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COP31 : l’Australie prête à céder sa place à la Turquie pour l’organisation du sommet de l’ONU sur le climat

Afin d’éviter un blocage, le premier ministre Anthony Albanese, qui avait rejeté lundi une offre de coorganisation, affirme que son pays « ne chercher[a] pas à opposer [son] veto » si le choix se porte sur Ankara.

© Ajeng Dinar Ulfiana / REUTERS

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, serre la main du premier ministre australien, Anthony Albanese, à Bali, en Indonésie, le 15 novembre 2022.
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L’ONU appelle à l’union contre les attaques djihadistes dans le Sahel et rappelle le besoin humanitaire

Le nombre d’attaques djihadistes au Sahel a explosé en six ans, passant de 1 900 en 2019, principalement concentrées à la frontière entre Mali et Burkina Faso, à plus de 5 500 en 2024 et 3 800 avant le 10 octobre 2025.

© JORIS BOLOMEY/AFP

Dans les rues de Baga Sola, dans la province du lac Tchad (Tchad), où les djihadistes de Boko Haram sèment la terreur depuis une quinzaine d’années, perturbant la pêche, l’agriculture et l’élevage dont dépendent des millions de personnes, le 26 juin 2025.
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EN DIRECT, guerre en Ukraine : au moins 32 blessés à Kharkiv, troisième nuit consécutive d’attaques russes dans la région

Volodymyr Zelensky poursuit sa tournée en Europe, et sera en Turquie mercredi pour tenter de relancer les pourparlers visant à mettre fin à la guerre.

© Anatolii Stepanov/REUTERS

Une habitante porte un sac d’aide humanitaire devant un bâtiment résidentiel touché lors de frappes russes à Balakliia, dans l’oblast de Kharkiev (Ukraine), le 17 novembre 2025.
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Coupe du monde 2026 de football : la Belgique, l’Espagne, l’Ecosse, la Suisse et l’Autriche se qualifient

Vingt-deux nations, parmi lesquelles l’Italie, vont se disputer en mars les six dernières places de la compétition. Le tirage au sort de ces barrages se déroulera jeudi.

© Yves Herman/REUTERS

L’attaquant belge Jérémy Doku marque un but lors du match de qualification pour la Coupe du monde 2026 contre le Liechtenstein, à Liège (Belgique), le 18 novembre 2025.
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Le contenu des dossiers Epstein

Mardi, à son tour, le Sénat américain a approuvé une proposition de loi pour forcer les autorités à rendre publics les dossiers Epstein, quelques heures après son adoption à la Chambre des représentants. Pendant des mois, Donald Trump avait mené une véritable campagne pour contrecarrer la tenue de ce vote.

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Boualem Sansal libéré, Macron et Tebboune devraient se rencontrer lors du G20

Boualem Sansal de retour en France: l'écrivain franco-algérien, qui se trouvait en Allemagne depuis sa libération de prison en Algérie mercredi, a atterri sur le sol français mardi et a aussitôt été reçu par Emmanuel Macron.  Le président français se "réjouit profondément de la libération" de ce "grand écrivain dont la dignité, la force morale et le courage ont été exemplaires". Macron et Tebboune devraient se rencontrer lors du G20 en Afrique du Sud.

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Des dizaines de morts dans un camp de réfugiés au sud du Liban

Une frappe israélienne a touché un camp de réfugiés palestiniens à Saïda, dans le sud du Liban. Les secours font état de dizaines de morts et de nombreux blessés, un bilan amené à évoluer. "C'est la deuxième fois, depuis le 7 octobre 2023, que le camp d'Aïn al-Héloué est directement touché par l'armée israélienne, ce camp abritant plusieurs factions palestiniennes, dont des groupes affiliés au Hamas", explique le correspondant de France 24 à Beyrouth, Serge Berberi.

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Le pape Léon XIV dénonce la politique migratoire de Donald Trump et appelle à plus d’« humanité » aux Etats-Unis

Le souverain pontife déplore le traitement « extrêmement irrespectueux » réservé aux migrants dans le pays et exhorte Washington à écouter l’appel du clergé pour mettre fin au « climat de peur » qui y règne.

© Yara Nardi / REUTERS

Le pape Léon XIV salue les fidèles devant la basilique Saint-Pierre, au Vatican, le 16 novembre 2025.
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Le Liban rapporte au moins 13 morts dans une frappe israélienne sur un camp de réfugiés palestiniens

Une frappe israélienne ayant visé la ville de Saïda, dans le sud du Liban, a fait au moins 13 morts mardi, selon le ministère libanais de la Santé. Tsahal défend avoir visé un camp d'entraînement du Hamas, quand le mouvement islamiste dénonce une "attaque barbare" contre un camp de réfugiés palestiniens.

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EN DIRECT, Liban : au moins treize morts dans une frappe israélienne sur un camp de réfugiés palestiniens

Le Hamas a qualifié d’« attaque barbare » la frappe, mardi soir, sur le camp d’Aïn El-Héloué, dans le sud du pays du Cèdre, accusant l’armée israélienne de mentir en affirmant que le mouvement islamiste palestinien y entraîne des combattants.

© JALAA MAREY / AFP

Une photographie prise depuis Israël montre la frontière séparant le nord d’Israël du sud du Liban, le 16 novembre 2025.
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Un tribunal fédéral américain annule le redécoupage électoral du Texas favorisant les républicains

Saisi par des électeurs qui considéraient le redécoupage électoral du Texas comme "discriminatoire", un tribunal fédéral américain a suspendu mardi la loi et ordonné aux autorités d'utiliser pour les élections de mi-mandat la même carte que pour les précédents scrutins. Le "gerrymandering" devait favoriser les républicains.

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Le duo Macron-Merz lance les travaux pour rendre l'Europe souveraine sur le numérique

✇RFI
Par :RFI
Le constat est partagé par tous : l'Europe du numérique est trop faible et ses États dépendants des géants américains ou des pays asiatiques pour les composants. Un sommet organisé mardi 18 novembre à Berlin, à l'initiative de la France et de l'Allemagne, a réuni des responsables et des acteurs de l'ensemble de l'Union européenne pour réfléchir et travailler sur la souveraineté numérique du continent. Le président Macron ne veut pas que l'Europe soit le « vassal » d'autres puissances.

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Sabotage d’une voie ferrée en Pologne : Varsovie accuse Moscou

La ligne Varsovie-Lublin a été endommagée par une explosion samedi, sans faire de blessés. Selon le gouvernement polonais, les responsables sont deux ressortissants ukrainiens, vivant pour l’un en Biélorussie et pour l’autre dans le Donbass, ayant agi pour le compte de la Russie.

© WOJTEK RADWANSKI/AFP

Le premier ministre polonais, Donald Tusk, à Varsovie, le 11 septembre 2025.
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Contrats, accords d'Abraham... Ce qu'il faut retenir de la rencontre entre Donald Trump et Mohammed ben Salmane

Des louanges de la part du président américain. Reçu ce mardi 18 novembre à la Maison-Blanche, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, dit "MBS" a été chaleureusement accueilli sur le sol américain par Donald Trump. "Nous avons aujourd'hui dans le Bureau ovale un homme extrêmement respecté, un ami de longue date, un très bon ami", a-t-il déclaré, aux côtés du responsable saoudien. Les deux hommes s'étaient déjà rencontrés récemment, lors de la tournée au Moyen-Orient du milliardaire républicain au printemps.

Contrat d'investissement rehaussé

L'Arabie saoudite, un des principaux alliés des Etats-Unis dans la région, prévoit d'investir massivement sur le territoire américain. Durant sa visite dans le pays au printemps, Donald Trump avait signé des contrats d'une valeur de 600 milliards de dollars, engageant Riyad à dépenser outre-Atlantique dans de nombreux secteurs. Ce mardi, Mohammed ben Salmane a finalement rehaussé ce montant. "Nous croyons en l'avenir de (...) l'Amérique. Je crois, Monsieur le Président, qu'aujourd'hui et demain, nous pouvons annoncer que nous allons augmenter ces 600 milliards à près de 1 000 milliards de dollars pour l'investissement", a-t-il dit dans le Bureau ovale, un geste dont s'est félicité le président américain.

En matière économique, le président américain est également revenu sur les liens entre sa famille et l'Arabie saoudite. Les fils du président et son gendre, Jared Kushner, qui joue un rôle informel de médiation au Moyen-Orient, sont en affaires avec l'Arabie saoudite. En octobre, ce dernier avait notamment racheté l'entreprise de jeux vidéo Electronic Arts (EA) avec l'aide du fonds souverain saoudien Public Investment Fund (PIF). Interrogé sur ces relations par une journaliste, Donald Trump a assuré n'avoir "rien à voir avec les affaires de ma famille". "J'ai quitté cela", a-t-il ajouté. "Ce que fait ma famille, c'est très bien. Ils font des affaires partout. Ils en ont fait très peu avec l'Arabie saoudite. En réalité, je suis sûr qu'ils pourraient en faire beaucoup, et tout ce qu'ils ont fait a été très bien."

L'Arabie saoudite veut "travailler" pour rejoindre les accords d'Abraham

Sur le plan diplomatique, les deux hommes sont par ailleurs revenus sur la situation au Proche-Orient, plus d'un mois après le cessez-le-feu signé à Gaza entre Israël et le Hamas, sur la base d'une proposition établie par les Etats-Unis. Donald Trump espère toujours voir de nouveaux pays arabes rejoindre les accords d'Abraham, dont la signature signifierait la normalisation de leur relation avec l'Etat hébreu. Ceux-ci ont déjà été signés par les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Maroc et le Soudan lors du premier mandat du républicain à Washington.

"Nous souhaitons faire partie des accords d'Abraham", a exposé "MBS" face à la presse. "Mais nous voulons également nous assurer que la voie vers une solution à deux États est clairement tracée." Le prince héritier estime avoir eu "une discussion constructive" avec Donald Trump à ce sujet et promet de "travailler" afin de "créer" des "conditions propices" dans cette optique.

L'ombre de l'assassinat de Jamal Khashoggi

Sur le dossier des droits humains, les deux dirigeants ont aussi été questionnés sur l'assassinat de Jamal Khashoggi. Ce journaliste saoudien dissident a été tué en 2018 lors de son passage au consulat d'Arabie saoudite à Istanbul (Turquie). À l'époque, Riyad, sous la pression internationale, avait fini par reconnaître que l'homme avait été tué dans ce lieu. L'affaire a longtemps mis à mal les relations entre les Etats-Unis et l'Arabie saoudite. Ce mardi, Donald Trump a qualifié Jamal Khashoggi de "personne extrêmement controversée".

"Beaucoup de gens n'appréciaient pas cet homme dont vous parlez, que vous l'aimiez ou non, des choses se sont passées, mais lui (Mohammed ben Salmane, ndlr) n'était au courant de rien", a déclaré le président américain dans le Bureau ovale aux côtés du prince héritier saoudien. De façon plus générale, le président américain s'est dit "fier du travail accompli" par son allié, jugeant "incroyable" son bilan "tant en matière de droits humains que tout le reste". De son côté, MBS a évoqué l'affaire Khashoggi comme un épisode "douloureux" et une "énorme erreur" pour l'Arabie saoudite. "Nous avons pris toutes les mesures nécessaires pour mener l'enquête", a-t-il cependant ajouté, tout en garantissant que le pays fait "tout son possible pour que cela ne se reproduise plus".

© Brendan SMIALOWSKI / AFP

Le président américain Donald Trump accueille le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche, le 18 novembre 2025, à Washington (États-Unis).
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En Europe, l’essor des "Active clubs", ces groupes qui combinent fitness et suprémacisme blanc

Quatre jeunes hommes ont été condamnés mardi 18 novembre en Suède, dans l’une des premières affaires judiciaires impliquant sur le sol européen des membres d’un "Active club", ces clubs d’extrême droite d’un nouveau genre apparus voici quelques années. A Stockholm, le 27 août dernier, peu après minuit, trois hommes ont été agressés en raison de leur couleur de peau, deux dans la rue et l’un dans le métro. Des insultes racistes et des saluts nazis, filmés par les caméras de surveillance, ont accompagné les coups. Un exemplaire de Mein Kampf et des carnet ornés de croix gammés ont été retrouvés aux domiciles des auteurs, âgés de 21 à 23 ans.

Ces quatre derniers ont été condamnés à des peines de trois ans à trois ans et six mois de prison, notamment pour violences aggravées.

Cellules décentralisées

Agés de 21 à 23 ans, les agresseurs appartiennent à un "Active club", des groupes dont les membres se partagent entre exaltation de l'exercice physique et idéologie fasciste et néonazie. Ces nouvelles formes de fight clubs remontent à 2017 et sont l'œuvre du néonazi américain Rob Rundo. Fondateur du mouvement suprémaciste Rise Above Movement, impliqué dans les violences meurtrières de Charlottesville, en 2017. Rundo, condamné à vingt-quatre mois de prison dans une autre affaire fin 2024, avait ensuite opté pour la mise en place de ces cellules décentralisées, plus difficiles à repérer par les autorités, et plus difficiles à décapiter. Elles prolifèrent depuis aux Etats-Unis, mais aussi au Canada, en Australie, en Amérique du Sud et dans de nombreux pays d’Europe.

En France, une première section aurait vu le jour en Normandie en 2022. Il y en aurait aujourd’hui plus d’une vingtaine réparties dans l’Hexagone, dont les membres, comme le révélait Libération, sont de toutes les opérations coups de poing à caractère raciste, telles que la descente punitive de Romans-sur-Isère en novembre 2023 ou les manifestations anti-immigrés à Saint-Brévin en avril de la même année. Ses adeptes s’affichent sur les réseaux sociaux entre sports de combat, randonnées, et activités de bénévolat ou de nettoyage, voulant renvoyer l’image d’une jeunesse fréquentable et disciplinée. Mais des références nazies plus ou moins voilées apparaissent également sur certaines photos ou vidéos (drapeaux en forme de croix blanche, saluts à trois doigts...). Nos voisins suisses ne sont pas épargnés, comme le montrent nos confrères du Temps, qui ont repéré quatre factions actives sur leur sol.

Suivis par les services de renseignement

Les membres des "Active clubs" exaltent de vieilles valeurs du fascisme, et notamment le culte du corps, et espèrent ainsi attirer dans leurs filets de jeunes hommes déjà attirés par le masculinisme. Leur voeu de discrétion semble toutefois avoir fait long feu, puisqu'ils sont désormais surveillés de près par les services de renseignement occidentaux, qui les considèrent comme une menace de plus en plus concrète. "Les agences de renseignement veulent être informées des réseaux extrémistes qui existent dans leur pays, de leur potentiel niveau de violence actuel ou futur, et des liens qu'ils peuvent avoir avec d'autres mouvements et individus, tant au niveau national qu'international", a déclaré au Guardian Joshua Fisher-Birch, analyste spécialisé dans le terrorisme au Counter Extremism Project.

© ALFREDO ESTRELLA / AFP

Les membres des "Active clubs" entendent "reconquérir leur masculinité par la violence", selon un document du Centre de lutte contre l'extrémisme violent (CVE).
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