↩ Accueil

Vue lecture

EN DIRECT, guerre en Ukraine : des milliers d’Ukrainiens privés d’électricité après une frappe russe ; Kiev promet un renforcement de la protection des infrastructures essentielles

« Nous devons agir rapidement pour que les gens aient toujours de la lumière, de la chaleur et de l’eau, malgré les bombardements ennemis », a fait savoir la première ministre ukrainienne, Ioulia Svyrydenko. Environ 17 000 personnes sont privées d’électricité depuis une frappe russe, cette nuit, contre une centrale électrique dans le nord du pays.

© Leo Correa/AP

La centrale nucléaire de Zaporijia, vue à une vingtaine de kilomètres de distance, dans la région de Dnipropetrovsk, le 17 octobre 2022.
  •  

"Ça arrive d’être réveillé par des bombardements": Nos reporters racontent l'Ukraine

Le premier épisode de "Retour de mission" est consacré à la couverture de la guerre en Ukraine, depuis le 24 février 2022 et l’annonce par Vladimir Poutine d’une "opération militaire spéciale". Nos trois reporters reviennent sur la préparation de leurs tournages en zone de guerre, le voyage vers l’Ukraine, la vie quotidienne à Kiev ou sur les routes du Donbass, ainsi que sur les risques encourus. Ils évoquent aussi le rôle des fixeurs, la difficulté de filmer le conflit et le retour en France après plusieurs semaines d’immersion au cœur de la guerre. 🎙️ Dans cet épisode : - Élise Philipps, rédactrice - Théo Touchais, journaliste reporter d’images - Nicolas Poincaré, rédacteur en chef du magazine Ligne Rouge, et grand reporter ayant couvert de nombreux conflits dans le monde

  •  

« En ciblant TikTok, Trump cherche à consolider la souveraineté informationnelle américaine »

Aymeric Granet, le président d’Angardia, insiste dans une tribune au « Monde » sur la nécessité pour la France, et plus généralement l’Europe, de suivre l’exemple américain sur le contrôle de la plateforme. « L’enjeu stratégique est de protéger le champ cognitif, celui des croyances, perceptions et émotions qui assurent la cohésion nationale », insiste-t-il.

© Dado Ruvic / REUTERS

  •  

Un avion d'Air China dérouté après l'incendie d'une batterie dans un bagage en cabine

Ce samedi 18 octobre, un avion de la compagnie Air China a dû être dérouté vers l'aéroport de Shanghai. Le vol, qui reliait la ville chinoise de Hangzhou vers Incheon en Corée du Sud, a dévié sa route à cause d'un incendie qui s'est déclenché en cabine. Une batterie a pris feu alors qu'elle était rangée dans un bagage cabine. Fort heureusement, aucun blessé n'est à déplorer.

  •  

EN DIRECT, Gaza : le chef des opérations humanitaires de l’ONU évoque « une tâche énorme »

« Nous avons maintenant un plan massif de soixante jours pour intensifier l’approvisionnement alimentaire, distribuer un million de repas par jour, commencer à reconstruire le secteur de la santé, installer des tentes pour l’hiver, remettre des centaines de milliers d’enfants à l’école », a détaillé Tom Fletcher, le chef des opérations humanitaires de l’ONU, lors d’une visite dans l’enclave.

© AFP

Le chef des opérations humanitaires de l’ONU, Tom Fletcher, visite le centre logistique du Croissant-Rouge égyptien, à El-Arich (Egypte), le 16 octobre 2025.
  •  

“Purge sans fin”, neuf hauts gradés évincés de l’armée chinoise

Vendredi 17 octobre, Pékin a annoncé avoir expulsé du parti communiste et de l’armée, le général He Weidong, un des plus haut gradés des forces chinoises, ainsi que huit autres responsables militaires accusés de corruption. Une véritable “purge” aux yeux de la presse internationale, qui pourrait avoir des conséquences importantes.

© PHOTO PEDRO PARDO/AFP

Le général He Weidong, à Pékin, en Chine, le 4 mars 2025.
  •  

Le prince Andrew, du «golden boy» royal à la chute d’un duc

GRAND RÉCIT - Jadis vu comme un militaire courageux, le fils préféré de la reine Elizabeth II est peu à peu tombé en disgrâce, jusqu’à devoir renoncer à son titre de duc d’York, après avoir déjà été mis en retraite forcée, du fait de ses liens avec le criminel sexuel américain Jeffrey Epstein.

© Toby Melville / REUTERS

Le prince Andrew a été contraint de sortir du jeu officiel pour préserver la famille royale du scandale (ici le jour des funérailles de la duchesse de Kent, à Londres, le 16 septembre 2025, avec son ex-épouse Sarah Ferguson).
  •  

De Beyrouth au Sud-Liban, comment le Hezbollah tente de reconstituer ses forces dans une semi-clandestinité

RÉCIT - Un an après l’humiliation des bipeurs piégés, l’élimination de son chef historique et la défaite cuisante infligée par Israël, la milice chiite opère désormais dans le plus grand secret. Au sud, elle consent à désarmer, mais pas dans ses autres fiefs.

© Mohamed Azakir / REUTERS

Des partisans du Hezbollah assistent à une cérémonie pour commémorer le premier anniversaire de la mort de leur ancien leader Hassan Nasrallah, tué par Israël, en périphérie de Beyrouth (Liban), le 27 septembre 2025.
  •  

Suède : Tidö 2.0, le « mariage d’amour » entre la droite libérale et l’extrême droite

« Les nouvelles figures de l’extrême droite » (4/5). A un an des élections législatives, deux influents groupes de réflexion publient un manifeste d’inspiration trumpiste, prônant la fermeture des agences publiques, la baisse des taxes et la dérégulation du marché du travail.

© ANNA TARNHUVUD/SVD/TT News Agency/AFP

PM Nilsson, à Stockholm (Suède), le 4 décembre 2023.
  •  

Kenya : la dépouille de l'opposant historique Raila Odinga exposée dans un stade plein à craquer

Le corps de l'opposant Raila Odinga est arrivé samedi à Kisumu, dans l'ouest du Kenya, dont il est originaire. Sa dépouille a été déposée par hélicoptère dans un stade pris d'assaut par ses partisans, faisant craindre des débordements similaires à ceux qui se sont produits jeudi et vendredi à Nairobi.

  •  

"La mafia de Bruges" : en Belgique, les secrets de l’influent collège qui forme les élites de l’UE

Joyau du riche passé bourguignon dans la plaine flamande, Bruges est une cité de canaux pittoresques, de façades à pignon et de ruelles pavées qui forment un décor mélancolique. Dans cette ville suspendue dans le temps se trouve un creuset méconnu : l’école qui, depuis trois générations, forge les élites appelées à édifier l’Europe. Chaque année depuis sa création, en 1949, par des hommes politiques visionnaires qui entendaient unir les Etats du vieux continent après le cataclysme de la Seconde Guerre mondiale, le Collège d’Europe accueille quelque 300 étudiants autour de cette ambition humaniste. "On ne vient pas ici juste pour étudier et trouver un emploi, explique Federica Mogherini, la rectrice. On vient ici parce qu’on est passionné par l’intégration européenne et qu’on veut y contribuer".

Ceux qui arrivent chaque année au début septembre, âgés en moyenne de 25 ans, ont déjà derrière eux au moins un master, ainsi qu’un processus de sélection exigeant. Pendant 10 mois, jusqu’en juin, ils vont compléter leur formation par des études dans une des filières proposées par l’école : droit européen, très cotée dans les milieux juridiques spécialisés, mais aussi économie, relations internationales ou sciences politiques. Ils ne vont pas seulement étudier : ils vont aussi habiter ensemble dans l’une des huit résidences réparties dans la ville, prendre leurs repas à la cantine commune, se frotter aux us et coutumes des autres nationalités, s’amuser en buvant des bières locales et discuter à profusion de leurs rêves européens. A Bruges, le soir, quand les cohortes de touristes sont parties et que les rues pavées sont désertes, il n’y a pas grand-chose d’autre à faire. "Parfois, je leur dis que pendant le dîner, ils ont le droit de parler de foot, de nourriture ou de n’importe quel autre sujet, confie Mogherini. Ils sont vraiment obsédés par l’Europe, c’est très rafraîchissant".

Une marraine symbolique

L’école vit au rythme des drames du continent. Dans le hall du siège principal de l’école au 11, Dijverstraat (rue des digues), on remarque un grand portrait de Victoria Amelina, l’écrivaine ukrainienne tuée à 37 ans par un missile russe qui a visé la pizzeria où elle dînait, en 2023 à Kramatorsk dans le Donbass. Les étudiants et le personnel de l’école l’ont choisie comme marraine symbolique de promotion cette année. Une cinquantaine de nationalités sont réunies ici ; plusieurs étudiants en cumulent deux ou trois. Les Etats membres de l’Union fournissent les trois quarts des effectifs. Le reste vient des pays candidats (Ukraine, Moldavie, Géorgie, Turquie, pays des Balkans) mais aussi de Suisse, du Royaume-Uni (malgré le Brexit, Londres continue à distribuer des bourses à des étudiants britanniques pour venir étudier à Bruges) d’Amérique, d’Afrique et parfois d’Asie.

Les Français constituent traditionnellement le contingent national le plus nombreux, devant les Espagnols et les Italiens, et c’est vrai cette année encore. Il faut dire qu’ils sont avantagés par leur langue, dans une école où l’enseignement est dispensé en français et en anglais. C’est le cas également sur les deux autres campus du Collège : celui de Natolin (120 étudiants), créé en 1992 sur les anciennes terres de chasse du roi de Pologne près de Varsovie, et celui de Tirana, en Albanie, le petit dernier, ouvert l’an dernier pour une quarantaine d’étudiants qui se spécialisent dans l’intégration des Balkans occidentaux.

Le prix est élevé, 29 000 euros pour l’année (27 000 à Tirana), études, logement et repas compris, mais plus des deux tiers des étudiants bénéficient d’une bourse, complète ou partielle, dispensée par l’école, par leur pays d’origine ou par des fondations pro-européennes. Selon la rectrice, la multiplication des bourses a permis de diversifier le profil socio-économique des élèves sous son mandat, entamé en 2020 et renouvelé l’an dernier. En réalité, l’école chiffre à 55 000 euros le coût réel de chaque étudiant. La Commission européenne couvre une grande part du surplus.

Pas d'attitudes eurobéates

Le regain de nationalisme à travers le continent ne nuit pas aux candidatures, toujours aussi nombreuses. Mais l’heure n’est plus trop aux attitudes eurobéates. La préoccupation domine. "Je suis inquiète au sujet de l’Union européenne, confie Susana Arias, étudiante néerlando-espagnole qui a étudié le droit à Utrecht avant de venir à Bruges. C’est pourquoi j’ai pensé qu’il était important de comprendre l’UE sous une perspective politique". "Je m’intéresse aux mouvements eurosceptiques, dit une de ses camarades, la française Hortense Roussel, qui a étudié à Paris et à Berlin. Je souhaite me spécialiser sur ce phénomène et comprendre les dynamiques dans les différents Etats membres. C’est aussi ça qui m’a conduite ici".

De son côté, Federica Mogherini observe que "nous n’avons pas vraiment d’antieuropéens dans notre collège mais certains étudiants se montrent très critiques envers l’UE, soit pour dénoncer certaines politiques, soit pour regretter la manière dont travaillent les institutions. Je leur explique qu’ici, ils peuvent acquérir les outils qui leur permettront de changer les choses". Les cours magistraux sont plutôt rassemblés au premier semestre, alors que le travail en groupe est privilégié au second semestre, avec en particulier des jeux de rôle reproduisant des débats qui ont lieu réellement au même moment au Parlement européen ou au Conseil. "Dans les institutions, il y a une valeur ajoutée lorsqu’on vient du Collège car on y acquiert non seulement la théorie, mais aussi la pratique des affaires européennes. Nos étudiants connaissent la réalité du travail de l’UE", souligne Mogherini.

Les professeurs permanents sont peu nombreux. En revanche, et c’est l’un des points forts du Collège, de nombreux hauts fonctionnaires de l’UE ou praticiens de l’Europe comme des avocats ou des représentants de groupes d’intérêts sont invités à intervenir au cours de l’année. Cela permet aux élèves d’être plongés dans le bain bruxellois. Beaucoup d’étudiants sont attirés par une carrière dans les institutions communautaires mais dans la réalité, seule une minorité pourra y accéder tant les places y sont chères. Beaucoup rejoignent des cabinets d’avocats, des corps diplomatiques nationaux, des organisations non gouvernementales, d’autres institutions (Otan, ONU…) ou des postes de chargés d’affaires publiques et européennes dans de grandes entreprises.

Certains font tout autre chose, tels Olivier Guez, l’écrivain lauréat du prix Renaudot en 2017 pour La disparition de Josef Mengele (Grasset), qui fit partie de la promotion 1998 de Bruges. "La carrière européenne n’était pas faite pour moi, raconte-t-il. J’avais envie de voyager, d’écrire des romans. Mais je me suis toujours considéré comme Européen et à Bruges, j’ai pu plonger dans une Europe charnelle, dans un concentré d’Europe. L’expérience était fabuleuse et je me suis créé des amitiés pour la vie".

Le réseautage pendant toute la vie professionnelle

Ce sentiment d’appartenir à une grande famille, né de l’intensité des contacts pendant l’année au Collège mais aussi d’une passion commune pour l’Europe, est partagé par nombre d’anciens et facilite le réseautage pendant toute la vie professionnelle. Catherine Ray, qui fut élève en 1998-1999 puis a fait carrière à la Commission avant de revenir certaines années au Collège comme enseignante, observe que "la force de Bruges, quand on veut travailler dans les affaires européennes, c’est son réseau. Pendant l’année d’études, on vit ensemble du matin au soir et vingt-cinq ans après, on est toujours aussi liés. Dans les institutions, ça reste une carte, même un quart de siècle après. Comme Bruxelles est un microcosme, l’effet du réseau est amplifié". A la Commission, certains parlent même de "la mafia de Bruges". La présidente du Parlement européen, la maltaise Roberta Metsola, le président finlandais, Alexander Stubb, mais aussi des commissaires, directeurs généraux, juges à la Cour européenne, ambassadeurs représentant leur pays à Bruxelles, sont des anciens.

La rectrice Mogherini, elle-même ancienne vice-présidente de la Commission, où elle fut haute représentante pour les affaires étrangères (2014-2019), après avoir été cheffe de la diplomatie italienne dans le gouvernement de Matteo Renzi (2014), a bien compris l’importance du réseau. "Grâce à leur passé commun, un fonctionnaire de la Commission peut appeler en cas de besoin un ami qui travaille au Quai d’Orsay, au ministère espagnol de la Défense ou à la Cour de justice de l’UE à Luxembourg. C’est très efficace". Tous les cinq ans, les anciens se retrouvent à Bruges. "J’en ai vu certains qui reviennent au bout de cinquante ans. Ils sont restés en contact pendant cinq décennies ! C’est impressionnant", dit-elle.

Pour amplifier encore l’effet réseau, elle a entrepris de rapatrier au sein de l’école l’association des anciens, sur le modèle des grandes universités américaines, afin de lui permettre d’utiliser les ressources administratives du Collège. Elle a étendu aussi les activités de l’école, en ouvrant une nouvelle filière, de formation professionnelle celle-là, pour de jeunes diplomates nationaux qui veulent approfondir leur expérience des affaires européennes. Le cursus est différent mais le principe est le même : les diplomates sont aussi invités à vivre ensemble pendant les cinq mois que dure leur formation. Une manière, là encore, d’étendre le réseau et l’influence d’un Collège au cœur d’une Europe assaillie de toutes parts.

© @ Collège of Europe - D. Le Lardic/ European Union - J. Saget/AFP - L'Express

L'école, depuis trois générations, forge les élites appelées à édifier l’Europe.
  •  

Présidentielle en Côte d'Ivoire : campagne de la candidate Henriette Lagou

En Côte d’Ivoire, la candidate Henriette Lagou s’est rendue dans le centre du pays, l’ancien bastion de son parti d’origine, le PDCI-RDA, pour convaincre la population. L’ancienne ministre de la Femme sous l’ex-pouvoir a présenté sa vision et ses priorités pour la campagne. Objectif : reconquérir les voix du PDCI en sa faveur.

  •