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Le Presidential Walk of Fame à la Maison Blanche, l’hommage de Donald Trump « aux anciens présidents américains, bons, mauvais et entre les deux »

Quelques mois après avoir transformé un couloir de l’aile ouest de la Maison Blanche en ce qu’il appelle le « Presidential Walk of Fame », le président américain, Donald Trump, a ajouté des plaques descriptives à l’exposition, renforçant ainsi son empreinte sur l’esthétique du bâtiment et poursuivant ses efforts pour modeler l’histoire à sa guise en distribuant les bons et les mauvais points à ses prédécesseurs.

© Alex Brandon/AP

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Australie : une journée de recueillement dimanche, une semaine après l'attentat de Bondi

Le Premier ministre australien Anthony Albanese a annoncé vendredi qu'une journée de recueillement sera observée dans tout le pays dimanche, une semaine après l'attaque qui a visé une fête juive sur la plage de Bondi, qui avait coûté la vie à 15 personnes. Le gouvernement australien a par ailleurs annoncé un programme de rachat des armes à feu en circulation pour éviter que de tels drames se reproduisent.

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Ukraine: pour «avoir une paix durable», «Européens, Américains et Russes doivent être à la table»

Sandro Gozi, député européen Renew, secrétaire général du Parti démocrate européen, est ce vendredi 19 décembre le grand invité international de RFI. Traité du Mercosur, 90 milliards d'euros débloqués en faveur de l'Ukraine, report de l'utilisation des avoirs russes gelés, quel est le message que veut transmettre l'Union européenne ? Sandro Gozi répond à Marion Cazanove.

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DIRECT. Guerre en Ukraine, Donald Trump, économie... Vladimir Poutine s'exprime dans une conférence de presse pour faire "le bilan de l'année"

Le président russe Vladimir Poutine tient ce vendredi, comme chaque année, sa traditionnelle conférence de presse destinée à dresser le bilan des douze derniers mois. Un exercice de communication au cours duquel le maître du Kremlin s'exprimera notamment sur la guerre en Ukraine.

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Affaire Epstein : l’épine dans le pied de Donald Trump

Des révélations de la presse ont relancé les interrogations sur la proximité passée entre Donald Trump et le milliardaire accusé de trafic sexuel, Jeffrey Epstein, mort en 2019. Analyse en podcast avec Piotr Smolar, correspondant du « Monde » à Washington.

© Alex WROBLEWSKI / AFP

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"Promesse tenue" : l'Union européenne débloque 90 milliards d'euros pour l'Ukraine

Les Européens ont décidé vendredi 19 décembre de financer l'effort de guerre de l'Ukraine pendant au moins deux ans via un emprunt en commun de 90 milliards d'euros, mais sans recours aux avoirs russes faute d'accord sur cette solution inédite. Les dirigeants des 27 Etats membres devaient coûte que coûte trouver une solution durable pour Kiev, qui risquait d'être à court d'argent dès le premier trimestre 2026. Ils s'étaient engagés à assurer l'essentiel du soutien financier et militaire après la fermeture du robinet américain décidée par le président Donald Trump.

"C’est un message décisif pour mettre fin à la guerre, car (Vladimir) Poutine ne fera des concessions que lorsqu'il comprendra que sa guerre ne lui rapportera rien", a assuré le chancelier allemand Friedrich Merz à l'issue de cet accord arraché au milieu de la nuit à Bruxelles. Le dirigeant allemand soutenait pourtant depuis des mois une utilisation des avoirs gelés russes en Europe pour financer ce prêt. Il a quitté Bruxelles sans avoir eu gain de cause, et contraint par ailleurs d'accepter un report de la signature d'un accord de libre-échange avec les pays sud-américains du Mercosur, obtenu par la France et l'Italie.

"Il s'agit d'un soutien important qui renforce véritablement notre résilience", a réagi le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui s'était déplacé à Bruxelles pour mieux marteler son message, en remerciant les dirigeants européens. "Il est important que les actifs russes restent immobilisés et que l'Ukraine ait reçu une garantie de sécurité financière pour les années à venir", a-t-il écrit sur le réseau social X.

Volodymyr Zelensky n'a été que partiellement entendu, après avoir lui aussi plaidé sans relâche pour faire payer la Russie. L'Ukraine reste toutefois assurée d'avoir les fonds nécessaires alors que les combats continuent en dépit d'intenses négociations en cours.

"Il va redevenir utile de parler à Vladimir Poutine"

Faute d'accord sur ce recours aux avoirs de la banque centrale russe, totalement inédit et à haut risque, les 27 se sont ralliés à un emprunt commun. "Nous nous sommes engagés, nous avons tenu promesse", s'est félicité devant la presse le président du Conseil européen Antonio Costa, qui a mené les travaux de ce sommet.

"Garantir 90 milliards d’euros à un autre pays pour les deux prochaines années, je ne crois pas que cela se soit jamais vu dans notre histoire", a jugé la Première ministre danoise Mette Frederiksen, dont le pays assure la présidence du Conseil de l'UE jusqu'à la fin de l'année. Maintenant, "il va redevenir utile de parler à Vladimir Poutine", a de son côté jugé le président français Emmanuel Macron.

Les besoins de financement de Kiev ont été estimés à 137 milliards d'euros, l'UE s'engageant à prendre en charge les deux tiers, soit 90 milliards d'euros. Le reste devant être assuré par les autres alliés de l'Ukraine, comme la Norvège ou le Canada. Les 27 vont accorder à Kiev un prêt à taux zéro, financé par le budget de l'Union européenne, que l'Ukraine n'aura à rembourser que si la Russie lui paie des réparations, a précisé devant la presse la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. "Après de longues discussions", il est clair que le recours aux avoirs russes "nécessite davantage de travail", avait reconnu dans la nuit de jeudi à vendredi un responsable européen, sous couvert d'anonymat.

Un accord butait depuis des semaines sur la vive réticence de la Belgique, où se trouve l'essentiel de ces avoirs gelés, soit quelque 210 milliards d'euros. L'idée était d'y recourir pour financer un "prêt de réparation" de 90 milliards en faveur de l'Ukraine. Des heures de tractations, entre diplomates puis au niveau des dirigeants européens, réunis jeudi soir en conclave, n'ont pas permis de dégager un compromis.

Accord trouvé à 27 mais une opération qu'à 24

Le Premier ministre belge Bart De Wever avait dès octobre exigé de ses partenaires des garanties quasi illimitées pour parer le risque d'un remboursement anticipé ou de représailles russes. Et si les autres pays de l'UE se sont dit prêts à être solidaires, pas question néanmoins pour eux de signer un chèque en blanc à la Belgique. "Les jeux sont faits, tout le monde est soulagé", a déclaré le chef du gouvernement belge, tout sourire, à l'issue de ce sommet à haut-risque.

L'accord sur l'emprunt a été trouvé à 27 mais l'opération ne se fera qu'à 24, la Hongrie, la Slovaquie et la République tchèque - trois pays réticents à soutenir financièrement l'Ukraine - en étant exemptés. Le président américain s'est à nouveau impatienté jeudi, invitant l'Ukraine à "bouger rapidement", avant que la Russie ne "change d'avis".

© BENOIT DOPPAGNE / BELGA MAG / Belga via AFP

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Fusillade à Sydney: des centaines de personnes rendent hommage aux victimes pour la réouverture de Bondi Beach

La plage de Bondi Beach a rouvert ce 18 décembre. Elle était fermée au public après la fusillade qui a tué 15 personnes lors d'un rassemblement juif pour la fête de Hanouka. À l'occasion de la réouverture, des centaines de personnes se sont rassemblées pour rendre hommage aux victimes. Cette fusillade, orchestrée par un père et son fils le 14 décembre dernier, est la plus meurtrière en Australie depuis des décennies. 

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L'UE s'engage à prêter à Kiev "90 milliards sur deux ans" pour financer l'effort de guerre

La présidente de la commission européenne est revenue ce vendredi 19 décembre sur la décision du Conseil européen, qui a validé le prêt de 90 milliards d'euros sur deux ans pour l'Ukraine, afin d'aider Kiev dans son effort de guerre face à la Russie. Elle a revendiqué "une grande victoire", malgré le manque d'accord sur les actifs russes gelés.

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Après l’attentat en Australie, le gouvernement lance un programme de rachats d’armes à feu en circulation

Le gouvernement, après avoir annoncé un durcissement de la législation contre l’extrémisme, a annoncé vendredi un programme de rachat des armes à feu, faisant référence aux six armes détenues légalement par l’un des assaillants de l’attaque antisémite sur la plage de Bondi.

© DAVID GRAY / AFP

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Nouvelles frappes américaines dans le Pacifique : cinq supposés « narcoterroristes » tués, l’administration Trump critiquée sur la légitimité des opérations

Ces opérations visant des navires accusés de servir au narcotrafic dans les Caraïbes ou l’est du Pacifique ont fait au moins 104 morts depuis septembre, selon un décompte de l’AFP. L’administration du président américain n’a fourni aucune preuve que ces embarcations étaient effectivement impliquées dans un quelconque trafic.

© US SOUTHERN COMMAND / REUTERS

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