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Colère agricole, bébé enlevé à Quimper, loto du patrimoine : le point à la mi-journée

Annie Genevard qui appelle à « l’apaisement » face aux manifestations agricoles qui se poursuivent ; un bébé qui a été enlevé à Quimper, puis retrouvé sain et sauf à Landerneau ; les dotations du loto du patrimoine pour les sites bretons qui ont été dévoilées … Ce qu’il faut retenir de cette matinée du mercredi 17 décembre 2025 est à découvrir ici.

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En Afghanistan, les dessous du redressement économique vanté par les talibans

Les autorités de Kaboul, soucieuses de corriger leur image fortement dégradée, communiquent régulièrement sur la réalisation de chantiers d’infrastructures routières. Dans les faits, ces grands travaux ne sont pas toujours menés à terme et certains projets sont suspendus pour des raisons de sécurité.

© WAKIL KOHSAR / AFP

Sur le chantier du canal de Qosh Tepa, un projet d’irrigation financé par les talibans, dans le district d’Andkhui (Afghanistan), le 22 juin 2025.
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Cinq ans après le Brexit, le Royaume-Uni se prépare à réintégrer le programme Erasmus

Cinq ans après l'entrée en vigueur du Brexit, le Royaume-Uni a trouvé un accord avec Bruxelles pour réintégrer le programme européen d’échanges universitaires Erasmus à partir de 2027. Une mesure hautement symbolique, qui s’inscrit dans la volonté affichée par le gouvernement travailliste de Keir Starmer de resserrer les relations avec l’Union européenne.

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Le Royaume-Uni va réintégrer le programme européen Erasmus en 2027

Cinq ans après le Brexit, le gouvernement britannique a trouvé un accord avec Bruxelles pour réintégrer dès 2027 le programme européen d'échanges universitaires Erasmus, une mesure emblématique d'une volonté de rapprochement avec l'Union européenne.

Les Britanniques avaient quitté ce programme en décembre 2020, au moment de la sortie de leur pays de l'Union européenne. "L'adhésion à Erasmus+ est une victoire majeure pour nos jeunes, en levant les obstacles et en élargissant les horizons afin que chacun, quelle que soit son origine, ait la possibilité d'étudier et de se former à l'étranger", a déclaré le ministre britannique des relations avec l'Union européenne, Nick Thomas-Symonds, dans un communiqué publié mercredi.

"Un grand pas en avant"

Ce retour "ouvre la voie à de nouvelles expériences partagées et à des amitiés durables" à tous les étudiants qui pourront bénéficier de cette extension du programme, a souligné sur X la présidente de l'exécutif européen Ursula von der Leyen, tandis que le commissaire au Commerce, Maros Sefcovic, a salué "un grand pas en avant" pour les relations entre l'UE et le Royaume-Uni.

L'accord s'inscrit dans le cadre de la relance des relations avec l'UE entreprise par le Premier ministre travailliste Keir Starmer depuis son arrivée au pouvoir en juillet 2024, après des années de tensions entre les 27 et les précédents gouvernements conservateurs liées au Brexit. En mai, Londres et Bruxelles avaient conclu un "nouveau partenariat stratégique" pour resserrer les liens, lors d'un sommet inédit.

Outre Erasmus, le Royaume-Uni et la Commission européenne ont annoncé dans un communiqué conjoint des négociations sur la participation britannique au marché européen de l'électricité. "Les accords conclus aujourd'hui démontrent que notre nouveau partenariat avec l'UE fonctionne", s'est félicité le ministre britannique. L'accord trouvé sur Erasmus devra encore être approuvé par les 27 Etats membres.

La décision du gouvernement conservateur de Boris Johnson, annoncée en décembre 2020, de quitter le programme Erasmus, auquel le pays participait depuis 1987 avait suscité la consternation dans l'UE, ainsi que chez les étudiants et les acteurs de l'enseignement supérieur au Royaume-Uni. Boris Johnson avait alors mis en avant le coût du programme, trop élevé selon lui, arguant que Londres accueillait plus d'étudiants européens (35 000 par an environ) qu'il n'envoyait de jeunes Britanniques (17 000) sur le continent. Il avait alors créé son propre programme Alan Turing, du nom de ce célèbre mathématicien britannique.

Erasmus permet aux étudiants d'étudier à l'étranger dans des universités et établissements d'enseignement supérieur partenaires, en offrant des bourses destinées à couvrir leurs frais. Les étudiants participants paient généralement leurs frais d'inscription à leur établissement d'origine, les coûts supplémentaires étant pris en charge par l'Union européenne, via des fonds publics.

Le programme ouvert aux étudiants et apprentis

Depuis le Brexit, les jeunes européens étudiant au Royaume-Uni doivent s'acquitter comme les autres étudiants internationaux de frais universitaires élevés, souvent trois fois supérieurs à ceux payés par les étudiants britanniques. Selon le gouvernement britannique, plus de 100 000 personnes au Royaume-Uni pourraient bénéficier du programme dès la première année.

Londres a précisé que le programme serait ouvert aux étudiants et apprentis, insistant sur l'importance de voir participer un public large, y compris les "groupes défavorisés". "Les opportunités offertes par Erasmus+ comprennent notamment des stages dans des entreprises européennes de premier plan pour les étudiants de l'enseignement supérieur et les apprentis", explique le gouvernement.

La contribution du Royaume-Uni à ce programme pour l'année 2027-2028 s'élèvera à environ 570 millions de livres (648 millions d'euros). "Toute participation à Erasmus+ dans le prochain cadre financier pluriannuel devra faire l'objet d'un accord futur et reposer sur une contribution équitable et équilibrée", prévient le gouvernement britannique.

Depuis sa création en 1987, neuf millions de personnes ont bénéficié d'Erasmus, qui a également contribué à former une génération de Britanniques pro-européens. Les jeunes Français avaient fait du Royaume-Uni leur destination favorite entre 2014 et 2019, selon les chiffres de l'agence Erasmus+ France, qui gère le programme dans l'Hexagone.

© Aleksander Kalka / NurPhoto / NurPhoto via AFP

Le Royaume-Uni a trouvé un accord avec Bruxelles pour réintégrer dès 2027 le programme européen d'échanges universitaires Erasmus qu'il avait quitté fin 2020 au moment du Brexit.
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Après les révélations explosives de Vanity Fair, Donald Trump et son administration volent au secours de Susie Wiles

Le président des États-Unis a une «personnalité d’alcoolique», JD Vance est «complotiste depuis une décennie»... Des déclarations de la directrice de cabinet du républicain ont déclenché une onde de choc à Washington.

© ANNA MONEYMAKER / Getty Images via AFP

Donald Trump et sa directrice de cabinet Susie Wiles dans le Bureau ovale, à la Maison-Blanche (Washington, États-Unis), le 4 février 2025.
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Ces grandes entreprises européennes de la tech menacées de sanctions par Washington

Capgemini, DHL, Siemens ou encore Spotify : plusieurs géants européens du numérique pourraient bientôt se voir appliquer des sanctions par Washington. Mardi 16 décembre, les Etats-Unis ont menacé l’Union européenne (UE) de représailles, si elle ne modifiait pas sa réglementation du secteur numérique, qu’ils jugent "discriminatoire", accusant l’Europe de vouloir "restreindre, limiter et décourager" l’activité des entreprises américaines.

"L’Union européenne et certains Etats membres ont persisté dans leur approche discriminatoire et leur harcèlement avec des procès, impôts, amendes et directives visant les fournisseurs américains de services", a écrit dans un message sur X le bureau du représentant de la Maison-Blanche pour le Commerce (USTR). "S’ils persistent", ajoute-t-il, "les Etats-Unis n’auront d’autre choix que d’utiliser tous les outils à disposition pour contrer ces mesures déraisonnables", allant jusqu’à citer des noms de sociétés européennes.

Allocution télévisée

Ces menaces interviennent alors que le président américain doit s’exprimer, mercredi soir, à la télévision américaine, afin de vanter son bilan. De son côté, l’UE a assuré qu’elle allait continuer à réguler le secteur du numérique "équitablement" malgré les menaces américaines, assurant appliquer ses réglementations "sans discrimination" : "comme nous l’avons expliqué à de nombreuses reprises, nos règles s’appliquent de manière égale et équitable à toutes les entreprises opérant dans l’UE", a assuré Thomas Regnier, le porte-parole de la Commission européenne.

La Maison-Blanche n’a cessé de critiquer depuis le début de l’année les régulations européennes sur les services numériques et les enquêtes et amendes infligées par la Commission européenne contre les abus des géants américains.

120 millions d’euros réclamés à Meta

Dernier exemple en date d’amende infligée par l’UE, celle de 120 millions d’euros imposée début décembre au réseau social X, propriété du milliardaire Elon Musk, allié du président américain Donald Trump. La Commission reprochait au réseau social de ne pas respecter le règlement européen sur les services numériques (DSA), une décision vue comme "une attaque contre toutes les plateformes technologiques américaines et le peuple américain", avait fustigé le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio. Ces dernières années, d’autres géants de la tech comme Apple ou Google se sont également vues imposer plusieurs milliards d’euros d’amendes pour non-respect de la législation européenne.

Cette loi est entrée en vigueur il y a deux ans pour lutter contre les contenus illégaux et dangereux en ligne, et impose des obligations renforcées aux plus grandes plateformes actives dans l’UE. Ces dernières années, l’UE a imposé plusieurs milliards d’euros d’amendes aux grands groupes américains du numérique, pour non-respect de la législation européenne.

Les Européens dans le viseur

"Des entreprises européennes de services ont eu la possibilité d’opérer librement aux Etats-Unis depuis des décennies, profitant de l’accès à notre marché et à nos consommateurs", a rappelé le bureau de l’USTR dans son message, citant notamment Accenture, Capgemini, Publicis ou encore la licorne française de l’intelligence artificielle (IA) Mistral. "Si des mesures de représailles étaient nécessaires, la loi américaine permet la mise en place de droits d’entrée ou de restrictions aux services étrangers, parmi d’autres possibilités", a-t-il menacé.

Washington a appelé à plusieurs reprises l’UE à assouplir ses directives relatives au secteur du numérique, mettant notamment dans la balance un abaissement possible des droits de douane imposés à l’acier et l’aluminium européens. Le bureau de l’USTR a également prévenu les "autres pays qui envisagent une stratégie similaire à l’UE en la matière" d’une "réponse identique" de la part des Etats-Unis.

En parallèle, la Maison-Blanche a également annoncé, mardi, la suspension d’un partenariat technologique entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni, portant notamment sur l’intelligence artificielle, le nucléaire et l’informatique quantique, au motif que la conclusion de l’accord n’allait pas assez vite.

© AFP

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Médicaments : le grand décrochage de l’Europe

La montée en puissance de la Chine et de l’Inde, conjuguée à la pression protectionniste de l’administration Trump, redessine la carte mondiale de l’industrie pharmaceutique. Sur le Vieux Continent, la désindustrialisation, entamée dans les années 2000, s’accélère.

© LOU BENOIST/AFP

Lors de l’inauguration d’une nouvelle unité de production de l’usine Sanofi du Trait (Seine-Maritime), le 27 novembre 2025.
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Valérie Hayer, eurodéputée : « La responsabilité de tous les pro-européens est de s’opposer à tout rapprochement avec des populistes xénophobes »

Constatant l’union au Parlement européen entre la droite (PPE) et des groupes d’extrême droite, la présidente du groupe Renew Europe appelle, dans une tribune au « Monde », les démocrates et libéraux du monde entier à se rencontrer et à réfléchir aux modes d’action envisageables face à une nouvelle « internationale réactionnaire ».

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EN DIRECT, guerre en Ukraine : la Russie revendique la prise d’un village du sud de l’oblast de Dnipropetrovsk

Le ministère de la défense russe a annoncé la prise de Harasymivka, une localité située à une vingtaine de kilomètres au nord de Houliaïpole.

© SERVICE D’URGENCES DE LA REGION DE Dnipropetrovsk via REUTERS

Après une attaque aérienne russe sur la ville de Dnipro, dans l’oblast de Dnipropetrovsk (Ukraine), le 1ᵉʳ décembre 2025.
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"N'ayons pas la main qui tremble": Valérie Hayer appelle l'Union européenne à "mobiliser ces 210 milliards d'euros" d'avoirs russes gelés pour l'Ukraine

Valérie Hayer, présidente de Renew Europe, appelle à mobiliser les "210 milliards d'euros d'actifs" russes gelés pour aider l'Ukraine. "N'ayons pas la main qui tremble, il s'agit de notre crédibilité", dit la députée européenne française depuis la tribune du Parlement européen.

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« Plus le Japon aura des difficultés à gérer sa dette, plus les investisseurs douteront de la solidité des autres pays lourdement endettés »

La Banque du Japon envisage une hausse des taux d’intérêt, qui rendrait la gestion de sa dette très coûteuse. Les marchés craignent que d’autres pays endettés doivent à leur tour augmenter leur taux, explique l’économiste américain.

© KYODO / via REUTERS

Le gouverneur de la Banque du Japon, Kazuo Ueda, et la première ministre, Sanae Takaichi, à Tokyo, le 18 novembre 2025.
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