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La mort de Bahram Beyzaï, voix majeure du théâtre et du cinéma iranien malgré la censure et l’exil

Figure incontournable de la dramaturgie et du cinéma iranien, il a marqué plus de six décennies de création, mêlant recherche sur la mythologie persane, théâtre rituel chiite et critique sociale.

© Srtalajooy/CC-BY-SA-4.0

Bahram Beyzaï portant la toge universitaire de remise de diplôme de l’université de St Andrews, en Ecosse, le 22 juin 2017.
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EN DIRECT, guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky est arrivé en Floride pour sa réunion avec Donald Trump, qui dit avoir eu un appel « très productif » avec Vladimir Poutine

Le président ukrainien a atterri à Miami, quelques heures avant sa rencontre avec le président américain, prévue à 19 heures (heure de Paris) à Palm Beach, rapportent les médias ukrainiens. Selon Kiev, un appel téléphonique entre des dirigeants européens et les présidents ukrainien et américain est prévu dans la foulée de cette réunion.

© Riley Smith / AP

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, avec le premier ministre canadien, Mark Carney, à Halifax (Canada), le 27 décembre 2025.
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Le Royaume-Uni annonce des restrictions sur les visas pour les citoyens de RDC

Le ministère de l’intérieur accuse le pays d’avoir « échoué » à améliorer les procédures de retour des migrants qu’il voulait expulser. De son côté, le gouvernement congolais a annoncé être en discussion avec le Royaume-Uni, « afin de parvenir à une convergence de vues et trouver un accord » d’ici au 30 janvier.

© Peter Nicholls/REUTERS

La ministre de l’intérieur britannique, Shabana Mahmood, à l’origine des annonces de restrictions de visas, avec le premier ministre, Keir Starmer, à Peacehaven (Royaume-Uni), le 23 octobre 2025.
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En images. Moscou revendique la prise de deux nouvelles localités ukrainiennes

La Russie a revendiqué la prise de Myrnograd, dans le Donetsk, et Guliaipole, situé près de Zaporijjia. L’armée ukrainienne n’a pas réagi à cette annonce.

© Anatolii Stepanov / REUTERS

Un immeuble résidentiel détruit dans la ville de Myrnograd, dans l’oblast de Donetsk, sur la ligne de front, le 29 mai 2025. REUTERS/Anatolii Stepanov
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Syrie : plusieurs manifestants alaouites tués par les forces de l'ordre

Des milliers de manifestants appartenant à la communauté alaouite sont descendus dans la rue, dimanche, en Syrie, deux jours après l'attaque d'une de leurs mosquées qui a fait huit morts. Au moins trois personnes ont été tuées par les forces de l'ordre, alors qu'elles dispersaient un rassemblement dans la ville côtière de Lattaquié.

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L’Iran lance de Russie trois satellites d’observation, signe du développement de ses activités aérospatiales

Ces satellites seront placés en orbite à 500 kilomètres de la Terre et auront une durée de vie de trois à cinq ans. Les gouvernements occidentaux craignent que ces systèmes de lancement intègrent des technologies interchangeables avec celles qui sont utilisées dans les missiles balistiques capables de livrer une ogive nucléaire.

© Roscosmos/AFP

Cette capture de vidéo diffusée par l’agence spatiale russe, Roscosmos, montre le lancement de la fusée Soyouz contenant les satellites iraniens, au centre spatial Vostotchny, en Russie, le 28 décembre 2025.
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Espagne : fortes pluies et inondations majeures à Malaga, où trois personnes sont portées disparues

L’agence météorologique nationale espagnole a abaissé de rouge à orange son niveau d’alerte en Andalousie, mais les fortes pluies se concentrent désormais sur le littoral de la région de Valence, endeuillée il y a un peu plus d’un an par des inondations.

© Gregorio Marrero / AP

Des gens observent la montée des eaux après de fortes pluies dans la ville d’Alora, près de Malaga, en Espagne, le 29 octobre 2024.
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Au Bhoutan, l’Inde construit deux lignes de chemin de fer pour contrer l’influence de la Chine

Deux voies ferrées vont bientôt connecter le petit royaume himalayen du Bhoutan au reste du monde via l’Inde. Un chantier éminemment stratégique pour New Delhi, qui a mis l’argent nécessaire sur la table pour combattre l’influence grandissante de la Chine.

© PHOTO AFP

Le roi du Bhoutan, Jigme Khesar Wangchuck (à droite), salue le Premier ministre indien Narendra Modi à Thimphou, la capitale du royaume, le 11 novembre 2025.
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EN DIRECT, guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky est arrivé en Floride pour sa réunion avec Donald Trump

Le président ukrainien a atterri à Miami, quelques heures avant sa rencontre avec le président américain, prévue à 19 heures (heure de Paris) à Palm Beach, rapportent les médias ukrainiens. Selon Kiev, un appel téléphonique entre des dirigeants européens et les présidents ukrainien et américain est prévu dans la foulée.

© Riley Smith / AP

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, avec le premier ministre canadien, Mark Carney, à Halifax (Canada), le 27 décembre 2025.
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En Syrie, les forces de sécurité tuent deux personnes en dispersant une manifestation alaouite, selon l’OSDH

Des milliers de Syriens alaouites ont participé, dimanche, à des manifestations dans plusieurs villes pour réclamer la fin des violences à la suite de l’attaque meurtrière d’une mosquée de cette communauté musulmane minoritaire dans le pays survenue à Homs vendredi.

© Omar Albam/AP

Des manifestants alaouites dans la ville côtière de Lattaquié (Syrie), le 28 décembre 2025.
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Espagne : malgré les déboires qui s’accumulent, le maintien sur un fil de Pedro Sánchez au pouvoir

Une défaite électorale au pire moment pour Pedro Sánchez. Le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) du Premier ministre en poste à Madrid a essuyé de mauvais résultats le 21 décembre dans les urnes, lors d’un scrutin régional organisé en Estrémadure, dans l’ouest de l'Espagne. Dans cette région longtemps acquise à la gauche, le Partido popular (PP), principale formation à droite de l’autre côté des Pyrénées, l’a de nouveau emporté, comme lors du dernier scrutin. Cette déroute est loin d’être anecdotique pour les socialistes, car elle pourrait préfigurer l’accord redouté par la gauche au niveau national.

En effet, bien qu’arrivé en tête en Estrémadure, le PP a besoin des voix des élus du parti d’extrême-droite Vox pour obtenir une majorité au sein de l’assemblée régionale et pouvoir gouverner. Un schéma, qui, s’il se répétait au moment des élections législatives, constituerait une véritable menace pour les socialistes et Pedro Sánchez. Le PSOE a d’ailleurs fait de ce scénario un argument pour convaincre les Espagnols de continuer à lui accorder sa confiance. Mais le Premier ministre, au pouvoir depuis 2018 et plus fragilisé que jamais, est-il la personnalité idoine à gauche pour incarner cette alternative à une alliance entre la droite et les nationalistes ? Celui-ci croit en tout cas toujours à sa stratégie et compte bien rester en poste jusqu’à la fin de son mandat, en 2027.

Affaires de corruption et #MeToo interne

Pourtant, les nuages s’accumulent au-dessus de l’avenir de son gouvernement. Avec, ces derniers mois, des procédures judiciaires qui ternissent particulièrement l’image de Pedro Sánchez. Plusieurs de ses proches sont ainsi soupçonnés d’être impliqués dans différentes affaires de corruption. José Luis Abalos, ex-ministre des Transports et réputé proche du Premier ministre, est ainsi accusé d’avoir perçu des pots-de-vins dans le cadre de l’octroi de marchés publics. Des soupçons similaires pèsent sur l’ancien numéro 3 du PSOE Santos Cerdán. Pire encore, la proche famille du Premier ministre est concernée par ce genre de mise en cause. Son épouse Begoña Gómez est citée dans plusieurs dossiers, notamment de détournement de fonds, quand son frère, le chef d’orchestre David Sánchez, doit être jugé pour trafic d’influence.

Au total, une dizaine d’enquêtes liées à la corruption concernent le PSOE depuis l’arrivée de Pedro Sánchez au palais de la Moncloa. De quoi mettre à mal la promesse du socialiste d’éradiquer ce fléau en politique. Un argument qu’il mettait en avant en 2018, lorsque le PP, le parti de son prédécesseur Mariano Rajoy, était lui-même englué dans un scandale XXL de corruption. Mais ce n’est pas tout. Les actuels déboires judiciaires de la formation de gauche se combinent avec une série d’accusations de violences sexistes et sexuelles (VSS) par des cadres du parti. Plusieurs maires, un sénateur ou encore un responsable interne ont été mis en cause par des plaignantes pour des comportements inappropriés à caractère sexuel. Et, là encore, un proche du Premier ministre a été épinglé : son ex-conseiller gouvernemental Francisco Salazar.

Le traitement des signalements au sein du parti de Pedro Sánchez, qui a fait de son soutien aux combats féministes un des piliers de sa politique, a par ailleurs été pointé du doigt. "Il y a beaucoup de machisme à nettoyer au sein du PSOE", a notamment accusé, auprès du site web Articulo 14, une des militantes ayant pris la parole pour dénoncer l’une des figures socialistes mise en cause. Tant pour la corruption qu’au sujet de ces accusations de VSS, le PSOE est donc accusé de n’avoir pas vraiment pris au sérieux les enjeux de ces problématiques. Le Premier ministre, lui, a tenté de tempérer les dysfonctionnements constatés au sein de son parti, jurant agir de façon "ferme" sur ces deux thèmes.

Coalition à l’avenir incertain

Sur le plan politique, Pedro Sánchez est également très affaibli. Formée en 2023, cette coalition formée avec le parti de gauche radicale Sumar semble menacée. Les responsables de ce dernier ont réclamé un remaniement en profondeur son gouvernement, ce que le Premier ministre se refuse à faire jusqu’à présent. Cet automne, la rupture de son alliance avec les indépendantistes catalans de Junts, emmenés par leur chef de file Carles Puigdemont, a encore un peu plus compliqué l’équation. Plus qu’une chute rapide de son gouvernement, difficilement imaginable à court terme par la fragmentation du paysage politique espagnol, l’inertie apparaît comme le principal danger pour Pedro Sánchez. Pour la troisième année consécutive, les parlementaires ont ainsi échoué à faire voter un budget pour le pays.

Le Premier ministre pourrait-il se contenter d’une telle situation ? Le dirigeant a pour lui de très bons résultats économiques. La croissance va tutoyer les 3 % en 2025, à la faveur d’un secteur touristique florissant, de l’immigration légale incitée par Madrid et de fonds du plan de relance européen – dont a largement bénéficié l’Espagne – investis de manière pertinente. "L’absence de budget peut même, à court terme, s’avérer paradoxalement bénéfique : certaines dépenses ne pouvant être modifiées, la dépense publique n’augmente pas, ce qui peut contribuer à contenir, voire à réduire, le déficit", expliquait le professeur d’économie à l’IE University de Madrid, Juan Carlos Martinez Lazaro, dans un entretien accordé au Monde le 21 décembre. Le taux de chômage toujours élevé (autour de 10 %) et la crise du logement contrebalancent néanmoins ce bilan économique plutôt positif.

L’année 2026 risque d’être décisive pour l’avenir de Pedro Sánchez et de son équipe. Plusieurs élections régionales y seront organisées en Aragon, en Andalousie et en Castille-et-León. De nouvelles déconvenues socialistes mettraient véritablement à mal le socle gouvernemental centré autour du PSOE. Pendant ce temps, les adversaires du Premier ministre, eux, restent en embuscade. Dans un article, El País prédit les douze prochains mois à venir comme "l’année de la tempête parfaite pour le gouvernement". "Dans l’opposition, le PP et Vox pensent que Sánchez va tomber comme un fruit mûr et que la droite va faire une entrée fracassante à La Moncloa avec une forte majorité et une faiblesse de la gauche, qui lui permettra de rêver d’y rester plusieurs années", écrit donc le grand quotidien national. Et ce quitte à attendre, en 2027, le départ du socialiste… qui n’a pas renoncé à refaire acte de candidature pour un nouveau mandat.

© afp.com/Borja Puig de la Bellacasa

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez, lors d'une prise de parole à Madrid (Espagne), le 8 septembre 2025.
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Centrafrique : élections à la fois présidentielle, législatives, municipales et régionales

Les électeurs centrafricains ont commencé à voter pour l'élection présidentielle où le sortant Faustin-Archange Touadéra part favori pour un troisième mandat consécutif en se targuant d'avoir stabilisé ce pays abonné aux conflits. Quelque 2,3 millions d'électeurs sont appelés à voter entre 5 h et 17 h GMT pour ces élections à la fois présidentielle, législatives, municipales et régionales.

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Radoslaw Sikorski, vice-premier ministre de Pologne : « Le défi de l’UE consiste à traduire son poids économique en influence et en leadership mondiaux »

Le ministre des affaires étrangères polonais appelle, dans une tribune au « Monde », au renfort de la coopération européenne en matière de sécurité, de migration, de technologie et de politique étrangère et à une alliance occidentale accrue avec les Etats-Unis.

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