ici, puisque l’on ne vous révélera rien de la fin du premier jeu, mais également car ce test restera le plus évasif possible sur les événements du jeu. Tout au plus, vous n’apprendrez rien que les bandes-annonces ou les éléments déjà dévoilés n’auraient pu vous montrer. Death Stranding 2 prend donc place plusieurs mois après la fin du premier opus. Sam a disparu des radars de Bridges pour vivre reclus au Mexique après avoir connecté les UCA (United Cities of America). Le jeu s’ouvre avec une mise en scène toujours aussi léchée et qui nous rappelle une fois de plus qu’Hideo Kojima est un boulimique de cinéma. C’est d’ailleurs assez intéressant de remarquer qu’un jeu parvient à offrir des plans qui auraient beaucoup à apprendre à certains cinéastes.

Une aventure mieux rythmée

Contrairement au précédent opus qui devait installer son lore, une partie de ses personnages et son univers, Death Stranding 2: On The Beach se voit émancipé de toutes ces obligations. Alors que l’on s’attendait à une introduction traînant un peu en longueur, voici que la première heure du jeu est passée à une vitesse folle et nous a déjà jetés dans le feu de l’action. Ce sera symptomatique de cette suite : le rythme du jeu se voit complètement bouleversé en comparaison du premier opus. Death Stranding était un jeu assez lent, relativement bavard et très contemplatif dans son approche, ce qui a laissé beaucoup de joueurs sur le carreau. À plus forte raison pour ceux n’ayant jamais trop joué à la franchise Metal Gear Solid et se retrouvant face à de longues cinématiques, de nombreux e-mails (facultatifs, certes) à lire, mais aussi à un déroulement qui prend son temps.

Pour rappel, le premier opus ne misait pas franchement sur l’action au début de l’aventure. Les premiers équipements offensifs arrivaient assez tardivement et si le jeu proposait bel et bien quelques boss ainsi que des face-à-face avec les MULEs, des livreurs zélés extrémistes dans leur approche, ils restaient quasiment tous facultatifs et pouvaient être évités. Cela découlait de l’approche pacifique d’Hideo Kojima, déjà évoquée de façon radicalement différente dans la saga Metal Gear Solid. Dans Death Stranding, tu ne tueras point. Et s’il est effectivement possible d’ôter la vie, cela aboutit irrémédiablement à un écran de Game Over.

Les affrontements ont gagné en fluidité et les nouveaux équipements les rendent bien plus intéressants

L’idée reste donc la même dans Death Stranding 2: On The Beach. On a beau récupérer ses premières armes très tôt dans l’aventure, il n’est toujours pas question de tuer d’autres êtres humains. Pour ce faire, toutes les armes disposent de munitions assommantes ou tranquillisantes pour certaines. Le gameplay s’est vu grandement amélioré pour offrir à la fois une approche offensive plus amusante, mais également permettre de jouer la carte de l’infiltration sans concessions. Le spectre de Metal Gear Solid V: The Phantom Pain plane quelque peu sur Death Stranding 2: On The Beach, tant dans la façon dont Sam se meut que dans la fluidité du gameplay. Rappelons tout de même que si le dernier jeu de Kojima paru chez Konami soufflera sa dixième bougie cette année, il reste encore une masterclass en termes de jouabilité. Un banger, comme dirait la Gen Z. Une véritable leçon en tous points sur les bancs de l’école du gameplay.

Ne vous attendez pas pour autant à voir Sam courir dans tous les sens et se jeter à plat ventre au dernier moment avant de dégainer immédiatement son arme pour mettre KO un ennemi. On est encore loin de la maniabilité d’un Big Boss. Et c’est tout à fait normal, puisqu’on rappellera que notre protagoniste n’est pas tout à fait formé à ce genre de pratiques et qu’il transporte généralement des charges de plusieurs dizaines de kilos. Dans la mesure où même les plus gros chads du Basic Fit du coin qui liront ces mots n’arriveraient pas à soulever ce que notre valeureux coursier porte sur ses épaules, le héros de Death Stranding s’en sort finalement plutôt bien. Le gameplay offre toutefois quelques pirouettes pour ne pas être handicapé par un sac à dos trop imposant, à commencer par la possibilité de le poser à tout moment, ainsi que des accessoires à greffer dessus pour rendre la charge plus légère.

L’arsenal du jeu a également été revu et, toujours dans cette optique de proposer une dynamique constante, c’est très régulièrement que notre protagoniste se verra offrir de nouveaux plans d’armes ou des améliorations d’armes déjà existantes. Une façon pour le studio de rétribuer le joueur qui prendra le temps de réaliser des commandes standard et des commandes annexes (les missions secondaires du jeu en quelque sorte). Ce n’est d’ailleurs pas le seul levier que Kojima Productions met en place pour nous motiver à prendre davantage de temps pour explorer et développer les liens avec les différents survivants.

Sans aucun doute l’un des meilleurs moments du jeu

La course aux likes

Si vous avez joué à Death Stranding, vous vous souvenez du système de likes, une approche complètement empruntée à nos réseaux sociaux actuels et à la dérive que ceux-ci peuvent provoquer. Les likes font office de points d’expérience et définissent le niveau de Sam en répartissant ces derniers à travers 5 différentes caractéristiques. Ces statistiques n’ont pas de réel impact sur le jeu et sont davantage une sorte de vision d’ensemble de la façon de jouer du joueur. En revanche, ce ne sont pas les seules statistiques que le joueur possède sur Sam, puisque désormais ce dernier peut améliorer plusieurs de ces compétences.

Ces dernières seront améliorées au fur et à mesure de leur utilisation, ce qui permet d’approfondir son style. Ainsi, utiliser davantage des fusils-mitrailleurs ou des mitrailleuses viendra améliorer leur utilisation, tandis que le fait de laisser de côté les armes de poing les rendra forcément moins efficaces. Il en va de même pour sa capacité de transport, sa capacité pulmonaire ou encore son endurance. Death Stranding deviendrait-il un light RPG ? Le terme est un peu fort, mais on y tend presque, surtout avec l’arbre de compétences que représentent les Améliorations de l’APAS.

Concrètement, et toujours dans l’idée de rétribuer le joueur, chaque palier franchi avec un abri (il y en a 5 pour rappel, symbolisés par des étoiles) sera également l’occasion de gagner de la mémoire afin d’attribuer des améliorations qui viendront avantager Sam. Évidemment, si l’on commence avec peu de compétences mises à disposition, c’est en avançant dans l’histoire et en complétant des commandes que l’on en débloque de nouvelles. Chacune dispose de son coût en mémoire et il incombera donc à chacun de répartir ses points de mémoire comme il l’entend pour personnaliser son expérience.

Le Corpus permet notamment d’avoir un résumé de l’histoire et des évènements en cours

Des nouveautés de gameplay bienvenues en somme et qui permettent de se sentir plus impliqué. Maximiser les liens avec les différents PNJ devient presque un objectif pour quiconque voudra découvrir tous les équipements, toutes les armes ainsi que leurs améliorations. Cela concerne d’ailleurs également les véhicules, qui sont présents bien plus tôt dans l’aventure et revêtent une importance encore plus capitale ici. Leur mise à disposition très tôt dans le jeu est définitive et il est presque possible de terminer le jeu en n’utilisant que des véhicules. Ce qui ne signifie pas pour autant que la tâche sera toujours plus aisée.

Death Stranding 2: On The Beach multiplie les biomes et environnements, là où le précédent opus était plus limité. Entre de grandes étendues désertiques, des routes mexicaines délabrées, des paysages exotiques et des monts enneigés, c’est encore une fois la notion de rythme qui vient rendre l’aventure un peu moins monotone. L’environnement sera d’ailleurs l’un des némésis du joueur puisqu’en marge du cycle jour/nuit qui fait son apparition dans cette suite, des cataclysmes pourront se produire aléatoirement, venant mettre des bâtons dans les roues du joueur. Les plus habituels seront les séismes, mais des éboulements, ou encore des tempêtes seront de la partie.

Le mode photo offre assez de possibilités pour passer des heures dessus à créer de superbes images

Connecting people (again)

Pour ceux qui n’auraient pas suivi, le principe du jeu réside dans le fait de se connecter aux autres et dans la mise en commun des ressources. Ainsi, en jouant en ligne, on croise des constructions et équipements ayant été utilisés par d’autres joueurs. Qu’il s’agisse d’un véhicule laissé sur place, d’une échelle ou d’un pont, les actions des uns peuvent avoir un impact sur la partie des autres. Avec toujours la possibilité de gratifier ces différents éléments par quelques likes.

Les joueurs peuvent d’ailleurs s’entraider par le biais de requêtes, que ce soit pour divers matériaux, pour des armes ou encore pour de l’équipement. Il est possible de placer une balise à n’importe quel endroit, laissant la possibilité aux joueurs qui passeront par là d’être de bons Samaritains. Ce système fonctionne toujours aussi bien et donne cette impression de participer à quelque chose de grand. On ne voit pas ses camarades, mais on ressent leurs actions au fur et à mesure que les routes se bâtissent et que les structures s’érigent aux quatre coins de la carte.

Mais rassurez-vous, l’ambiance si propre au premier opus, reste, elle, intacte. Hideo Kojima nous propose une fois de plus une aventure riche en émotions, avec toujours cette mélancolie omniprésente. On se sent un peu moins seul en connectant cette nouvelle partie du monde, notamment grâce au personnage de Dollman qui assiste Sam, mais également grâce au DHV Magellan qui suit l’évolution de Sam et lui permet notamment de se reposer, d’accéder à son équipement ou encore de s’entraîner par le biais de missions en réalité virtuelle (comme à la bonne vieille époque de Metal Gear Solid, oui).

Les stats de Sam permettent d’ajouter un (tout) petit côté RPG au jeu

La mise en scène est toujours aussi galvanisante, avec un soin tout particulier apporté à la bande-son, une fois encore. On y découvre des artistes tels que Magnolian ou Grimm Grimm, on y retrouve Low Roar, le projet de feu Ryan Karazija, ainsi que Silent Poets ou Gen Hoshino, mais aussi et surtout, on y accueille Woodkid, qui a contribué à l’OST du jeu par le biais d’une dizaine de compositions. Vous en connaissez déjà au moins une : la sublime To The Wilder. L’artiste français a collaboré étroitement avec Hideo Kojima et ses équipes pour composer des titres exclusifs pour le jeu. Des pistes qui tapent toujours dans le mille et qui rendent l’aventure plus poignante. Enfin, Hideo Kojima s’est de nouveau entouré de Ludvig Forssell pour le reste des musiques du jeu. Les nappes de clavier du compositeur qui avaient fait la particularité du précédent opus sont une fois de plus de retour.

D’un point de vue artistique, Death Stranding 2: On The Beach s’élève encore plus haut que son aîné et propose une réalisation digne d’un film hollywoodien. Kojima multiplie les plans audacieux, joue avec nous et brise même le quatrième mur. On devrait avoir l’habitude, mais force est de constater que cela survient lorsque l’on s’y attend le moins. Le casting n’est probablement pas pour rien dans cet aspect blockbuster, puisque l’on y retrouve Norman Reedus, Léa Seydoux et Troy Baker notamment, cette fois-ci accompagnés d’Elle Fanning, Luca Marinelli, Shioli Kutsuna et Alissa Jung. Quelques invités sont aussi de la partie, comme les réalisateurs George Miller et Fatih Akin.

Chacun des acteurs et doubleurs présents crève littéralement l’écran avec sa prestation. La palme est tout de même décernée de notre côté à Troy Baker. Si l’on a un peu soupiré lors de l’annonce de son retour dans le jeu, le comédien étant un peu trop représenté dans le paysage vidéoludique, son interprétation de Higgs est absolument magistrale. Le personnage est plus grandiloquent que jamais avec ses apparitions prophétiques et toujours très stylées. Dans un tout autre registre, la prestation d’Elle Fanning a su nous marquer, infusant beaucoup de sensibilité dans le personnage énigmatique et mystérieux de Tomorrow.

Si le jeu est toujours incroyable visuellement, certains moments sont littéralement à couper le souffle

Les acteurs ont, une fois de plus, été modélisés avec le plus grand soin, démontrant une fois de plus les capacités impressionnantes du Decima Engine. Le moteur emprunté aux équipes de Guerilla Games fait une fois de plus des miracles, avec un rendu des visages cette fois-ci un peu moins lisse. Le jeu explose littéralement la rétine et sait tirer parti des capacités de la PS5 Pro avec une gestion de la lumière assez impressionnante. Sur cette même plateforme, le jeu propose d’ailleurs deux modes (performance et qualité), comme nous avons l’habitude de le voir depuis plusieurs années. On ne risque pas de beaucoup se mouiller en disant qu’à l’heure où sont rédigées ces lignes, Death Stranding 2: On The Beach est le plus beau jeu de la PS5.

On pourra, certes, lui reprocher de faire revenir le personnage de Higgs, dont le sort, bien que non scellé dans le précédent opus, nous laissait présager qu’il ne serait pas de la partie dans une suite. Ou encore les deus ex machina, parfois improbables, mais qui semblent désormais chers à Hideo Kojima et qui, dénués de tout réalisme (voire de logique parfois), servent davantage à fluidifier la narration et à amener l’histoire vers le dénouement souhaité. Devrait-on s’offusquer de quelques facilités quand le scénario et le lore de son jeu sont assez étoffés pour nous laisser nous perdre durant de longues minutes dans son Corpus pour rattacher certains éléments de l’histoire ? Nous vous laisserons juger sur place. En gommant les quelques points négatifs du premier opus, Death Stranding 2: On The Beach frôle la perfection et s’impose comme un titre incontournable, un véritable chef-d’œuvre qui ne laissera personne indemne.

Verdict

Death Stranding 2 est le genre d’œuvre qui répond à lui tout seul à la question « Qu’est-ce qui fait un grand jeu ? ». Une fois de plus, Hideo Kojima et son studio démontrent un savoir-faire indéniable lorsqu’il s’agit de raconter une histoire et de la mettre en scène de la meilleure façon qui soit. On apprécie les améliorations disséminées ici et là, qu’il s’agisse de l’interface, du gameplay ou même du rythme global de l’aventure qui la rend définitivement accrocheur. Ici, les 50 heures de jeu sont passées assez vite pour que l’on se dise qu’on en aurait bien pris 50 autres en rab. Mais puisque les meilleures choses ont une fin, on se consolera en se disant qu’on a ri, on a été émus, on a été surpris et on a été émerveillés comme cela arrive peu dans un jeu vidéo.

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Arc System Works dévoilera ses futurs titres ce vendredi dans un showcase spécial, dont le nouveau jeu du créateur de Guilty Gear

Le studio japonais Arc System Works s’apprête à faire parler de lui à nouveau avec une présentation spéciale diffusée en ligne en fin de semaine. L’événement promet des annonces majeures, dont de nouveaux titres inédits et un projet mystérieux dirigé par le créateur emblématique de Guilty Gear, Daisuke Ishiwatari.

Arc System Works, célèbre pour ses jeux de combat dynamiques comme Guilty Gear et BlazBlue, tiendra une présentation en direct intitulée Arc System Works Showcase ce vendredi 27 juin à 10h, heure japonaise. Pour les joueurs français, cela correspond 3h du matin. L’événement promet de dévoiler les dernières nouveautés du studio, avec l’annonce de jeux inédits développés et édités en interne. Mais le clou du spectacle sera sans doute la révélation d’un tout nouveau projet piloté par Daisuke Ishiwatari, figure emblématique de la scène du jeu de combat, à la fois créateur, designer et compositeur de la saga Guilty Gear.

Le dernier titre majeur auquel Ishiwatari a contribué est Guilty Gear -Strive-, lancé en 2021, qui – bien qu’il ait trouvé son public, a aussi beaucoup clivé les fans pour ses changements radicaux dans le gameplay et dans certains choix de design. Si beaucoup espèrent l’annonce d’un nouveau Guilty Gear pour tourner la page Guilty Gear -Strive-, rien ne confirme pour l’instant que le projet d’Ishiwatari s’inscrira dans cette série. Le mystère reste entier jusqu’à la diffusion du showcase, qui s’annonce d’ores et déjà comme un rendez-vous incontournable pour les passionnés de jeux de combat.

En parallèle du Showcase, Arc System Works a récemment fait sensation avec l’annonce de Marvel Tōkon: Fighting Souls, un jeu de combat en équipe 4 contre 4 co-développé avec PlayStation Studios et Marvel Games, prévu pour 2026 sur PS5 et PC. Le gameplay repose sur un système innovant dans lequel un personnage principal est épaulé par trois combattants en soutien, enrichissant la formule classique des jeux de combat en équipe. Parmi les premiers héros dévoilés figurent Spider-Man, Iron Man, Storm, Captain America et Doctor Doom, le tout porté par une esthétique anime fidèle à la patte graphique d’ArcSys.

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L’extraction shooter Active Matter pourrait ne pas être nul

La semaine dernière, l’influenceur tarx a partagé son retour sur les playtests d’Active Matter, un extraction shooter que l’on avait découvert en novembre 2024. La particularité du jeu, c’est qu’il propose un univers un peu inspiré de la fondation SCP, avec des anomalies gravitationnelles et des monstres éthérés. Côté gameplay, cela reprend le schéma classique du genre : on s’équipe dans sa base, on choisit des missions, puis on part en raid en solo ou en équipe. Il faudra ensuite survivre en récupérant des babioles et en tuant des IA ou des joueurs, puis s’extraire pour rentrer à la base.

Si rien ne semble très original, le YouTuber indique que les mécaniques fonctionnent très bien, et qu’il a particulièrement apprécié les échanges PvP. Il regrette cependant que les monstres soient de vraies éponges à balles, et que par conséquent, toute l’équipe passe 80 % du temps à repack leurs chargeurs, ce qui casse complètement le rythme. C’est assurément un gros point noir, mais facilement améliorable. On peut voir dans sa vidéo que la direction artistique a l’air plutôt réussie, et apparemment, les performances sont déjà très bonnes, chose assez rare dans un projet qui n’est pas encore en phase d’accès anticipé. L’influenceur trouve que la présence d’anomalies gravitationnelles apporte un peu de variété, et on doit avouer que c’est peut-être la seule chose qui attise notre curiosité.

Pour l’instant, Active Matter est annoncé pour 2025, sans plus de précision. Si vous n’êtes pas déjà lassé des extractions shooter, l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

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DERELIKT : horreur rétro-cosmique

Annoncé pour 2026, DERELIKT est décrit par son unique développeur, Visuwyg, comme un rétro-FPS narratif avec une bonne touche de Lovecraft, et inspiré par Alien ResurrectionDoom 3, et System Shock 2. On se serait bien passé de lire le titre de ce magnifique navet qu’est le quatrième film de la saga Alien, mais on ne peut que respecter les deux autres références. Surtout si notre personnage sait utiliser un rouleau de scotch pour attacher une lampe à son arme.

L’objectif du « play like it’s 1999 » semble bien rempli, grâce à l’esthétique PS1 très bien réalisée. La direction artistique est elle aussi très cohérente, y compris dans le design des monstres. On ne peut pas dire grand chose de plus à ce stade, mais la proposition de gameplay est prometteuse : douze niveaux dans une station spatiale peu chaleureuse, des PNJ avec un système de dialogue, des puzzles, une progression rappelant les metroidvania, et des combats contre des créatures abjectes.

Il faudra patienter, mais si vous voulez aider le développeur à gagner en visibilité, et si le jeu vous intéresse, vous pouvez ajouter DERELIKT à votre liste de souhaits sur Steam.

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La com’ autour de Borderlands 4 continue de se renforcer mollement

Gearbox et 2K tentent de faire monter la hype autour de Borderlands 4, prévu pour le 12 septembre. On a ainsi eu le droit a non pas une, mais deux vidéos ! Bon, OK, la première n’est qu’un trailer sur le scénario, dans laquelle on comprend qu’il faudra se libérer de la servitude du tyran local, blagues de Clap-Trap incluses. Passionant. Plus rigolo, puisqu’on aime se moquer, IGN a publié une vidéo de vingt minutes de gameplay.

C’est joué au pad donc, c’est évidemment extrêmement mou, mais Borderlands 4 repousse les limites de l’apathie. Entre les armes aux sensations des lanceurs de paintball, les ennemies atones, et les délicieux framedrops, l’ennui maximum est garanti. Mais tout cela est heureusement rattrapé par le grapin et le double-saut. De grandes innovations de gameplay que l’équipe de Randy a parfaitement su adapter à l’action frénétique qui se déroule sous nos yeux vitreux.

Si vous aimez les trucs chiants, vous pouvez ajouter Borderlands 4 à votre liste de souhaits depuis sa page Steam ou Epic Games Store.

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Splitgate 2 : déjà des licenciements chez 1047 Games

Malgré un joli créneau promotionnel réservé au Summer Game Fest 2025, le FPS Splitgate 2 n'a pas conquis assez de joueurs pour réaliser un lancement à la hauteur de son budget. Des licenciements ont été effectués et les patrons vont désormais travailler sans salaire en signe d'expiation.

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