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Mais où sont passés les enfants new-yorkais ?

« Mon Noël sous Trump » (5/5). La journaliste Georgia Husson a emménagé à New York, en pleins préparatifs des fêtes de fin d’année. Aujourd’hui, elle nous raconte la quête impossible d’un cadeau pour sa petite filleule. Ce serait plus facile si c’était pour un chien.

© Georgia Husson

Journée de la SantaCon, la Convention des Pères Noël, dans le quartier de Midtown (Manhattan), à New York, le 13 décembre 2025.
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Au Nigeria, les Etats-Unis mènent des frappes meurtrières contre l’Etat islamique

Il a promis de nouvelles attaques, si les chrétiens continuaient à être tués au Nigeria. Jeudi 25 décembre, le président des Etats-Unis, Donald Trump, a annoncé avoir mené de "nombreuses" frappes meurtrières contre l’organisation Etat islamique (EI) dans le nord-ouest du pays africain, en proie à une recrudescence de violence depuis plusieurs années.

"J’avais précédemment prévenu ces terroristes que s’ils n’arrêtaient pas le massacre de chrétiens, ils allaient le payer cher, et ce soir, ils ont payé", a déclaré Donald Trump sur sa plateforme Truth Social, ajoutant que le "ministère de la guerre a réalisé de nombreuses frappes parfaites" le jour de Noël. Le commandement américain en Afrique a précisé sur X qu’il avait frappé "à la demande des autorités nigérianes, […] tuant plusieurs terroristes de l’Etat islamique" dans l’Etat de Sokoto. Le chef du Pentagone, Pete Hegseth, s’est dit "reconnaissant pour le soutien et la coopération du gouvernement nigérian", saluant l’action de son ministère.

Le ministère des Affaires étrangères du Nigeria a confirmé vendredi les frappes américaines. "Les autorités nigérianes restent engagées dans une coopération de sécurité structurée avec des partenaires internationaux, dont les Etats-Unis d’Amérique, afin de lutter contre la menace persistante du terrorisme et de l’extrémisme violent", a-t-il assuré dans un communiqué.

Une première intervention militaire

Ces assauts marquent la première intervention militaire américaine sous la présidence de Donald Trump dans le pays le plus peuplé d’Afrique. Divisé de manière à peu près égale entre le sud à majorité chrétienne et le nord à majorité musulmane, le Nigeria est le théâtre de nombreux conflits qui tuent aussi bien des chrétiens que des musulmans, souvent sans distinction. Le gouvernement nigérian et des analystes indépendants refusent de parler de persécution religieuse, un argument longtemps utilisé par la droite chrétienne aux Etats-Unis, en Europe et par des séparatistes nigérians qui conservent une influence à Washington.

Cette année, les États-Unis ont réinscrit le Nigeria sur la liste des pays "particulièrement préoccupants" en matière de liberté de culte et ont diminué l’octroi de visas aux Nigérians. Affirmant que les chrétiens s’y trouvaient sous une "menace existentielle" de l’ordre du "génocide", Donald Trump avait menacé le mois dernier de recourir à l’option armée.

Car le pays est confronté à un conflit djihadiste de longue date dans le nord-est, ainsi qu’à des gangs armés de "bandits" qui pillent des villages et enlèvent des personnes contre rançon dans le nord-ouest. Dans le centre du pays, des éleveurs principalement musulmans et des agriculteurs chrétiens pour la plupart s’affrontent souvent, bien que la violence soit liée à des contentieux sur les terres et les ressources plus qu’à la religion.

L'ONU a également mis en garde contre une "recrudescence des enlèvements de masse", impliquant régulièrement des centaines d’écoliers. D’autres personnes ont été ciblées dans des lieux de culte lors d’enlèvements distincts. Le phénomène des enlèvements contre rançon s’est "consolidé en une industrie structurée et à but lucratif" qui a récolté environ 1,66 million de dollars entre juillet 2024 et juin 2025, selon un récent rapport de SBM Intelligence, un cabinet de conseil établi à Lagos.

© afp.com/Joris Bolomey

Des soldats nigérians de la Force multinationale mixte (MNJTF) montent la garde à Monguno, dans l'État de Borno, au Nigeria, le 5 juillet 2025.
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En Malaisie, Najib Razak, ancien premier ministre, reconnu coupable d’abus de pouvoir en lien avec le détournement de 554 millions de dollars

Le détournement de centaines de millions de dollars d’un fonds censé œuvrer au développement économique du pays, pour des dépenses privées comme l’achat d’un yacht ou des toiles de Monet ou Van Gogh, avait déclenché des enquêtes aux Etats-Unis, en Suisse et à Singapour.

© Hasnoor Hussain/REUTERS

L’ancien premier ministre malaisien Najib Razak escorté par des gardiens de prison au palais de justice de Kuala Lumpur, le 22 décembre 2025.
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Nigéria: Donald Trump revendique des frappes menées contre Daesh

Le président américain Donald Trump a annoncé jeudi que les Etats-Unis avaient mené de "nombreuses" frappes meurtrières contre l'État islamique dans le nord-ouest du Nigeria, et promis de nouvelles attaques si l'organisation continue de tuer des chrétiens dans le pays.

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Corée du Sud : dix ans de prison requis contre l’ex-président Yoon Suk Yeol, pour entrave à la justice

L’ex-président est notamment accusé d’avoir empêché les enquêteurs de l’arrêter en janvier après sa tentative manquée de coup de force. Il fait l’objet de trois autres procès, notamment pour avoir mené une insurrection.

© Lee Jin-man / AP

L’ex-président sud-coréen Yoon Suk Yeol à une audience de son procès en destitution devant la Cour constitutionnelle à Séoul, le 11 février 2025.
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Quiz : guerre en Ukraine, Moyen-Orient, déclarations de Donald Trump... Avez-vous bien suivi l’actualité internationale en 2025 ?

Chaque jour, jusqu’au 31 décembre, nous vous proposons de tester vos connaissances sur l’actualité de l’année. Avez-vous bien suivi les soubresauts de l’actualité internationale ? Faites le test.

© Elodie Meziere/ Le Figaro

Pendant 8 jours, Le Figaro vous propose de tester votre connaissance de l’actualité de 2025.
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EN DIRECT, guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky annonce qu’il va rencontrer Donald Trump « dans un proche avenir »

Alors que les pourparlers avec les Etats-Unis se poursuivent, une nouvelle proposition de plan de paix a été mise en ligne mardi par le président ukrainien. La Russie n’a pas encore réagi. « Beaucoup de choses pourraient se décider avant la nouvelle année », annonce toutefois Volodymyr Zelensky sur Telegram, sans plus de précisions.

© Bureau présidentiel ukrainien/via AFP

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, à Kiev, le 23 décembre 2025.
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