James Watson, codécouvreur de la structure en double hélice de l’ADN, est mort à l’âge de 97 ans

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La France recommande aux ressortissants français de quitter temporairement le Mali "dès que possible", alors que la capitale Bamako et de nombreuses régions du pays sont peu à peu asphyxiées par un blocus djihadiste, selon une note aux voyageurs postée vendredi 7 novembre par le ministère français des Affaires étrangères.
"Depuis plusieurs semaines, le contexte sécuritaire se dégrade au Mali, y compris à Bamako", souligne cette note. "Il est recommandé aux ressortissants français de prévoir un départ temporaire du Mali dès que possible par les vols commerciaux encore disponibles", ajoute-t-elle, précisant que "les déplacements par voie terrestre restent déconseillés, car les routes nationales sont actuellement la cible d'attaques de groupes terroristes".
Le ministère rappelle en outre qu'il "reste formellement déconseillé de se rendre au Mali, quel que soit le motif". Interrogé par l'AFP, il n'était pas immédiatement en mesure de dire si la consigne s'adresse également aux personnels de l'ambassade.
Jeudi, le porte-parole du ministère Pascal Confavreux avait souligné que la France suivait "avec une grande attention et avec une véritable préoccupation" la dégradation de la situation sécuritaire au Mali, où les violences djihadistes ont redoublé d'intensité ces derniers jours.
Pour l'heure, "le dispositif diplomatique est inchangé, avec l'ambassade de France ouverte, dirigée par un chargé d'affaires qui s'occupe notamment de la protection consulaire de nos 4.300 ressortissants inscrits sur la liste consulaire", avait-il indiqué. "Leur sécurité est prioritaire", avait-il insisté.
Depuis 2012, le Mali fait face à une profonde crise sécuritaire, nourrie notamment par les violences des djihadistes du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (JNIM, affilié à Al-Qaïda) et de l'organisation Etat islamique (EI), ainsi que de groupes criminels communautaires. Et depuis plusieurs semaines, les djihadistes du JNIM imposent jusqu'à Bamako un blocus sur les importations de carburant, étranglant l'économie du pays sahélien enclavé.
La semaine dernière, les Etats-Unis et le Royaume-Uni avaient annoncé l'évacuation de leur personnel "non essentiel" et de leurs familles face à la dégradation de la situation.

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Les Etats-Unis ont accusé vendredi 7 novembre l'Iran d'avoir voulu assassiner l'ambassadrice d'Israël au Mexique, dans ce qui serait la dernière tentative en date de Téhéran d'exporter dans une autre région le conflit entre les deux pays. "Le complot a été déjoué et ne représente pas actuellement une menace", a déclaré un responsable américain sous le couvert de l'anonymat.
Selon la même source, ce projet d'assassinat a été initié en 2024 par la Force Qods, branche des opérations extérieures des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de l'Iran et a été déjoué cette année.
"Ce n'est que le dernier épisode d'une longue série d'attaques meurtrières perpétrées par l'Iran visant des diplomates, journalistes, dissidents et toute personne en désaccord avec eux, ce qui devrait vraiment inquiéter tous les pays où il y a une présence iranienne", a ajouté le responsable américain. Il n'a cependant pas fourni de preuves détaillées, ni expliqué comment le complot avait été déjoué.
Les services de renseignement américains avaient déjà annoncé que des agents iraniens avaient cherché des cibles en Amérique latine, où la République islamique s'est alliée avec le président vénézuélien Nicolas Maduro.
La mission iranienne à l'ONU, interrogée par l'AFP, s'est refusée à tout commentaire. De son côté, le ministère israélien des Affaires étrangères a remercié Mexico. "Nous remercions les services de sécurité et les forces de l'ordre au Mexique d'avoir déjoué un réseau terroriste dirigé par l'Iran qui cherchait à attaquer l'ambassadrice d'Israël au Mexique", Einat Kranz Neiger, dit un bref communiqué.
Le projet serait né après les frappes aériennes imputées à Israël en avril 2024 sur l'annexe consulaire de l'ambassade d'Iran à Damas, en Syrie, provoquant la mort de plusieurs membres du corps des Gardiens de la révolution.
L'Iran, soutien de longue date du Hamas palestinien, avait alors juré de riposter et lancé une attaque de missiles et de drones contre Israël. En juin dernier, Israël a lancé une campagne de bombardements sans précédent contre l'Iran, tuant des hauts gradés et des scientifiques liés au programme nucléaire iranien ainsi que des centaines de civils. L'Iran a riposté avec des missiles et des drones lancés contre Israël. La guerre a duré 12 jours.
Sur ordre de Donald Trump, les forces américaines ont bombardé le 22 juin trois importants centres nucléaires dans le centre de l'Iran.
Les services de renseignement israéliens ont accusé par le passé la Force Qods de comploter contre des cibles israéliennes et juives à l’étranger. En 2024, l’Australie a expulsé l'ambassadeur de l’Iran qu'elle accusait d'être impliqué dans deux incendies volontaires - contre une synagogue à Melbourne et un restaurant casher à Sydney.
En 1994, un attentat à la bombe dans un bâtiment de Buenos Aires abritant plusieurs associations juives avait causé la mort de 85 personnes. Israël avait alors affirmé que l'attaque avait été perpétrée par le Hezbollah à la demande de Téhéran.

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