Spring annonce Spring AI 1.0 en version finale. Spring AI est là pour faciliter l'intégration des fonctions IA dans vos applications tou en minimisant la complexité. Le projet s'inspire de LangChain, LlamaIndex mais ce n'est une copie pure et simple. Il est adapté au monde Java. Spring AI apporte une abstraction entre votre app et les couches IA / GenIA. Spring AI apporte :

- des API portables supportant le chatbot, le text-to-image, le support de LLM embarqués, etc.

- support des LLM OpenAI, Microsoft, Amazon, Google, etc.

- support du Model Context Protocol : le MCP devient un standard de facto 

- support de Sprint Boot 3.4.x

Spring AI utilise Spring Initalizr pour préconfigurer les dépendances. Google Cloud a déjà annoncé le support de Spring AI. 

Pour en savoir plus : https://docs.spring.io/spring-ai/reference/index.html

Spring AI et Google cloud : https://cloud.google.com/blog/topics/developers-practitioners/google-cloud-and-spring-ai-10/?hl=en

OpenAI dévoile un aperçu de Codex : un agent d’ingénierie logicielle basé sur le cloud, capable de traiter de nombreuses tâches. Codex peut exécuter la rédaction de nouvelles fonctionnalités, la réponse à des questions sur votre base de code, la correction de bugs ou la proposition de pull requests pour revue ; chaque tâche s’exécute dans son propre environnement sandbox cloud, préconfiguré avec votre dépôt.

Il s'appuie sur codex-1. Il s'agit d'une variante de 03. Le modèle est optimisé par l'ingénierie logicielle. "Il a été entraîné via l’apprentissage par renforcement sur des tâches de codage réelles dans divers environnements, afin de générer un code reflétant fidèlement le style humain et les préférences PR, de respecter précisément les instructions et d’exécuter de manière itérative des tests jusqu’à obtention d’un résultat concluant. OpenAI commence dès aujourd’hui à déployer Codex auprès des utilisateurs ChatGPT Pro, Enterprise et Team, avec un support pour Plus et Edu à venir." indique l'éditeur. 

Profitant de la Google I/O, Google distribue la bêta 1 d'Android QPR1. Petit rappel sur la version QPR : "Contrairement aux versions Preview développeur et bêta des versions majeures d'Android non publiées, ces builds sont adaptés à une utilisation générale." explique l'éditeur. 

La QPR1 est une mise à jour de la 1ere version d'Android 16 avec des changements sur Material 3 Expressive qui devient la nouvelle interface par défaut de l'OS mobile. Vous pouvez installer la version bêta 1 de QPR1 d'Android 16 sur l'un des appareils Google Pixel suivants : - Pixel 6, 6a et 6 Pro - Pixel 7, 7a et 7 Pro - Pixel Fold - Pixel Tablet - Pixel 8, 8a et 8 Pro - Pixel 9, 9a, 9 Pro, 9 Pro XL et 9 Pro Fold.

Google annonce aussi Jetpack Navigation 3. Il s'agit d'améliorer la navigation entre les écrans à l'intérieur d'une app. La bibliothèque de navigation Jetpack a été un outil clé pour les développeurs, mais à mesure que le paysage de l'interface utilisateur Android a évolué, en particulier avec l'essor de Jetpack Compose, une nouvelle approche était nécessaire. Navigation 3 est une nouvelle librairie construite sur Compose. Elle inclut une programmation déclarative. Une des limites de Navigation était l'état de la pile. Cette nouvelle version doit apporter une meilleure contrôle sur l'état des éléments en utilisant l'état de Compose. Navigation 3 se veut aussi plus souple que la précédente itération. Pour en savoir plus : https://android-developers.googleblog.com/2025/05/announcing-jetpack-navigation-3-for-compose.html

Sur Kotlin Multiplatform, quelques annonces ont été faites : https://android-developers.googleblog.com/2025/05/android-kotlin-multiplatform-google-io-kotlinconf-2025.html

C'est une des annonces de la Google I/O 2025. Ce n'est pas une idée nouvelle : générer une interface graphique. Adobe et Microsoft avaient déjà sorti des outils pour le faire mais pas avec de la GenIA derrière. Stitch est issu de Google Labs et est pour le moment une expérience plus qu'un outil réel. Il s'appuie sur Gemini 2.5 Pro pour comprendre le prompt et générer l'interface. On peut itérer ce qui est pratique pour affiner le projet, le modifier, ajouter des éléments. Une fois le résultat affiché, on peut exporter le code ou le coller sur Figma. 

Par défaut, nous sommes en mode design, non "jouable".On peut le code généré et le récupérer pour ensuite le modifier et l'intégrer dans son propre projet. Le résultat est plutôt propre. On peut modifier l'apparence et certaines couleurs après la génération. Deux types de design sont supportés : web et mobile. 

Le service n'est pas très rapide mais cela donne une bonne idée des possibilités. 

Pour tester : https://stitch.withgoogle.com/

Au lancement de la conférence Google I/O 2025, Google a frappé fort : l'intégration par défaut de Gemini dans Chrome (sur desktop). Google veut donner l'accès à Gemini à tout moment directement depuis le navigateur. Cette intégration vise, dans un premier temps, à aider les utilisateurs à résumer des contenus, aider à faire son shopping. Mais d'autres intégrations sont attendues dans les mois à venir.

Pour comprendre cette intégration : 

Gemini pour Chrome est disponible sur Windows et macOS pour les Etats-Unis et limité à l'Anglais. Le déploiement se fera au fur et à mesure, selon les réglementations des pays. C'est une évolution importante pour Google qui tranforme son moteur de recherche avec l'IA.

Le projet Starline devient Google Beam, la visioconférence 3D à la sauce IA. Cela permet d'avoir une expérience plus immersive sans matériel supplémentaire. La version entreprise devrait être disponible fin 2025. Ce service sera payant. 

Dans le même temps, le projet Asta évolue : il peut analyser lui-même ce qu'il voit via la caméra. Astra peut être vu comme un assistant IA universel. Il a été montré à la Google I/O 2024. Aucun matériel commercial n'a été annoncé mais le travail avance. Pour en savoir plus : https://deepmind.google/models/project-astra/

Google en profite pour mettre à jour les LLM Veo et Imagen 4 pour la génération des images et des vidéos. Pour faciliter la génération de films entiers, Google propose Flow, une application dédiée. Sur la partie XR, Google travaille avec Xreal pour concevoir les lunettes XR, le projet Aura. 

Autre nouvelle application, Google lance Stitch. Cette app permet de générer des interfaces avec l'IA à partir de schémas, de dessins. Ce n'est pas nouveau mais ces outils font d'immenses progrès. Site : https://stitch.withgoogle.com/

Dans le monde PHP, il n'y a pas que Laravel ou Symfony, il existe aussi FrankenPHP, un serveur d'applications PHP écrit en Go. Il embarque un serveur web dédié, Caddy, supporte nativement HTTP/3, génére les certificats HTTPS, crée des binaires autonomes et exécutables, supporte les principales extensions du marché. La version 1.6 est disponible depuis quelques jours. 

Les nouveautés annoncées sont très intéressantes, petite sélection :

- thread en mode autoscaling : c'est une nouveauté importante pour faciliter la montée en charge en exécution. 

- définition du temps maximum d'attente pour une requête avec max_wait_time

- les packages RPM et dev sont disponibles. 

- Caddy 2.1 : nouvelle version du serveur web avec le support du post quantique

Pour en savoir plus : https://dunglas.dev/2025/05/frankenphps-new-features-thread-autoscaling-mostly-static-binaries-deb-and-rpm-packages-caddy-2-10/

Azul et JetBrains ont annoncé une collaboration pour améliorer les performances des applications Kotlin : réexaminer la façon dont le bytecode généré par Kotlin interagit avec le runtime Java (connu sous le nom de machine virtuelle Java ou JVM) et ainsi découvrir de nouvelles voies pour améliorer les performances des applications. Lorsque l'on compare les applications Kotlin sur Azul Platform Prime et OpenJDK standard à l'aide des benchmarks TechEmpower Web Framework, Azul Platform Prime a réduit les latences de 23,9 % et amélioré le débit de 30,5 %. 

Azul Platform Prime est disponible sur x86 et ARM64 sous Linux. Le compilateur JIT Falcon d'Azul est basé sur LLVM. 

« Dès sa création, Kotlin a été conçu dans le but de créer des applications robustes, y compris des solutions côté serveur où les performances sont essentielles. La performance a toujours été une priorité pour nous, car elle est essentielle pour nos utilisateurs », commente Vsevolod Tolstopyatov, chef de projet Kotlin. « Kotlin intègre des fonctionnalités de langage spécifiques, telles que des fonctions et des classes inline, qui améliorent directement les performances. Nous avons développé la bibliothèque Kotlin Coroutines pour faciliter la simultanéité et la programmation asynchrone, ce qui permet des applications efficaces et évolutives. Reconnaissant que l'environnement d'exécution de la JVM est l'un des éléments les plus critiques des performances des applications, nous pensons que notre collaboration avec Azul ouvrira de nouvelles opportunités pour améliorer encore les capacités de performance des applications Kotlin.

Suite à la conférence Pwn2Own, Mozilla déploie en urgence une mise à jour de sécurité : la 138.0.4. Elle fixe 2 vulnérabilités jugées sévères et exploitées durant la conférence de hacking : les CVE-2025-4918 et 4919. 

Ces deux vulnérabilités permettent de lire et écrire des objets JavaScript, provoquant une corruption de mémoires, donner accès à des données de l'utilisateur ou encore permettre d'exécuter du code malveillant. 

Note d'information : https://blog.mozilla.org/security/2025/05/17/firefox-security-response-to-pwn2own-2025/

Red Hat annonce Red Hat Enterprise Linux 10. Une des principales nouveautés est Lightspeed. Il s'agit d'une intégration à la plateforme de l'IA générative. "Cette solution facilite l’exécution de différentes tâches, du dépannage de problèmes courants à l’application de bonnes pratiques pour gérer les parcs informatiques complexes. Cette approche permet aux professionnels de l’informatique, novices ou expérimentés, de gérer des environnements Red Hat Enterprise Linux de grande envergure avec une efficacité accrue en incorporant directement des capacités d’IA dans la ligne de commande de Red Hat Enterprise Linux 10." précise l'éditeur. 

Autre nouveauté, le post-quantique : "Red Hat Enterprise Linux 10 est la première distribution Linux d’entreprise à intégrer la conformité aux standards de chiffrement post-quantique FIPS (Federal Information Processing Standards). Cette approche proactive permet aux entreprises de mieux se défendre contre les futures attaques de type « récolter maintenant, déchiffrer plus tard », ainsi que de répondre à des exigences réglementaires en constante évolution. Par exemple, en intégrant des algorithmes résistants au quantique dans le but de minimiser les risques de déchiffrementa posteriori des données récoltées aujourd’hui et des schémas de signature post-quantique en vue de valider l’intégrité et l’authenticité des progiciels et des certificats TLS (Transport Layer Security)." explique Red Hat. 

En résumé

Principales fonctionnalités et innovations ajoutées à Red Hat Enterprise Linux 10 :

• Préparation immédiate au cloud hybride avec des images Red Hat Enterprise Linux préréglées, entièrement prises en charge et prêtes à fonctionner en environnements AWS, Google Cloud et Microsoft Azure.
• Extension de la boîte à outils informatiques avec la découverte sécurisée et plus pratique de logiciels communautaires tels que Podman Desktop via le référentiel d’extensions Red Hat Enterprise Linux.
• Innovation en toute confiance grâce à des solutions validées par des partenaires construites sur du matériel performant adapté à l’IA et d’autres charges de travail exigeantes, ce qui repousse les limites du possible avec un choix élargi en production.
• Exploration de nouvelles architectures et accélération des capacités de développement sur la plateforme RISC-V grâce à un aperçu proposé en exclusivité aux développeurs de Red Hat Enterprise Linux 10 en collaboration avec SiFive ; les développeurs disposent d’un accès anticipé à une plateforme plus sûre et plus fiable pour l’architecture RISC-V HiFive P550 de SiFive.
• Optimisation des stratégies de sécurité avec un choix élargi et une plus grande facilité en matière de sécurité Linux grâce au prochain module additionnel Red Hat Enterprise Linux Security Select qui permet de demander des correctifs pour jusqu’à 10 vulnérabilités et expositions communes (CVE) spécifiques par an.

Edit est une éditeur de texte en ligne de commande, bref un éditeur de texte à l'ancienne, comme Vim ou nano. Il sera disponible avec Windows 11. Pour l'utiliser, il faut juste taper edit dans la ligne de commande. Il est très léger : -250 ko. Quand les développeurs veulent légers, ils peuvent, la preuve ! Il supporte la souris. Ca c'est une belle fonction qui manque dans d'autres outils équivalents. On peut ouvrir plusieurs fichiers en même temps. Pratique !

Il propose une fonction de recherche / remplacer. 

Annonce : https://devblogs.microsoft.com/commandline/edit-is-now-open-source/

Mardi 20 mai à partir de 19h, la Google I/O va s'ouvrir. Deux keynotes sont attendues : 

- la 1ere sera assez généraliste, la Google Keynote et abordera les grandes tendances de Google

- la seconde sera dédiée aux développeurs. Elle sera visiblement très orientée Gemini et comment l'IA s'intègre aux développeurs.

Cette Google I/O marquera comme pour la Microsoft BUILD le règne de l'IA dans le développement et les IDE. Autre sessions très attendue, What's new in Android. Nous avons déjà eu des nouvelles d'Android 16 et de la nouvelle interface. Google présentera en détail les évolutions. Comme toujours, il y aura des focus sur GCP, Chrome et Play. 

Autre session qui sera intéressante à  suivre : what's in web UI. "Préparez-vous à être ébloui par une symphonie de fluidité, de dynamisme et de puissance expressive alors que nous dévoilons la nouvelle génération d'interfaces utilisateur web. Dans ce monde, les expériences utilisateur transcendent l'ordinaire et les développeurs deviennent de véritables orchestrateurs visuels. Découvrez comment transformer 7 000 lignes de JavaScript en seulement 7 lignes de HTML et CSS déclaratifs, pour atteindre des niveaux d'efficacité et d'élégance sans précédent.". La session sera jouée par Una Kravets le 21 mai à partir de 19h. 

Google parlera de Dart, de Go et de quantique sans oublier Android XR. 

Aucune trace du projet Fuchsia dans le programme. Peut-être des mentions ou des présentations dans les keynotes ? 

Site : https://io.google/2025/

BUILD 2025 se tient cette semaine. L’IA est au coeur des annonces, au risque de laisser de côté tout le reste. Programmez! vous propose une sélection d’annonces qui seront faites durant la conférence.

1 - IA

Sans surprise, l’IA occupe une grande partie des annonces. Sur la partie Teams, l’éditeur annonce le support du protocole Agent2Agent, une sorte de Machine to Machine pour que les agents IA communiquent ensemble. On dispose de Microsoft 365 Agents Toolkit pour Visual Studio. Ce toolkit permet de coder des agents intégrant Azure AI Foundy, Copilot Studio, Visual Studio. Toujours dans Copilot Studio, l’éditeur annonce le support du Model Context Protocol dans l’outil pour assurer une meilleure consistance de l’agent.

Côté Azure et SGBD, l’IA fait le plein d’annonces :

- Azure AI Foundry Agent Service est disponible : il doit permettre de créer des agents IA pour les processus business, il supporte notamment le Agent2Agent et le modèle MCP

- Azure AI Foundy Observability : nouvelles fonctionnalités pour mieux monitorer les services et les agents

- Azure AI Foundry Local : disponible sur Windows 11 et macOS, il est possible de faire tourner des modèles localement

- GitHub Copilot étend vers PostgreSQL via un plug-in Visual Studio Code

- SQL Server 2025 : disponible en préversion incluant une meilleure recherche sémantique, une sécurité renforcée

2 - Spécifiquement à CoPilot

Microsoft veut imposer les agents IA au cœur des développeurs et des outils. L’objectif est de les rendre autonomes ou semi-autonomes pour résoudre des problèmes complexes, prendre en charge les fonctions quotidiennes.

Une des nouveautés est la modernisation des applications .NET et Java avec Copilot pour réécrire du code, optimiser les dépendances, réduire le temps nécessaire.

Microsoft annonce que dans les prochains mois, des parties des extensions Copilot seront publiées sur le référentiel de Visual Studio Code.

3 - Edge

Le navigateur continue à évoluer. Microsoft annonce de nouvelles API IA pour Edge pour intégrer plus rapidement les capacités IA, accéder à Phi-4-mini, mettre en place les prompts. Ces API sont disponibles sur les canaux Canary et Dev. Autre évolution, une meilleure expérience avec les PDF. Microsoft avoue que celle-ci n’est pas la meilleure. Il sera possible de les traduire et créer de nouveaux documents. Autre nouveauté à venir, de nouveaux filtres sur les contenus web sont disponibles en preview. 

4 - Divers

Microsoft annonce le nouveau projet NLWEB. Il est présenté comme une sorte de HTML pour les agents web. Le but est de créer des sites web intégrant une interface d’interaction d’IA. Il supporte de le protocole MCP.

Pour découvrir NLWeb : https://news.microsoft.com/source/features/company-news/introducing-nlweb-bringing-conversational-interfaces-directly-to-the-web/

Sur Windows, là encore, l’IA est au coeur des annonces avec Windows ML, une brique essentielle pour créer les interfaces IA sur Windows. Il doit permettre d’optimiser les modèles et l’usage de l’IA en utilisant les CPU, GPU, DirectML et autour NPU. De nouveaux outils sont prévus : AI Toolkit for VS Code. Il supporte Foundry Local. 

Microsoft annonce que WSL est désormais en open source. L’espoir de Microsoft est d’étendre WSL et introduire de nouvelles fonctions. 

Microsoft se prépare à déployer les paramètres avancés sur Windows pour permettre aux développeurs de mieux personnaliser le système. Windows accueille un nouvel éditeur : Edit. 

Sur les nouveautés Windows AI : https://blogs.windows.com/windowsdeveloper/2025/05/19/advancing-windows-for-ai-development-new-platform-capabilities-and-tools-introduced-at-build-2025/

Windows App SDK intègre par défaut les capacités Windows AI pour les machines Copilot+PC. Autre nouveauté annoncée, les paquets Windows App SDK NuGet sont passés au Auget metapackage. Et React Native New Architecture sera par défaut sur React Native pour Windows. Ce modèle supporte App SDK et WinUI 3.

Bonne nouvelle, les apps Win32 pourront être mises à jour directement depuis le Microsoft Store quand une nouvelle version est déployée !

Il y a un an, le script le plus connu pour personnaliser son Terminal était neofetch. Il fut archivé par son principal développeur. Pour le remplacer, il y a Fastfetch. Il permet de personnaliser et d'adapter l'affichage. Il est écrit en C et supporte Linux, macS, Windows, Android, etc. Vous pouvez personnaliser le logo et les informations à afficher. Pratique et très rapide. L'installation peut être un peu longue. Attention : sur les versions de macOS les plus récentes, son installation peut être impossible. 

Reste à personnaliser, par exemple, pour le logo, --logo ou -l. Pour générer la configuration par défaut : --gen-config. Des exemples sont disponibles dans le dossier presets/exemples. Il faut appeler le fichier jsonc voulu. 

Site : https://github.com/fastfetch-cli/fastfetch

Pour les 10 ans du langage, Rust 1.87 a été distribué. Comme toujours, la mise à jour se fait avec : rustup update stable

Parmi les nouveautés :

- ajout des pipes anonymes pour accéder à la librairie standard

- safe architecture intrinsics

- stabilisation de nombreuses API

- retrait du support du i586 Windows MSVC

- support de LLVM 20

Vidéo présentant les nouveautés :

Pour en savoir plus : https://doc.rust-lang.org/stable/releases.html#version-1870-2025-04-03

GIMP 3.0, longtemps attendu, est une version majeure avec beaucoup d'évolutions. Les mises à jour et les bug fix sont inévitables. La première est sortie fin mars et le 18 mai, c'est la 3.0.4 qui a été déployée. Cette version corrige de nombreux bugs notamment pour fixer les crashs de l'application en cas de changement d'écran principal. La couche textuelle connaît des bugs et des performances parfois médiocres. Un des objectifs de la version a été de fixer la couche textuelle et de booster l'affichage. Même chose pour la fonction très attendue des filtres non destructeurs : l'historique des modifications pourvait quelques poser problème, voire, provoquer des plantages. Quelques ajustements sur l'interface ont été réalisés par exemple sur l'outil brousse. 

Sur la partie compilation, un problème a été remonté sur le fait que GCC 15 ne pouvait pas builder par défaut GIMP à cause de mots clés réservés pour les noms de variable. Normalement, ce bug a été localisé et fixé. 

En tout, plus de 90 remontées de bug ont été faits, 59 merges requests acceptés, 280 commits intégrés. 34 développeurs ont participé à la 3.0.4. 

Tous les détails : https://www.gimp.org/news/2025/05/18/gimp-3-0-4-released/

Wine distribue la version 10.8. Un des focus est l'amélioration des performances. Pour rappel, Wine permet d'exécuter des applications Windows, notamment les jeux, sur Linux. La 10.8 améliore aussi la partage mémoire, un meilleur support des images TIFF et corrige 18 bugs sur les jeux. Dans la note de versions, chaque jeu concerné reçoit la liste des corrections de bugs.

Autre axe d'amélioration : le Program Database Backend. Le PDB est un élément crucial pour Wine. Ce fichier fournit les informations nécessaires pour la compatibilité Wine. Il facilite le debug des applications complexes. La 10.8 introduit un nouveau lecteur PDB

Site : https://gitlab.winehq.org/wine/wine/-/releases/wine-10.8 

La distribution Debian annonce la distribution de la version 12.11, 11e mise à jour de la branche 12, Bookworm. Il s'agit uniquement d'une version de corrections et de mises à jour des paquets. Aucune nouvelle fonction n'est introduite. Pour rappel, la v12 a un cycle de 5 ans avec support complet sur 3 ans et 2 ans en support longue durée (LTS). En tout, 81 bugs ont été corrigés et 45 mises à jour de sécurité appliquées. Debian annonce une régression avec le noyau 6.1.137-1 avec le non chargement des modules watchdog et w83977f_wdt sur architecture amd64. 

Les listes complètes corrections et des mises à jour de sécurité : https://www.debian.org/News/2025/20250517

GitLab annonce la version 18.0 intégrant Duo sur les offres Premium et Ultimate. Les revues automatiques avec Duo Code, l'amélioration de Duo Code Review selon le contexte et le repository X-Ray sont aussi disponibles sur Duo Self-Hosted. 

L'éditeur annonce plus de 30 améliorations et remercie les 328 contributeurs. Petite sélection des nouveautés :

- sans surprise, la partie IA est mise en avant avec la suggestion de codes pour mieux analyser et expliquer le code, un code généré plus sécurisé et des générations de tests plus rapides

- Duo Code Review prend mieux en compte le contexte du code par exemple avec le faire un merge des requests ou encore pour améliorer l'examen des différentes entre des fichiers

- support des workspaces multiple dans GitLab pour l'application Slack

- diverses améliorations dans le langage de requête GitLab notamment sur les >= et <=, les actions View et reload

- disponibilité de GitLab Runner 18

- nouvelle vue analytique CI/CD

- les scanneurs de sécurité supportent les pipelines MR : il est possible d'exécuter un scanner AST (Application Security Testing) dans une merge request 

- possibilité de désactiver les utilisateurs invités sur un groupe ou un projet

- GitLab Chart 9 : attention, casse de compatibilité avec le retrait de PostgreSQL 14 et 15. Il faut impérativement passer à la v16 avant toute mise à jour. Autre changement, l'image contrôleur NGINX passe en version 1.11.2 ce qui peut engendrer des bugs. 

- support des certificats SHA256 SAML

- nouveau paramètre active pour les API Rest Groups et Projects

Tous les détails : https://about.gitlab.com/releases/2025/05/15/gitlab-18-0-released/

MySQL a 30 ans. Pour l'occasion, Oracle a publié les étapes clés de la base de données :

- mai 1995 : 1ere version

- 2000 : adoption de la licence GPL

- 2003 : +4 millions d'installations actives

- 2005 : MySQL 5 avec les procédures stockées, les triggers, etc.

- 2008 / 2009 : rachat par Sun puis Sun est racheté par Oracle

- 2018 : MySQL 8

- 2024 : MySQL 9, 1 milliard d'installation

MySQL a été une véritable révolution dans le monde des SGBD. Même si la base reste populaire, d'autres l'ont dépassé, le fork MariaDB ou encore Postgres. Même si Oracle affirme qu'il est la base open source la populaire, avec l'avénement du NoSQL, des données non structurées et des concurrents open source, MySQL a reculé. MariaDB a repris le flambeau. Mais MySQL reste une référence.

Nous avons le plaisir de vous annocner la disponibilité du nouveau numéro de Technosaures, le numéro double 21+22. 

Au sommaire :

- la gamme PC de Thomson : le TO16

- Maze War : le 1er vrai jeu "3D"

- Acorn A4 : l'étonnant portable RISC OS

- Il y a 50 ans : l'Altair 8800 et la naissance de Microsoft

- Dossier spécial sur la conférence The moder of the all demos

Et aussi : modifier la vidéo du VideoPac, Falcon030 d'Atari, la gamme Philips P2000, NeXTStation Color, GeWorks, Olivetti Prodest, Intel Dot Station, Pixar Image Computer

62 pages. 24 € (19,99 € + frais postaux)

La version PDF sera disponible dans quelques jours.

Pour commender : https://www.programmez.com/technosaures/technosaures-2122

"Et si l'humanité oubliait de fabriquer des processeurs ? Imaginez le Jour Z (Zero Tape-out Day), le moment où plus aucun circuit imprimé ne sera fabriqué. Le design des coeurs les plus avancés seront très mauvais (avec des défauts)" C'est le début d'un tweet de LaurieWired (Google). Un postulat de départ très intéressant. Parmi les réponses, il y a celle de John Carmack. Carmack est un des plus brillants développeurs de sa génération, fondateur de Id Software à qui nous devons Doom et Quake et ancien responsable technique d'Oculus. 

Il dit, à juste raison, que l'inefficacité logicielle, et non les limitations matérielles, constitue notre plus grand problème. « Une grande partie du monde, plus grande que beaucoup ne l'imaginent, pourrait fonctionner sur du matériel obsolète si l'optimisation logicielle était véritablement une priorité », commente Carmack. 

Une absence de progrès des CPU entraînerait une optimisation des codes et des logiciels sur le matériel courant. Bref, au lieu de se dire, "bah, prenez un PC plus rapide et plus de message, ou provisionnez plus de ressources cloud", on pourrait réellement optimiser les codes, réduire les binaires, se poser les vrais questions sur l'architecture de son application, etc.

Une solution radicale est émise : reconstruire toutes les applications basées sur de l'interprété pour faire du code natif monolithique ! Abonner les patterns actuels pour revenir aux approches plus efficaces des premiers ordinateurs même si l'impact serait important : "« L'innovation des nouveaux produits serait beaucoup plus rare sans les ordinateurs actuels et la montée en puissance régulière. »

Microsoft a annoncé la fin des API de Bing Search pour les développeurs. Dès le 11 août, toutes les instantes des API Bing Search seront décommisionnées. De facto, toutes les applications qui les utilisent ne pourront plus accèder aux services et toute nouvelle demande d'accès sera refusée. Comme le précise The Verge, cette annonce est brutale et impacte les développeurs et les apps tiers qui les utilisent. Microsoft recommande vivement de migrer dès maintenant vers Azure AI Agents.

Wired a précisé que certains très gros clients de Bing garderont les accès. 

A quelques jours de la Google I/O, Google dévoile la nouvelle interface pour Android 16 et Wear OS 16. Elle reprend les bases de Material 3 apparu il y a 10 ans pour la faire évoluer avec une plus grande souplesse dans la personnalisation : plus de bulles, plus d'animations, plus de couleurs et objets plus dynamiques. Le principe de Material 3 reste là avec un approche plate du design. Cette interface mise aussi les mises à jour temps réels des objets et notifications pour tenir informer les utilisateurs. Sur la partie montre, Google mise sur la fluidité et les transitions plus douces.

Si la personnalisation est la bienvenue, il ne faut casser la cohérence de l'UI en ouvrant trop les possibilités. 

Apple procédera aussi à une refonte de son interface, l'annonce est attendue à la prochaine WWDC. 

Annonce : https://blog.google/products/android/material-3-expressive-android-wearos-launch/

C'était un profil recherché, ou du moins, on pouvait le supposer. Le prompt engineering est-il un profil à oublier. Même à son apparition en 20022/23, il était difficile de comprendre son utilitée réelle. Son travail était de faire du prompt IA. Cela pouvait éventuellement se comprendre par une GenIA incertaine et sur comment les entreprises allaient utiliser l'IA. Aujourd'hui, la GenIA et les modèles sont bien plus performants et les agents IA offrent un niveau de réponses et de générations que l'on avait pas en 2023, même si l'entreprise ne sait pas toujours comment réellement intégrer ou proposer l'IA.

Le prompt ingineering n'était pas un profil technique, il fallait comprendre et maîtriser les requêtes. Si des recrutements et des offres d'emploi mettaient en avant ce profil, aujourd'hui, difficile de justifer une telle offre. Déjà en mars 2024, IEEE Spectrum proclamait la mort du prompt ingineering. Thomas Morgan disait la même chose début mai : "les emplois de prompt engineering seront obsolètes en 2025". 

"Lorsque le prompt engineering est apparu, les entreprises cherchaient encore à exploiter l'IA de manière efficace et percutante. Parallèlement, nombre d'entre elles cherchaient à se démarquer de la concurrence : en utilisant rapidement les modèles d'IA et en générant des résultats de haute qualité, elles pouvaient devancer leurs concurrents dans des domaines comme la création de contenu et le service client, tout en maîtrisant parfaitement les entrées et sorties des modèles d'IA." expliquait Morgan. Il s'appuie sur les statistiques de recherches sur ce profil sur Indeed : 144 recherches pour 1 million de recherches en janvier 2023, elles sont tombées à 20-30. Déjà quand ce profil était censé être en vogue, finalement, peu d'entreprises lançaient des offres. Par contre d'autres profils apparaissent ou se confirment dans les domaines de la sécurité IA ou encore dans l'entrainement des modèles.  

Enfin, le Wall Street Journal affirmait il y a quelques semaines que les emplois IA en vogue en 2023 sont déjà obsolètes ! Là encore, le journal évoque la maturité des offres, une démocratisation de l'usage, l'arrivée de nouveaux outils. 

La dernière version de Flutter est sorti en février dernier. Il est temps de revenir dessus. La 3.29 annonce de nettes améliorations de performances et de nombreuses évolutions et mises à jour. Tout d'abord, Cupertino connaît quelques nouveautés : widget bouton, quelques ajustements dans la barre de navigation, possibilité d'afficher un titre large dans la navigationbar, des ajustements ergonomiques dans le Sheet ou encore dans la fenêtre d'alerte en dark mode. Material 3 est plus largement adapté dans les objets UI. 

Flutter améliore aussi la partie wasm (WebAssembly) et corrige des bugs sur les images WebGL. Le moteur Vulckan, les bugs remontés depuis la 3.27 ont été traités pour stabiliser Vulkan sur les anciens terminaux, résolution des crashs de Vulkan sur les SoC MediaTek / PowerVR. 

Un changement interne à signaler, à partir de cette version, le code Dart, sur Android et iOS, est exécuté dans le thread principal de l'application et non dans un thread UI séparé. Bonne nouvelle : le nouveau inspecteur Flutter dans les DevTools est activé par défaut. Les DevTools affinent aussi les traces dans les composants Flutter et les logs. 

Attention, la 3.29 intègre aussi des changements avec des casses de compatibilités et des dépréciations :

- ios_platform_images n'est plus d'actualité

- css_colors n'est pas supporté, tout comme flutter_markdown

Les dépréciations sont planifiées, vérifiez les dates de retrait. Les applications basées sur des scripts sont retirées du plugin FLutter Gradle. Même chose pour le rendu HTML sur Flutter Web qui a été retiré. 

Annonce : https://medium.com/flutter/whats-new-in-flutter-3-29-f90c380c2317

Tous les détails : https://docs.flutter.dev/release/release-notes

Dans près d’une entreprise logicielle sur deux, la responsabilité du suivi de la sécurité n’est plus du ressort de la RSSI. C'est l'étonnante conclusion du rapport A CISO's guide to steering AppSec in the Age of DevSecOps publié par Checkmarx.

"À mesure que les applications gagnent en complexité et en évolutivité, sous l’effet combiné de l’intelligence artificielle, des micro-services et des architectures hybrides, les équipes d’ingénierie assument une responsabilité croissante dans la livraison de solutions à la fois sécurisées et évolutives. Dans un contexte de cycles de développement toujours plus courts et de lignes de code en constante expansion, les décisions stratégiques en matière d’AppSec, tout comme les budgets qui les accompagnent, sont de plus en plus transférés aux développeurs. Objectif : intégrer la sécurité dès les premières étapes du cycle de développement de manière plus efficace." explique l'annonce du rapport.

Le Secure by Design est un débat depuis 30 ans. Oui, il faut que la sécurité se fasse dès la conception et dans le code. Les équipes doivent s'assurer d'un code de qualité, respecter les règles de codage. Rappelons qu'un bug, ou une faille, découvert seulement en production ou en phase finale de développement, coûte cher à corriger car il faut lancer une itération. Plus le problème est identifié tôt, plus il est "rapide" à fixer. Le secure by design, ou l'AppSec au sens large, permet de réduire la surface d'attaque potentielle et réduire l'impact des TOP 10 de l'OWASP. 

Mais attention, les équipes sécurité, et donc le RSSI, ne doivent pas se décharger du AppSec et de tout faire peser sur les développeurs. Ce serait une erreur. Il ne faut pas oublier que l'AppSec dépasse le rôle du développeur et concerne l'ensemble du cycle de l'application. 

• 49 % des RSSI interrogés déclarent que les acheteurs prennent régulièrement en compte la sécurité des applications dans leurs décisions d'achat.
• 24 % indiquent que la sécurité applicative est toujours un critère déterminant dans ces choix. 
• Cette tendance est particulièrement marquée en Europe, où 58 % des répondants affirment que la sécurité est systématiquement prise en compte, contre 33 % en Asie-Pacifique et seulement 8 % en Amérique du Nord.

Il serait temps que la sécurité par défaut soit un critère mais malheureusement, les délais toujours plus serrés nuient à l'AppSec car encore trop souvent, les développeurs doivent travailler dans l'urgence ou avec des spécifications floues ou trop complexes. D'autre part, avec des codes générés par l'IA dont la sécurité et la qualité ne sont pas forcément assurées, on introduit une nouvelle incertitude dans l'AppSec.

L'étude de Checkmarx met également en lumière une décentralisation croissante des décisions en matière de sécurité, avec un rôle renforcé des équipes de développement, tant sur le plan opérationnel que budgétaire. Dans les entreprises développant des ogiciels, la responsabilité de la sécurité est désormais partagée :

• 50 % continuent de l’attribuer aux RSSI,
• 43 % la transfèrent aux équipes de développement.
• 56 % des organisations indiquent que la majorité de leurs équipes de développement sont pleinement intégrées aux programmes AppSec

Oui, il était temps que les développeurs soient pleinement intégrés au AppSec mais, comme nous l'avons dit plus haut, il ne faut pas que le RSSI s'en lave les mains : "ah non, c'est pas moi, c'est lui". « À mesure que la responsabilité de la sécurité se déplace vers les équipes de développement, les budgets suivent la même voie. Les RSSI doivent désormais exercer leur influence non pas en imposant des barrières, mais en définissant un cadre clair : protéger sans freiner l’innovation. » poursuit Jonathan Rende.

Pour faire du secure by design, de l'AppSec au niveau du code, il faut sensibiliser, former, établir des règles claires, laisser le temps nécessaire.

Si 62 % des RSSI déclarent présenter des indicateurs AppSec à leur conseil d’administration, la majorité d’entre eux se contentent de rapporter le volume de vulnérabilités, sans les relier à des enjeux métier concrets. Seuls 25 % parviennent à établir un lien clair entre ces risques techniques et leurs conséquences sur la réputation de la marque, la conformité réglementaire ou la performance économique. Ce décalage illustre l’urgence, pour les RSSI, de repositionner la sécurité dans une logique de gestion des risques business, condition indispensable pour obtenir un engagement durable de la Direction.

Microsoft annonce la disponibilité de la version 17.14 de Visual Studio 2022. Sans surprise, Copilot reçoit d'importantes évolutions : mode agent (preview), support du serveur MCP (preview), GPT-4o, génération de la documentation par l'IA, Next Edit Suggestion (Copilot suggère le code à venir). 

Sur le debug, on dispose d'un nouveau debugger pour les apps .Net MAUI, d'une amélioration du debugging pour les expressions LINQ. Pour les dévs C++, VS propose, en préversion, le C++ Dynamic Debugging.

L'éditeur continue à étendre le support de C++ 23. 

Note de version : https://devblogs.microsoft.com/visualstudio/visual-studio-2022-v17-14-is-now-generally-available/

Oracle Dev Days revient du 20 au 22 mai. Plus de 20 sessions expertes à consommer à la carte sur 3 jours ! Tout le programme est disponible en webinar et une demi-journée est accessible en présentiel le 21 mai de 9h30 à 13h30.

Les jours sont thèmes :

- jour 1 : cloud et IA

- jour 2 : base de données et IA

- jour 3 : Java

Un programme aussi dense que varié vous attend pour ces 3 Dev Days thématiques qui permettront d’explorer certaines des grandes problématiques du moment : OCI, Cloud Native, IA, ML, IA Générative, LLM, Agents IA, Kubernetes, Containers, Streaming, Microservices, Kafka, JSON, DevOps, Oracle DB23ai, MySQL, Multicloud… 

Inscription et agenda complet : https://www.oracle.com/fr/developer/events/dev-tour/

Python 3.14 arrive en phase bêta. Le planning est actuellement respecté. 4 bêtas sont prévues. Il s'agit de tester les nouveautés, de remonter les bugs et préparer la build finale. Attention : ce n'est pas une version de production.

Pour rappel, Python 3.14.0 inclut les propositions suivantes :

• PEP 649: évolution sur les annotations
• PEP 750: t-string
• PEP 784: nouveau module compression.zstd pour supporter Zstandard
• PEP 758

• Syntax highlighting in PyREPL et colorisation sur unittest, argparse, json and calendar CLI
• PEP 768: interface debugger externe pour CPython
• UUID versions 6-8 sont supportés par le module uuid
• PEP 765
• PEP 741: amélioration de l'API C pour la configuration Python
• new type of interpreter. Nouveauté pour certains compilateurs récents pour améliorer les performances.
• Improved error messages. Amélioration des messages d'erreurs

Annonce : https://pythoninsider.blogspot.com/2025/05/python-3140-beta-1-is-here.html

Java 25 est en plein développement. Plusieurs JEP connaissent une évolution de statut dans le projet :

- les JEP 513 et 505 passent de proposed to target à target : cela signifie que ces fonctionnalités seront dans le prochain Java

- les JEP 510, 508 et 506 passent de Candidate à Proposed to Target : ces propositions pourraient être intégrées assez rapidement à Java, soit dans Java 25 ou Java 26. 

Ces étapes sont importantes pour les JEP. Chaque JEP passe un cycle de validation et d'intégration avant d'être incluse dans Java et disponible en version finale. 

Actuellement, 6 JEP seront intégrées à Java 25 :

502:Stable Values (Preview)

503:Remove the 32-bit x86 Port

505:Structured Concurrency (Fifth Preview)

511:Module Import Declarations

512:Compact Source Files and Instance Main Methods

513:Flexible Constructor Bodies

La dernière build de Java 25 est la build 22 du 8 mai. 

Microsoft distribue sur le canal développeur, la build 26200.5600 de Windows 11, alias KB5048493. L'équipe Windows met en avant les nouveautés autour de Copilot+PC sur processeurs Intel et AMD notamment sur l'écriture et réécriture des textes. L'usage des SLM est mis en avant avec le modèle Phi Silica. Cette version a aussi pour vocation à faciliter l'usage des Q&A du système et trouver plus facilement des réponses. 

Cette build corrige aussi de nombreux bugs et problèmes : crashs du menu démarrer, bugs sur le gestionnaire de fichiers ou encore des crashs en utilisant la fonction vocale en espagnol ou encore une utilisation plus stable des contrôleurs XBox. 

La fonction Recall est de retour depuis quelques semaines. La note de version rappelle que Recall peut être désactiver à tout moment : "Vous gardez le contrôle et pouvez choisir de supprimer Recall à tout moment via « Activer ou désactiver des fonctionnalités Windows ». La suppression de Recall supprimera les points d'entrée et les binaires. Comme toute fonctionnalité, Windows conserve parfois des copies temporaires des binaires pour faciliter la maintenance. Ces binaires Recall ne sont pas exécutables et sont finalement supprimés."

Annonce : https://blogs.windows.com/windows-insider/2025/05/12/announcing-windows-11-insider-preview-build-26200-5600-dev-channel/

Microsoft distribue sur le canal développeur, la build 26200.5600 de Windows 11, alias KB5048493. L'équipe Windows met en avant les nouveautés autour de Copilot+PC sur processeurs Intel et AMD notamment sur l'écriture et réécriture des textes. L'usage des SLM est mis en avant avec le modèle Phi Silica. Cette version a aussi pour vocation à faciliter l'usage des Q&A du système et trouver plus facilement des réponses. 

Cette build corrige aussi de nombreux bugs et problèmes : crashs du menu démarrer, bugs sur le gestionnaire de fichiers ou encore des crashs en utilisant la fonction vocale en espagnol ou encore une utilisation plus stable des contrôleurs XBox. 

La fonction Recall est de retour depuis quelques semaines. La note de version rappelle que Recall peut être désactiver à tout moment : "Vous gardez le contrôle et pouvez choisir de supprimer Recall à tout moment via « Activer ou désactiver des fonctionnalités Windows ». La suppression de Recall supprimera les points d'entrée et les binaires. Comme toute fonctionnalité, Windows conserve parfois des copies temporaires des binaires pour faciliter la maintenance. Ces binaires Recall ne sont pas exécutables et sont finalement supprimés."

Annonce : https://blogs.windows.com/windows-insider/2025/05/12/announcing-windows-11-insider-preview-build-26200-5600-dev-channel/

Ionic publie une série de posts sur comment créer des apps de réalité virtuelle (AR/VR) sur le Web avec A-Frame, Angular et Capacitor. Logan Brade propose un long tutoriel sur comment installer et déployer une pile technique dédiée fonctionnant sur iOS, Android, Vision Pro, etc. La première étape est de créer un projet Ionic - Angular avec WebXR et d'installer A-Frame. L'objectif est de créer les scènes et l'interface immersive.

Logan évoque ensuite le portage sur Vision Pro ou les Quest. L'exemple est simple mais illustre les capacités. La partie 2 va plus loin avec des objets plus complexes et des personnages animées. Logan utilise, en plus de la pile de départ, Hiro Marker. Un marker est une sorte de QR code qui peut être reconnu par la caméra pour que l'application web affiche le modèle 3D. Le résultat est intéressant. 

Même si WebXR fournit une base unique, on comprend que le modèle de développement reste relativement complexe et qu'il faut utiliser plusieurs stacks pour arriver à concevoir une app XR. "WebXR est un ensemble de standards utilisés pour supporter le rendu de scènes 3D vers du matériel conçu pour présenter des mondes virtuels (Réalité Virtuelle, ou VR), ou pour ajouter des contenus graphiques dans le monde réel, (Réalité Augmentée, ou AR)." explique la documentation officielle.

Une des difficultés de WebXR est de fournir une couche uniforme sur l'ensemble des plateformes et de supporter les différents moteurs et accélérations matérielles. 

Partie 1 : https://ionic.io/blog/cross-platform-ar-vr-with-the-web-webxr-with-a-frame-angular-and-capacitor

Partie 2 : https://ionic.io/blog/cross-platform-ar-vr-with-the-web-webxr-with-a-frame-angular-and-capacitor-part-ii

Mesa est une des librairies graphiques open source les plus importates. La version 25.1 est disponible depuis quelques jours. Les nouveautés sont nombreuses :

- API OpenGL 4.6 par défaut

- support de Vulkan 1.4

- Asashi Linux est intégré

- support des GPU Mali G720 et G925 et plus globalement, meilleur support des Raspberry Pi

- nombreuses améliorations des performances sur Intel, NVIDIA et Radeon

- des dizaines de corrections de bugs

Cette mise à jour majeure devrait apporter de meilleurs rendus aux jeux utilisant Mesa. 

Note de version : https://docs.mesa3d.org/relnotes/25.1.0.html

HPE a sorti à l'automne 2024, une nouvelle génération de son ProLiant DL145, la gen11. Il est taillé pour le Edge Computing mais aussi les usages intensifs et l'IA, notamment pour l'inférence. "Le HPE ProLiant DL145 est parfaitement adapté à la périphérie : robuste et compact, avec un fonctionnement silencieux et une plus grande efficacité énergétique. Il offre une grande puissance de traitement dans de petits espaces, le tout avec la capacité d'assurer une excellente performance, aussi bien aujourd'hui qu’à l'avenir, à mesure que les besoins des clients évoluent", a déclaré Krista Satterthwaite, SVP & General Manager, HPE Compute. "Il est également essentiel pour les entreprises de pouvoir gérer des serveurs à distance lorsqu'elles n'ont pas d'experts informatiques à proximité, ce qui leur permet de gagner du temps et de se concentrer sur leurs activités principales, tout en maîtrisant les coûts."

Le DL145 est un nouveau venu dans la gamme ProLiant Gen11. Il peut s'utiliser seul comme serveur ou en rack. Il pèse minimum 11 Kg et jusqu'à 17 kg selon la configuration. Il possède une plage de production de -5° à 55° sans s'interrompre. La design est relativement compact et la fabrication est de qualité. Pour le rack, il suffit de retirer les deux caches latéraux. Une trappe, que l'on peut verrouiller, donne un accès immédiatement à l'intérieur. La face avant est un module que l'on peut retirer pour accéder aux différents ports et à l'alimentation. Comme toujours, ce ProLiant intègre une connectique iLO pour l'administration de la machine. 

Un serveur modulaire

Ce modèle est particulièrement bien pensé : accès facile et direct aux principaux éléments. La conception est modulaire : on peut installer / remplacer les éléments techniques. On peut connecter et déconnecter très rapidement les câbles. Dans le modèle en test à la rédaction, nous disposons de 6 baies de stockage SSD NVMe, autorisant jusqu'à 92 To de stockage. Les ventilateurs sont tous modulaires et on dispose de 2 blocs d'alimentation pour la redondance. Il dispose aussi de 2 slots NS204. Il s'agit de 2 SSD M.2 en RAID 1 pour le boot. Le NS204 sert uniquement au système serveur et au démarrage du matériel. Il n'impacte pas le stockage principal. Pour l'extensibilité, on dispose de 3 PCIe 5.0 pour ajouter une GPU haute performance, une carte réseau supplémentaire, etc. 

HPE a opté pour un AMD Epyc, installé sur un énorme socket. Selon la configuration, on dispose de 8 à 64 coeurs. Côté mémoire, le ProLiant peut accepter jusqu'à 768 Go de DDR5-4800. Côté connectique, on dispose d'un DisplayPort et de l'USB 3.2. 

Dans une seconde partie, nous ferons une rapide prise en main et quelques benchmarks pour évoluer les performances globales de ce ProLiant.

Après Android (https://www.programmez.com/actualites/harmonyos-next-huawei-se-separe-du-monde-android-36975), Huawei va étendre son OS maison aux PC. Le constructeur cherche donc à proposer une alternative complète aux systèmes américains. Cette migration s'accélère avec les sanctions touchant la technologie. Windows ne peut plus être installé ni les apps américaines. Il fallait donc des alternatives. 

Avec son HarmonyOS NEXT, le constructeur veut une approche homogène entre tous les matériels. Cela signifie aussi que tout l'écosystème Windows, et les matériels, ne seront pas compatibles. Le constructeur a annoncé que plus de 150 applications seront disponibles sur les futurs PC. Il annonce également le support de 800 périphériques et que plusieurs centaines d'autres devraient être certifiés.

Huawei s'appuie sur 3 éléments :

- HarmonyOS Ecossytem : pour les applications

- HarmonyOS Base : le système et la sécurité

- HarmonyOS Experience : pour les matériels

Pour le moment, ces PC seront pour le maché chinois. Huawei reprend l'intégration des devices d'Apple, Google et d'autres. Même s'il part de très loin, le marché chinois peut l'aider à croître rapidement. 

Le défi sera de sortir ce PC HarmonyOS de Chine pour espérer réellement rivaliser avec les géants mondiaux. Les Etats-Unis ont poussé les constructeurs chinois à développer leurs marchés et technologiques au risque de créer de sérieux concurrents.

Tu veux utiliser des applications Windows sur Android ? Le projet Winlator peut t'aider. Ce projet open source lancé en 2023 est une app Android pour lancer des apps Windows 64. Pour ce faire, Winlator utilise Wine et Box86/Box64. La version 10 a été livrée en février dernier avec de nombreux bug fix et des optimisations sur la 2D, 3D, la GPU, etc. Le projet utilise aussi Mesa, PRoot, Ubuntu RootFs, VKD3D, etc. 

Techniquement, c'est un petit exploit que de pouvoir exécuter des apps Windows et de proposer une app unique. Pour tourner, il faut minimum Android 7, 4 Go de RAM et un accès root (pour pouvoir lancer l'ensemble des libs tierces). 

Pour peaufiner l'exécution, vous pouvez configurer et ajuster les réglages, par exemple, la résolution. Bien entendu, Winlator n'est pas là pour être un outil de production mais il peut tourner des apps et des jeux. 

GitHub : https://github.com/brunodev85/winlator?tab=readme-ov-file

Site officiel : https://winlator.org/

Dans les éditeurs de code IA du Vibe Coding, je demande Void. Void se présente comme une alternative open source à Cursor et aux autres outils du même genre.

Il met en avant :

- la complétion du code automatique

- l'édition rapide du code

- Agent IA, prompt normal 

Il s'agit d'un fork de Visual Studio Code. Il reprend les mêmes thèmes et on peut récupérer les mêmes configurations. Il supporte tous les LLM du marché : Llama, Gemini, DeepSeek, GPT, etc. Void est comme Cursor : générer le code, le vérifier, le corriger. Il peut fonctionnner en local en déployant les LLM sur sa machine. 

Il est pour le moment en bêta. Il fonctionne sur Mac et Windows. 

Pour en savoir plus : https://voideditor.com/

JetBrains distribue la version 2025.1 d'IntelliJ IDEA. Il s'agit d'une mise à jour mineure avec des corrections de bugs et quelques améliorations :

- fonctionnement normal de backup et synchronisation avec le compte JetBrains

- fixation du bug lors de l'usage du debug avec Gradle 7.x.x

- importation correcte des projets Maven avec de nombreux arguments d'export

- fonctionnement normal de Zsh dans le terminalavec une configuration sur mesure 

- déploiement d'une application vers WildFly depuis l'IDE avec Java 24 activé

- prévisualisation de Markdown correcte

Note de version : https://blog.jetbrains.com/idea/2025/05/intellij-idea-2025-1-1/