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L'ONU s'inquiète face à la baisse des dons pour le Haut-Commissariat aux droits de l'homme

Face à la baisse des dons, face aux attaques mêmes des donateurs traditionnels, comme les États-Unis, le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme tire un bilan inquiétant de l’année écoulée. Parce qu’au-delà des suppressions de postes qui touchent toute l’ONU, la crise budgétaire empêche ses enquêteurs de faire leur travail, à savoir documenter les crimes internationaux.

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Ukraine: l'aide militaire en fort déclin après le désengagement américain, selon le Kiel Institute

Alors que Volodymyr Zelensky est sous pression de l’administration américaine pour qu’il accepte le plus vite possible un accord de paix avec la Russie, l'institut de recherche allemand Kiel Institute prévient que l’aide militaire à l'Ukraine pourrait atteindre son plus bas niveau cette année. Selon l’institut de recherche allemand, les Européens, qui fournissent désormais l'essentiel de cette aide, ne parviennent plus à compenser l'arrêt de l'aide américaine.

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La star d'OnlyFans Bonnie Blue arrêtée à Bali risque 15 ans de prison

Interpellée au début du mois de décembre dans un studio qu'elle avait loué, l'actrice pornographique est accusée d'avoir enfreint une loi sur la moralité dans le pays. Les autorités lui reprochent d'avoir voulu produire du contenu pornographique. 17 hommes âgés de  19 à 40 ans ont également été interpellés.

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EN DIRECT, guerre en Ukraine | Les négociations sur le plan américain continuent : les Européens ont discuté avec Trump ; Kiev et Washington feront de même dans la journée

Le président ukrainien a annoncé un dialogue avec la partie américaine sur « un document qui détaillera le processus de reconstruction et de développement économique ». Emmanuel Macron, Keir Starmer et Friedrich Merz se sont, eux, entretenus avec le président américain, selon l’Elysée.

© TOBY MELVILLE/AFP

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En multipliant les colonies en Cisjordanie, l’extrême droite israélienne veut « étouffer dans l’œuf » tout espoir palestinien

En 2017, Bezalel Smotrich, un des leaders du mouvement sioniste religieux, aujourd’hui ministre de la défense dans la coalition de Benyamin Nétanyahou, appelait à détruire toute perspective d’un Etat palestinien, en rendant irréversible la colonisation de la Cisjordanie.

© CHIP SOMODEVILLA / AFP

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"Donald Trump ou la peur désorientée d’un homme blanc vieillissant" : sa croisade anti-Europe vue de l’étranger

C’est une nouvelle escalade dans l’offensive médiatique menée par Donald Trump contre le Vieux Continent. Dans une interview accordée à Politico le 8 décembre, le 47e président des Etats-Unis ne manque pas d’imagination pour déverser son mépris de l’Europe. Des pays "en décrépitude" dirigés par des "faibles", a-t-il éructé. Quant à la guerre en Ukraine ? "La Russie a l’avantage" et Volodymyr Zelensky "va devoir se bouger et commencer à accepter les choses […] Parce qu’il est en train de perdre".

Et cette charge frontale n’est que la dernière en date d’une longue série. Quelques jours auparavant, Washington dévoilait sa nouvelle "stratégie de sécurité nationale", un document d’une rare brutalité. Critique de la politique "d’immigration", des "personnels politiques" et des "dépenses militaires", soutien aux "partis politiques patriotes européens"… ici aussi, l’Europe en prend pour son grade. Un rapport accueilli plus que chaleureusement par le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, qui a applaudi un développement "conforme à notre vision".

Une crise profonde

Une crise d’ampleur s’annonce entre les Etats-Unis et l’Europe, et elle pourrait bien se révéler la pire de notre histoire commune. Le titre britannique The Guardian, perçoit un risque d’entaille "profonde pour l’atlantisme, la doctrine de sécurité qui a soutenu la paix et la démocratie en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale". Et le quotidien d’ajouter : Donald Trump "a désormais adopté une vision plus alarmante".

Une analyse partagée par le New York Times, qui définit ce rapport comme une copie "tamponnée par le président, dénigrant ouvertement l’alliance transatlantique".

Car si le président des Etats-Unis n'est pas avare de réprimandes, les dirigeants européens, eux, ne haussent pas le ton. Plus que tempérée, Kaja Kallas, cheffe de la diplomatie européenne, s’est contentée de réitérer que les Etats-Unis demeurent "le plus grand allié de l’Union européenne", en guise de réponse au rapport de la Maison-Blanche. Un calme olympien qui fait penser au New York Times que les leaders européens se sont "habitués aux caprices de Donald Trump".

Un accès de colère favorable à la Russie

En s’en prenant ouvertement à l’Europe, Washington joue le jeu de Vladimir Poutine. Pour le média américain CNN, la nouvelle stratégie de sécurité nationale, "donne à Moscou davantage de cartouches dans une guerre de l’information visant à influencer l’opinion publique aux Etats-Unis et en Europe". Car l’objectif de Moscou est affiché : affaiblir l’UE, ou du moins lui en donner l’air. Un exercice parfaitement exécuté par Donald Trump qui, en traitant l’Europe de faible, "expose les divergences entre Washington et l’Europe" et "aide Poutine […] tout en niant que cela soit de sa faute", analyse le New York Times.

Quant au soutien exprimé aux partis "patriotes", le quotidien belge Le Soir s’alarme de voir naître "un axe Washington-Paris-Moscou, passant par Budapest, qui ne ferait plus qu’une bouchée de l’Union européenne", et ce à une "échéance proche". Une question demeure alors : "Qui pour élaborer et qui pour porter cette réponse économique et militaire européenne forte, solidaire et coordonnée ?"

Pourquoi tant de "haine" ?

D’où vient cette hostilité à l’égard de l’Europe ? Pour de nombreux journalistes, cet esclandre n’est pas sans rappeler les précédents de l’administration Trump, particulièrement de son vice-président. "Et donc non, le discours choc prononcé en février à Munich […] par J.-D. Vance n’était pas une sortie de route", plaide Le Soir. L’hiver dernier, le numéro deux des Etats-Unis alertait sur le supposé "déclin économique" du continent, et son "effacement civilisationnel". Selon les experts sondés par le journal belge, il faudrait ici voir un "mouvement de fond, organisé, qui veut nourrir et soutenir la subversion en Europe".

Mais quant aux attaques sur le supposé déclin de notre civilisation, le Financial Times ironise : "le wokisme ce n’était pas notre idée les gars". Derrière le ton humoristique, un fait implacable : cette vision progressiste du monde s’est créée aux Etats-Unis. Alors pourquoi le reprocher et pourquoi cette "haine" envers l’Europe ? Selon le titre britannique, "peut-être qu’après avoir perdu tant de batailles culturelles chez soi, il est plus facile pour l’ego de chercher à l’étranger des sociétés à sauver. L’offensive contre l’Europe est un reproche déguisé qu’il s’adresse à lui-même".

Même son de cloche pour The Guardian qui perçoit en l’irruption du président "la peur désorientée d’un homme blanc vieillissant".

© afp.com/ANDREW CABALLERO-REYNOLDS

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Le prix Nobel de la paix remis sans María Corina Machado, sa lauréate controversée

L’opposante au régime vénézuélien María Corina Machado n’a pas pu arriver à temps à Oslo pour la cérémonie de remise de son prix Nobel de la paix, le mercredi 10 décembre. L’événement a relancé les critiques à l’égard du choix du jury norvégien, motivées par certaines prises de position de la lauréate.

© Photo OLE BERG-RUSTEN/AFP

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