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Japon: après de nombreux abattages d'ours, leur viande est proposée à la carte des restaurants

Après de nombreux abattages d’ours au Japon, ces restaurants mettent leur viande à la carte. Le Japon fait face à de très nombreuses attaques d’ours. Pour protéger la population, les autorités n'hésitent pas à abattre les animaux sauvages. En six mois, plus de 9.000 bêtes ont été tuées. Mais que faire de ces animaux qui peuvent parfois peser une demi-tonne ? Et bien quitte à choisir, le gouvernement japonais préfère inciter à vendre la peau de l’ours plutôt que de l’enterrer.

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Au Japon, la voie du shogi professionnel s’ouvre aux femmes

L’association japonaise de shogi accepte désormais la grossesse et l’accouchement comme motifs de report légitime pour un match en compétition. Une petite révolution pour les échecs nippons, dans un pays mal classé en matière d’égalité femmes-hommes.

© PHILIP FONG/AFP

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Algérie : ce que contient la loi qualifiant la colonisation française de "crime d’État"

L’histoire coloniale française au cœur d’une nouvelle loi votée de l’autre côté de la Méditerranée. Le Parlement algérien a adopté ce mercredi 24 décembre un texte destiné à faire porter à l’État français "la responsabilité juridique de son passé colonial en Algérie et des tragédies qu’il a engendrées". Tandis que les tensions entre Paris et Alger demeurent très fortes, les députés algériens se sont prononcés à l’unanimité en faveur de cette proposition de loi. Les parlementaires ont d’ailleurs accueilli son approbation avec des applaudissements, portant l’écharpe aux couleurs du drapeau de leur pays autour du cou.

Demande d'"excuses" à la France

Dans le détail, que contient cette nouvelle loi ? Elle considère comme "un droit inaliénable pour l’État et le peuple algériens" le fait de voir la France apporter une "indemnisation complète et équitable pour tous les dommages matériels et moraux" liés à sa colonisation du pays, entre 1830 et 1962, date des accords d’Évian marquant la fin de la guerre d’Algérie. De façon plus précise encore, des "excuses officielles" sont demandées à Paris par Alger, tout comme des "réparations intégrales" pour ses actions passées. Toute une série d’épisodes historiques, qualifiés de "crimes coloniaux" par le document, sont listés : "exécutions extrajudiciaires", "pratique de la torture physique et psychologique", "pillage systématique des richesses"…

La question des 17 essais nucléaires français menés en Algérie dans le désert du Sahara entre 1960 et 1966 est également évoquée. La nouvelle loi réclame que la France s’emploie à décontaminer les zones touchées par ces opérations, mais aussi qu’elle indique à Alger de manière précise quelles zones ont pu être creusées afin d’y enfouir des déchets toxiques. Certains habitants des régions où ont été réalisés les essais dans les années 60 connaissent toujours aujourd’hui des problèmes de santé en raison du manque de dépollution de ces territoires.

Le texte demande aussi la restitution de l’ensemble des biens transférés hors d’Algérie, y compris les archives nationales. Par ailleurs, sur le plan intérieur, il prévoit des peines de prison et une interdiction des droits civiques et politiques pour toute personne "promouvant" la colonisation ou niant qu’elle soit un crime. Ces faits sont désormais jugés imprescriptibles. Enfin, cette loi qualifie de "haute trahison" la "collaboration des harkis", le nom donné aux auxiliaires algériens de l’armée française.

Portée avant tout symbolique

Concrètement, le vote du Parlement algérien n’engendrera pas de répercussions sur le plan légal pour Paris. "Juridiquement, cette loi n’a aucune portée internationale et ne peut donc obliger la France", a souligné, auprès de l’AFP, Hosni Kitouni, chercheur en histoire de la période coloniale à l’université britannique d’Exeter. Toutefois, selon cet expert, "elle marque un moment de rupture dans le rapport mémoriel avec la France". Le vote de ce texte, avant tout symbolique, intervient au moment où les deux pays sont coincés dans une discorde persistante depuis la reconnaissance par le président français, Emmanuel Macron, de la souveraineté marocaine du Sahara occidental – région où les indépendantistes du Front Polisario sont soutenus par Alger.

Les autorités françaises, à l’image du ministère des Affaires étrangères, n’ont pas souhaité faire de commentaire sur le contenu du texte avant son vote. Si la libération de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, gracié mi-novembre à la faveur de négociations menées par l’Allemagne, avait pu laisser croire à une désescalade, l’espoir a fait long feu.

Le cas du journaliste français Christophe Gleizes, toujours emprisonné en Algérie et dont Paris conteste la peine, en est d’ailleurs l’illustration. Un temps évoqué, une rencontre entre Emmanuel Macron et le président algérien Abdelmadjid Tebboune en marge du G20 à Johannesburg (Afrique du Sud) en novembre n’a finalement jamais eu lieu.

© afp.com/Ludovic MARIN

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Turquie : la boîte noire de l’avion accidenté, dans lequel le chef d’état-major libyen est mort, retrouvée

Outre le chef d’état-major de l’armée de Tripoli, le général Mohammed Ali Ahmed Al-Haddad, quatre de ses conseillers et trois membres d’équipage se trouvaient à bord de l’appareil qui s’est écrasé, mardi soir près d’Ankara, moins de quarante minutes après son décollage.

© ADEM ALTAN / AFP

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Tensions entre la France et l'Algérie

Depuis l'été 2024, les tensions diplomatiques entre la France et l'Algérie n'ont cessé de croitre. Plusieurs dossiers sont au coeur de ces dissensions: la question du Sahara occidental, l'incarcération en Algérie de l'écrivain Boualem Sansal, mais aussi le refus de l'Algérie d'accueillir ses ressortissants visés par des Obligations de quitter le territoire français (OQTF). Des tensions qui ont connu un regain malgré une tentative d'apaisement en ce mois d'avril 2025, avec l'expulsion par les deux pays de fonctionnaires français ou d'agents consulaires algériens.

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Taïwan: l'île frappée par un séisme de magnitude 6,1

Un séisme de magnitude 6,1 a frappé mercredi 24 décembre le sud-est de Taïwan. La secousse a été ressentie à Taipei, où certains immeubles ont tremblé. Le dernier grand tremblement de terre remonte à avril 2024, où une secousse de magnitude 7,4 avait été ressentie.

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Guerre en Ukraine: un Colombien condamné à 19 ans de prison pour «mercenariat» par un tribunal russe

Un tribunal russe en Ukraine occupée a condamné mercredi 24 décembre à 19 ans de prison un ressortissant colombien accusé de « mercenariat ». Il combattait les troupes russes au sein de l’armée ukrainienne. La justice russe considère tous les volontaires étrangers combattant dans cette dernière comme des « mercenaires ».

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Albanie: le bureau du Premier ministre attaqué au cocktail molotov

Des manifestations contre la corruption ont eu lieu à Tirana en Albanie, ce lundi, visant la résidence du Premier ministre Edi Rama. Les manifestants exigent la démission du gouvernement après l'ouverture d'une enquête contre la vice-première ministre Belinda Balluku, pour corruption présumée. Elle est accusée, avec plusieurs responsables, de favoritisme pour des entreprises privées, dans le cadre de grands projets de contrats publics.

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Sous le feu russe pour Noël, Kiev dévoile une nouvelle version du plan de paix américain

Alors que les bombardements se sont intensifiés à l’approche de Noël, Volodymyr Zelensky a présenté aux journalistes une nouvelle version du plan de paix américain destiné à mettre fin au conflit avec la Russie. Kiev ne voit toujours pas l’ombre d’un répit malgré les appels à une trêve et des pourparlers diplomatiques.

© PHOTO HANDOUT/UKRAINIAN PRESIDENTIAL OFFICE/AFP

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