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"Nous sommes prêts à négocier" sur le nucléaire avec Trump, dit le chef de la diplomatie iranienne

Dans un entretien exclusif accordé à France 24, le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi affirme que l'Iran est "toujours prêt à négocier" sur le nucléaire avec les États-Unis, mais il déplore l'absence de "désir réel de négociation" du côté américain. Il annonce que l'échange des prisonniers français Cécile Kohler et Jacques Paris devrait avoir lieu "au cours des deux prochains mois". Sur Israël, il assure que "l'Iran est sorti victorieux" de la guerre de juin.

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Guerre en Ukraine : un plan de paix signé Donald Trump ou... Vladimir Poutine ?

"Une liste de positions russes, plutôt qu’une proposition sérieuse" : la semaine dernière, le média américain Axios révélait l’ébauche de plan de paix pour l’Ukraine défendu par Donald Trump, suscitant un tollé international. Le document, qui comporte 28 points, prévoyait notamment la cession par l’Ukraine de territoires n’étant même pas occupés par la Russie, et son renoncement à intégrer l’Otan. Ce mercredi 26 novembre, on apprend par l’agence Reuters que ce plan, que les Etats-Unis voulaient voir approuvé par l’Ukraine avant Thanksgiving, "s’inspire d’un document rédigé par des Russes et soumis à l’administration Trump en octobre".

C’est Moscou, elle-même, qui a dévoilé cette feuille de route. Cette dernière aurait été élaborée à la suite d’une rencontre entre les responsables américains Jared Kushner et Steve Witkoff, et l’envoyé russe Kirill Dmitriev, à Miami, fin octobre. Elle reprendrait la logique générale des discussions entre Vladimir Poutine et Donald Trump, lors du sommet historique à Anchorage, en Alaska. Peu de personnes au sein du département d’Etat et de la Maison-Blanche auraient été informées de cette rencontre.

La position russe "entendue"

"Ce document contenait des éléments que le gouvernement russe avait déjà avancés à la table des négociations, notamment des concessions territoriales que l’Ukraine avait rejetées", détaille Reuters. Après près de quatre ans d’invasion, la Russie occupe en effet plus de 19 % du territoire ukrainien, au sud et à l’est. Il évoquait également la garantie que l’Ukraine renonce à adhérer à l’Otan. Dans un entretien avec Axios, Kirill Dmitriev, qui se trouve par ailleurs à la tête d’un fonds souverain russe, avait dit avoir "le sentiment que la position russe avait été entendue".

Mais le rapprochement entre autorités russes et américaines ces dernières semaines ne s’arrête pas là. Mardi 25 novembre, l’agence Bloomberg a également rapporté que Steve Witkoff, l’émissaire spécial de Donald Trump, avait conseillé Youri Ouchakov, haut conseiller du Kremlin, sur la manière d’introduire auprès du président américain le plan de règlement du conflit, au cours d’une conversation téléphonique.

Depuis le scandale suscité par la publication de ces 28 propositions, considérées à Kiev et en Europe comme une capitulation de l’Ukraine, et la réunion entre Ukrainiens, Européens et Américains à Genève ce week-end, le plan a été revu. Moscou dit n’en avoir encore discuté "en détail avec personne" et a jugé "inutiles" les efforts des Européens pour jouer un rôle dans le règlement du conflit.

Zelensky bientôt reçu aux Etats-Unis ?

Les Européens avaient, de leur côté, rédigé un plan alternatif qui rejette les principales demandes russes. Cette contre-proposition européenne n’a pas été commentée par les Etats-Unis et a été rejetée lundi par le Kremlin, qui l’a qualifiée de "pas du tout constructive".

Tandis que l’Ukraine pousse à l’organisation cette semaine d’une visite du président Volodymyr Zelensky aux Etats-Unis pour des négociations avec Donald Trump, l’émissaire américain Steve Witkoff est attendu la semaine prochaine à Moscou. Donald Trump a également évoqué la possible présence de son gendre, Jared Kushner, sur place.

Mardi, des responsables ukrainiens ont déclaré soutenir l’accord de paix modifié issu des dernières négociations, mais ont souligné que les questions les plus sensibles – les concessions territoriales étant particulièrement litigieuses – devaient être réglées lors d’une éventuelle rencontre entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump.

© Sergey Bobylev / POOL / AFP

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En direct - Guinée-Bissau : "J'ai été renversé" confirme à France 24 le président sortant Embolo

Alors que la Guinée-Bissau attendait les résultats des élections présidentielle et législatives de dimanche, des militaires ont annoncé, mercredi, avoir pris le "contrôle total du pays", "suspendre le processus électoral" et fermer les frontières. Lors d'un bref échange avec France 24, le président Umaro Sissoco Embalo a confirmé avoir été "renversé" et se trouver "actuellement à l’état-major". Suivez notre direct. 

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Steve Witkoff, "l'ami" de Vladimir Poutine chargé par les États-Unis de négocier la paix en Ukraine

Donald Trump a confirmé ce mercredi 26 novembre que son émissaire spécial Steve Witkoff allait se rendre la semaine prochaine à Moscou pour poursuivre les négociations sur le plan de paix des États-Unis pour mettre fin à la guerre en Ukraine. De nombreux observateurs accusent cet investisseur immobilier promu diplomate, de favoriser les intérêts russes.

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Royaume-Uni: le gouvernement annonce plusieurs hausses d'impôts dans le budget 2026

La ministre britannique des Finances a présenté, mercredi 26 novembre, son budget pour l'année 2026 à la Chambre des communes. Le gouvernement travailliste de Keir Starmer, arrivé au pouvoir il y a un an et demi, a trouvé une situation financière difficile – entre autres à cause d'une inflation élevée et d'une dette très lourde. La ministre Rachel Reeves avait promis de ne pas revenir à l'austérité. Et pourtant, elle a dévoilé d'importantes hausses d’impôts.

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Les mineurs, grands oubliés des politiques migratoires

L’immigration reste un sujet qui divise en Autriche. Le pays est celui qui accueille le plus de réfugiés en Europe, par rapport au nombre d'habitants. Une situation exploitée par le parti d’extrême droite FPÖ arrivé en tête lors des dernières législatives. C’est sous sa pression que le regroupement familial a été suspendu pour six mois... lui aussi qui distille un discours anti-migrants sur les jeunes réfugiés qui seraient de potentiels criminels.  

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Accord de paix pour l’Ukraine : «L’enthousiasme est un peu disproportionné»

ENTRETIEN - Alors que d’intenses négociations à Genève entre Américains, Ukrainiens et Européens ont permis d’aboutir à une version amendée du plan de Donald Trump, François Chauvancy juge impensable que la Russie l’accepte en l’état. Selon le général (2S), les négociations ne sont pas près d’aboutir.

© Stringer / REUTERS

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