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La Bulgarie reconnaissante vole au secours de Nicolas Sarkozy

Deux anciens présidents, des ministres et des personnalités de premier plan comptent demander la libération de Nicolas Sarkozy, en souvenir de son rôle et de celui de son ex-épouse Cécilia dans la libération des infirmières bulgares des geôles de Mouammar Kadhafi, en juillet 2007, rapporte le quotidien “24 Tchassa”.

© 24 Tchassa

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En Tchéquie, Andrej Babis et ses alliés d’extrême droite s’accordent sur un programme de gouvernement très eurosceptique

La feuille de route des membres de la coalition, qui devrait être investie début décembre, s’oppose au pacte migratoire et au pacte vert européens. Elle entretient aussi le flou sur la question de la guerre en Ukraine, alors que Prague était jusque-là l’un des principaux soutiens de Kiev au sein de l’UE.

© MICHAL CIZEK / AFP

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Kimberly-Clark : « Les entreprises américaines qui fabriquent les produits du quotidien sont à la peine »

Face à des cours de Bourse en recul, certaines firmes cherchent à se consolider. C’est ainsi que Kimberly-Clark, propriétaire de Kleenex, a annoncé le rachat de Kenvue, fabricant du paracétamol américain, pour créer le numéro deux mondial des produits d’hygiène et de soins. Mais il devra faire avec la polémique sanitaire lancée par Donald Trump, constate Isabelle Chaperon, chroniqueuse au service Economie du « Monde ».

© Hannah Beier / REUTERS

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EN DIRECT, guerre en Ukraine : les dernières informations

« L’Ukraine n’affrontera pas cet hiver seule », a promis la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, lundi soir sur X. « Dans le même temps, nous étudions les possibilités d’apporter à l’Ukraine l’aide financière durable dont elle a besoin », a-t-elle ajouté.

© Yan Dobronosov/REUTERS

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Algérie : ce double revers diplomatique qui l’isole plus que jamais

Une gifle aller, une gifle retour. En deux jours, le pouvoir algérien a subi une double humiliation de ses deux "ennemis" séculaires : Paris et Rabat. D’abord, cette résolution initiée par le Rassemblement national à l’Assemblée le 30 octobre pour dénoncer l’accord de 1968, qui assure un régime d’immigration favorable aux Algériens. Adoptée in extremis, du jamais-vu pour un texte émis par le RN.

Fâché avec presque tous ses voisins

Puis, le vote du Conseil de sécurité des Nations Unies entérinant le plan marocain d’autonomie du Sahara occidental – territoire disputé depuis 50 ans avec les indépendantistes du Front Polisario, soutenus par Alger. Un "brillant succès", a aussitôt salué Marine le Pen, adressant ses "plus vives félicitations" au roi Mohamed VI. Ces deux votes, séparés de 24 heures, témoignent du formidable isolement dans lequel le régime algérien, à bout de souffle, est reclus. Fâché avec tous ses voisins, à l’exception de la Tunisie, en proie à des guerres intestines de pouvoir au sein de son appareil sécuritaire, l’Etat n’a plus de boussole diplomatique, figé dans son vieux logiciel non-aligné des années 1960.

"L’Algérie refuse de sceller de véritables alliances, elle ne peut donc pas compter sur ces pays quand elle a besoin", résume le chercheur Riccardo Fabiani. La Russie, son ami historique et premier fournisseur d’armes, n’a d’ailleurs pas daigné apposer son veto au vote onusien. Le roi est nu. Il n’en est pas moins dangereux. Deux Français le paient cher : l’écrivain Boualem Sansal et le journaliste Christophe Gleizes, otages depuis des mois des geôles algériennes.

© afp.com/Ludovic MARIN

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Etats-Unis : ces quatre élections que les démocrates comptent bien remporter ce mardi

Quatre scrutins décisifs ont lieu ce mardi 4 novembre aux États-Unis. À New York, la capitale économique du pays choisit son nouveau maire ; en Virginie et dans le New Jersey, les électeurs élisent leurs gouverneurs ; en Californie, un référendum pourrait bouleverser la carte électorale. Des tests pour mesurer l’influence de Donald Trump, mais surtout un moment clé pour le Parti démocrate, qui tente de regagner du terrain après sa défaite de l’an dernier lors de l’élection présidentielle.

A New York, la gauche sous les projecteurs

À l’aube, les premiers électeurs new-yorkais glisseront leur bulletin dans l’urne. De 6 heures du matin à 21 heures (soit de 12 heures à 3 heures du matin en France), la mégalopole élit son 111e maire. Depuis des mois, un nom domine les sondages : Zohran Mamdani, 34 ans, musulman d’origine indienne et figure montante de la gauche du Parti démocrate. Farouche opposant à Donald Trump, il promet des loyers encadrés, des crèches gratuites et un réseau de bus public sans frais : un programme social-démocrate qui divise jusqu’au sein de son propre camp.

Face à lui, l’ancien gouverneur Andrew Cuomo, battu lors de la primaire démocrate et revenu en indépendant, joue sa survie politique. Donald Trump, lui, a pris un malin plaisir à s’inviter dans la bataille : "Entre un mauvais démocrate et un communiste, je choisis le mauvais démocrate", a-t-il lancé dimanche sur CBS, visant tour à tour Andrew Cuomo et Zohran Mamdani. "Si le candidat communiste Zohran Mamdani remporte l’élection pour devenir maire de New York, il est très peu probable que je contribue avec des fonds fédéraux, à l’exception du strict minimum requis", a-t-il aussi menacé lundi soir sur son réseau Truth Social.

Malgré ces attaques, Zohran Mamdani fait toujours la course en tête, tandis que la participation bat déjà des records : plus de 735 000 votes anticipés, quatre fois plus qu’en 2021. L’ancien président Barack Obama lui-même a salué sa campagne, tout en dénonçant les "attaques islamophobes" venues des partisans d’Andrew Cuomo. Dans un État longtemps acquis aux démocrates, mais où Donald Trump avait spectaculairement réduit l’écart à la dernière présidentielle, l’élection du jour vaut test : celle d’une gauche new-yorkaise capable, ou non, de tenir face à la marée conservatrice.

En Virginie et au New Jersey : deux scrutins tests pour Donald Trump

Un an après la réélection de Donald Trump, la Virginie et le New Jersey votent pour leurs gouverneurs. Des scrutins régionaux en théorie, mais en réalité, de véritables sondes politiques du second mandat du président républicain. En Virginie, une page d’histoire pourrait s’écrire : la démocrate Abigail Spanberger, ex-agente de la CIA, est donnée favorite pour devenir la première femme à diriger l’État. Son adversaire, la républicaine Winsome Earle-Sears, ancienne Marine, paie une campagne chaotique et un manque criant de fonds.

Dans le New Jersey, la partie s’annonce plus serrée. La démocrate Mikie Sherrill, ex-pilote d’hélicoptère de la marine, affronte l’homme d’affaires Jack Ciattarelli, 63 ans, soutenu par Donald Trump. Le soixantenaire joue à un jeu dangereux : mobiliser la base trumpiste sans effrayer les électeurs centristes. Il y a quatre ans, Joe Biden avait remporté ces deux États haut la main. Mais lors de la dernière présidentielle, Donald Trump a réduit l’écart face à Kamala Harris. Autant dire que le verdict de ce mardi pèsera lourd.

En Californie, la riposte démocrate

À l’autre bout du pays, la Californie s’apprête à contrer Donald Trump. Le "Golden State" vote sur la "Proposition 50", un référendum qui vise à modifier sa Constitution afin de permettre un redécoupage électoral. Une réponse directe à la manœuvre enclenchée cet été au Texas, où les alliés du président américain ont remodelé les circonscriptions pour faire élire cinq républicains supplémentaires.

Les redécoupages n’interviennent normalement que tous les dix ans aux États-Unis. Mais pour contrer la manœuvre inhabituelle des républicains au Texas, la Californie organise donc un référendum extraordinaire. Objectif : modifier sa Constitution pour pouvoir, elle aussi, modifier sa carte électorale au bénéfice du camp démocrate. Face à ce qu’ils jugent comme une offensive sans précédent du camp républicain, le gouverneur Gavin Newsom et son camp, soutenus par Barack Obama, ont choisi de riposter. Et le public suit : les sondages annoncent une victoire large du "oui", au point que le gouverneur a suspendu sa levée de fonds une semaine avant le vote.

© afp.com/ANGELA WEISS

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Tanzanie : Samia Suluhu Hassan, l'espoir d’un renouveau démocratique étouffé dans la violence

Samia Suluhu Hassan a été investie lundi présidente de la Tanzanie à l'issue d'une élection dont ses principaux opposants étaient exclus. Si elle incarnait l'espoir d'une ouverture démocratique à son arrivée au pouvoir en 2021, elle est aujourd'hui accusée d'être à la tête d'un régime répressif qui réprime dans le sang des manifestations inédites.

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