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Au Liban, l’affaire du faux prince “en dit long sur les failles de la vie politique”

Pendant des années, un homme se faisant passer pour un prince saoudien a monnayé son influence supposée auprès de responsables politiques libanais. Cette escroquerie révèle la dépendance d’une partie de la classe politique aux acteurs étrangers et la “superficialité” qui la gangrène, écrit la presse libanaise.

© HOUSSAM SHBARO / Anadolu via AFP

Comme le rapporte “L’Orient-Le Jour”, des députés libanais ont été cités dans l’affaire du faux prince “Abou Omar” et le scandale s’est récemment invité au Parlement, ici photographié le 9 janvier 2025.
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La mort de Khaleda Zia, « l’intransigeante » du Bangladesh

Première femme à diriger le pays, majoritairement musulman, elle a lutté contre les militaires, rétablit la démocratie et bataillé contre son éternelle rivale, Sheikh Hasina. Elle est morte le 30 décembre 2025, à l’âge de 80 ans.

© Rafiqur Rahman/REUTERS

Khaleda Zia, lors d’un meeting à Dacca, le 1ᵉʳ septembre 2003.
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Qatargate : ces élus de la FIFA qui connaissaient l’existence d’un bonus d’Al-Jazira

Plusieurs éléments judiciaires tendent à montrer que des votants de la commission des finances de la FIFA savaient que la chaîne qatarie Al-Jazira verserait à l’instance un alléchant bonus de 100 millions de dollars (85 millions d’euros) en cas de désignation, en décembre 2010, de l’émirat comme pays hôte du Mondial 2022.

© KARIM JAAFAR/AFP

Sepp Blatter, président de la FIFA, ouvre l’enveloppe annonçant que le Qatar accueillera la coupe du monde de football 2022, au siège de la FIFA, à Zurich, le 2 décembre 2010.
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Adam Posen : « La hausse des droits de douane, c’est cher et ça n’a aucun sens »

Adam Posen, économiste et président du Peterson Institute, think tank indépendant, analyse avec sévérité la politique de l’administration Trump axée sur les taxes douanières. Une stratégie incohérente et irréaliste, selon lui. Il considère aussi que l’Europe sous-estime ses capacités.

© Bloomberg/Getty Images

Adam Posen, président du Peterson Institute for International Economics, à Moran (Wyoming), le 22 août 2025.
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De nouvelles révélations dans l'accident d'Anthony Joshua, boxeur britannique, au Nigéria

De nouveaux détails ont été révélés concernant l'accident mortel qui a conduit le boxeur britannique Anthony Joshua dans un hôpital nigérian. L'ancien champion du monde des poids lourds a survécu à cet accident dans l'État d'Ogun, dans lequel deux de ses amis proches ont trouvé la mort. Son équipe a déclaré que leur voiture s'était écrasée après l'éclatement du pneu avant alors qu'ils roulaient à grande vitesse.

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“La fin d’une ère” : le Bangladesh pleure son ancienne Première ministre Khaleda Zia

Incarnation de l’opposition à l’ancienne dirigeante autocratique Sheikh Hasina, balayée par une révolution en 2024, Khaleda Zia est devenue une icône du combat démocratique au Bangladesh, relève la presse du pays au lendemain de son décès… Quitte à oublier ses propres dérives autoritaires.

La couverture du quotidien “Dhaka Tribune” en date du 31 décembre 2025.
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Attaque présumée sur la résidence de Poutine : Moscou publie une vidéo d’un drone qui aurait été utilisé par Kiev, l'UE évoque des accusations « infondées »

L’armée russe a réitéré ce mercredi ses accusations affirmant que l’Ukraine avait attaqué avec des drones une résidence du président Vladimir Poutine, publiant une vidéo montrant un appareil qui aurait été abattu lors de cette attaque, que Kiev dénonce comme mensongère.

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Résidence de Vladimir Poutine : pourquoi le scénario d’une attaque ukrainienne est peu crédible

La Russie n’en démord pas. Selon Moscou, des dizaines de drones ukrainiens auraient attaqué cette semaine une résidence de Vladimir Poutine. Info ou intox ? Ce que l’on sait, à ce stade, c’est que la Russie n’avait fourni jusqu’à ce matin aucune preuve de cette attaque présumée. Et que parmi tous les habitants de la région en question interrogés par la presse, aucun n’a été témoin d’activité de drones à ce moment-là.

Un manque de preuves qui n’a pas empêché plusieurs alliés de Moscou de lui réitérer aussitôt tout leur soutien. A commencer par les présidents kazakh et ouzbek, ou encore les Premiers ministres indien et pakistanais, "profondément préoccupés" par cette "menace grave pour la paix, la sécurité et la stabilité".

48 heures sans aucune preuve

Vladimir Poutine s’est également empressé de téléphoner à Donald Trump, pour l’informer de l’attaque présumée et indiquer que la Russie réexaminait sa position sur les négociations en conséquence. Le président américain a indiqué avoir cru Vladimir Poutine sur parole… avant de reconnaître que l’attaque n’avait peut-être pas eu lieu. Mais en semant le doute, le président russe participe quand même à amadouer son homologue américain, qui aurait même déclaré : "Dieu merci, nous n’avons pas fourni de missiles Tomahawk à Zelensky !", à en croire le conseiller diplomatique du Kremlin.

Au micro de CNN mardi, le président ukrainien a de son côté fait état de ses échanges avec les Américains. "Ils ont examiné les détails et nous comprenons qu’il s’agit d’une fausse information. Et, bien sûr, nos partenaires peuvent toujours utiliser leurs outils technologiques pour vérifier qu’il s’agissait bien d’une fausse information", a fait valoir Volodymyr Zelensky. "La Russie n’a fourni aucune preuve de cette attaque. Et ils n’en auront pas. Parce qu’il n’y en a pas. Aucune attaque de ce genre n’a eu lieu", a renchéri sur X son ministre des Affaires étrangères Andrii Sybiha.

Dans la même veine, une source proche du président français Emmanuel Macron a déclaré qu’"il n’existe aucune preuve solide permettant de corroborer les graves accusations portées par les autorités russes, même après avoir recoupé les informations avec nos partenaires". Mercredi sur X, la cheffe de la diplomatie européenne a elle aussi haussé le ton : "L’affirmation de la Russie selon laquelle l’Ukraine aurait récemment pris pour cible des sites gouvernementaux clés en Russie est une diversion délibérée", a déclaré Kaja Kallas, ajoutant que "Moscou cherche à faire dérailler les progrès réels vers la paix réalisés par l’Ukraine et ses partenaires occidentaux".

Pour répondre aux accusations d’allégations infondées, Moscou a publié ce jour une vidéo sur Telegram, montrant un appareil qui aurait été abattu lors de cette attaque, ainsi qu'un soldat au visage dissimulé se tenant près des débris d'un drone. L'armée russe a également divulgué une carte montrant la trajectoire des engins lancés lors de cette attaque présumée, ainsi que le témoignage d'un homme présenté comme un habitant d'un village proche de la résidence du président russe. Des éléments qui n’ont pour l’instant pas pu être authentifiés.

Durcir la position russe

S’agit-il alors d’une vraie attaque, comme l’assure la Russie, ou d’un prétexte pour légitimer de futures frappes russes contre l’Ukraine ? L’Institut pour l’étude de la guerre (ISW) basé à Washington penche clairement pour la seconde hypothèse. "Les circonstances de cette frappe présumée ne correspondent pas au schéma des preuves observées lorsque les forces ukrainiennes mènent des frappes en Russie", avance-t-il auprès de CNN, notant l’absence de déclarations des autorités russes locales et régionales.

Le média russe indépendant Agentstvo a même noté mardi que le chef du district de Valdaï avait tenu une allocution télévisée en direct lundi à 17 heures, heure locale, au cours de laquelle il n’a mentionné aucune attaque. L’Agentstvo a déclaré qu’elle n’avait pas non plus pu trouver de rapports faisant état d’attaques de drones sur les réseaux sociaux publics de la ville de Valdaï, qui compte 14 000 habitants et se situe à 20 kilomètres de la résidence.

Sans parler du manque de cohérence entre les déclarations officielles russes, lesquelles divergent tant sur le nombre de vecteurs que sur les régions visées. Lundi, dès 7h45, le ministère de la Défense évoquait une attaque de drones sur la région de Novgorod, puis sur celle de Briansk, tandis que le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, intervenant deux heures plus tard, évoquait pour sa part la résidence présidentielle de Valdaï comme seule cible.

Selon l’expert militaire Iouri Fiodorov, cité par Le Monde, "Décidé à empêcher Trump d’adopter des sanctions contre la Russie, Poutine doit lui présenter une explication plausible pour ne pas risquer d’entrer en conflit avec lui. D’où cette provocation". La presse russe ne s’en cache pas : "Moscou a désormais les mains libres", titrait mardi le tabloïd Komsomolskaïa Pravda.

© Mikhail METZEL / POOL / AFP

Vladimir Poutine, au Kremlin, le mardi 30 décembre 2025.
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L'instant + : en Libye, le Musée national transcende les clivages politiques

Après 14 années de fermeture, le Musée national libyen rouvre ses portes, permettant plus particulièrement aux jeunes générations de découvrir le prestigieux patrimoine de ce pays en proie à des années de guerre et de luttes entre factions ennemies. Les antiquités du musée avait été évacuées après le renversement de Kadhafi pour éviter les pillages. 

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CAN 2025 : après l'Egypte, le Nigeria se qualifie en 8èmes

Match intense entre le Nigeria et la Tunisie. Les Super Eagles sont venus à bout des Aigles de Carthage et se qualifient en 8èmes de finale. Dans ce même groupe C, la Tanzanie et l'Ouganda ont fait match nul 1-1. Le Sénégal a lui buté sur la République démocratique du Congo, 1-1. Le Bénin retrouve des couleurs après sa victoire face au Botswana, 1-0.

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