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« Pour se faire entendre et respecter, les Européens n’ont pas tant besoin de parler fort que de parler d’une seule voix »

La guerre en Iran comme celles en cours à Gaza et en Ukraine font ressortir le sempiternel manque de cohésion des diplomaties européennes, analyse l’historien des relations internationales Florian Louis dans une tribune au « Monde ».

© Jean-Christophe Bott / AP

La haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, le ministre iranien des affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, le ministre britannique des affaires étrangères, Philip Hammond, et le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, à Lausanne (Suisse), le 2 avril 2015.
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En direct, guerre en Ukraine : Poutine affirme que la Russie ne doit « en aucun cas » entrer en récession

Devant le Forum économique international de Saint-Pétersbourg, vendredi, le président russe a fait preuve d’optimisme, saluant les perspectives économiques de la Russie, affirmant que le pays avait réussi à maîtriser l’inflation et à réduire sa dépendance aux exportations d’énergie.

© Vyacheslav Prokofyev / via REUTERS

Vladimir Poutine rencontre un responsable du Bahrein, le 20 juin 2025 lors d’un forum économique à Saint-Pétersbourg.
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En Roumanie, le pro-européen Ilie Bolojan nommé premier ministre

Après l’annulation de l’élection présidentielle du 24 novembre, la Roumanie a plongé dans une crise politique. La nomination doit être entérinée par le Parlement.

© Yves Herman / REUTERS

Le nouveau premier ministre roumain, Ilie Bolojan, alors président par intérim, lors du sommet de l’Union européenne à Bruxelles, le 20 mars 2025.
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Site nucléaire de Fordo : ce que montrent les images satellites

L’une des cibles prioritaires d’Israël en Iran est le site d’enrichissement d’uranium de Fordo. Mais l’atteindre est très compliqué. Des images par satellite permettent de mieux comprendre pourquoi.

Le site d’enrichissement d’uranium de Fordo situé à 150 kilomètres au sud de Téhéran.
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Ukraine-Russie: la guerre

Après des années de tension, le président russe Vladimir Poutine a relancé le conflit entre son pays et l'Ukraine - dirigée par Volodymyr Zelensky - en annonçant, le 21 février 2022, "reconnaître l'indépendance de la République populaire de Donetsk et de la République populaire de Lougansk", deux régions séparatistes prorusses du Donbass. Dans la foulée, le leader du Kremlin a enclenché, le 24 février, une opération militaire de grande envergure en Ukraine pour officiellement défendre ces séparatistes. "Nous nous efforcerons d'arriver à une démilitarisation et une dénazification de l'Ukraine", a-t-il dit. Le Kremlin a précisé que cette opération ayant pour objectif l'imposition d'un "statut neutre" à l'Ukraine, durerait le temps nécessaire, en fonction de ses "résultats" et sa "pertinence". Cette offensive russe intervient huit ans après que Moscou a annexé la Crimée et parrainé la prise de contrôle de régions du Donbass par des séparatistes prorusses, déclenchant un conflit régional qui a fait plus de 14.000 morts. L'Ukraine a de son côté dénoncé le début d'une "invasion de grande ampleur de la Russie". Cette opération vise à "détruire l'État ukrainien, s'emparer de son territoire par la force et établir une occupation", a notamment réagi le ministère des Affaires étrangères ukrainiens. Juste après le discours de Vladimir Poutine, des explosions ont retenti à Kiev, à Kramatorsk, ville de l'est servant de quartier général à l'armée ukrainienne, à Kharkiv (nord-est), deuxième ville d'Ukraine, à Odessa, sur la mer Noire, et à Marioupol, principal port de l'est. La centrale de Tchernobyl, théâtre du pire accident nucléaire de l'histoire en 1986, est tombée plus tard aux mains des soldats russes. Dès les premières heures de la journée, des habitants de Kiev se sont pressés dans le métro pour s'y abriter ou tenter de quitter la ville, cependant que des voitures remplies de familles fuyant la capitale créaient de vastes embouteillages. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a ordonné dans un décret la mobilisation générale des personnes soumises "à la conscription militaire et des réservistes", sous 90 jours dans toutes les régions du pays. Le dirigeant a regretté que l'Ukraine soit "laissée seule" face à l'armée russe alors que l'Alliance atlantique (Otan) a indiqué qu'elle n'enverrait pas de troupes pour la soutenir. De nombreux pays ont malgré tout condamné l'invasion russe. Le président américain Joe Biden, pour qui le maître du Kremlin va devenir "un paria sur la scène internationale", a imposé des restrictions aux exportations de produits technologiques vers la Russie. Le numéro deux de l'ambassade russe à Washington a été expulsé. Les dirigeants des 27 pays de l'UE ont parallèlement pris des sanctions "massives" contre la Russie dans les secteurs de l'énergie, de la finance et des transports mais sans l'exclure dans l'immédiat du réseau bancaire Swift, qui permet de recevoir ou d'émettre des paiements dans le monde entier. Des sanctions qui auront des conséquences sur l''économie européenne. Emmanuel Macron a lui annoncé que la France allait accélérer le déploiement de soldats en Roumanie dans le cadre de l'Otan. "La France continuera à jouer pleinement son rôle de réassurance des alliés de l'Otan en envoyant en Estonie un nouveau contingent au sein de la présence avancée renforcée, en anticipant sa participation à la police du ciel balte dès le mois de mars, et en accélérant aussi son déploiement en Roumanie", a déclaré le président français à l'issue d'un sommet exceptionnel de l'UE à Bruxelles.

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En direct, Israël-Iran : Téhéran tire de nouveaux missiles, l’armée israélienne réplique en attaquant « des infrastructures militaires »

Selon le Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge, 17 personnes ont été blessées dans la ville de Haïfa et plusieurs batiments endommagés. En Suisse, une réunion entre des diplomates européens et l’Iran a commencé pour tenter « de réengager un dialogue ».

© Baz Ratner / AP

Sur un site touché par un missile iranien, à Haifa (Israël), le 20 juin 2025.
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La stratégie ambiguë du Parti populaire européen vis-à-vis de l’extrême droite

S’il n’a, pour le moment, adopté que des textes sans valeur légale avec l’extrême droite, le PPE sait qu’il peut s’appuyer sur ces trois groupes politiques pour former une majorité. Mais cette stratégie divise le groupe.

© JOSE JORDAN/AFP

Le chef du Parti populaire (PP) espagnol, Alberto Nuñez Feijoo, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président du Parti populaire européen (PPE), Manfred Weber, lors du congrès du Parti populaire européen (PPE), à Valence (Espagne), le 30 avril 2025.
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Basket : Dubaï intègre l'Euroligue pour cinq ans, Paris et Monaco toujours de la partie

L'Assemblée générale de l'Euroligue a dessiné jeudi les contours de la saison 2025/2026. Elle a officialisé le passage de la compétition européenne de 18 à 20 clubs et annoncé l'intégration de l'équipe de Dubaï pour une durée de cinq ans. Les clubs français du Paris Basketball et de l'AS Monaco voient quant à eux leur invitation renouvelée pour l'année.

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L'actu en dessin : Israël et l’Iran sèment le chaos au Moyen-Orient

Huit jours après le début des hostilités entre Israël et l'Iran, le conflit s'intensifie. Frappes aériennes, tirs de missiles et lourdes pertes humaines rythment cette escalade amorcée dans la nuit du 12 au 13 juin. L'implication ambiguë des États-Unis ne fait qu'ajouter à la complexité de cet affrontement.

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Septième jour de guerre entre Israël et l'Iran : la délicate stratégie d'Emmanuel Macron

Le conflit entre Israël et l'Iran s'intensifie. Donald Trump laisse planer le doute sur une intervention américaine. Emmanuel Macron met en garde contre le "chaos" et plaide pour une solution diplomatique. En France, Bruno Retailleau mobilise les forces de l'ordre pour mener des contrôles afin de lutter contre l'immigration illégale. Une opération qui inquiète associations et élus de gauche.

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Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian entame une visite "historique" en Turquie

Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian est arrivé vendredi à Istanbul pour une visite diplomatique en Turquie, pays ennemi de l’Arménie depuis plus d’un siècle. Ces dernières années, Ankara s'était rangé aux côtés de l'Azerbaïdjan dans le conflit qui l’opposait à l’Arménie autour de la région disputée du Haut-Karabakh.

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Immigration illégale : 4 000 membres des forces de l’ordre mobilisés en France

Quelque 4 000 forces de l’ordre seront mobilisées à partir du mercredi 18 juin, et ce "pendant quelques jours", dans le cadre d’opérations de contrôle menées à l’échelle nationale dans les gares et les bus, pour lutter contre l’immigration illégale, a annoncé le ministre de l’Intérieur. La mesure a été dénoncée à gauche et par les associations de défense des migrants.

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Israël-Iran: "Il faut absolument prioriser le retour à la négociation", déclare Macron

Depuis le tarmac du salon du Bourget, Emmanuel Macron a confirmé "un projet important pour Dassault sur le spatial", sans en dire plus pour le moment. Interrogé sur le conflit entre Israël et l'Iran, le président français a déclaré : "Aujourd'hui, la France considère que l'Iran constitue un risque existentiel pour Israël. Il faut prioriser un retour à la négociation". Ajoutant également que "rien ne justifie les frappes sur les infrastructures nucléaires ou sur des civils en Iran".

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Le régime et les opposants russes face aux guerres d’Israël : la bataille des récits

Face aux guerres d’Israël, le discours du régime et des dissidents russes s’oppose et s’inverse. La propagande de Vladimir Poutine, qui soutient sa guerre contre l’Ukraine, condamne les offensives d’Israël contre Gaza et l’Iran. Les médias d’opposition russes en exil, qui dénoncent sans relâche la guerre russe, ont eux, pour la plupart, pris fait et cause pour les guerres d’Israël. De part et d’autre, le révisionnisme brouille la lecture des faits. 

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Merwan Chettir, de cancre... à archéologue

Rien ne prédestinait Merwan Chettir à une carrière dans l’archéologie. Originaire de Dijon, il grandit dans le quartier de Chenôve, où il connaît des difficultés scolaires et un début de décrochage. La suite, c'est lui qui nous la raconte...

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Nayib Bukele, président tout-puissant du Salvador

Au Salvador, le président Nayib Bukele s’autoproclame "dictateur" et concentre tous les pouvoirs. Il a forgé un hyper-exécutif, d’où il dirige par messages postés sur les réseaux sociaux. Avec son parti, Nuevas Ideas, il domine sans partage l'Assemblée législative, tandis qu’il a mis à sa botte le pouvoir judiciaire à coups de passages en force et de menaces à peine déguisées. À tel point que Nayib Bukele, partenaire de Donald Trump dans sa politique de lutte contre l'immigration illégale, a réussi à braquer les regards du monde entier sur son tout petit pays. Reportage de nos envoyés spéciaux, Laurence Cuvillier et Matthieu Comin. 

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