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EN DIRECT, guerre en Ukraine : la situation est toujours « difficile » pour le réseau électrique au lendemain de frappes russes, déclare Volodymyr Zelensky

Des dizaines de milliers de personnes restent privées de courant après l’attaque qui a impliqué plus de 450 drones et 45 missiles. « Une partie très importante de la production a été touchée », a expliqué le vice-ministre de l’énergie ukrainien, Artem Nekrassov.

© Thomas Peter/REUTERS

Des pompiers interviennent sur le lieu d’une attaque de drone russe, à Kiev, le 8 novembre 2025.
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Belgique: l'armée britannique apporte son aide face aux survols de drones

✇RFI
Par :RFI
L'armée britannique a annoncé, dimanche 9 novembre, que Londres fournira à la Belgique une aide tangible pour faire face à la vague de drones qui planent au-dessus de son espace aérien depuis le 2 novembre. Alors que les signalements de survols sont quasi quotidiens, des voisins et alliés de Bruxelles ont annoncé leur soutien pour lutter contre les drones. Si l’origine de ces incursions n’a pas été établie, tous soupçonnent la Russie d'une nouvelle tentative de déstabilisation.

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Démission du directeur général de la BBC, après le montage contesté d'un discours de Donald Trump

Le directeur général de la BBC, Tim Davie, ainsi que la patronne de l'information du grand média public britannique, Deborah Turness, vont démissionner, a annoncé dimanche 9 novembre le radiodiffuseur britannique. Si les responsables sont mis en cause après le montage contesté d'un discours de Donald Trump, la BBC était déjà dans la tourmente, notamment à propos d'un documentaire sur Gaza jugé trompeur et qui lui avait valu une sanction.

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La Russie resserre encore son contrôle sur internet

✇RFI
Par :RFI
Le décret gouvernemental a été signé le 27 octobre, mais son contenu a été rendu public dans la nuit du samedi 8 au dimanche 9 novembre : de nouveaux pouvoirs ont été attribués au gendarme de l'internet russe. Cette annonce faite suite à de précédentes mesures sur les cartes SIM et certains systèmes de messageries.

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Après la France et l'Allemagne, le Royaume-Uni : face aux incursions de drones, la Belgique demande l’aide de ses alliés

Des alliés en soutien à Bruxelles. Depuis plusieurs jours, la Belgique connaît une série d’incursions de drones inconnus au-dessus de différents sites sensibles de son territoire. Jeudi 6 novembre, le trafic aérien a été brièvement interrompu à l’aéroport de Bruxelles à cause d’un engin volant non identifié et repéré dans la zone. Le même scénario s’est répété ce samedi à Liège, toujours au-dessus de l’aéroport de la ville. La semaine dernière, des drones avaient également été remarqués au-dessus de diverses bases militaires.

Sollicitation de la Belgique

Face à ces menaces répétées, la Belgique a demandé l’aide de plusieurs pays frontaliers et membres, comme elle, de l’Otan. L’Allemagne, la France et le Royaume-Uni ont tous les trois répondu à cette sollicitation. Jeudi, Berlin a confirmé l’envoi de moyens dédiés à la lutte anti-drone sur le territoire belge. "La Bundeswehr soutiendra à court terme notre pays voisin en lui fournissant des capacités de lutte contre les petits systèmes aériens sans pilote", a expliqué l’armée allemande dans un communiqué. "La demande d’aide belge a été motivée par une augmentation significative du nombre d’observations d’aéronefs sans pilote non identifiés, y compris dans la zone des installations militaires belges."

De son côté, Paris a pareillement dépêché une équipe anti-drones sur place. Des soldats français qui seraient déjà actuellement présents en Belgique, comme rapporté vendredi par le média flamand Het Belang van Limburg. "Merci la France", a commenté sur X, en réaction de cet article, le ministre belge de la Défense, Theo Francken, pourtant habitué à tacler la France et son industrie de défense. Début octobre, l’armée française avait déjà envoyé temporairement des militaires au Danemark face aux mêmes problématiques de surveillance de Copenhague. 35 personnes et un hélicoptère Fennec avaient entre autres été mobilisés. Une démarche censée "illustrer la solidarité européenne en matière de défense face à la menace sérieuse" de ces drones, avait souligné alors le ministère français des Armées.

L’implication de la Russie "plausible" mais pas certaine

Autre acteur également prêt à assister Bruxelles sur ce sujet : le Royaume-Uni. Le chef d’état-major britannique, Sir Richard Knighton, a précisé ce dimanche sur la BBC que du "personnel" et du "matériel" allaient être envoyés dans le pays contre les drones. "Face à la montée des menaces hybrides, notre force réside dans nos alliances et notre détermination collective à défendre, dissuader et protéger nos infrastructures critiques et notre espace aérien", a détaillé le ministre britannique de la Défense, John Healey, dans un communiqué. Un déploiement qui "montre" que les deux pays sont "unis dans la lutte contre les menaces hybrides", note son homologue belge, Theo Francken, toujours sur X.

Y a-t-il une puissance étrangère derrière le lancement de ces drones ? Après les nombreuses incursions au Danemark, en Norvège ou encore en Allemagne, aucune preuve tangible n’a pu être découverte sur leur origine. Mais une piste occupe l’esprit de tous les observateurs : des tirs ordonnés par la Russie. L’implication de Moscou dans de telles opérations a été jugée "plausible" par Richard Knighton, sans pour autant pouvoir être confirmée pour le moment. Selon le chef d’état-major britannique, la Russie s’affiche aujourd’hui comme la "menace la plus pressante" vis-à-vis du continent européen. Le responsable à exhorter son pays à se "renforcer" face à la guerre hybride menée par le Kremlin.

© Nicolas TUCAT / AFP

L'aéroport de Bruxelles (Belgique), ici photographié le 21 août 2025, a connu une nouvelle incursion de drones.
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Gavin Newsom, le jeune premier devenu principal adversaire de Donald Trump

PORTRAIT - Le gouverneur de Californie est en tête des candidats probables à l’investiture démocrate pour la présidentielle de 2028.

© Harmon Dobson / ZUMA Press Wire via Reuters Connect

Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, à un meeting politique à Houston, au Texas, le 8 novembre 2025.
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