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Au Bénin, la fin de règne agitée de Patrice Talon

La tentative de coup d’Etat du 7 décembre met le président sous pression à quatre mois de la fin de son dernier mandat.

© EVARISTO SA / AFP

Le président du Bénin Patrice Talon assiste à sa cérémonie d’accueil au palais Planalto de Brasilia, le 23 mai 2024.
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EN DIRECT, guerre en Ukraine : un lieutenant-général russe tué à Moscou, des infrastructures énergétiques ukrainiennes touchées... Le point sur la situation

Les bombardements russes « massifs » de la nuit de dimanche à lundi ont provoqué des incendies dans plusieurs sites de production d’énergie d’Odessa et de sa région, rapportent les services de secours ukrainiens, qui font état d’un blessé.

© Thomas Peter / REUTERS

Lors d’une coupure d’électricité, à Kiev, le 17 décembre 2025.
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Russie: un haut gradé de l'armée tué dans une explosion à Moscou

✇RFI
Par :RFI
Fanil Sarvarov, général d’état-major de l’armée russe, est mort lundi 22 décembre dans l’explosion de sa voiture dans le sud de Moscou. Les enquêteurs disent étudier plusieurs pistes, dont une implication des services spéciaux ukrainiens, alors que Kiev n’a fait aucun commentaire pour le moment.

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Mercosur: le report de l'accord avec l'Amérique du Sud fragilise-t-il l'image de l'Union européenne?

Face à la guerre commerciale que se livrent les puissances américaine et chinoise, l'Union européenne essaye tant bien que mal d'exister. Alors qu'Ursula von der Leyen a acté le report de l'accord sur le Mercosur avec plusieurs pays d'Amérique du Sud, "l'image renvoyée par l'UE n'est pas terrible", juge auprès de BFM le politologue Olivier Costa.

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Conflit Cambodge-Thaïlande : de nouvelles frappes malgré les pourparlers de Kuala Lumpur

La Thaïlande et le Cambodge ont tenté, lundi, de régler leur conflit lors d'un sommet de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est. Mais sur le terrain, les hostilités se poursuivent. Le Cambodge a affirmé que la Thaïlande avait lancé des frappes aériennes sur son territoire, dans la région des temples d'Angkor.

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Sur fond de tensions géopolitiques, l’or vole de record en record

Les cours du métal précieux ont atteint un niveau historique lundi 22 décembre, dépassant 4 400 dollars l’once. Les investisseurs s’inquiètent du blocus décrété par les États-Unis sur les pétroliers en lien avec le Venezuela. Et anticipent de nouvelles baisses des taux d’intérêt américains.

© Photo DAVID GRAY/AFP

Un employé de la raffinerie ABC de Sydney (Australie) présente un lingot d’or de 1 kilo, le 5 août 2020.
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Israël, avortement, complotisme… Ces fractures qui menacent la fragile unité derrière Donald Trump

DÉCRYPTAGE - La question du soutien à Israël est la première d’une longue liste de désaccords au sein de la base républicaine. Unies pour le porter au pouvoir, les différentes forces de cette coalition conservatrice s’affrontent ouvertement.

© Cheney Orr / REUTERS

L’AmericaFest 2025, grande messe du conservatisme américaine et premier meeting de Turning Point USA depuis la Charlie Kirk le 20 décembre 2025.
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Telefonica : le plan social validé avec les syndicats prévoit « environ 5 500 départs » en Espagne

L’annonce à la fin de novembre de ce plan social par Telefonica, encore détenue à 10 % par l’Etat espagnol, avait provoqué la colère du gouvernement central de gauche, qui s’était dit « en profond désaccord » avec une décision jugée « inadmissible ».

© JAVIER SORIANO/AFP

Devant le siège de Telefonica, à Madrid, en Espagne, le 4 décembre 2023.
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Espagne: le Parti socialiste subit une sévère défaite aux régionales en Estrémadure

✇RFI
Par :RFI
Le Parti populaire a gagné dimanche 21 décembre les élections régionales en Estrémadure, qui a longtemps été un bastion socialiste. La formation de droite conservatrice n’a pas obtenu la majorité absolue, mais pourra gouverner avec Vox, l’extrême droite, qui a grimpé de 5 points et gagne en influence. De son côté, le Parti socialiste du Premier ministre Pedro Sánchez s’y effondre.

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Guerre en Ukraine : le retour du dialogue avec Vladimir Poutine ou les illusions d'Emmanuel Macron

Emmanuel Macron a-t-il été jaloux des téléspectateurs qui posent des questions pendant des heures au président russe lors de sa conférence de presse de fin d'année, le 19 décembre ? Sans doute pas, tant ses conversations passées avec Vladimir Poutine étaient éprouvantes, ce dernier déroulant d'interminables monologues sur les origines historiques de la guerre en Ukraine.

Revigoré par l'accord européen qui a débloqué 90 milliards d'euros pour l'Ukraine, le chef de l'Etat français, tant critiqué pour avoir maintenu des échanges stériles avec Poutine jusqu'en septembre 2022, plus de six mois après le début de l'invasion, estime désormais qu'il va "redevenir utile de parler" à Poutine.

Le chef du Kremlin martèle que la Russie n'a pas commencé la guerre

La raison ? Il juge peu efficace que les Européens discutent entre eux, et que des émissaires américains aillent ensuite de leur côté négocier avec Poutine. A juste titre. D'autant que ces tractations se font sur la base d'un plan largement inspiré par le Kremlin. De fait, malgré des discussions à Miami entre Russes et Américains et la visite de Jared Kushner (le gendre de Trump) et de Steve Witkoff (son envoyé spécial) à Moscou, les discussions ne progressent pas significativement.

Moscou a assuré en retour ce week-end être "prêt au dialogue" avec son homologue français. Mais pour quoi faire ? Il y a fort à parier que Poutine ne bougera pas d’un pouce. Lors de l'émission sus-citée, il a répété que la Russie n’avait "pas commencé" la guerre (un message régulièrement repris par Donald Trump). Et son chef de la diplomatie, Sergueï Lavrov, a fustigé la proposition des Européens de créer une "force multinationale" pour défendre l'Ukraine.

Peu soucieux de la démocratie dans son pays, Poutine se dit en revanche prêt à cesser momentanément ses frappes en profondeur pour que des élections se tiennent en Ukraine. Dans l’espoir irréaliste de faire émerger un candidat pro russe ? Bon courage à Macron s’il reparle à Poutine. En attendant, face à un interlocuteur intransigeant qui ne respecte que la force, le plus utile est de continuer à armer l’Ukraine et d'investir davantage dans la Défense de l'Europe.

© Michel Euler / POOL / AFP

Emmanuel Macron échange avec Vladimir Poutine en juin 2022.
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Construction d'un porte-avions de nouvelle génération : comment va-t-il être financé ?

L'officialisation d'un projet évoqué de longue date. Devant plusieurs dizaines de soldats français en poste aux Emirats arabes unis, Emmanuel Macron a confirmé, dimanche 21 décembre, le début de la construction d'un nouveau porte-avions de nouvelle génération (PANG). L'objectif ? Remplacer d'ici à 2038 l'actuel navire Charles de Gaulle, mis en service il y a plus de vingt ans, en 2001. "La décision de lancer en réalisation ce très grand programme a été prise cette semaine", a ajouté le président français face aux militaires. Le projet, envisagé depuis le premier mandat de chef de l'Etat, a en effet été entériné en comité ministériel d'investissement il y a quelques jours.

Projet anticipé par les lois de programmation militaire

En dépit d'un budget 2026 toujours bloqué au Parlement, l'exécutif s'efforce d'afficher sa forte volonté d'investissement en matière de défense. Après l'annonce de la création d'un service militaire volontaire (SMV) dès la rentrée prochaine, le lancement des opérations de fabrication de ce nouveau porte-avions s'inscrit dans cette logique. Un enjeu d'autant plus stratégique que plusieurs puissances (Chine, Inde, Etats-Unis...) prévoient d'augmenter leur flotte de navires de ce type dans les prochaines années, dans un contexte de tension mondiale accrue. "A l’heure des prédateurs, nous devons être forts pour être craints", a ainsi justifié Emmanuel Macron dimanche. Une déclaration qui fait écho à l'engagement de la France d'augmenter ses dépenses militaires et de sécurité à hauteur de 5 % du PIB d'ici à 2035, comme promis lors du dernier sommet de l'Otan à La Haye (Pays-Bas) en juin dernier.

Toutefois, au-delà de la nécessité d'accroître ses capacités de défense, la France fait aussi face à des comptes publics dans le rouge ces dernières années. Avec un autre cap dessiné par le Premier ministre, Sébastien Lecornu : le maintien du déficit de l'Etat sous les 5 % du PIB en 2026. Un tel projet de porte-avions, forcément coûteux, est-il compatible avec cette marge de manœuvre réduite au niveau budgétaire ? Lors de son discours, le président de la République a rappelé que ce chantier avait déjà été prévu les deux lois de programmation militaire (LPM) votées par les députés et sénateurs depuis son accession à l'Elysée.

Un coût de plus de 10 milliards d'euros

Dans le détail, la LPM 2019-2025 a d'abord financé plusieurs études et programmes visant à préparer la succession du Charles de Gaulle, explorant un large panel de pistes possibles pour remplacer l'emblématique navire français. Votée en 2023, la seconde loi de programmation militaire – qui prévoit une enveloppe totale de 413,3 milliards d'euros de budget pour l'armée française sur la période de 2024 à 2030 - planifie cette construction. Coût estimé des travaux : plus de 10 milliards d'euros. Une "autorisation d'engagement" a été adoptée par le Parlement en ce sens dans le budget de l'Etat 2025, voté l'hiver dernier. Depuis, NavalGroup et les Chantiers de l'Atlantique ont été chargés de mener les opérations.

Au total, 800 fournisseurs devraient être mobilisés pour développer ce nouveau porte-avions. Dans ces circonstances budgétaires malgré tout incertaines, Emmanuel Macron s'est dit "garant" des engagements de l'Etat vis-à-vis de ces entreprises. Néanmoins, les dépenses de l'exécutif devraient pour le moment rester limitées. Comme relevé par Le Monde, si plus de 7 milliards d'euros de contrats ont été anticipés dans le cadre du PLF 2025, la plupart des sommes dues par l'Etat ne devraient être réglées qu'après 2027. Ainsi, à peine plus de 320 millions d'euros ne seraient déjà payés par les pouvoirs publics d'ici à cette échéance.

Plusieurs interrogations demeurent toutefois sur plusieurs pans du financement de ce porte-avions. "L'enjeu est de maintenir l'effort financier sur la durée, c'est un projet qui pourra difficilement s'accommoder de changements de portage budgétaire", soulignait mi-novembre, auprès de l'AFP, une source proche du dossier. Aujourd'hui Premier ministre, Sébastien Lecornu, avait d'ailleurs souligné lors des débats parlementaires sur la LPM 2024-2030 le coût important de la construction d'un porte-avions en France. "On se paie notre autonomie française", avait-il déclaré, alors en tant que ministre des Armées, lors d'une audition au Sénat. "Forcément, si on achetait américain, ça coûterait moins cher. Il faut aussi mettre les pieds dans le plat."

Une "surmarche" budgétaire en attente du PLF

De manière plus spécifique, le financement d'un troisième rail de catapulte sur ce PANG – contre seulement deux aujourd'hui disponibles sur le Charles de Gaulle – pose aussi question. Cité par l'AFP, le député (Renaissance) et rapporteur du budget de la Marine à l'Assemblée nationale, Yannick Chenevard, indique que cette nouveauté serait aujourd'hui financée par une partie des 3,5 milliards d'euros rajoutés par Emmanuel Macron au budget des armées l'an prochain. Or, cette enveloppe, annoncée en juillet dernier par le président et intégrée depuis au projet de loi de finances 2026, n'a toujours pas été approuvée par les parlementaires. Une autre rallonge de 3 milliards d'euros, cette fois planifiée pour 2027, devra attendre l'examen d'un autre texte de loi dans les prochains mois pour être totalement actée.

Cette "surmarche" budgétaire prévue pour 2026 par le gouvernement ne devrait cependant pas susciter une trop importante opposition en cas d'accord sur le reste du budget. Le 10 décembre dernier, Sébastien Lecornu a fait approuver le "principe d’une augmentation du budget" de défense pour l'année prochaine. Une volonté validée largement par les députés lors du vote (411 voix pour, 88 contre, 22 abstentions). Mais ce scrutin, sans aucune valeur contraignante, ne se substitue pas à l'adoption d'un PLF en tant que tel. Une issue désormais espérée par le gouvernement en début d'année prochaine, faute de compromis en commission mixte paritaire entre députés et sénateurs.

© Ludovic MARIN / AFP

Le président français Emmanuel Macron s'adresse aux militaires français de la base de la ville militaire de Zayed (Émirats arabes unis), le 21 décembre 2025.
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Donald Trump rêve toujours du Groenland : Jeff Landry nommé envoyé spécial des Etats-Unis

Le Danemark a annoncé lundi 22 décembre la convocation prochaine de l'ambassadeur des Etats-Unis à Copenhague après que le président Donald Trump a annoncé la nomination d'un envoyé spécial pour le Groenland, territoire autonome danois qu'il a menacé d'annexer. "Je suis profondément indigné par cette nomination et par cette déclaration, que je trouve totalement inacceptables", a déclaré le ministre danois des Affaires étrangères Lars Løkke Rasmussen à la chaîne TV2 Danemark. Il a ajouté que son ministère allait convoquer l'ambassadeur américain dans les prochains jours "pour obtenir des explications".

Le Groenland, pour "la sécurité des Etats-Unis"

La nomination d'un envoyé spécial "confirme l'intérêt américain persistant pour le Groenland", avait déclaré auparavant Lars Løkke Rasmussen dans un communiqué envoyé par courriel à l'AFP. "Toutefois, nous insistons pour que chacun, y compris les Etats-Unis, fasse preuve de respect envers l'intégrité territoriale du Royaume du Danemark", avait-il ajouté.

Le président Donald Trump a annoncé dimanche la nomination du gouverneur de Louisiane, le républicain Jeff Landry, au poste d'envoyé spécial des Etats-Unis au Groenland, vaste territoire autonome danois que convoite Washington. "Je suis heureux d'annoncer que je nomme le GRAND gouverneur de Louisiane, Jeff Landry, au poste d'envoyé spécial des Etats-Unis au Groenland", a affirmé Trump sur son réseau Truth Social. "Jeff comprend à quel point le Groenland est essentiel à notre sécurité nationale, et il défendra avec force les intérêts de notre pays pour la sûreté, la sécurité et la survie de nos alliés, et, en fait, du monde entier. Félicitations, Jeff !", a écrit Donald Trump.

Après son élection, le président américain avait expliqué avoir "besoin" du Groenland, notamment pour la sécurité des Etats-Unis, répétant à plusieurs reprises son souhait de s'en emparer. Le Groenland, 57 000 habitants, soutenu par sa puissance de tutelle, a rétorqué ne pas être à vendre et décider seul de son avenir.

85 % des Groenlandais s'y disent opposés

Dans un message publié dimanche sur son compte X, Jeff Landry a remercié Trump. "C'est un honneur de vous servir bénévolement pour faire du Groenland une partie des Etats-Unis", a-t-il écrit avant de préciser que sa nomination "n'affecte en rien" ses fonctions de gouverneur de la Louisiane. Jeff Landry avait salué en début d'année l'intention de Trump d'annexer le Groenland. "Le président Donald Trump a tout à fait raison !", avait-il écrit sur X le 10 janvier. "Nous devons faire en sorte que le Groenland rejoigne les Etats-Unis. Ce serait formidable pour eux, formidable pour nous ! Faisons-le !", avait-il insisté.

En janvier dernier, 85 % des Groenlandais s'étaient dit opposés à une future appartenance aux Etats-Unis, d'après un sondage publié dans le quotidien groenlandais Sermitsiaq. Seuls 6 % y étaient favorables.

Pour Donald Trump, l'attrait du Groenland tient à sa richesse en minéraux et à sa position stratégique à la croisée des océans Atlantique nord et Arctique. Fin mars, le vice-président américain, J.D. Vance, avait provoqué un tollé en prévoyant une visite dans l'immense île arctique sans y avoir été invité. Face à l'ire déclenchée au Groenland, au Danemark et à travers l'Europe, il avait limité son déplacement à la base aérienne américaine de Pituffik, la plus septentrionale des Etats-Unis. Il avait profité de son séjour pour critiquer l'inaction supposée du Danemark au Groenland. Fin août, la télévision danoise avait révélé qu'au moins trois Américains, liés au président Donald Trump, avaient mené des opérations d'influence à travers l'île polaire.

© afp.com/Ida Marie Odgaard, -

Le drapeau du Groenland à Sisimiut, le 2 juillet 2024
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Un lieutenant-général de l’état-major russe tué dans une explosion à Moscou

Fanil Sarvarov a été tué, lundi matin, dans l’explosion d’une voiture dans le sud de Moscou, a annoncé le Comité d’enquête de la Fédération de Russie, en affirmant étudier une piste ukrainienne.

© Anastasia Barashkova / REUTERS

La Kia Sorento endommagée sur les lieux de l’explosion la voiture piégée à Moscou, le 22 décembre 2025, où le lieutenant-général Fanil Sarvarov, chef de la direction de l’entraînement opérationnel de l’état-major russe, a trouvé la mort. REUTERS/Anastasia Barashkova
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Qui est le général de l'état-major russe tué dans une explosion à Moscou ?

Un général de l'état-major russe a été tué lundi dans l'explosion d'une voiture à Moscou, nouvel assassinat présumé d'un haut gradé qui intervient au lendemain de discussions aux États-Unis sur le plan américain ambitionnant de mettre fin à la guerre en Ukraine.

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Le Cambodge accuse la Thaïlande d’avoir lancé des frappes aériennes près d’Angkor

Cette annonce est faite alors que la Thaïlande et le Cambodge ont accepté lundi, après des pourparlers régionaux en Malaisie, d’avoir des discussions directes mercredi pour tenter de régler leur conflit frontalier.

© MOHD RASFAN / AFP

Le ministre des affaires étrangères thaïlandais, Sihasak Phuangketkeow, tient une conférence de presse à l’issue d’une réunion extraordinaire des ministres des affaires étrangères de l’Asean sur le conflit frontalier entre la Thaïlande et le Cambodge, à Kuala Lumpur, le 22 décembre 2025.
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