↩ Accueil

Vue lecture

EN DIRECT, Gaza : une attaque de drone israélien a fait au moins un mort près de Khan Younès, selon l’agence de presse palestinienne

L’agence WAFa rapporte aussi que l’armée israélienne a « tiré de manière continue et intensive à la mitrailleuse » sur des secteurs situés à l’est de Khan Younès, et que des obus ont visé la côte de Rafah, au sud de la bande de Gaza. Selon WAFa, 93 civils ont été tués depuis le cessez-le-feu décrété le 11 octobre.

© BASHAR TALEB/AFP

  •  

"Ce serait faire le malin": Donald Trump exclut de passer par la vice-présidence pour rester au pouvoir

Selon la Constitution, Donald Trump ne peut pas se présenter aux prochaines élections présidentielles. Toutefois, il exhibe des produits dérivés portant l'inscription "Trump 2028". Il a exclu ce lundi qu'il passerait par la vice-présidence pour rester au pouvoir, une stratégie évoquée par certains de ses partisans.

  •  

Terres rares, soja… Avant la rencontre Trump-Xi, la Chine et les États-Unis se rapprochent d’un accord

Ce dimanche 26 octobre, Scott Bessent était de toutes les émissions du week-end aux États-Unis. Après une nouvelle rencontre avec le vice-Premier ministre chinois He Lifeng à Kuala Lumpur (Malaisie), le secrétaire américain au Trésor a fait le tour des télévisions outre-Atlantique pour détailler l’avancée des négociations commerciales entre Pékin et Washington. Cette dernière entrevue a abouti à "une trame significative" en vue d’un accord, s’est réjoui le responsable américain. Une déclaration qui intervient avant une semaine cruciale dans ce dossier, puisque le président américain Donald Trump doit rencontrer son homologue chinois Xi Jinping jeudi en Corée du Sud.

Pour Pékin, éviter de nouveaux droits de douane

Samedi, le milliardaire républicain, qui a entamé ce week-end une longue tournée asiatique, a lui-même estimé qu’il y avait "vraiment de bonnes chances de parvenir à un accord global" avec la Chine. Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump a lancé une importante offensive douanière vis-à-vis de la plupart de ses partenaires commerciaux, y compris Pékin. Après plusieurs épisodes de représailles, les surtaxes entre les deux pays sont aujourd’hui limitées jusqu’au 10 novembre. Mais la fin de cette trêve expire donc bientôt, ce qui a conduit le dirigeant américain à menacer une nouvelle fois la puissance asiatique.

L’arme brandie par Donald Trump ? Une imposition de droits de douane à hauteur de 100 % contre les importations chinoises sur le territoire américain. Pour éviter un tel scénario, le républicain réclame à Xi Jinping plusieurs mesures, en particulier la fin des restrictions posées par Pékin sur les terres rares. Ces métaux précieux, dont la Chine est le premier producteur mondial, sont essentiels à de nombreux secteurs, y compris dans l’industrie technologique. Après les différentes réunions entre les deux parties, un progrès semble avoir été établi contre un renforcement du verrou chinois sur ces ressources. La Chine "va retarder cela d’un an, le temps qu’elle réexamine la situation", a ainsi assuré Scott Bessent sur ABC dimanche.

Autre dossier sensible : les échanges commerciaux sur le plan agricole. L’administration Trump espère convaincre la Chine d’achats "substantiels" de soja américain. Depuis le début de la guerre commerciale, la filière de cette légumineuse souffre beaucoup aux États-Unis. Pékin a interrompu ses commandes aux producteurs américains en riposte aux tarifs douaniers imposés par Washington. Là aussi, Scott Bessent s’est montré rassurant. "Je pense que lorsque l’annonce de l’accord avec la Chine sera rendue publique, nos cultivateurs de soja seront très contents, à la fois pour cette saison et pour les prochaines, pour plusieurs années", a-t-il souligné, toujours sur ABC.

Cession de TikTok à finaliser

Plusieurs autres thèmes de discorde seront par ailleurs au menu du tête-à-tête Trump/Xi jeudi. Un accord définitif sur la vente d’une partie de TikTok aux États-Unis pourrait être conclu. Le mois dernier, lors de négociations à Madrid (Espagne), les deux pays avaient avancé autour d’une cession de la majorité des activités outre-Atlantique de l’application chinoise, développée par la firme ByteDance, à des investisseurs américains et internationaux, notamment des proches de Donald Trump.

"Les données et la confidentialité seront gérées par l’une des plus grandes entreprises technologiques américaines, Oracle, et l’algorithme sera également contrôlé par l’Amérique", avait ainsi détaillé en septembre la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, sur Fox News. Oracle est dirigé par le milliardaire Larry Ellison, un allié du président américain. L’opération, estimée à 14 milliards de dollars, devrait donc de nouveau être évoquée jeudi, en Corée du Sud. "Nous sommes parvenus à un accord final sur TikTok", a exposé Scott Bessent, sur CBS. "Tous les détails sont réglés, et il appartiendra aux deux dirigeants de finaliser cette transaction."

Enfin, Washington entend profiter de la rencontre des deux présidents pour obtenir un autre succès, sur la crise du fentanyl. Cet opioïde fait des ravages aux États-Unis depuis des années. Plus de 500 000 personnes en sont mortes dans le pays en vingt ans. Or, Donald Trump accuse Pékin de faciliter son arrivée sur le territoire américain. L’accord commercial "va inclure une coopération très importante pour bloquer les précurseurs de drogues [servant à fabriquer] le fentanyl entrant par le Mexique, par le Canada", a promis Scott Bessent, cette fois lors d’un programme sur NBC.

Côté chinois, la prudence est davantage de mise avant le rendez-vous de jeudi. Sans nommer directement les États-Unis, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a fait passer des messages à l’égard de son rival américain ce lundi, lors d’un discours à Pékin. Le responsable a exhorté à "en finir avec la politisation des questions économiques et commerciales, la fragmentation artificielle des marchés mondiaux et le recours aux guerres commerciales et aux batailles de droits de douane". Dans le même temps, Li Chenggang, le représentant pour le commerce international du gouvernement chinois, a indiqué qu’un "consensus préliminaire" avait été obtenu avec les États-Unis au niveau commercial.

© afp.com/Nicolas ASFOURI

  •  

Ukraine : Donald Trump juge "inapproprié" l’essai du missile russe à propulsion nucléaire

Les négociations de paix entre Moscou et Kiev sont au point mort, malgré les efforts de médiation du président américain qui avait promis de mettre rapidement fin au conflit en Ukraine à son retour à la Maison-Blanche en janvier. Donald Trump a reporté mardi sine die un projet de rencontre, tout juste annoncé, avec Vladimir Poutine à Budapest, disant ne pas vouloir de discussions "pour rien" et les Etats-Unis ont imposé le lendemain de nouvelles sanctions sur les hydrocarbures russes. Samedi, Donald Trump a répété qu’il ne "perdrait pas son temps" à programmer une nouvelle rencontre avec son homologue russe sans accord en vue pour mettre fin à la guerre en Ukraine. La Russie a de son côté dénoncé dimanche 26 octobre des "tentatives" de saper son dialogue "constructif" avec les Etats-Unis.

Les infos à retenir

⇒ Donald Trump juge "inapproprié" l’essai du missile russe à propulsion nucléaire

⇒ La Russie dit avoir intercepté 193 drones ukrainiens dans la nuit

⇒ Moscou dénonce des "tentatives" de saper son dialogue "constructif" avec Washington

Donald Trump juge "inapproprié" l’essai du missile russe à propulsion nucléaire

Donald Trump a jugé "inappropriée" lundi l’annonce faite la veille par son homologue russe Vladimir Poutine de l’essai final réussi d’un missile de croisière russe à propulsion nucléaire. "C’est inapproprié de la part de Poutine de dire cela. Il devrait mettre fin à la guerre en Ukraine", a affirmé le président américain. "Cette guerre qui devait durer une semaine entrera bientôt dans sa quatrième année. Voilà ce qu’il devrait faire plutôt que de tester des missiles", a-t-il poursuivi lors d’un échange avec les journalistes à bord de l’avion l’emmenant au Japon, au deuxième jour d’une tournée en Asie.

"C’est une création unique que personne d’autre au monde ne possède", s’est félicité de son côté lundi le président russe, selon lequel le Bourevestnik ("oiseau de tempête" en russe) a une "portée illimitée". Lors du dernier essai le 21 octobre, le missile de croisière a passé dans l’air "environ 15 heures", en survolant 14 000 km, a précisé pour sa part le chef de l’état-major russe, Valéri Guérassimov, en ajoutant que "ce n’est pas une limite" pour cet armement.

"Ils savent que nous avons un sous-marin nucléaire, le meilleur du monde, juste au large de leurs côtes", a également souligné Donald Trump, qui avait déjà mentionné ce déploiement récemment.

La Russie dit avoir intercepté 193 drones ukrainiens dans la nuit

Le ministère russe de la Défense a annoncé lundi matin avoir intercepté 193 drones ukrainiens dans la nuit de dimanche à lundi, une attaque qui a fait un mort selon des autorités locales. Un chauffeur de minibus a été tué et cinq passagers ont été blessés dans le village de Pogar, a affirmé lundi matin sur Telegram Aleksandre Bogomaz, gouverneur de la région de Briansk, frontalière de l’Ukraine. Parmi les drones décomptés, 47 ont survolé la région de Briansk et 40 la région de Moscou, dont la majorité se dirigeait vers la capitale russe, selon le ministère de la Défense.

Depuis le début de son offensive il y a trois ans et demi, la Russie lance quasi-quotidiennement drones et missiles sur l’Ukraine, qui répond régulièrement en frappant le territoire russe. Kiev intensifie ses frappes et vise notamment les infrastructures énergétiques russes.

Moscou dénonce des "tentatives" de saper son dialogue "constructif" avec Washington

La Russie a dénoncé dimanche des "tentatives" de saper son dialogue "constructif" avec les Etats-Unis en vue d’un règlement du conflit en Ukraine, quelques jours après le report sine die d’un projet de rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump.

"Nous sommes témoins de tentatives titanesques de saper tout dialogue entre la Russie et les Etats-Unis", a déclaré dans un message vidéo un émissaire du Kremlin pour les questions économiques, Kirill Dmitriev, qui enchaîne depuis vendredi des rencontres avec des responsables du gouvernement américain à Washington.

"Nous sommes disposés à un dialogue constructif et à une communication claire de la position de la Russie sur plusieurs questions", a-t-il souligné. "La Russie souhaite un règlement pacifique" en Ukraine, a-t-il assuré, tout en estimant que "le respect" des intérêts russes et "l’éradication des causes profondes de la crise ukrainienne" devraient servir de base pour des "solutions justes".

© Getty Images via AFP

  •  

Argentine : Javier Milei remporte une large victoire aux législatives de mi-mandat

Le président ultralibéral argentin Javier Milei a obtenu un éclatant vote de confiance pour poursuivre ses réformes, après son large succès aux législatives de mi-mandat dimanche 26 octobre, avec un peu plus de 40 % des voix au niveau national.

Ces élections sont "la confirmation du mandat que nous avons reçu en 2023" à la présidentielle, pour "avancer sur la voie réformiste" a lancé un Javier Milei triomphant, mais sans excès ni outrances, à ses partisans dans son QG électoral, dans un hôtel de Buenos Aires.

Le résultat, qui dément bien des sondages, est un immense soulagement pour l’exécutif, alors que l’incertitude liée au scrutin avait placé l’économie argentine, et sa monnaie, sous une intense pression depuis deux mois. Déclenchant la promesse d’une aide massive de son allié américain Donald Trump, jusqu’à 40 milliards de dollars. "Félicitations au président Javier Milei pour sa Victoire Ecrasante en Argentine. Il fait un travail formidable ! Notre confiance en lui a été justifiée par le peuple argentin", a réagi le président américain sur son réseau Truth Social.

La Libertad Avanza, le parti de Javier Milei, a recueilli 40,7 % des voix au niveau national, selon des résultats officiels à 97 % du décompte, et est vouée à quasi-tripler sa base parlementaire, sans pour autant atteindre la majorité absolue.

Presque trois fois plus de députés

Suffisant, toutefois, pour accroître la capacité du président "anarcho-capitaliste" à réformer et déréguler - sur ses deux ans restants de présidence - une économie fragile aux faibles réserves de changes et sujette aux turbulences financières. Selon des projections exprimées dimanche par Javier Milei lui-même, mais non confirmées par l’autorité électorale, son bloc de députés passerait de 37 à 101 (sur 257 députés), et ses sénateurs de six à 20, sur un total de 72 sénateurs. Javier Milei avait estimé qu’obtenir un tiers des sièges, serait un "bon chiffre", seuil lui permettant en particulier d’imposer ses vetos aux parlementaires le cas échéant.

"J’ai crié comme si c’était le but du dernier Mondial quand l’Argentine a été championne !", a déclaré à l’AFP Facundo Campos, consultant marketing de 38 ans, à l’extérieur du QG de Javier Milei. "Je ressens tellement de bonheur, d’enthousiasme. Je ne m’attendais pas à un chiffre si élevé !"

"Une victoire sans appel, surprenante", a convenu pour l’AFP le politologue Sergio Berensztein. "L’Argentine a donné un soutien très fort au président, qui a maintenant l’opportunité de démontrer qu’avec un Parlement plus favorable, il est effectivement en mesure de tenir ses promesses." Comme celle maintes fois répétée "d’éradiquer" l’inflation totalement d’ici mi-2026.

Javier Milei arrivait au scrutin déjà auréolé d’un succès contre l’inflation, ramenée en 20 mois de plus de 200 % à 31,8 % en interannuel, et d’un équilibre budgétaire inédit depuis 14 ans. Mais son "plus grand ajustement budgétaire de l’histoire" — comme il aime à répéter — a vu plus de 200 000 emplois perdus, une activité anémiée, en contraction de 1,8 % en 2024, une reprise en 2025 qui s’essouffle. Et une société plus que jamais à deux vitesses.

Depuis 2023, le chef de l’Etat a beaucoup légiféré par décrets, ou accords législatifs ponctuels dans l’hémicycle. Mais il s’était vu de plus en plus entravé par un Parlement braqué par sa rigidité, voire ses insultes : "nid à rats", "dégénérés"…

Virage en vue ?

L’opposition modérée, des secteurs de l’économie productive mais aussi des bailleurs internationaux, à l’instar du FMI, demandaient avec insistance à l’exécutif "de renforcer le soutien politique et social" à ses réformes.

Et nombre d’analystes estiment qu’au-delà du scrutin, Javier Milei devra prendre un virage pragmatique. "Faire preuve de flexibilité, d’humilité et de disposition à des accords avec les gouverneurs de province, des forces d’opposition en vue de majorités fortes lui permettant d’adopter des lois", estime Sergio Berensztein.

Javier Milei a paru dimanche soir tendre une main, affirmant qu'"il y a des dizaines de députés et de sénateurs avec lesquels nous pouvons arriver à des accords de base" sur des réformes. Dans son viseur d’ici 2027 : des réformes fiscales, de flexibilisation du marché du travail, et du système de protection sociale.

Dans l’opposition péroniste, régnaient le dépit et "le sentiment que ce qui est en train de gagner, c’est l’indifférence", se désolait Mariano, 61 ans, un des militants réunis sous les fenêtres de l’ex-présidente (2007-2015) Cristina Kirchner, 72 ans, désormais condamnée et inéligible.

La participation dimanche, de 67,9 %, était quasiment la plus faible de toutes les élections depuis le retour de la démocratie en 1983.

© afp.com/Luis ROBAYO

  •  

SIGNÉ BFM - Malaisie, Japon, Chine...Donald Trump en tournée en Asie

Après la Malaisie, Donald Trump débute une visite au Japon ce lundi. Il rencontrera l'empereur Naruhito et la Première ministre Sanae Takaichi, avec la volonté de porter à "de nouveaux sommets" la relation nippo-américaine. Le président américain conclura sa tournée asiatique par une visite en Chine et une rencontre avec Xi Jinping.  

  •  

Otage israélien à Gaza pendant 491 jours, il apprend à se reconstruire : « La pire chose qui pouvait m’arriver m’était arrivée »

Après 491 jours de captivité à Gaza, l’ancien otage Eli Sharabi raconte comment il a été pris en charge par les équipes de médecins et de psychologues israéliens qui ont mis un protocole particulier dans un service « Back to Life » (« retour à la vie »).
  •  

EN DIRECT, guerre en Ukraine : après l’essai d’un missile à propulsion nucléaire dimanche, Donald Trump dit que Vladimir Poutine « devrait mettre fin à la guerre plutôt que de tester des missiles »

Jugeant l’essai « inapproprié », le président américain a rappelé que « cette guerre qui devait durer une semaine entrera bientôt dans sa quatrième année ». Dimanche, la Russie a testé un missile de croisière à capacité nucléaire et à propulsion nucléaire thermique, nommé « Bourevestnik » et présenté comme « invincible ».

© ANDREW HARNIK/AFP

  •