↩ Accueil

Vue lecture

Inondations au Maroc: des comptes de désinformation exploitent la catastrophe

Après les inondations meurtrières au Maroc, des vidéos produites par intelligence artificielle laissent croire que des stades de la Coupe d'Afrique des Nations sont impraticables et amplifient la catastrophe dans la région touchée. Une pratique destinée à générer plus de vues et monétiser le contenu sur les plateformes. 

  •  

Accord UE-Mercosur : Ursula von der Leyen acte un report de la signature

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a informé les dirigeants des 27 pays de l’Union européenne, réunis à Bruxelles, du report à janvier de la signature de l’accord commercial entre l’UE et des pays du Mercosur, a-t-on appris jeudi de sources diplomatiques.

Ursula von der Leyen espérait parapher ce traité de libre-échange samedi, lors du sommet du Mercosur dans la ville brésilienne de Foz do Iguaçu. Mais elle avait besoin au préalable de l’aval d’une majorité qualifiée d’Etats membres à Bruxelles, ce qu’elle n’a pas obtenu en raison en particulier de l’opposition de la France et de l’Italie.

Un échange entre Lula et Meloni

Négocié depuis plus de 25 ans, ce traité de libre-échange permettrait à l'UE d'exporter davantage de véhicules, machines, vins et spiritueux en Argentine, au Brésil, au Paraguay et en Uruguay. Dans le sens inverse, il faciliterait l'entrée en Europe de viande, sucre, riz, miel et soja sud-américains, ce qui alarme les filières concernées.

Le président brésilien Lula avait ouvert la voie à ce report quelques heures plus tôt après un échange téléphonique avec la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni qui lui avait demandé de la "patience", assurant que l'Italie soutiendrait l'accord in fine.

Ce délai supplémentaire est un revers pour la Commission européenne, l'Allemagne et l'Espagne qui poussaient pour une signature dans les prochains jours. Le compte n'y est pas pour signer cet accord", avait répété Emmanuel Macron jeudi.

Des affrontements à Bruxelles

Jeudi à Bruxelles, en marge du sommet, des milliers d'agriculteurs sont venus faire entendre leur colère. Pneus en feu, jets de pommes de terre et de projectiles auxquels ont répondu des canons à eau et des tirs de gaz lacrymogènes de la police. La situation a été particulièrement tendue autour des institutions européennes, protégées par un important dispositif policier.

Selon la police bruxelloise, 7 300 personnes, avec une cinquantaine de tracteurs, ont pris part à la manifestation autorisée, principalement dans le calme.

Mais 950 tracteurs supplémentaires s'étaient massés dans le quartier européen, engorgeant plusieurs rues.

© afp.com/FREDERICK FLORIN

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à Strasbourg, le 17 décembre 2025
  •  

Les élus démocrates publient de nouvelles photos de Jeffrey Epstein à la veille d’un jour crucial

68 nouvelles photos du financier new-yorkais viennent d’être diffusées par le comité de surveillance démocrate de la Chambre des représentants. Ces clichés proviennent des 95.000 images reçues de la part de la succession du criminel sexuel. Le but pour le parti : faire pression sur le gouvernement Trump qui doit dévoiler au plus tard ce vendredi les documents en sa possession sur Jeffrey Epstein.

  •  

Vladimir Poutine s’accroche à la guerre en Ukraine

ANALYSE - Avant même les discussions de Miami, le président russe a fait savoir qu’il ne ferait aucun compromis sur les territoires qu’il revendique en Ukraine.

© Alexander Kazakov / via REUTERS

Vladimir Poutine, à Moscou le 17 décembre 2025.
  •  

La Chine veut relancer sa natalité... en taxant préservatifs et pilules contraceptives

Comment inciter la population à faire plus d'enfants ? La Chine a entrepris une vaste série de mesures pour relancer la natalité du pays, en baisse depuis plusieurs années. La dernière en date : à compter du 1ᵉʳ janvier prochain, une mesure, intégrée à une loi fiscale de 2024, entrera en vigueur : la taxation des moyens contraceptifs. Préservatifs et pilules contraceptives seront désormais soumis à un taux de TVA de 13 %. Une nouveauté, car l'ensemble de ces produits ou traitements demeuraient jusque-là exemptés de tout prélèvement de ce genre. Pour Pékin, cette évolution intervient dans la continuité du changement de doctrine du pays quant à la question de la famille.

Une démographie en berne

En effet, pendant plus de 30 ans, entre 1979 et 2015, la Chine a limité le nombre d'enfants à un seul par ménage. Une "politique de l'enfant unique" strictement appliquée, les parents pouvant être poursuivis pénalement pour avoir enfreint la règle. Mais depuis 2016, le pouvoir chinois a lâché du lest en la matière. Deux enfants ont d'abord été autorisés pour chaque famille, avant qu'un troisième soit à son tour permis en 2021. Aujourd'hui, l'État chinois enjoint même dorénavant à fonder une famille. En cause ? La démographie en berne du pays, qui a perdu 1,39 million d'habitants en 2024 par rapport à 2023. Sur cette même année, seuls 9,3 millions de bébés sont nés en Chine, contre 14,7 millions en 2019. En 2023, l'Inde est devenue, au détriment de Pékin, le premier pays du monde en nombre d'habitants (1,426 milliard).

Ces chiffres ont de quoi inquiéter le président chinois, Xi Jinping. Depuis plusieurs années, son gouvernement a mis en œuvre plusieurs dispositions pour pousser la population à donner naissance à davantage d'enfants. Jusqu'à l'âge de trois ans, une allocation spécifique est versée aux parents d'un nouveau-né pour les accompagner dans les premiers mois post-grossesse. Des allègements fiscaux vont également bientôt être appliqués pour les services de garde d'enfants, ou, plus étonnant, les agences matrimoniales. Les prix pour faire un enfant via une fécondation in vitro ont par ailleurs été revus à la baisse.

Dans un article consacré au sujet, The Guardian rapporte que certaines régions vont encore plus loin dans cet objectif de relance de la natalité. Certaines femmes expliquent ainsi avoir déjà reçu des coups de fil de la part d'agents gouvernementaux pour les questionner sur leur désir de fonder une famille. Dans la province du Yunnan, d'autres auraient été forcées de communiquer la date de leurs dernières règles auprès des pouvoirs publics locaux, indique le quotidien britannique, se basant sur des informations parues dans la presse chinoise. De façon plus générale, la télévision et les médias contrôlés par le régime du PCC (Parti communiste chinois) encouragent régulièrement les étudiantes à faire des enfants durant leur cursus universitaire – quitte à mettre à mal la suite de leur parcours.

Difficultés économiques et coûts d'éducation

Tandis que sa population vieillit et que l'économie chinoise n'est plus aussi florissante qu'il y a une décennie, Pékin cherche à s'assurer suffisamment de main-d'œuvre pour ses projets futurs. Dans ce contexte, la nouvelle taxe sur les préservatifs et les pilules apparaît avant tout comme un moyen d'entériner la nouvelle orientation adoptée par le pouvoir sur la natalité. "Maintenant que la politique de natalité de la Chine encourage les naissances et ne promeut plus la contraception, il est raisonnable de rétablir la taxation des contraceptifs, souligne, toujours auprès du Guardian, He Yafu, démographe chinois indépendant. "Toutefois, il est peu probable que cette mesure ait un impact significatif sur le taux de fécondité." Aujourd'hui, le coût d'un préservatif est plutôt faible en Chine et ne dépasse parfois pas 0,60 dollar.

D'autres causes peuvent davantage expliquer cette démographie en berne. Les difficultés économiques rencontrées par certains Chinois peuvent par exemple mettre à mal leur projet de fonder une famille. Cet été, le taux de chômage des jeunes a atteint dans le pays un niveau record. Autre facteur contraignant : la Chine constitue aujourd'hui l'un des États les coûteux au monde pour élever sa progéniture. L'an dernier, l'Institut de recherche démographique YuWa de Pékin avait ainsi dévoilé un rapport montrant qu'une famille chinoise devrait dépenser en moyenne plus de 538 000 yuans, soit environ 65 000 dollars, pour éduquer son enfant. Un niveau largement supérieur au PIB annuel par habitant.

Tant de paramètres qui poussent beaucoup de Chinois à rester célibataires – en 2019, leur nombre s'élevait à environ 240 millions au sein des frontières nationales, selon le gouvernement. Conséquence de l'ensemble de ces éléments : outre le recul des naissances, le nombre de mariages a largement diminué l'an dernier en Chine, à hauteur de - 20 %.

© afp.com/ADEK BERRY

Le président chinois Xi Jinping, le 28 mars 2025 au Grand Palais du peuple, à Pékin (Chine).
  •  

Soudan : plus de 1 000 morts en avril lors du bombardement du camp de Zamzam selon ONU

Une offensive menée par les Forces de soutien rapide (FSR) contre le camp de Zamzam, dans le Darfour-Nord au Soudan les 11 et 13 avril dernier, a fait plus de 1 000 morts, selon rapport publié jeudi par le Haut-Commissariat aux droits de l'homme. Des actes qualifiés "d'atteintes flagrantes au droit international des droits de l'homme" par l'ONU.

  •  

Surtourisme aux Lofoten : mémoire et culture en résistance

En Norvège, les îles Lofoten ont acquis avec l'essor d'Instagram et de Tiktok une notoriété inattendue. Chaque année, un flot de plus d’un million de touristes vient cohabiter avec une petite population locale de 25 000 personnes. Conséquences : dégradation des espaces naturels, excréments humains dans les jardins et les cimetières, mais aussi la perte d'identité.

  •  

Mercosur-UE : la signature de l’accord reportée à janvier

La signature de l’accord commercial entre l’Union européenne et des pays du Mercosur a été reportée à janvier, a annoncé jeudi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen aux 27 Etats membres, au moment où les agriculteurs faisaient entendre leur colère à Bruxelles.

  •