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EN DIRECT, guerre en Ukraine : la moitié de la ville de Kiev toujours sans électricité après les dernières attaques russes, selon le gouvernement

« La situation à Kiev reste l’une des plus difficiles », a déclaré mardi le ministère de l’énergie ukrainien. L’opérateur ukrainien du réseau électrique est obligé de restreindre l’approvisionnement des consommateurs, plongeant des régions entières dans l’obscurité.

© Gleb Garanich / REUTERS

Dans les rues de Kiev, le 8 décembre 2025.
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Vague de bananes échouées sur les côtes anglaises

Une opération de nettoyage était en cours, ce mardi, pour ramasser de grandes quantités de bananes échouées sur les côtes du sud de l’Angleterre, après un incident au cours duquel un porte-conteneurs a chaviré près de l’île de Wight.

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Les services secrets russes accusent la France d’envoyer des mercenaires en Ukraine

La direction du SVR, l’équivalent de la DGSE en Russie, a accusé Paris d’orchestrer la venue de mercenaires français en Ukraine. Le service de renseignement fonde ses informations sur... une publication dans le journal officiel.

© diy13 / stock.adobe.com

Pour fonder ses accusations, le service de renseignement cite à profusion un décret paru au Journal officiel français en octobre dernier. 
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En Cisjordanie, derrière les vidéos sur les agissements de l’armée israélienne, le travail périlleux des journalistes palestiniens

L’ONG israélienne B’Tselem affirme, en analysant des images tournées par des reporters locaux, que deux Palestiniens ont été tués par l’armée israélienne, en juin à Naplouse, alors qu’ils ne posaient aucune menace.

© B’TSELEM

Nidal Amirah, 40 ans, s’approche de deux militaires israéliens armés, sur un extrait de la vidéo d’enquête de l’ONG israélienne B’Tselem lors d’une opération de l’armée à Naplouse, le 10 juin 2025.
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Alexis Goosdeel, patron de l’Agence européenne sur les drogues : « Il n’y a pas de narco-Etat en Europe, mais des menaces sérieuses pour l’Etat de droit sont exercées par des mafias »

Le directeur de l’agence europénne créée pour renforcer la réponse face aux enjeux liés aux drogues et aux addictions dresse un état des lieux de la lutte contre les stupéfiants face à un narcotrafic « plus visible et plus violent ».

© RODRIGO ANTUNES/EPA/MAXPPP

Alexis Goosdeel, patron de l’Agence européenne des drogues, à Lisbonne, le 5 juin 2025.
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À Raqqa, les Kurdes interdisent de célébrer l’anniversaire de la chute du régime al-Assad

Alors que la plupart des villes syriennes célébraient le premier anniversaire de la chute du régime de Bachar al-Assad, le 8 décembre, Raqqa offrait un tout autre visage. Dans cette ville du nord-est de la Syrie gérée par les forces kurdes, tout rassemblement a été interdit. Pour nos Observateurs, les autorités ont peur d’être contestées dans les rues.

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Figure contestée au Moyen-Orient, Tony Blair, déjà évincé du plan Trump pour Gaza ?

Donald Trump avait annoncé, en octobre dernier, que Tony Blair ferait partie du "Comité de la paix" en charge de superviser le gouvernement transitoire du territoire palestinien prévu par Washington. L'ancien Premier ministre britannique a finalement été écarté de la liste des candidats sous la pression de plusieurs pays arabes en raison de son soutien à l'invasion de l'Irak en 2003. 

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Nobel de la paix : la conférence de presse prévue à Oslo avec Maria Corina Machado annulée

« Nous espérons qu’elle viendra à la cérémonie » de remise du prix Nobel mercredi à l’hôtel de ville d’Oslo, a déclaré Erik Aasheim, le porte-parole de l’Institut Nobel.

© ODD ANDERSEN / AFP

Une photo de Maria Corina Machado, lauréate du prix Nobel de la paix, dans la section « Nobel Field » de l’exposition « Democracy on the brink » organisée en son honneur au Centre Nobel de la paix à Oslo, le 9 décembre 2025.
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"Planter pour préserver notre dignité" : à Gaza, des agriculteurs toujours coupés de leurs terres

Malgré le cessez-le-feu signé en octobre 2025, de nombreux Gazaouis ne peuvent toujours pas retourner sur leurs terres. C'est le cas de notre Observateur Amro Abu Rabee, agriculteur, toujours déplacé à Deir al-Balah. Sa ferme est située de l'autre côté de la ligne jaune, zone toujours occupée par Israël. 

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« Nous devons devenir beaucoup plus indépendants des États-Unis » : Merz juge « inacceptables » certaines parties de la stratégie de sécurité de Trump

Le chancelier allemand Friedrich Merz a jugé, ce mardi, que certaines parties de la stratégie de sécurité de Donald Trump étaient « inacceptables » du point de vue européen, ce document anticipant notamment l'« effacement civilisationnel » de l’Europe.

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En Ukraine, la Russie accusée de multiplier les exécutions de soldats ayant déposé les armes

Quatre soldats allongés face contre terre, devant une ligne d’arbres calcinés. Un autre qui se place à leurs côtés et les exécute de rafales en pleine tête. Avant de faire de même avec un cinquième qui commençait à ramper, à quelques mètres de là. La scène, glaçante, a été filmée par un drone et diffusée par l’organisation ukrainienne d’analyse militaire Deepstate sur Telegram, le 22 novembre. Selon nos confrères du Temps, elle se serait déroulée près du village de Kotlyne, non loin de Pokrovsk, que les troupes du Kremlin tentent de conquérir depuis des mois et dont Vladimir Poutine a revendiqué la conquête la semaine dernière – Kiev, toutefois, affirme toujours tenir la partie nord de la ville.

La vidéo témoigne d’une recrudescence des exécutions de soldats ukrainiens ayant déposé les armes au cours des derniers mois. "Depuis la mi-novembre, nous avons enregistré une augmentation du nombre de rapports faisant état d’exécutions de militaires ukrainiens capturés par les forces armées russes", explique au Temps Danielle Bell, cheffe de la Mission de surveillance des droits de l’homme des Nations unies en Ukraine (HRMMU).

Crimes de guerre

Deux soldats ukrainiens capturés dans la banlieue de Zatyshshia, dans l’oblast de Zaporijia, auraient été exécutés, selon une autre vidéo de DeepState, publiée le 15 novembre. Le 27, cinq d’entre eux qui venaient d’être faits prisonniers, toujours dans l’oblast de Zaporijia, auraient subi le même sort après avoir été interrogés puis contraints à s’allonger, a indiqué le parquet régional. Un soldat capturé près du village de Hnativka, dans le district de Pokrovsk, aurait également été frappé à la tête avec la crosse d’une mitrailleuse avant d’être abattu. Depuis l’invasion russe en février 2022, la HRMMU a pu "vérifier" l’exécution de 96 prisonniers de guerre ukrainiens et de personnes "hors de combat" par les forces armées russes et juge "crédibles" au moins 119 autres allégations d’exécutions de ce type.

La justice ukrainienne tente de répliquer comme elle le peut. Le 22 novembre, le procureur général de la région de Donetsk a ouvert une enquête pour crimes de guerre à la suite de la vidéo diffusée par Deepstate. Le bureau du procureur général ukrainien a indiqué au Temps avoir, entre le 24 février 2022 et le 2 décembre 2025, suivi 103 procédures pénales relatives au meurtre de 333 militaires de Kiev qui avaient déposé les armes.

Un premier soldat russe vient d'être condamné. Dimitri Kourachov, 27 ans, était accusé d’avoir abattu, le 6 janvier 2024, un soldat ukrainien qui s’était rendu, près du village de Pryioutné, dans l’oblast de Zaporijia. Il avait déclaré à la BBC avoir reçu l’instruction de ses supérieurs de ne faire aucun prisionnier. Reconnu coupable de "violation des lois et coutumes de la guerre" ainsi que "d’homicide volontaire" par un tribunal de Zaporijia, il a été condamné le 6 novembre à la réclusion à perpétuité.

Les organisations internationales tentent de documenter ces exactions, comme l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), qui a envoyé cette année trois experts sur le terrain. Dans son rapport publié fin septembre, l’OSCE écrit que les exécutions arbitraires, bien que difficiles à démontrer du fait de l’absence de coopération de Moscou, se "produisent régulièrement". Elles concernent aussi les détenus ukrainiens. Au moins 169 d'entre eux auraient trouvé la mort, selon le rapport, qui estime à 6 300 le nombre de soldats ukrainiens toujours en captivité. L’organisation estime que ces pratiques peuvent "constituer des crimes de guerre et, dans certains cas, peut-être des crimes contre l’humanité".

"Exécutez, exécutez et exécutez"

Les exécutions sommaires de militaires désarmés contreviennent au droit international humanitaire, et en particulier aux Conventions de Genève, qui protègent les prisonniers de guerre dès qu’ils déposent les armes et se rendent à l’ennemi ou sont considérés comme "hors de combat". Mais la Russie "refuse systématiquement" aux membres des forces armées ukrainiennes le statut de prisonnier de guerre, poursuit le rapport : son subterfurge consiste à les désigner comme des "personnes détenues pour s’être opposées à l’opération militaire spéciale."

Toujours selon le rapport, les injonctions viennent du plus haut niveau. L’ancien chef d’Etat russe Dmitri Medvedev avait ainsi affirmé sur son canal Telegram : "Pas d’humanité. Pas de pardon. Ils n’ont pas le droit à la vie. Exécutez, exécutez et exécutez." Des enregistrements de conversations radio interceptées puis diffusées par les services de renseignement ukrainiens attestent aussi de ces pratiques. En mai 2025, CNN publiait les ordres d'un commandant russes à ses troupes : "Prenez le commandant en captivité et tuez tous les autres." Un autre enregistrement fin septembre va dans le même sens : "Tirez dessus, on ne fera pas de prisonniers. Partez vite."

Ces pratiques s’inscrivent dans la politique de terreur de Moscou, qui englobe enlèvements d’enfants, tortures de prisonniers, bombardements d’infrastructures énergétiques ou d’habitations depuis bientôt quatre ans, sans relâche.

© afp.com/Sergei GAPON

Tombes de soldats ukrainiens dans un cimetière militaire à Lviv, en Ukraine, le 2 décembre 2025
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L’Union européenne ouvre la voie au “modèle Albanie” sur les migrants

Le 8 décembre, les ministres de l’Intérieur des 27 États membres de l’Union européenne ont approuvé de nouvelles règles pour la gestion des demandeurs d’asile, dont la mise en place de “hubs de retour” dans des pays tiers. Pour certains, cette mesure valide l’initiative prise par le gouvernement de Meloni de construire des centres pour migrants en Albanie.

© PHOTO NICOLAS TUCAT/AFP

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à Bruxelles, le 3 décembre 2025.
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Le retour des Syriens exilés, un an après la chute de la dictature : « Ma vie d’avant, mes proches, ma culture me manquaient terriblement »

« Syrie, l’après-Al-Assad » (2/4). Depuis la chute du régime dictatorial de Bachar Al-Assad, il y a un an, plus de 1,2 million de Syriens exilés sont revenus. Un retour souvent très difficile, mais affermi par la volonté de se reconstruire une vie dans leur pays.

© LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE »

Aïcha et sa fille Rafaa au centre communautaire du Croissant-Rouge pour obtenir de l’aide pour les démarches administratives qui permettront le retour à l’école de Rafaa, à Tadamone (Syrie), le 4 novembre 2025.
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