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Le Britannique Imran Ahmed, interdit de séjour aux Etats-Unis pour son rôle dans la régulation de la tech, contre-attaque en justice

Le département d’Etat américain qualifie de « censure » les mesures européennes de contrôle des contenus en ligne et a sanctionné mardi cinq personnes, dont le Français Thierry Breton.

© JP YIM / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP

Le Britannique Imran Ahmed, l’une des cinq personnalités européennes engagées pour une stricte régulation de la tech, à New York, le 2 mai 2024.
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En Birmanie, la junte, en quête de légitimité, orchestre des élections en pleine guerre civile

Avec le soutien de la Russie et de la Chine, le général Min Aung Hlaing organise ce dimanche 28 décembre le premier scrutin depuis son coup d’État.

© Issei Kato / REUTERS

Une Birmane manifeste contre la tenue des élections en Birmanie en portant un masque à l’effigie d’Aung San Suu Kyi, emprisonnée par la junte militaire, le 14 décembre au Japon
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Aux États-Unis, un avion atterrit tout seul après le malaise de son pilote

Samedi 20 décembre, dans l'État du Colorado, le pilote d’un avion d’affaires s’est retrouvé en incapacité de manœuvrer l’avion peu après le décollage. Par chance, l’avion était équipé d’un système de pilote-automatique couplé à de l’intelligence artificielle, ce qui a sauvé la vie à l’équipage. Le système est conçu par la société Garmin.

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EN DIRECT, guerre en Ukraine : alors que les attaques russes continuent pendant Noël, Volodymyr Zelensky dit avoir « affaire à des barbares »

« Malheureusement, nous avons affaire à des barbares qui, en fin de compte, ne croient même pas en Dieu », a dénoncé le président ukrainien sur Telegram. « C’est ce qu’est devenue la Russie, et elle n’en a pas honte du tout. Au contraire, elle essaie de faire de sa soif de meurtre une source de fierté nationale. »

© BUREAU DE LA PRÉSIDENCE UKRAINIENNE / AFP

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, à Kiev, le 24 décembre 2025.
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Etats-Unis : Etat d'urgence à Los Angeles face au risque d'inondations

La Californie a décrété mercredi l'état d'urgence à Los Angeles et plusieurs localités du sud de cet Etat américain, en raison de pluies torrentielles qui font craindre de dangereuses inondations à la veille de Noël. Un énorme couloir de pluies dit "rivière atmosphérique", transportant de la vapeur d'eau emmagasinée dans les tropiques, doit traverser la Californie jusqu'à la fin de semaine, apportant fortes pluies, neige et vent.

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Au Liban, deux personnes tuées par un bombardement imputé à Israël

Malgré l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu fin novembre 2024, l’armée israélienne continue de mener régulièrement des frappes sur le territoire libanais.

© Shir Torem/REUTERS

Des tanks israéliens à la frontière entre Israël et le Liban, dans le nord de l’Etat hébreu, le 24 novembre 2025.
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En Biélorussie, les prisonniers politiques de l’ombre

Outre le millier de détenus politiques identifiés comme tels, des centaines d’autres croupissent en prison sans pouvoir être répertoriés. Le régime d’Alexandre Loukachenko fait tout pour qu’ils restent cachés et tombent dans l’oubli.

© PASHA KRITCHKO POUR « LE MONDE »

Andreï Krylou, 63 ans, ex-prisonnier politique et ancien résident du « château », refuge de l’ONG Dapamoga, à Vilnius, le 16 décembre 2025.
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Pourquoi la Russie pourrait rejeter le nouveau plan de paix américano-ukrainien

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dévoilé mardi 23 décembre un plan de paix en 20 points, élaboré avec les Etats-Unis, rompant avec une première version d’octobre qui aurait contraint l’Ukraine à céder des territoires et à renoncer à toute adhésion à l’Otan. Présenté comme un "compromis raisonnable" face au plan soutenu par Moscou et l’administration Trump, le nouveau texte inclut des garanties de sécurité réclamées par Kiev ainsi qu’un programme de reconstruction.

Mais pour un Kremlin porté par ses avancées sur le front, le plan est loin d’être acceptable. "C’est une moquerie absolue", a déjà réagi Aleksei Naumov, analyste des affaires internationales basé à Moscou sur Telegram. Selon lui "l’idée est claire : présenter cela aux Américains comme un "compromis", puis rejeter la faute sur la Russie en cas d’échec".

Qu’est-ce qui bloque ?

Au cours des derniers mois, les lignes rouges russes sont restées sensiblement les mêmes : le Kremlin intransigeant demande toujours le retrait des forces ukrainiennes du Donetsk et du Louhansk, et une exclusion définitive de sa potentielle adhésion l’OTAN. Si Vladimir Poutine a évoqué cette semaine de possibles "concessions", potentiellement en abandonnant certaines zones occupées à Kharkiv ou Zaporijia, Moscou entend poursuivre les combats pour prendre l’intégralité du Donetsk.

C’est donc toujours là que les négociations achoppent : le plan ukrainien exige cette fois le retrait des forces russes de plusieurs régions — Dnipropetrovsk, Mykolaïv, Soumy et Kharkiv. La proposition précise également que l’Ukraine retirerait ses troupes des zones de la région de Donetsk qui seraient transformées en zone démilitarisée — mais uniquement si la Russie retirait ses forces d’une bande de territoire équivalente.

Auprès du New York Times (NYT), l’analyste russe Georgi Bovt estime que "le plan n’offre aucun compromis concernant les territoires ni la centrale nucléaire de Zaporijia" à propos de la centrale actuellement occupée par les forces russes mais que l’Ukraine préférerait exploiter conjointement avec les États-Unis. "L’absence de résolution de la question territoriale en fait une proposition inacceptable", estime-t-il.

Pourquoi la Russie peut-elle se permettre de refuser ?

Avec des taux d’intérêt élevés et une croissance en berne, l’économie russe est certes fragilisée par des années de guerre coûteuse, mais elle reste loin d’un effondrement susceptible de forcer un changement de cap. "Le Kremlin semble toujours penser qu’il peut gagner davantage en poursuivant la guerre" analyse ainsi le journal américain.

Les avancées russes sur le terrain sont lentes, mais régulières. Moscou contrôle actuellement environ les trois quarts de la région de Donetsk, et pourrait en achever la conquête en 18 mois au rythme actuel. Sans compter que 417 000 recrues ont signé de nouveaux contrats avec l’armée russe en 2025, selon Dmitri Medvedev, ce qui permet au Kremlin de poursuivre le conflit malgré de lourdes pertes.

Pour le NYT, Moscou continue de négocier avant tout pour des raisons tactiques : préserver une relation de travail avec Washington, éviter de porter seul la responsabilité de l’échec diplomatique et retarder de nouvelles sanctions américaines, notamment. Notamment après celles imposées en octobre par Donald Trump contre les deux géants pétroliers russes Rosneft et Lukoil. Pour l’analyste ukrainien Volodymyr Fessenko cité par le NYT, la position du Kremlin est claire : "Poutine n’a aucune intention de mettre fin à la guerre" et utilise les discussions comme un levier diplomatique plutôt que comme une voie vers la paix.

© AFP

La Russie devrait rejeter le nouveau plan de paix proposé par l'Ukraine et les Etats-Unis.
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