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EN DIRECT, guerre en Ukraine : le réseau électrique toujours dans une situation « difficile » après les frappes russes de samedi, avertit Volodymyr Zelensky

Des dizaines de milliers de personnes restent privées de courant après l’attaque qui a impliqué plus de 450 drones et 45 missiles. « Une partie très importante de la production a été touchée », a expliqué le vice-ministre de l’énergie ukrainien, Artem Nekrassov.

© ROMAN PILIPEY / AFP

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"Shutdown" aux États-Unis : "Il semble que nous approchons de la fin de la paralysie" déclare Donald Trump après un accord au Sénat

Un accord provisoire a été trouvé ce dimanche entre les sénateurs démocrates et républicains. l'objectif : mettre fin à la paralysie budgétaire qui bloque une partie des services publics depuis plus d'un mois. Un vote formel doit encore avoir lieu, mais le président des Etats-Unis s'estime confiant 

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En Equateur, des violences dans une prison font 31 morts

Après que des affrontements à l’arme à feu et à l’explosif ont fait quatre morts dans la nuit de samedi à dimanche à Machala, les autorités ont annoncé que 27 morts supplémentaires, pour beaucoup « asphyxiés », avaient été découverts.

© LUIS SUAREZ/AFP

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A Memphis, la peur et la colère des quartiers populaires, après le déploiement de forces fédérales

Laboratoire de la politique sécuritaire de Donald Trump, la ville du Tennessee vit depuis un mois sous le déploiement massif de forces fédérales et de la garde nationale. Tandis que la Maison Blanche se félicite de centaines d’arrestations, les habitants des quartiers noirs et latinos dénoncent une militarisation sans précédent, nourrie par la xénophobie.

© BRETT CARLSEN/Getty Images via AFP

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États-Unis : vers la fin du shutdown ?

Le Sénat a franchi la première étape pour mettre fin au plus long shutdown de l'histoire des États-Unis. Un groupe de démocrates a rompu le blocus de leur parti et voté avec les républicains pour faire avancer un projet de loi. Le vote ouvre la voie à l'accord budgétaire, mais il n'est pas sorti de l'impasse. "Le texte doit encore être débattu par le Sénat et approuvé par la chambre des représentants", explique Sarah Andersen, la correspondante de France 24 à New York.

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Conférence mondiale sur le climat : quatre personnalités brésiliennes à suivre pendant la Cop30 à Belém

Militants, artistes, scientifiques ou membres du gouvernement : le Brésil, pays hôte de la Cop30, ne manque pas de figures influentes dans la lutte contre le réchauffement climatique. Voici quatre personnalités à suivre durant la conférence de l’Onu sur le climat, qui s’ouvre, ce lundi, dans la ville amazonienne de Belém.

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Océans : que faire face à la pêche industrielle et l’élevage intensif ?

Le retour de Donald Trump, vous le savez, inquiète largement les scientifiques. Le président des Etats-Unis s’en prend aux universités, aux revues, aux agences de recherche, à leurs financements comme aux membres de certaines institutions. Et celles liées au climat ne sont pas épargnées, Donald Trump estimant que le réchauffement est un canular.

Le républicain s’est notamment attaqué à la NOAA, l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique. 1 200 fonctionnaires ont été tout simplement remerciés, façon Trump, et d’autres devraient bientôt suivre.

Cette agence joue pourtant un rôle clé dans la préservation de l’environnement un peu partout sur la planète et surtout concernant les océans : suivi météorologique, prévision d’ouragans ou de sécheresses, surveillance des ressources marines, elle a des programmes de recherche en Inde, au Brésil, ou encore dans les îles du Pacifique, et des partenariats avec de grands laboratoires comme l’Ifremer en France.

Mais à l’heure où Donald Trump met en pièces la recherche sur les fonds marins, le reste du monde s’organise pour assurer leur protection.

Dans quelques jours, la France accueillera à Nice un sommet des Nations unies réunissant Etats, ONG et scientifiques. Tous vont tenter de s’accorder sur des traités et des financements pour sauvegarder nos océans.

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Cet épisode a été écrit et présenté par Charlotte Baris, réalisé par Jules Krot et monté par Emeline Dulio.

Crédit : Union nationale de la poissonnerie française, Elysée, Les Echos

Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio Torrent

Logo : Jérémy Cambour

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© afp.com/Christophe ARCHAMBAULT

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Lena, combattante russe aux côtés des Ukrainiens : "Je ne tire pas sur des compatriotes, mais sur des violeurs et des assassins"

Ils s’appellent Sofia, Viktor, Lena et Pavel. Ou plutôt, nous les appellerons ainsi. Sofia travaille avec l’association Mémorial, interdite en Russie. Viktor, employé sur une base militaire, fait passer des informations à l’armée ukrainienne. Lena combat dans les rangs d’une unité de volontaires russes intégrée aux forces armées de Kiev. Pavel aide les réfugiés des régions russes touchées par la guerre, et en profite pour distiller des messages pacifistes.

Les contacter nous a pris plusieurs mois. Les conversations ont eu lieu par la messagerie cryptée Signal, plutôt que Telegram, soupçonnée d’être infiltrée par le FSB. Deux d’entre eux ont préféré garder éteinte leur caméra au moment de témoigner. Tous ont relu, avant publication, leurs interviews, pour s’assurer qu’il n’y restait aucune information risquant de les identifier formellement. Le risque qu’ils ont pris, en nous parlant, est considérable tant, depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, la répression est omniprésente en Russie.

>> Le témoignage de Sofia, opposante clandestine à Vladimir Poutine : "Si tout le monde s’en va, qui va agir ici ?"

>> Le témoignage glaçant de Viktor, espion dans une base russe : "Si je suis arrêté, je mourrai en prison"

De longs cheveux blonds traversés d’une mèche teinte en violet, les traits creusés. "Zirka", son nom de guerre, signifie "étoile" en ukrainien. Mais elle est bel et bien russe, engagée comme aide-soignante dans la légion "Liberté de la Russie", une unité formée de volontaires russes qui combat aux côtés des forces de Kiev. Parfaitement francophone, elle vivait à Paris quand la guerre a éclaté. Deux ans plus tard, après un long cheminement personnel et un recrutement exigeant, la voilà sur le front.

"J’ai fait mes études supérieures à Paris et j’y suis devenue brodeuse d’art. Je travaillais pour des maisons de haute couture et je voulais créer mon propre atelier. Souvent, je travaillais avec des collègues ukrainiens. Le matin du 24 février, j’ai vu les nouvelles, les messages des amis, de la famille éloignée en Ukraine, qui m’écrivaient 'C’est la guerre, on est bombardés'. Je n’y croyais pas. Qui va attaquer un pays moderne, européen, pour rien du tout ?

Une seule personne m’a soutenue sur mes milliers de followers

Mais le pire, c’était la réaction des Russes. Le rejet massif de la réalité, du fait que la Russie était en train d’attaquer l’Ukraine, tous ces gens qui disaient 'C’est faux, ce sont des vidéos truquées' ou qui disaient que les Ukrainiens étaient responsables de tout ce qui se passait. C’était dingue. Pour moi, c’était même plus choquant que de voir les villes ukrainiennes bombardées. Et cette vague de fascisme russe, de 'ruscisme', a commencé, du jour au lendemain, à engloutir la plupart de mes connaissances. J’étais bouleversée. Je parlais de la guerre à tout le monde, tout le temps. A l’époque, on croyait que c’était possible d’expliquer la situation aux Russes, qu’ils allaient se soulever et arrêter Poutine. Quand j’y repense, je trouve ça drôle et triste en même temps. J’ai montré sur les réseaux sociaux mon passeport russe, j’ai dit que j’avais visité l’Ukraine, que je n’avais jamais eu de problème, que les russophones ukrainiens n’étaient pas opprimés ou malheureux. Parmi toutes mes connaissances, une personne m’a écrit pour me soutenir. Une seule, sur les milliers de followers que j’avais. Par contre, j’ai reçu beaucoup d’insultes.

Très vite, j’ai eu envie de partir combattre en Ukraine. Je suis une personne qui préfère agir qu’attendre. J’ai zéro patience, je m’épanouis dans l’action. Mais en même temps, j’avais 38 ans. Je suis une femme, pas très sportive. Je n’avais aucune expérience militaire. Je pensais que je serais complètement inutile. Je me disais : il leur faut des tireurs, des électriciens, des médecins… mais pas moi, avec mon fil et mes aiguilles. Une collègue ukrainienne, qui habitait à Kiev, m’a alors confié ses enfants à Paris, une fille de 15 ans et deux petits de 6 et 8 ans, pendant que son mari était au front. Ça m’a apaisée, je me sentais utile. Et puis la guerre s’est installée et les gens, à Kiev, ont appris à vivre avec.

J’ai pris six mois pour m’entraîner

Les enfants sont rentrés chez eux. De nouveau, j’ai eu envie de partir. J’ai rédigé une liste recensant tout ce que je pouvais faire d’utile et, en février 2023, j’ai écrit à l’armée ukrainienne. Ils m’ont répondu qu’ils n’étaient pas intéressés par mon passeport russe, mais ils m’ont parlé de la légion "Liberté de la Russie". C’était en concordance avec ce que je veux, une Russie paisible, une Russie où les gens vivent bien, parce que les gens qui vivent bien n’attaquent pas d’autres pays. J’avais peur de ne pas être acceptée, alors j’ai décidé de me préparer.

J’ai pris six mois pour m’entraîner, j’ai appris les premiers secours avec les sapeurs-pompiers français, je suis partie aux Etats-Unis, j’ai appris à piloter des drones et, finalement, j’ai envoyé ma candidature. Six mois plus tard, j’ai rejoint la légion, en tant qu'aide-soignante militaire. C’est un processus très long pour éviter que la légion ne se fasse infiltrer par des agents du FSB. Nous sommes désignés comme une organisation terroriste en Russie. On nous considère comme des traîtres. Mais c’est notre pays qui nous a trahis.

Ça ne me dérange pas de tirer sur des Russes [NDLR : sur le front ukrainien, les aide-soignants peuvent être armés]. Ce n’est pas une question de nationalité, c’est une question de choix individuel. Si quelqu’un tire sur votre enfant, vous allez lui tirer dessus. Les voleurs, les tueurs, les malfaiteurs, on les met en prison. C’est la même chose. Je ne tire pas sur des compatriotes, mais sur des voleurs, des assassins de gens sans défense, des violeurs d’enfants. Je discute souvent avec des prisonniers russes. Ils disent toujours 'on n’avait pas le choix'. Mais on a toujours le choix. Ils pouvaient s’enfuir du bus qui les emmenait à la caserne, personne ne les aurait rattrapés. Ils pouvaient partir à l’étranger, ils pouvaient refuser de servir, ils pouvaient choisir d’aller en prison. Ils sont restés dans leur bus comme des moutons, c’est leur choix. Et puis il y a l’argent. Les militaires russes sont très bien payés, ils sont très nombreux à n’être là que pour ça.

Les raids de la légion sur le territoire russe en 2023, ça donnait de l’espoir. L’espoir, il faut l’alimenter régulièrement, sinon on le perd. Quand je suis partie rejoindre la légion, c’était le moment où la motivation baissait, la victoire s’éloignait. Je me suis dit 'c’est le moment d’y aller, le moment le plus difficile'. Il faut des nouvelles personnes pour remplacer les pertes. C’était horrible pour ma mère. Moi, je me disais 'on verra'. De toute façon, après avoir gagné en Ukraine, il faudra gagner en Russie. La victoire de l’Ukraine sera un grand pas vers la libération de la Russie. Il faut la libérer de ce gouvernement fasciste. Chaque année de guerre enfonce la Russie dans un abîme de détresse économique et culturelle. Le dernier espoir que l’on a eu, c’est la contre-offensive de l’été 2023, qui a complètement échoué.

Aujourd’hui, on continue à se battre parce qu’il faut continuer. Mais quand on me demande quand ça finira, je réponds 'jamais'. Cette guerre ne finira jamais. Ou alors il faut des sanctions, que le monde entier s’oppose à la Russie. Le régime ne s’effondrera pas tout seul. Ou peut-être qu’il y aura un miracle : il va quand même crever un jour, ce Poutine ! Mais une révolte de l’intérieur, il n’y en aura que si son armée est vaincue. Les gens sont terrifiés, là-bas. Tous ceux qui avaient du courage sont en prison, morts ou partis à l’étranger.

Moi, je combattrai jusqu’à ce que je sois tuée. C’est tout à fait possible, je l’envisage assez calmement. Mourir un jour, ça fait partie de notre métier. Donc, ça se passera comme ça, sauf si un jour je sens que j’ai donné assez longtemps de ma vie à cette cause et qu’il est temps de passer à autre chose. J’ai décidé de servir au moins trois ans. Evidemment, le rêve, ce serait la victoire. J’en ai les larmes aux yeux rien que d’y penser. Que les soldats russes partent d’Ukraine, d’abord. Et ensuite, avoir la certitude que la Russie n’attaquera plus jamais personne. Plus de Poutine, la Russie reconnaît ses crimes, paie des réparations, démolit le mausolée de Lénine et construit à la place une stèle à la mémoire de tous ceux qui ont été tués, pour que la Russie se souvienne toujours de ce qu’elle a fait."

© SERGEY BOBOK/AFP

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13 Novembre, dix ans après : l’organisation État islamique reste une menace mondiale

Dix ans après les attentats du 13 Novembre et six ans après la chute de son “califat”, le groupe djihadiste État islamique profite de l’instabilité en Afrique et en Asie pour se créer un nouveau foyer. Il y a reconstitué un réseau décentralisé de groupes armés et de cellules dormantes.

© PHOTO IVOR PRICKETT / THE NEW YORK TIMES

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Shutdown aux Etats-Unis : les démocrates se divisent au Sénat, ouvrant la voie à une sortie de la paralysie budgétaire

Après quarante jours de shutdown, huit démocrates ont cédé, lundi, et uni leurs voix à celles des républicains sur un texte devant mettre fin au blocage de l’Etat fédéral. Un choix décrié dans leur camp en raison de la faiblesse des concessions obtenues.

© ANNA ROSE LAYDEN/Getty Images via AFP

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En Israël, les impensés de l’après-guerre

A l’approche des élections législatives de 2026, la société israélienne va devoir affronter ses divisions entre une extrême droite de plus en plus sécuritaire et une gauche tentée par l’émigration.

© LAURENCE GEAI/MYOP POUR « LE MONDE »

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Allemagne: ouverture du procès de l'attaque du marché de Noël de Magdebourg

À la veille de l’ouverture des marchés de Noël en Allemagne, le procès de l’auteur de l’attaque qui avait visé celui de Magdebourg, le 20 décembre 2024, s’ouvre ce lundi 10 novembre. Perpétré à l'aide d'une voiture bélier, l'attentat avait fait six morts et 338 blessés. L'accusé, Taleb A, un psychiatre saoudien qui avait obtenu l’asile politique en Allemagne, présente un profil atypique et islamophobe qui ne cesse d’interroger.

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« L’invalidation des droits de douane de Donald Trump constituerait une leçon magistrale : la primauté du droit sur la loi de la jungle »

La Cour suprême des Etats-Unis a jeté de gros doutes sur la légalité de la mesure la plus emblématique du président américain. Les pays qui ont cédé à son chantage n’ont-ils pas confondu vitesse et précipitation ?, s’interroge, dans sa chronique, Stéphane Lauer, éditorialiste au « Monde ».

© ANDREW HARNIK/Getty Images via AFP

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