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Plan Trump pour Gaza : « L’ONU a accepté que la voix palestinienne soit traitée comme négligeable »

Dans une tribune au « Monde », la spécialiste des questions humanitaires Tatiana Svorou déplore que le Conseil de sécurité des nations unies ait approuvé un plan de paix pour l’enclave conçu sans les Palestiniens, alors que l’instance est censée protéger le droit à l’autodétermination.

© « Le Monde »

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ÉDITO - Emmanuel Macron en Chine: discrétion totale sur Taïwan

Emmanuel Macron est en Chine pour sa quatrième visite d'État dans le pays et a pressé Xi Jinping à s'engager pour trouver un accord de paix en Ukraine. Il a jugé la capacité de la Chine à coopérer sur le sujet "déterminante". Mais la situation de Taïwan n'a en aucun cas été évoqué.

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Ukraine : Donald Trump assure que Vladimir Poutine "veut mettre fin à la guerre"

Donald Trump se veut rassurant : ses équipes ont eu "l’impression" au cours des derniers jours d’intenses pourparlers que "Vladimir Poutine veut mettre fin à la guerre", a déclaré mercredi le président américain. Une faible garantie qui pourrait ne pas s’avérer suffisante pour les responsables ukrainiens, qui rencontrent ce jeudi 4 décembre à nouveau l’émissaire américain Steve Witkoff. Pendant ce temps, le président français cherche le soutien de la Chine, seul pays à pouvoir influencer la Russie sur le sujet de l’Ukraine, durant une visite diplomatique en grande pompe à Pékin, qui durera jusqu’à vendredi.

Les infos à retenir :

⇒ Donald Trump assure que Vladimir Poutine "veut mettre fin à la guerre"

⇒ Emmanuel Macron demande à la Chine de coopérer sur l’Ukraine

⇒ L'ONU réclame le retour des enfants ukrainiens enlevés par la Russie

Vladimir Poutine veut la paix, selon Donald Trump

Donald Trump a assuré mercredi 3 décembre que ses équipes avaient eu "l’impression" que le président russe "voulait mettre fin à la guerre", au lendemain d’une "très bonne rencontre" à Moscou entre le président russe et son émissaire Steve Witkoff. Le président américain n’a toutefois pas donné de précision sur la suite des négociations. "Ce qui ressortira de cette rencontre ? Je ne peux pas vous le dire", a-t-il d’ailleurs tempéré.

Depuis deux semaines, Washington cherche à faire adopter un plan pour mettre fin à la guerre. Mais la recherche d’un compromis est très difficile, alors que sur le front l’armée russe continue d’avancer lentement malgré des pertes considérables. Les tractations continuent ce jeudi avec une rencontre en Floride entre le négociateur ukrainien Roustem Oumerov et Steve Witkoff, qui sera accompagné par le gendre du président Jared Kushner.

Emmanuel Macron presse la Chine sur l’Ukraine

Le président français Emmanuel Macron a pressé jeudi son homologue chinois Xi Jinping d’oeuvrer à mettre fin à la guerre en Ukraine, lors d’une visite en grande pompe à Pékin. "Nous devons continuer à nous mobiliser en faveur de la paix et de la stabilité dans le monde. Et de l’Ukraine aux différentes régions du monde qui sont touchées par la guerre, la capacité que nous avons à œuvrer ensemble est déterminante", a déclaré Emmanuel Macron après un entretien restreint et avant des discussions en format élargi.

Lors de son précédent voyage à Pékin en 2023, Emmanuel Macron avait déjà appelé Xi Jinping à "ramener la Russie à la raison". La Chine assure constamment vouloir la paix. Mais elle n’a jamais condamné l’invasion de l’Ukraine en février 2022. Partenaire économique et politique primordiale de la Russie, elle est le premier pays acheteur de combustibles fossiles russes au monde, y compris de produits pétroliers, alimentant ainsi la machine de guerre. Des Européens l’accusent de fournir des composants militaires à Moscou. Le président chinois a réservé un traitement privilégié à son homologue russe Vladimir Poutine en septembre en l’invitant, avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un à un défilé militaire géant célébrant les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Londres et Oslo traquent ensemble les sous-marins russes

Le Royaume-Uni et la Norvège vont signer jeudi un nouvel accord de coopération dans la défense, prévoyant d’opérer ensemble une flotte de frégates pour "traquer les sous-marins russes" en Atlantique Nord, selon le ministère britannique de la Défense. Cet accord intervient quelques mois après l’annonce de l’achat par la Norvège d’au moins cinq frégates de Type 26 du groupe britannique BAE Systems, pour un montant de 10 milliards de livres (11,5 milliards d’euros), rappelle le communiqué du ministère.

Les deux pays opéreront bientôt de façon "interchangeable" une flotte d’au moins 13 frégates, huit Britanniques et celles commandées par Oslo. Cette flotte, capable de "se déployer rapidement où que ce soit", veillera notamment à "traquer les sous-marins russes et protéger les infrastructures critiques britanniques", souligne le communiqué, sans préciser à partir de quelle date elle sera opérationnelle.

L'ONU réclame le retour des enfants ukrainiens enlevés

L’Assemblée générale de l'ONU a appelé mercredi au retour immédiat et inconditionnel des enfants ukrainiens transférés de force en Russie, un point particulièrement sensible dans les négociations autour d’un éventuel accord de paix entre Kiev et Moscou. La résolution, non contraignante, a été adoptée par 91 voix pour, 12 contre – dont la Russie – et 57 abstentions. Elle exige que Moscou assure "le retour rapide, sûr et inconditionnel de tous les enfants ukrainiens transférés ou déportés de force". Elle appelle également la Russie à mettre fin immédiatement à toute pratique de transfert forcé, de déportation, de séparation familiale ou d’endoctrinement d’enfants ukrainiens.

L’Ukraine accuse la Russie d’avoir enlevé au moins 20 000 enfants ukrainiens depuis le début de la guerre, l'"opération d’enlèvements d’Etat la plus importante de l’histoire" a déclaré à la tribune avant le vote la vice-ministre ukrainienne des Affaires étrangères Mariana Betsa, notant que plus de 1 850 d’entre eux avaient pu être récupérés.

Les Européens jugent possible une guerre avec la Russie

51 % des Européens jugent qu’il y a un risque élevé ou "très élevé" que la Russie puisse entrer en guerre avec leur pays dans les prochaines années, selon un sondage publié jeudi par la revue française Le Grand Continent. "La Russie représente donc, de très loin, la menace de guerre étatique la plus structurante dans l’opinion européenne", analyse la publication rattachée à l’Ecole normale supérieure française.

Le sondage a été effectué dans neuf pays de l’UE (France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la Pologne, le Portugal, la Croatie, la Belgique et les Pays-Bas) sur plus de 9 000 personnes en tout. En Pologne, frontalière de la Russie et de son allié biélorusse, 77 % des sondés considèrent ce risque comme élevé ou très élevé. Ils sont 54 % en France ou 51 % en Allemagne. A l’opposé des Polonais, 65 % des sondés italiens jugent le risque faible ou inexistant.

© afp.com/ANDREW CABALLERO-REYNOLDS

Donald Trump a assuré mercredi 3 décembre que ses équipes avaient eu "l’impression" que le président russe "voulait mettre fin à la guerre".
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La Russie intensifie ses frappes contre les ports ukrainiens en mer Noire

✇RFI
Par :RFI
La guerre en Ukraine provoque des remous en mer Noire et cela ne plait ni aux Turques ni aux Roumains ni aux Bulgares. Trois cargos russes ont été attaqués ces derniers jours dans la zone économique exclusive de la Turquie. L’Ukraine, pointée du doigt sans être nommée, revendique deux de ces attaques. Selon la presse locale, un drone sous-marin ukrainien a été abattu par la Roumanie ce mercredi 3 décembre. Kiev assure qu’elle ne fait que se défendre face à la Russie alors que Moscou menace d’intensifier ses frappes sur les intérêts maritimes ukrainiens.

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En Chine, Emmanuel Macron presse Xi Jinping sur l’Ukraine et les déséquilibres commerciaux

Le président français Emmanuel Macron a pressé ce jeudi 4 décembre son homologue chinois Xi Jinping d’œuvrer à mettre fin à la guerre en Ukraine et à corriger les déséquilibres commerciaux, lors d’une visite en grande pompe à Pékin.

"Nous devons continuer à nous mobiliser en faveur de la paix et de la stabilité dans le monde. Et de l’Ukraine aux différentes régions du monde qui sont touchées par la guerre, la capacité que nous avons à œuvrer ensemble est déterminante", a déclaré Emmanuel Macron après un entretien restreint et avant des discussions en format élargi.

"Nous avons, nous le savons, beaucoup de voies de convergence, nous avons parfois des désaccords, mais nous avons la responsabilité de savoir les dépasser, de trouver des mécanismes de coopération, de règlement des différends pour un multilatéralisme efficace auquel nous croyons", a ajouté le dirigeant français.

Pour sa part, Xi Jinping a assuré que la Chine entendait coopérer avec la France pour "écarter toute interférence" et "rendre le partenariat stratégique général entre la Chine et la France plus stable".

Emmanuel Macron a aussi appelé la Chine à des "investissements croisés" pour rééquilibrer la relation commerciale. Il a prôné la coopération avec le G7 pour une gouvernance économique fondée sur des "règles".

Signature de contrats

Le président chinois, accompagné de son épouse Peng Liyuan, a reçu Emmanuel Macron et son épouse Brigitte dans le cadre monumental du Palais du peuple, décor des congrès du Parti communiste chinois. Ils ont écouté les hymnes nationaux et passé en revue la garde, avant d’être salués par des enfants auxquels Emmanuel Macron a adressé un baiser de la main.

Le chef de l’Etat français, arrivé mercredi soir, accompagné également par 35 dirigeants de grands groupes (Airbus, EDF, Danone..) et d’entreprises familiales, du luxe à l’agroalimentaire, devait assister à la signature d’un certain nombre de contrats. Il s’agit de la quatrième visite d’Etat en Chine d’Emmanuel Macron depuis qu’il a été élu président en 2017. Xi Jinping a lui-même été reçu en France en grande pompe en 2024 et l’Elysée présente le temps que Xi Jinping passera avec Emmanuel Macron d’ici à vendredi, y compris à titre privé, comme un signe de l’importance de la relation.

Cependant, les différends avec la France et, plus largement l’Europe, sont profonds. "Nous avons une attente constante à l’égard de la Chine. C’est qu’elle use de son influence auprès de la Russie pour l’amener à cesser la guerre" en Ukraine, aux portes de l’Union européenne, dit l’Elysée.

La Chine assure constamment vouloir la paix. Mais elle n’a jamais condamné l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022. Partenaire économique et politique primordiale de la Russie, elle est le premier pays acheteur de combustibles fossiles russes au monde, y compris de produits pétroliers, alimentant ainsi la machine de guerre. Des Européens l’accusent de fournir des composants militaires à Moscou. Lors de son précédent voyage à Pékin en 2023, Emmanuel Macron avait appelé Xi Jinping à "ramener la Russie à la raison". Le président chinois a réservé un traitement privilégié à son homologue russe Vladimir Poutine en septembre en l’invitant, avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un à un défilé militaire géant célébrant les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Diplomatie des pandas

Emmanuel Macron entend aussi aborder des pratiques commerciales chinoises jugées déloyales, des voitures électriques à l’acier. La relation entre la Chine et l’Union européenne se caractérise par un déficit commercial massif (357,1 milliards de dollars) en défaveur de l’UE. Un conseiller du président français a évoqué avant la visite le risque de devoir "fermer les marchés", déjà très secoués par la guerre des droits de douane engagée par le président américain Donald Trump.

Paris pousse aussi pour que la Chine investisse plus en France, avec un partage de technologies comparable à celui opéré par les Européens et qui a contribué au décollage économique de Pékin. Les Européens pressent aussi pour un meilleur accès aux métaux rares, dont la Chine domine la production et la transformation mondiales, levier dont elle a fait en 2025 un usage qui a ébranlé les chaînes d’approvisionnement de la planète.

Comme en France en 2024, les deux couples présidentiels se retrouveront vendredi dans un cadre plus informel à Chengdu, dans la province du Sichuan (sud-ouest), berceau des pandas géants devenus des ambassadeurs de la Chine à travers le monde.

© afp.com/Ludovic MARIN

Le président chinois Xi Jinping et le président français Emmanuel Macron au Palais du Peuple à Pékin, le 4 décembre 2025
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En Inde, la tournée de Vladimir Poutine qui bouscule l’idée d’une Russie isolée

Avant même d’atterrir sur le sol indien ce jeudi 4 décembre, Vladimir Poutine peut se frotter les mains. Pour sa première visite dans la capitale indienne depuis le début de la guerre en Ukraine, à l’occasion du 23e sommet annuel Inde-Russie, le chef du Kremlin peut espérer signer de juteux contrats. Au programme : des discussions sur l’achat éventuel de davantage de systèmes antiaériens russe S400 et d’avions de chasse modernes Su-57 sur lesquels lorgne New Delhi alors que la Russie reste son principal fournisseur de matériel militaire. Egalement au menu, la question des approvisionnements russes en pétrole. Et pour cause : le vide laissé par les Européens a ouvert grand les vannes pour le sous-continent.

"L’Inde veut profiter de la décote sur le brut russe provoquée par les sanctions occidentales pour acheter du pétrole au-dessous du prix de marché international, pointe Julien Vercueil, économiste spécialiste de la Russie à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). La conséquence est tout à fait spectaculaire pour les exportations russes vers l’Inde : si l’on compare à 2021, elles ont au total été multipliées par plus de sept en 2024." Résultat, la Russie est devenue le premier fournisseur de brut de l’Inde, allant jusqu’à représenter près de 40 % de ses approvisionnements en 2025. Une manne que Moscou espère inscrire dans la durée, à l’heure où les pressions américaines sur New Delhi menacent de réduire ces livraisons.

Mais au-delà des contrats, ce voyage offre surtout une exceptionnelle vitrine au chef du Kremlin pour montrer qu’en dépit des sanctions occidentales, il continue d’entretenir, photos officielles à l’appui, des relations cordiales avec toute une partie du monde. "Le fait est que les sanctions contre la Russie n’ont pas réussi à porter un coup fatal à ses relations commerciales, note Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du centre Russie-Eurasie de l’Institut français des relations internationales (Ifri). Bien que la Russie soit isolée par rapport à l’Europe, ce n’est pas le cas avec les pays du Sud global, avec lesquels les liens se sont même renforcés ces dernières années."

Relation avec le Sud global

L’Inde n’est pas seule sur la liste. Selon une étude publiée en novembre par l’Ifri, le volume des échanges commerciaux entre la Russie et plusieurs pays du Golfe, Emirats arabes unis et Arabie saoudite en tête, ou d’anciennes républiques soviétiques comme l’Arménie et la Géorgie, a augmenté depuis le début de la guerre. Entre 2019 et 2023, les échanges commerciaux entre Moscou et Abou Dhabi sont ainsi passés de 3,5 à 9,5 milliards de dollars, sur fond d’importation de technologie à double usage (civil et militaire) et d’implantation d’entreprises russes dans ce pays "dont les infrastructures et les services développés minimisent les risques juridiques et logistiques liés aux sanctions".

"Du point de vue économique, la Russie a maintenu des liens internationaux avec de nombreux pays du Sud global, souligne Julien Vercueil. Cela a été un facteur clé de l’adaptation à court terme de son économie à l’effet repoussoir de la guerre et des sanctions. Mais elle peine à aller plus loin que les échanges commerciaux et à attirer des investissements." "De nombreux pays se trouvent sur la corde raide entre l’envie de profiter de la situation et d’acheter des matières premières à bas prix, et dans le même temps la volonté de ne pas aller trop loin, pour éviter de s’aliéner l’Occident, qui reste le partenaire commercial principal", résume Tatiana Kastouéva-Jean.

"Une levée de son isolement"

Sur le front diplomatique, Moscou est toutefois sorti de son isolement. En témoignent les visites officielles effectuées en Russie par plus d’une soixantaine de chefs d’Etat ou de gouvernement depuis le début de la guerre en Ukraine. Si une majorité provient de pays du sud ou de l’espace post-soviétique, on y trouve aussi également quelques Européens. Comme le Premier ministre hongrois Viktor Orban, à trois reprises, dont la dernière fois le 28 novembre pour consolider ses approvisionnements en pétrole et gaz russe. Ou le Premier ministre slovaque Robert Fico, seul dirigeant d’un pays de l’Union européenne à avoir assisté aux commémorations du 80e anniversaire de la victoire contre l’Allemagne nazie, à Moscou le 9 mai 2025.

Encore mieux pour le président russe, le retour au pouvoir de Donald Trump a entériné un réchauffement inédit des relations avec Washington après la présidence Biden, avec en point d’orgue le sommet en Alaska en août dernier - la première visite de Vladimir Poutine aux Etats-Unis depuis 2015.

Poutine "a bénéficié d’une levée de son isolement, il a obtenu des photos avec le président Trump, il a obtenu un dialogue public, avait critiqué Volodymyr Zelensky un mois plus tard en interview. Et je pense que cela ouvre la voie à Poutine pour d’autres sommets et formats." Les multiples rencontres organisées depuis au Kremlin avec l’émissaire de Trump, Steve Witkoff, ne sauraient lui donner tort.

Renforcement des alliances traditionnelles

Moscou a en parallèle élevé à un niveau sans précédent ses partenariats avec ses alliés traditionnels. Au premier rang desquels la Chine, qui est aujourd’hui de loin son premier partenaire commercial et représente 30 % de ses exportations et 40 % des importations - notamment de semi-conducteurs et composants à double usage essentiels à la machine de guerre russe. Signe des temps, le chef du Kremlin était assis à la place d’honneur, à la droite du président Xi Jinping, pour assister en septembre, à Pékin, au défilé militaire commémorant la fin de la Seconde Guerre mondiale.

A ses côtés sur le tapis rouge, le leader nord-coréen Kim Jong-un, autre soutien crucial, avec lequel Poutine avait signé un partenariat stratégique un an plus tôt lors d’un voyage à Pyongyang. Rouage essentiel dans l’effort de guerre russe, le régime nord-coréen lui aurait fourni pas moins de 4 à 6 millions d’obus depuis 2023, ainsi qu’environ 12 000 hommes pour reprendre le contrôle de la région de Koursk l’an dernier. Tout comme l’Iran, avec qui Moscou a conclu en janvier de cette année un autre "traité de partenariat stratégique global" et dont les conseillers ont été cruciaux pour produire en masse des drones Shahed - envoyés quotidiennement en salves de centaines d’engins sur l’Ukraine - dans l’usine russe de Ielabouga. Malgré sa guerre inique, la Russie continue d’engranger des soutiens.

© afp.com/Alexander NEMENOV

Narendra Modi (g) et le président russe Vladimir Poutine (d) lors d'une visite du premier ministre indien au Kremlin à Moscou le 9 juillet 2024
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En visite d’Etat en Chine, Emmanuel Macron appelle Xi Jinping à favoriser des « investissements croisés » pour rééquilibrer la relation commerciale

Les deux dirigeants se sont également entretenus à Pékin jeudi sur la guerre en Ukraine. Le chef de l’Etat a invité le président chinois « à dépasser » leurs désaccords.

© LUDOVIC MARIN / AFP

Le président chinois Xi Jinping reçoit Emmanuel Macron à Pékin, le 4 décembre 2025.
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Gaza : le corps remis à Israël est bien celui de l’avant-dernier otage retenu dans l’enclave palestinienne

L’armée israélienne a annoncé jeudi matin avoir identifié Sudthisak Rinthalak, un ouvrier agricole thaïlandais tué dans l’attaque du 7-Octobre. Il ne reste plus qu’un seul corps d’otage dans le territoire.

© Dawoud Abu Alkas / REUTERS

Des membres du Hamas et du Jihad islamique attendent que des membres de la Croix-Rouge viennent récupérer un corps qu’ils ont retrouvé, avant de le remettre à Israël, à Beit Lahya, dans le nord de la bande de Gaza, le 3 décembre 2025.
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