↩ Accueil

Vue lecture

Qatargate : ces élus de la FIFA qui connaissaient l’existence d’un bonus d’Al-Jazira

Plusieurs éléments judiciaires tendent à montrer que des votants de la commission des finances de la FIFA savaient que la chaîne qatarie Al-Jazira verserait à l’instance un alléchant bonus de 100 millions de dollars (85 millions d’euros) en cas de désignation, en décembre 2010, de l’émirat comme pays hôte du Mondial 2022.

© KARIM JAAFAR/AFP

  •  

Les 250 ans de la déclaration d’indépendance des Etats-Unis : les festivités sont lancées, et Donald Trump entend les conduire

D’ici au 4 juillet, date anniversaire de la déclaration d’indépendance, en 1776, les Américains sont invités à célébrer leur histoire et son exceptionnalisme. A côté de la commission d’organisation non partisane instituée en 2016, le président républicain a créé son propre comité de pilotage.

© Eli Ritter/AMERICA250 VIA AP

  •  

« Qatargate » : Michel Platini en position d’équilibriste sur l’ingérence de Nicolas Sarkozy

Dans le viseur de la justice française pour son soutien, en 2010, à la candidature victorieuse du Qatar au Mondial 2022, l’ancien patron de l’UEFA, dont la version est en partie fragilisée par certains éléments de l’enquête, ne décolère pas en privé contre Nicolas Sarkozy, sans pourtant le mettre en cause.

© PIERRE LAHALLE/PRESSE SPORTS

  •  

Résidence de Vladimir Poutine : pourquoi le scénario d’une attaque ukrainienne est peu crédible

La Russie n’en démord pas. Selon Moscou, des dizaines de drones ukrainiens auraient attaqué cette semaine une résidence de Vladimir Poutine. Info ou intox ? Ce que l’on sait, à ce stade, c’est que la Russie n’avait fourni jusqu’à ce matin aucune preuve de cette attaque présumée. Et que parmi tous les habitants de la région en question interrogés par la presse, aucun n’a été témoin d’activité de drones à ce moment-là.

Un manque de preuves qui n’a pas empêché plusieurs alliés de Moscou de lui réitérer aussitôt tout leur soutien. A commencer par les présidents kazakh et ouzbek, ou encore les Premiers ministres indien et pakistanais, "profondément préoccupés" par cette "menace grave pour la paix, la sécurité et la stabilité".

48 heures sans aucune preuve

Vladimir Poutine s’est également empressé de téléphoner à Donald Trump, pour l’informer de l’attaque présumée et indiquer que la Russie réexaminait sa position sur les négociations en conséquence. Le président américain a indiqué avoir cru Vladimir Poutine sur parole… avant de reconnaître que l’attaque n’avait peut-être pas eu lieu. Mais en semant le doute, le président russe participe quand même à amadouer son homologue américain, qui aurait même déclaré : "Dieu merci, nous n’avons pas fourni de missiles Tomahawk à Zelensky !", à en croire le conseiller diplomatique du Kremlin.

Au micro de CNN mardi, le président ukrainien a de son côté fait état de ses échanges avec les Américains. "Ils ont examiné les détails et nous comprenons qu’il s’agit d’une fausse information. Et, bien sûr, nos partenaires peuvent toujours utiliser leurs outils technologiques pour vérifier qu’il s’agissait bien d’une fausse information", a fait valoir Volodymyr Zelensky. "La Russie n’a fourni aucune preuve de cette attaque. Et ils n’en auront pas. Parce qu’il n’y en a pas. Aucune attaque de ce genre n’a eu lieu", a renchéri sur X son ministre des Affaires étrangères Andrii Sybiha.

Dans la même veine, une source proche du président français Emmanuel Macron a déclaré qu’"il n’existe aucune preuve solide permettant de corroborer les graves accusations portées par les autorités russes, même après avoir recoupé les informations avec nos partenaires". Mercredi sur X, la cheffe de la diplomatie européenne a elle aussi haussé le ton : "L’affirmation de la Russie selon laquelle l’Ukraine aurait récemment pris pour cible des sites gouvernementaux clés en Russie est une diversion délibérée", a déclaré Kaja Kallas, ajoutant que "Moscou cherche à faire dérailler les progrès réels vers la paix réalisés par l’Ukraine et ses partenaires occidentaux".

Pour répondre aux accusations d’allégations infondées, Moscou a publié ce jour une vidéo sur Telegram, montrant un appareil qui aurait été abattu lors de cette attaque, ainsi qu'un soldat au visage dissimulé se tenant près des débris d'un drone. L'armée russe a également divulgué une carte montrant la trajectoire des engins lancés lors de cette attaque présumée, ainsi que le témoignage d'un homme présenté comme un habitant d'un village proche de la résidence du président russe. Des éléments qui n’ont pour l’instant pas pu être authentifiés.

Durcir la position russe

S’agit-il alors d’une vraie attaque, comme l’assure la Russie, ou d’un prétexte pour légitimer de futures frappes russes contre l’Ukraine ? L’Institut pour l’étude de la guerre (ISW) basé à Washington penche clairement pour la seconde hypothèse. "Les circonstances de cette frappe présumée ne correspondent pas au schéma des preuves observées lorsque les forces ukrainiennes mènent des frappes en Russie", avance-t-il auprès de CNN, notant l’absence de déclarations des autorités russes locales et régionales.

Le média russe indépendant Agentstvo a même noté mardi que le chef du district de Valdaï avait tenu une allocution télévisée en direct lundi à 17 heures, heure locale, au cours de laquelle il n’a mentionné aucune attaque. L’Agentstvo a déclaré qu’elle n’avait pas non plus pu trouver de rapports faisant état d’attaques de drones sur les réseaux sociaux publics de la ville de Valdaï, qui compte 14 000 habitants et se situe à 20 kilomètres de la résidence.

Sans parler du manque de cohérence entre les déclarations officielles russes, lesquelles divergent tant sur le nombre de vecteurs que sur les régions visées. Lundi, dès 7h45, le ministère de la Défense évoquait une attaque de drones sur la région de Novgorod, puis sur celle de Briansk, tandis que le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, intervenant deux heures plus tard, évoquait pour sa part la résidence présidentielle de Valdaï comme seule cible.

Selon l’expert militaire Iouri Fiodorov, cité par Le Monde, "Décidé à empêcher Trump d’adopter des sanctions contre la Russie, Poutine doit lui présenter une explication plausible pour ne pas risquer d’entrer en conflit avec lui. D’où cette provocation". La presse russe ne s’en cache pas : "Moscou a désormais les mains libres", titrait mardi le tabloïd Komsomolskaïa Pravda.

© Mikhail METZEL / POOL / AFP

  •  

Fin des manœuvres chinoises autour de Taïwan, la réunification est "inarrêtable" menace Xi Jinping

Les exercices militaires chinois autour de Taïwan ont pris fin mercredi, a déclaré Pékin, qui a qualifié de succès ces manœuvres visant à simuler un blocus des ports taïwanais. Taipei a condamné ces deux journées d'exercices, qu'il considère comme "une provocation flagrante contre la sécurité régionale et l'ordre international".

  •