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Dans la région de Bruxelles, un « shutdown » menace

La région centrale du royaume est installée dans une crise politique et financière qui pourrait aboutir à une faillite, blocage généralisé bien connu des Etats-Unis. Toute tentative de sortir de cette situation inextricable semble perdue d’avance.

© NICOLAS MAETERLINCK / AFP

Le ministre du budget de la région de Bruxelles-Capitale, Dirk De Smedt, à Bruxelles, le 24 octobre 2025.
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Corruption : Benjamin Netanyahu va-t-il être gracié ?

C'est dans l'intérêt public, affirme-t-il, que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a officiellement demandé une grâce présidentielle dans son procès pour corruption. "Après réception de tous les avis", le président israélien Isaac Herzog "examinera la requête avec responsabilité et sérieux". Mais pour l'opposition, une amnistie n'est pas envisageable sans plusieurs conditions.

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Donald Trump confirme avoir échangé directement avec Nicolas Maduro

Le président américain n’a pas donné la teneur ni la date de cet « appel téléphonique ». Le président vénézuélien a demandé dimanche à l’OPEP de l’aider à « stopper l’agression qui se prépare ». A plusieurs reprises ces derniers jours, des avions de combat américains ont été repérés près des côtes vénézuéliennes.

© Leonardo Fernandez Viloria / REUTERS

Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, lors d’une réunion au Fort Tiuna, une base militaire de Caracas, le 25 novembre 2025.
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Présidentielle au Honduras : le dépouillement des votes en cours

Les électeurs du Honduras ont voté dimanche pour choisir entre la continuité d'un gouvernement de gauche ou le retour de la droite. "Récemment, le président américain s'est mêlé du scrutin en appelant à soutenir le candidat du parti national, Tito [Nasry Asfura] , affirmant qu'ensemble "ils peuvent travailler pour lutter contre les narco-communistes", rappelle Quentin Duval, correspondant pour France 24. "Donald Trump refuse d'avoir des pays à gauche dans le giron des États-Unis."

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EN DIRECT, guerre en Ukraine : Donald Trump estime que le scandale de corruption en Ukraine « n’aide pas » les négociations

Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, et le chef du Conseil national de sécurité et de défense de l’Ukraine, Rustem Umerov, les discussions entre Américains et Ukrainiens menées dimanche en Floride ont été « productives ». L’émissaire américain Steve Witkoff partira lundi pour Moscou, tandis que Volodymyr Zelensky sera reçu en France.

© CHANDAN KHANNA / AFP

Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio (à gauche), lors d’une réunion avec une délégation ukrainienne dirigée par Rustem Umerov (au premier plan, à droite), à Hallandale Beach, en Floride, aux Etats-Unis, le 30 novembre 2025.
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Israël : Benjamin Netanyahou demande une grâce présidentielle dans son procès pour corruption

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, a officiellement demandé une grâce présidentielle dans son procès pour corruption, pour mettre fin, selon lui, aux divisions suscitées dans le pays par ses démêlés judiciaires, fort du soutien de Donald Trump qui avait demandé un tel geste à son homologue israélien. Benjamin Netanyahou, qui nie toute faute dans ces affaires, est régulièrement entendu dans le cadre d'au moins trois procédures judiciaires, dans lesquelles aucun jugement n'a encore été rendu.

Les services du président israélien Isaac Herzog ont annoncé dimanche qu'il avait adressé au président "une demande de grâce exceptionnelle". "Après réception de tous les avis", Isaac Herzog "examinera la requête avec responsabilité et sérieux". Tout en affirmant vouloir mener le procès à terme pour prouver son innocence, le Premier ministre a ensuite justifié cette demande au nom de "l'intérêt public" dans une vidéo diffusée par ses services, mettant en avant les "immenses défis" que le pays doit relever. 

Le président américain, Donald Trump, avait écrit à Isaac Herzog plus tôt ce mois-ci pour lui demander d'accorder une grâce à Benjamin Netanyahou. "La poursuite du procès nous déchire de l'intérieur, suscitant de vives divisions et intensifiant les fractures", a plaidé Benjamin Netanyahou, sur fond de vives divisions politiques entre ses partisans et détracteurs. "Je suis certain (...) que la fin immédiate du procès contribuera grandement à apaiser les tensions et à promouvoir la réconciliation générale" du pays.

"Culpabilité"

Rappelant que son procès avait débuté il y a près de six ans, il a aussi affirmé que témoigner trois fois par semaine était "une exigence impossible à satisfaire". Le ministre de la Défense, Israël Katz, a affirmé soutenir la demande de grâce pour "mettre fin à la déchirure profonde qui accompagne la société israélienne depuis une décennie". Dans l'opposition, les critiques contre cette demande n'ont pas tardé, le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, demandant au président Herzog de ne "pas accorder une grâce à Benjamin Netanyahou sans qu'il ne reconnaisse sa culpabilité, exprime des remords et se retire immédiatement de la vie politique". En septembre, Isaac Herzog avait laissé entendre qu'il pourrait lui accorder une grâce, déclarant dans un entretien à la radio de l'armée que le procès du Premier ministre "pes(ait) lourdement sur la société israélienne".

Benjamin Netanyahou est accusé, ainsi que son épouse, Sara, d'avoir accepté des produits de luxe d'une valeur de plus de 260 000 dollars (environ 225.000 euros), tels que cigares, bijoux et champagne, de la part de milliardaires, en échange de faveurs politiques. Dans deux autres affaires, il est accusé d'avoir tenté de négocier une couverture plus favorable dans deux médias israéliens.

"Accord de plaider-coupable" ?

A 76 ans, il est le Premier ministre israélien ayant passé le plus grand nombre d'années en exercice, avec plus de 18 ans à la tête d'Israël depuis 1996. Il a annoncé qu'il se présenterait aux prochaines élections, qui auront lieu avant la fin de l'année 2026.

Au cours de son mandat actuel, qui a débuté fin 2022, son parti a proposé des réformes judiciaires de grande envergure qui, selon ses détracteurs, visaient à affaiblir les tribunaux. Son projet a déclenché des manifestations massives qui n'ont pris fin qu'après le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre 2023.

Selon Eli Salzberger, juriste et professeur de droit, une grâce est donnée à une personne déjà condamnée mais un précédent a eu lieu en 1986 avec le président Chaim Herzog, père de l'actuel président qui avait gracié deux agents du Shin Beth (l'agence israélienne de la sécurité intérieure) avant qu'ils ne soient jugés. S'exprimant lors d'une rencontre en ligne avec des journalistes, Eli Salzberger a précisé que Benjamin Netanyahou n'a pas reconnu sa culpabilité ni demandé pardon, ce qui est en général une condition pour obtenir une grâce présidentielle.

Bien que s'y étant opposé dans le passé, Benjamin Netanyahou "pourrait demander à la justice un accord de plaider-coupable en expliquant que les conditions ont changé" en cas de refus de Isaac Herzog de le gracier, affirme Eli Salzberger, opposant farouche à la réforme judiciaire du gouvernement.

Benjamin Netanyahou est le premier chef de gouvernement en fonction de l'histoire d'Israël à être mis en examen pour corruption. Dans le passé, l'ancien Premier ministre israélien Ehud Olmert, interrogé par la police dans une présumée affaire de corruption, avait démissionné en 2009 avant d'être jugé et condamné à 27 mois de prison pour fraude.

© afp.com/Jalaa MAREY

Le président américain Donald Trump (G) serre la main du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la Knesset, à Jérusalem, le 13 octobre 2025
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LIGNE ROUGE - Le témoignage exclusif d'un déserteur russe réfugié en France et victime d'une tentative d'enlèvement

Ils sont 10.000 soldats russes à avoir été jugés pour désertion en 2024. Mais d'autres sont parvenus à fuir le pays. Et les autorités russes sont bien décidées à les retrouver coûte que coûte. Intimidations sur les familles, enlèvements et mêmes tentatives d'assassinats jusqu'en France : pour le Kremlin, la trahison finit toujours par se payer un jour. "Déserteurs russes, la grande traque" une enquête signée Mael Jeanthon, Clément Granon avec Benoit Sarrade et Lou Bourgoin. 

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Benyamin Nétanyahou demande sa grâce au président israélien Isaac Herzog et prépare la campagne pour sa réélection

Jugé depuis 2020 pour corruption, fraude et abus de confiance, le premier ministre israélien a demandé au chef de l’Etat de le gracier, ce qui mettrait fin au procès en cours. Réclamée également par Donald Trump, une telle grâce, si elle lui était accordée, serait une aubaine pour M. Nétanyahou dans la perspective des élections législatives.

© Ronen Zvulun / REUTERS

Le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou à Jérusalem, le 13 août 2025.
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LIGNE ROUGE - À Marioupol, des classes dédiées à l'enseignement militaire avec des militaires russes de retour du front comme professeurs

En 3 ans de guerre, la Russie aurait perdu plus de 165.000 hommes en Ukraine. Mais comme l'a réaffirmé Vladimir Poutine cette semaine, son pays atteindra ses objectifs par la force si nécessaire. L'armée russe doit donc continuer à recruter massivement : rémunérations juteuses, appel à des combattants étrangers ou encore formation des plus jeunes à la discipline militaire. De Moscou jusqu'au territoire occupé du Donbass, vous allez découvrir comment la Russie de Poutine mène cette campagne de recrutements, à tout prix. Un grand reportage signé Jérémy Normand, Clément Granon et Alexandre Funel. 

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LIGNE ROUGE - Ce jeune Camerounais s'est vu promettre la nationalité russe en échange de son engagement sur le front en Ukraine

En 3 ans de guerre, la Russie aurait perdu plus de 165.000 hommes en Ukraine. Mais comme l'a réaffirmé Vladimir Poutine cette semaine, son pays atteindra ses objectifs par la force si nécessaire. L'armée russe doit donc continuer à recruter massivement : rémunérations juteuses, appel à des combattants étrangers ou encore formation des plus jeunes à la discipline militaire. De Moscou jusqu'au territoire occupé du Donbass, vous allez découvrir comment la Russie de Poutine mène cette campagne de recrutements, à tout prix. Un grand reportage signé Jérémy Normand, Clément Granon et Alexandre Funel. 

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