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Sahara occidental : le nouvel accord commercial entre l’UE et le Maroc divise les eurodéputés

Le texte, adopté de justesse par le Parlement européen, mercredi 26 novembre, met en place un étiquetage spécifique des produits agricoles issus du Sahara occidental qui ne permet pas aux consommateurs de connaître leur provenance exacte, selon plusieurs parlementaires.

© IDRISS BIGOU-GILLES / AFP

Des membres de la Confédération paysanne manifestent contre la présence de tomates du groupe Azura, estampillées Maroc, mais produites selon eux au Sahara occidental, dans un supermarché de Perpignan, le 26 novembre 2025.
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Les Ukrainiens désabusés après les dernières déclarations de Vladimir Poutine

Le président russe Vladimir Poutine a affirmé ce jeudi 27 novembre que Moscou cessera les hostilités en Ukraine si les forces de Kiev acceptent de se retirer des territoires dont la Russie revendique l'annexion. Les Ukrainiens peinent de plus en plus à croire à une résolution du conflit prochainement.

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Un an après le cessez-le-feu, l’impossible reconstruction du Liban-Sud

Malgré la trêve avec le Hezbollah, entrée en vigueur le 27 novembre 2024, l’armée israélienne mène des frappes quasi quotidiennes sur le sud du Liban pour empêcher, selon elle, la réédification des infrastructures de la milice chiite. Mais en visant des ingénieurs et des engins de chantier, elle entrave surtout la remise en état des maisons détruites durant la guerre et le retour des dizaines de milliers de déplacés, raconte le quotidien libanais “L’Orient-Le Jour”.

© PHOTO JOSEPH EID/AFP

Des engins de chantier ciblés par l’armée israélienne à Ansariyeh (Liban), photographiés le 6 novembre 2025.
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Le budget de la défense est menacé, les militaires s’inquiètent pour l’effort de réarmement

Les commandes d’armement risquent de prendre du retard si les augmentations budgétaires prévues pour l’année 2026 ne sont pas adoptées. Alors que tous les pays de l’Otan augmentent leurs dépenses militaires à un rythme accéléré, la crédibilité de la France est en jeu.

© LUDOVIC MARIN / AFP

Emmanuel Macron lors du défilé du 14 juillet 2025.
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Turquie: lors de sa première visite à l’étranger, le pape Léon XIV appelle à la paix et au dialogue

✇RFI
Par :RFI
En Turquie, le pape Léon XIV est arrivé à Ankara et a été reçu, jeudi 27 novembre, par le président Erdogan. Une visite de quatre jours – dans le cadre de son premier voyage à l’étranger – qui se poursuivra jusqu'à dimanche au Liban. Au programme de cette étape turque : rencontres avec les différentes communautés chrétiennes et des représentants d’autres religions, mais aussi l'anniversaire du concile de Nicée (l’actuelle Iznik). L’occasion pour le souverain pontife de prononcer son premier discours sur le sol turc.

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Vladimir Poutine dément tout projet d'attaque russe contre l'Europe

Le président russe Vladimir Poutine a affirmé ce mercredi 27 novembre que la Russie n'avait "pas l'intention d'attaquer l'Europe", alors que les pays européens se réarment face à l'invasion russe de l'Ukraine et que les états-majors mettent en garde contre un risque de "confrontation" avec Moscou.

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Attaque à Washington : le FBI enquête pour terrorisme

Le patron du FBI a annoncé jeudi 27 novembre que la police fédérale américaine menait une enquête pour terrorisme après que deux militaires de la Garde nationale ont été grièvement blessés par des tirs la veille à Washington, dans une attaque qualifiée d'"embuscade" par les autorités. "Il s'agit d'une enquête en cours pour acte de terrorisme", a déclaré Kash Patel lors d'une conférence de presse.

Une attaque "ciblée"

Deux militaires de la Garde nationale ont été blessés par balles mercredi dans la capitale américaine, à deux pas de la Maison-Blanche, par un ressortissant afghan, arrivé sur le sol américain en 2021. Âgés de 20 et 24 ans, ils se trouvent toujours jeudi dans un état critique, a précisé la procureure de Washington, Jeanine Pirro, pendant la conférence de presse.

Lors de cette attaque "ciblée", "un tireur isolé a ouvert le feu sans provocation, comme dans une embuscade", a-t-elle détaillé, précisant que l'assaillant était armé d'un revolver Smith & Wesson. Il a tiré sur les deux militaires avant d'être "maîtrisé" et "neutralisé" par d'autres gardes nationaux.

Un suspect afghan arrêté

Identifié comme Rahmanullah Lakanwal, 29 ans, a été transporté dans un hôpital local, "où il se trouve toujours à l'heure qu'il est, sous haute surveillance", a ajouté Jeanine Pirro. Elle a précisé qu'il ferait face à trois chefs d'agression armée avec intention de tuer.

Le suspect est un ressortissant afghan ayant travaillé avec les forces armées américaines en Afghanistan avant d'être exfiltré vers les Etats-Unis en septembre 2021 dans le cadre de l'opération "Allies Welcome" mise en place par l'administration du président démocrate Joe Biden pour aider les Afghans ayant collaboré avec les Américains.

Depuis la Floride où il passe la fête de Thanksgiving, Donald Trump s'est livré à une véhémente diatribe contre l'immigration, qualifiée de "plus grande menace pour la sécurité nationale", en reprochant à son prédécesseur démocrate Joe Biden (2021-2025) d'avoir laissé entrer des "millions" d'étrangers aux Etats-Unis.

Peu après l'allocution du président, le USCIS, une agence fédérale chargée de l'immigration, a annoncé la suspension immédiate et à durée indéfinie du "traitement de toutes les demandes d'immigration concernant des ressortissants afghans", "dans l'attente d'un nouvel examen des protocoles de sécurité et de vérification". AfghanEvac, une organisation chargée d'aider des Afghans à s'établir aux Etats-Unis après le retrait américain d'Afghanistan de 2021, s'est défendue, affirmant procéder à "des vérifications de sécurité (...) parmi les plus approfondies" en matière d'immigration.

© afp.com/Brendan SMIALOWSKI

Des membres de la garde nationale derrière un périmètre de sécurité le 26 novembre 2025 à Washington
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Le plan secret de l’Allemagne en cas de guerre contre la Russie

C’est un document jusqu’alors confidentiel, dont une partie du contenu vient d’être révélée par le Wall Street Journal. Ce mercredi 26 novembre, le journal américain a mis au jour un plan secret de guerre contre la Russie, élaboré par une douzaine d’officiers supérieurs allemands il y a deux ans et demi, et dont la mise en œuvre serait toujours un objectif. "Le but est de prévenir la guerre en faisant clairement comprendre à nos ennemis que s’ils nous attaquent, ils n’y parviendront pas", a déclaré l’un des auteurs de ce projet, connu dans les milieux militaires sous le nom d’OPLAN DEU.

Le document, de 1 200 pages, précise notamment comment près de 800 000 soldats allemands, américains et d’autres pays de l’Otan seraient acheminés vers l’est, en direction de la ligne de front, dans l’éventualité d’une guerre avec le pays de Vladimir Poutine. Les ports, fleuves, voies ferrées et routes empruntés par ces derniers y sont cartographiés, tandis que des détails sont donnés quant à la manière de ravitailler et protéger les combattants tout au long de leur trajet. "Regardez la carte : les Alpes constituant une barrière naturelle, les troupes de l’Otan devraient traverser l’Allemagne en cas d’affrontement avec la Russie, quel que soit le point de départ", a analysé auprès du Wall Street Journal Tim Stuchtey, directeur de l’Institut Brandenburg pour la société et la sécurité, un organisme non partisan.

Une série d’attaques

Si un tel plan existe, c’est parce que plusieurs responsables allemands sont convaincus que la Russie pourrait attaquer l’Otan en 2029, voire plus tôt, au regard ces derniers mois de la série d’incidents d’espionnage, de sabotages et d’intrusions dans l’espace aérien européen attribués à Moscou par les services de renseignement occidentaux. Des analystes estiment qu’un armistice en Ukraine, que les Etats-Unis s’efforcent d’obtenir cette semaine, pourrait permettre à la Russie de disposer de temps et de ressources pour préparer une offensive contre les pays d’Europe. Dans cette perspective, les planificateurs du plan souhaitent anticiper, pour réduire la probabilité d’une guerre et garantir la victoire dans le cas où la démonstration de force ne suffirait pas.

Face à ces menaces imminentes, plusieurs chantiers ont d’ores et déjà été lancés en Allemagne. En automne dernier, l’entreprise de défense Rheinmetall a installé un camp de campagne provisoire dans l’est du pays, pouvant accueillir 500 soldats pour une nuit, comprenant dortoirs, stations-service, système de surveillance par drones et gardes armés afin de détecter toute influence russe ou chinoise. En outre, Rheinmetall a récemment signé un contrat de 260 millions d’euros pour le ravitaillement des troupes allemandes et de l’Otan, dans le cadre des efforts déployés par l’armée pour intégrer davantage le secteur privé à ce plan.

Des failles logistiques

Mais ce camp militaire, depuis démonté, a aussi révélé de nombreuses failles : le terrain ne pouvait accueillir tous les véhicules, et était constitué de parcelles non contiguës, obligeant Rheinmetall à organiser des déplacements en bus pour les soldats. Une répétition générale précédente avait également mis en évidence la nécessité d’installer un nouveau feu de circulation à un endroit précis, afin de fluidifier la circulation lors du passage des convois militaires à travers le pays.

Ces "enseignements", au fur et à mesure, sont néanmoins intégrés au plan d’opération secret et à ses annexes, qui est hébergé sur le réseau sécurisé de l’armée. Parmi les principaux obstacles rencontrés par les planificateurs militaires allemands, se trouvent notamment des infrastructures datées, héritées de la Guerre froide et pas toujours utilisables. Ainsi, Berlin estime que 20 % des autoroutes et plus d’un quart des ponts autoroutiers nécessitent des réparations en raison d’un sous-investissement chronique. Les ports allemands de la mer du Nord et de la mer Baltique, eux, nécessitent des travaux d’une valeur de 15 milliards d’euros, dont 3 milliards pour des améliorations à double usage, comme le renforcement des quais, selon la fédération des ports allemands. L’enjeu est important, car cette fragmentation des infrastructures limiterait la liberté de mouvement des forces armées en cas de conflit.

© afp.com/INA FASSBENDER

Des chars Leopard 2 allemands, destinés à être livrés à l'Ukraine, le 1er février 2023 sur la base d'Augustdorf, en Allemagne.
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La visite du pape Léon XIV en Turquie, une première qui irrite les nationalistes

Cette visite pontificale est prévue en lien étroit avec le patriarche grec orthodoxe Bartholomée Ier de Constantinople. Or ce dernier est au cœur de nombreuses rivalités politiques et géopolitiques, en raison de sa proximité avec la Grèce et de ses positions antirusses.

© Photo AFP/TURKISH PRESIDENTIAL PRESS SERVICE/HANDOUT

Le pape Léon XIV serrant la main du président turc Recep Tayyip Erdogan, au palais présidentiel, à Ankara, le 27 novembre 2025, au premier jour de sa première tournée à l’étranger, qui doit également l’emmener au Liban.
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