Altered Orbit Studios vient enfin de donner un vrai aperçu de ce qui attend les joueurs dans le chapitre 2 de Selaco. D’après les développeurs, la nouvelle campagne est désormais désormais entièrement jouable en interne, du début à la fin, ce qui leur permet maintenant de se concentrer sur le polish, l’équilibrage et les finitions.
Le contenu déja confirmé donne une bonne idée des ambitions du studio : zones plus ouvertes, refonte de l’IA, améliorations techniques, travail sur direction artistique et le level design, y compris pour le chapitre 1. On peut aussi compter sur l’arrivée d’armes lourdes, de nouveaux Mutators, de nouveaux ennemis comme un tank, ainsi que des Drop Pods qui amèneront des ennemis directement sous votre nez. L’arsenal s’étoffe, et accueille un drone Sentinel ainsi que de fonctionnalités supplémentaires qu’on vous laisse découvrir par vous même, parce qu’on est dimanche, et qu’on a d’autres priorités, comme ne rien faire.
Le développement avance bien, et le chapitre 2 s’annonce plus long, plus intense, plus varié, et clairement pensé pour pousser encore plus loin ce qui fait le charme de Selaco. Si vous n’avez pas encore craqué, le jeu est actuellement en promotion à –30 % sur Steam, soit environ 17 € à l’occasion des soldes de fin d’année.
Le studio Push On dévoile enfin son premier Dev Diary consacré à Alkahest, sobrement intitulé Forging the Combat of Alkahest. Le studio y présente les fondations de son système de combat au corps-à-corps, basé sur la physique, sur des ennemis réactifs et des environnements interactifs, le tout dans un RPG médiéval en vue subjective aux inspirations comme Dark Messiah of Might & Magic ou l’œuvre de J.R.R. Tolkien.
Les développeurs en profitent pour expliquer comment ceux-ci souhaitent faire réagir les ennemis de manière cohérente aux coups, en chancelant, en tombant, ou en se défendant selon la situation. Le système de combat semble s’orienter vers la physique plutôt que vers des animations purement scriptées, un peu comme ce que souhaite proposer Ad Mortem, pour notre plus grand bonheur. Le devlog insiste aussi sur l’importance des environnements : meubles, décors et éléments du niveau ne sont pas qu’ornementaux, mais conçus pour être bousculés, brisés ou exploités pendant les affrontements. L’objectif affiché est très clair : un gameplay viscéral, lisible, et surtout profondément systémique, où chaque coup porté, chaque objet du décor et chaque décision du joueur peut faire basculer un affrontement ou aider à résoudre la situation à la manière d’un immersive sim. Une bien belle promesse.
D’autres devlogs sont prévus sur les environnements, la direction artistique, l’alchimie ou l’exploration. En attendant, si Alkahest vous intéresse, vous pouvez toujours l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.
Si l'on a tendance à associer immédiatement Monolith Soft à la saga Xenoblade Chronicles (et à raison), il faut toutefois savoir que le studio tokyoïte est devenu, depuis son rachat par Nintendo en 2007, l'une de ses forces ouvrières les plus importantes. Elle a bossé sur pas mal de jeux en renfort, mais c'est surtout sur la franchise The Legend of Zelda que la collaboration a pris une ampleur inédite, pour le meilleur et pour le… Non, juste pour le meilleur, visiblement.
The Pokémon Company semble avoir décidé d'adopter Hatsune Miku sur le long terme, puisque la chanteuse virtuelle va continuer d'interagir avec les monstres de poche.
Ichigo et une partie de ses camarades peuvent désormais être incarnés dans le jeu d'Epic Games, même s'il faut évidemment passer à la caisse pour cela.
Le tout premier Resident Evil a été décliné à bien des sauces, et pourtant : la version Game Boy Color n'a jamais vu le jour. C'est d'autant plus rageant que celle-ci était quasiment terminée : une version inédite du titre, développée à 98 %, vient d'apparaître en ligne.
Aujourd'hui, le seul moyen de jouer aux jeux PS3 sur PS5 est de passer le cloud gaming, à condition de s'en tenir au petit catalogue défini par Sony et d'être abonné au PlayStation Plus Premium. Nous vous en parlions ici, mais difficile de ne pas être frustré face à toute une ludothèque restée bloquée deux générations en arrière : un studio travaille toutefois sur une potentielle solution, qui vient de faire ses preuves officiellement.
En ce dimanche pré-Noël, peut-être êtes-vous déjà tranquillement assis au coin du feu, la senteur du sapin voguant dans une pièce chaleureuse, illuminée de rayons du soleil se reflétant sur un grand tapis de neige extérieur. Ou peut-être pas. Peut-être êtes vous simplement devant la téloche, ou en train de jouer au Steam Deck dans un canapé lambda (et sans aucun flocon dehors, à moins d'habiter en Norvège ou d'être en 1934). Nous avons de quoi réchauffer votre week-end : Pyre.
Nous avons encore un peu de rab à vous donner, en provenance des Game Awards de la semaine dernière : The Free Shepherd promet d'être un jeu d'aventure vaste et poétique, mais surtout canin puisque l'on y contrôle un chien de berger. Et un adorable chien de berger, s'il vous plaît.
Glen Schofield, directeur et créateur de Dead Space et The Callisto Protocol, mais aussi cofondateur de Sledgehammer Games, a visiblement un peu de mal à trouver sa place dans l'industrie d'aujourd'hui. Il regrette en tout cas l'ancienne vision d'EA et d'Activision, pointant du doigt le rachat récents des deux éditeurs.
Une nouvelle année s'achève, et j'ai l'impression de devoir écrire la même chose à chaque fois : peu de jeux traversés en douze mois, la faute à d'autres occupations d'adulte / daron qui mangent petit à petit mon temps de "fun" et réduisent donc mécaniquement mes coups de coeur pour ces Fact'Or. Mais haut les coeurs ! Je n'en ai toujours pas fini avec ma plus grande passion et vous n'en avez donc toujours pas fini avec moi (et mes goûts douteux). Désolé...
En 1998, BioWare accouchait dans la douleur de Baldur's Gate premier du nom, monument qui allait sauver le RPG occidental d'une mort (quasi) certaine. Retour sur un acte de naissance gravé dans le sang des dieux et le bitume d'Edmonton.
En général, le mois de novembre aux États-Unis est celui où les constructeurs de consoles pètent des records. Ça a aussi été le cas cette année mais dans le mauvais sens : c'est le pire mois de novembre depuis 20 ans, voire même 30 ans. Les ventes de console n'ont rapporté que 695 millions de dollars, soit une baisse de 27 % par rapport à l'année précédente. C'est le plus mauvais résultat depuis novembre 2005. En nombre d'unités, il est question de 1,6 millions de consoles...
L'an dernier, une étude tombait expliquant que les joueurs ne jouent principalement qu'à des vieux jeux. Steam vient de confirmer cela via Steam Replay. En plus de vous fournir un récapitulatif de ce à quoi vous avez joué sur Steam en 2025, la plateforme communique quelques stats intéressantes :
les joueurs Steam ont passé 14 % de leur temps sur des jeux sortis cette année
les joueurs Steam ont passé 44 % de leur temps sur des jeux sortis entre il y a un et sept ans
les joueurs...
Peut-être avez connu le jeu vidéo d'il y a plusieurs décennies et peut-être avez-vous empoigné, comme tant d'autres, le Quickshot II sur Commodore 64 et Amiga, ou bien sur ZX Spectrum, Atari ST et autres Asmtrad CPC : cette époque n'est pas tant révolue que ça. Retro Games Ltd. s'apprête à rééditer ce Saint Graal old-school à tarif amical.
Il y a deux ans, Unrecord faisait l'impact d'une petite météorite dans le pourtant vaste giron du FPS : sa force de frappe, c'était son réalisme poussé à l'extrême, consolidé par une caméra fish-eye portée directement par le protagoniste. Aujourd'hui, nous apprenons que le projet se voit soutenu financièrement par Tencent, qui continue donc son expansion vers le Vieux Continent.
S’il y a bien une expression anglophone qui représente Transience, c’est « put your money where your mouth is », à la fois au sens propre et figuré. En effet, BigfryTV, YouTuber de son état, est connu pour ses critiques plutôt virulentes des jeux faits à la va-vite, souvent des asset-flip ou sortis dans un état lamentable, malgré un prix parfois élevé. Mais depuis trois ans, il explique qu’avec son équipe – et sur fonds propres –, ils développent un jeu d’infiltration et d’action en hommage à Project I.G.I., Max Payne et Splinter Cell en faisant tout eux-mêmes. Malheureusement, avoir de la bonne volonté ne suffit pas forcément à faire un excellent jeu. Si ce n’est pas non plus une catastrophe, on s’attendait à une production de bien meilleure qualité.
Transience est un jeu incroyablement bavard. À un point que vous ne pouvez sans doute pas imaginer. Le jeu est donné pour 8 heures à 12 heures. Pourtant, je l’ai terminé en 7 heures, malgré une pelletée de morts inutiles. Pourquoi cet écart ? J’ai passé tous les dialogues possibles. J’ai essayé de m’intéresser un peu à cette histoire rocambolesque de mercenaire trahi par ses employeurs ou un truc comme ça, mais j’ai vite abandonné. En plus des commentaires à la Max Payne pendant les phases de jeu, il y a des cutscenes dont l’aspect des visages nous fait faire un retour au début des années 2000, et qui sont beaucoup trop longues. Et pareil pour les planches de bande dessinée, là encore comme Max Payne, avec des bulles qui s’ajoutent au fur et à mesure que le narrateur les lit, et qui ne s’arrêtent jamais. Le fait que ce soit en anglais uniquement a sans doute un peu accéléré ma lassitude, mais de nombreuses critiques d’anglophones vont aussi dans ce sens. On notera cependant le très bon travail des doubleurs, que ce soit pour notre héros ou pour les personnages secondaires.
On met la partie à chier au début, comme ça on est débarrassé, non ?
En plus de l’histoire, il y a un mode avec des vagues d’ennemis, qui permet de continuer à jouer en profitant de ce qui est finalement le plus intéressant : le combat. Une bonne idée, même si la progression m’a semblée un peu lente pour avoir de meilleures armes.
Si le premier problème touche au scénario, et peut finalement être contourné par des pressions frénétiques de la touche Entrée, l’introduction du titre, elle, est malheureusement imposée. Bigfry l’a lui-même concédé après avoir vu les vagues d’avis négatifs échouer sur la page Steam, ils n’auraient pas dû ouvrir le jeu sur cette longue partie dans des couloirs sans l’équipement complet, rendant le personnage très fragile. D’autant plus que l’IA, assez mauvaise de manière générale, est encore pire dans ces espaces restreints. Il est assez facile de faire une pile de corps sur le pas d’une porte, les ennemis arrivant tranquillement les uns derrière les autres pour prendre leur balle dans la tête. Une séquence longue, inintéressante et parfois frustrante, surtout quand on crève et qu’il faut se retaper une partie du niveau, parce que le checkpoint est un poil trop loin. Heureusement, l’intérêt arrive avec les zones plus ouvertes, permettant des affrontements beaucoup plus amusants, et laissant enfin l’IA s’exprimer un peu. On notera par exemple des échanges radio indiquant qu’ils vont nous contourner – ce qu’ils font effectivement –, procédé très malin repris directement de F.E.A.R. pour générer un comportement crédible. Ça marche la plupart du temps, mais il arrive que nos adversaires nous perdent de vue et reprennent leur routine, malgré l’amoncellement de corps sur leur chemin. C’est expliqué par l’aspect infiltration, qui serait sans doute beaucoup trop compliquée s’ils avaient une réaction vraiment cohérente. Ils sont donc sourds et aveugles, afin de nous laisser jeter un œil ou aller nous cacher derrière une caisse, alors qu’on se trouvait trois mètres devant eux. Il en résulte un sentiment plutôt mitigé : j’ai trouvé l’infiltration assez peu intéressante, car pas immersive pour un sous, mais les combats plutôt sympas.
Un sound design décevant, pour un feeling tout juste correct
S’il y a bien un sujet sur lequel on était sûrs d’avoir un bon résultat, c’était sur le gunfeel. En effet, c’est un sujet souvent abordé par Bigfry, et il semblait impensable qu’il soit raté. C’est donc avec une certaine déception que j’ai constaté que le sound design des armes n’était pas à la hauteur : même sans « silencieux », elles font un bruit d’agrafeuse ! Incompréhensible. D’autant plus qu’on peut les modder en changeant deux ou trois pièces avec un menu diégétique très bien fait, directement inspiré de Crysis. Heureusement, le feedback visuel et le recul sont très bien réglés, ce qui redresse la barre et donne un bon ressenti. On a tout de même un sentiment d’amateurisme qui vient gâcher le plaisir. Dans le même registre, je n’ai pas adhéré à la mécanique de fouiller les moindres recoins des niveaux pour trouver les équipements à fixer sur les armes. Personnellement, je n’en ai pas découvert beaucoup, ce qui ne m’a pas encouragé à expérimenter toutes les armes. Je suis généralement resté sur ce qu’on me proposait au début du niveau, ou j’ai basculé sur l’AK, qui me semblait avoir un peu plus de punch.
Une direction artistique quelconque qui s’améliore jusqu’au bouquet final
Dans un monde absurde, on pourrait mélanger tous les niveaux de Transience dans un grand mixeur, et cela donnerait une direction artistique correcte, sans plus. Avec son très léger cel shading, parfois presque imperceptible, certains environnements ne sont franchement pas très beaux, tandis que d’autres flattent la rétine. Encore une fois, l’amateurisme vient mettre à mal le titre, puisque les premiers niveaux sont clairement les plus moches. On passe donc plusieurs heures dans des zones neutres, sans âme, avant d’arriver sur des choses plus surprenantes. Le clou du spectacle est évidemment la boîte de nuit, avec toutes ses couleurs et lumières, vraiment très réussie. Il arrive, de temps à autre, que l’on se balade dans des zones où l’on ne peut pas sortir son arme, dans lesquelles on croisera des PNJ. Mais leur rendu est très amateur, notamment à cause des animations et des positions des personnages qui nous renvoient quinze à vingt ans en arrière. Du côté des performances, le jeu propose un framerate très acceptable quasiment partout. C’est certainement expliqué par l’utilisation de l’Unreal Engine 4 qui peut encore proposer de jolies choses. Le seul endroit où j’ai constaté une chute (à 60 FPS en 4K avec ma RTX 4090) était un passage assez court dans une zone très peuplée, dans laquelle on n’avait pas d’arme.
Des bonnes idées gâchées par un certain amateurisme
Transience est une déception. Ce n’est pas un jeu raté, mais plutôt un jeu gâché par de grosses erreurs de game design et une IA parfois nulle. L’intro est trop longue et chiante, tout comme les dialogues parfaitement inintéressants. Mais une fois passé un cap, on arrive à ce qui fait le sel du jeu : les combats. Même si le sound design est lui aussi décevant, le gunfeel est assez bon, et on s’amuse bien à éclater la tête de nos adversaires qui parviennent à nous contourner. La partie infiltration a le mérite d’exister et ne fonctionne que par l’inaptitude des ennemis, mais c’est quand même moins marrant que de truffer tout le monde de plomb. Visuellement, on alterne encore une fois entre de l’amateurisme – notamment dans les cutscenes – et des coups d’éclat, prouvant que l’Unreal Engine 4 en a encore sous le capot. En définitive, un jeu très imparfait, mais avec des séquences sympas. Difficile de dire de quel côté de la balance il penchera pour vous.
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Oui, on sait : DOOM est éternel. Il a été porté sur toutes les plateformes possibles, même les plus absurdes, au point de devenir un running gag et un défi technique perpétué par tous les bidouilleurs et développeurs de cette planète. Et pourtant, on se doit de pointer du doigt une nouvelle version : DoomScroll.
On adore les petites surprises du style : près de quarante ans après sa sortie initiale, le jeu Les Dents de la Mer s'apprête à refaire surface avec une bien belle réédition pilotée par Limited Run Games.
Stellar Blade a fait du bruit, au point que le directeur du jeu et PDG du studio Shift Up, Hyung-tae Kim, a récemment été honoré par une distinction présidentielle, l'une des récompenses les plus prestigieuses décernées par l'État sud-coréen. Cette reconnaissance lui a été remise le 10 décembre, à l'occasion des Korea Content Awards 2025 organisés à Séoul.
Ah, Thief ! La simple évocation de cette saga mythique fait ressurgir en moi mes meilleurs souvenirs d'infiltration dans un jeu vidéo. Sauf que depuis 2014 et l'épisode du non-sens Thi4f, la licence était plongée dans un coma profond, remisée dans le coffre à jouets d'Eidos Montréal aux côtés de Deus Ex et plus récemment des Gardiens de la Galaxie. Il faut pourtant croire que quelqu'un a entendu mes prières, puisque l'éditeur Vertigo Games a négocié les droits...