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macOS : Firefox sera bientôt plus rapide et plus léger à installer

Mozilla optimise Firefox pour macOS. Les développeurs ont annoncé qu’un nouveau système de compression allait être utilisé à partir de la version 136 du navigateur. Résultat : la taille du fichier DMG est réduite d'environ 9 %, et le temps de décompression d'environ 50 %.

Mozilla se base désormais sur LZMA, un algorithme de compression de données sans perte prise en charge par macOS depuis Catalina. Il en existe d’autres (bzip2, zlib, lzfse), mais les développeurs ont estimé que celui-ci était le plus efficace dans leur cas. Mozilla ne pouvait pas tout de suite passer sur LZMA vu que le navigateur devait continuer de gérer les versions plus anciennes du système : elle a donc dû patienter quelques années.

Firefox a abandonné Sierra, High Sierra et Mojave au passage vers sa version 116 sortie… à l’été 2023. Mais alors, pourquoi avoir attendu aussi longtemps pour adopter LZMA ? Le problème vient du fait que Mozilla créé ses DMG avec libdmg-hfsplus, un programme pour Linux plus flexible que l’outil maison d’Apple pour effectuer des centaines d’opérations par jour. Celui-ci ne prenait pas en charge le LZMA, mais les choses ont récemment changées : la nouveauté a donc été introduite dans la version Nightly 135.0, et Mozilla estime désormais qu’elle a passé suffisamment de temps en cuisine pour arriver dans les bêtas et sur la mouture grand public.

Tout cela ne change rien pour l’utilisateur, qui devrait juste gagner du temps. Mozilla explique qu’une taille réduite reste importante, surtout dans les pays où les connexions Internet sont mauvaises ou très chères. Cette nouveauté est pour le moment réservé à la déclinaison Nightly de Firefox, qui deviendra la version finale dans les mois qui viennent.

Amazon brade les thermostats connectés tado° X à -40%, compatibles HomeKit !

Avec les augmentations du coût de l'énergie, certaines factures ont pu être difficiles à digérer ces derniers mois et d'autres aussi joufflues vont arriver dans les mois qui viennent. Une promotion permet aujourd'hui de s'offrir les produits du leader européen des solutions de gestion de l'énergie domestique tado° à un tarif vraiment intéressant.

Question à plusieurs dizaines, centaines de milliards : mais combien vaut TikTok ?

Il est impossible d'ignorer les turbulences qui frappent TikTok depuis plusieurs mois aux États-Unis. Après une série de rebondissements très rapprochés les uns des autres, le gouvernement américain lui a finalement donné 75 jours, afin de lui permettre de se mettre en conformité. Cette décision intervient alors que des discussions sont en cours concernant la vente de TikTok aux États-Unis, mais

Accusée de vendre des bracelets comprenant des substances toxiques, Apple se défend

Apple est visée par une action collective aux États-Unis concernant ses bracelets Apple Watch. La Pomme est accusée de cacher que certains de ses bracelets contiennent des substances toxiques, plus précisément des substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées (PFAS).

Bracelet Apple Watch en fluoroélastomère. Image Apple.

Les plaignants estiment qu’Apple trompe les consommateurs en leur faisant croire que ses bracelets sont sans danger. Ils appuient leur accusation en citant une étude récente selon laquelle des bracelets en fluoroélastomère de plusieurs marques contiennent un taux élevé de ces composés extrêmement persistants et mauvais pour la santé. Si les bracelets en fluoroélastomère d’Apple1 font partie de l’étude, on ne sait pas s’ils figurent parmi les 15 modèles, sur les 22 testés, où une forte concentration de PFAS a été détectée.

Un juge doit encore statuer sur les suites à donner à cette plainte. Dans tous les cas, Apple s’est rapidement défendue publiquement en envoyant cette déclaration à la presse :

Les bracelets Apple Watch sont sans danger pour les utilisateurs. En plus de nos propres tests, nous collaborons avec des laboratoires indépendants pour effectuer des tests rigoureux et analyser les matériaux utilisés dans nos produits, y compris les bracelets Apple Watch.

Même si le fabricant assure que ses bracelets sont inoffensifs, il n’en reste pas moins qu’il cherche à éliminer les PFAS de ses produits. Dans un document publié en 2022, Apple indique que ce processus va « prendre du temps » en raison de plusieurs défis, notamment l’identification d’alternatives viables.


  1. Les bracelets Apple en fluoroélastomère sont les bracelets Sport, Sport Nike et Océan.  ↩︎

Comment sublimer ses photos et optimiser son workflow avec Luminar 2.2

Avec sa version 2.2, Luminar Mobile intègre deux fonctionnalités particulièrement attendues par les utilisateurs. Désormais, l’application prend en charge l’édition complète des fichiers RAW, permettant un contrôle avancé sur la qualité des images. De plus, la synchronisation via iCloud facilite le transfert et l’accès aux projets entre appareils, offrant une expérience fluide et connectée pour le

iOS : l’Epic Games Store s’enrichit d’une vingtaine de jeux et va en offrir un chaque semaine

Epic est bien décidé à démocratiser son Games Store sur mobile. L’entreprise a annoncé qu’elle venait d’ajouter une vingtaine de jeux sur sa boutique, payants comme gratuits. Elle a également lancé un programme de cadeau offrant un titre pendant une certaine durée, à la manière de ce qu’elle propose depuis longtemps sur PC. Le mélange de rogue-like et de dungeon-defense Dungeon of the Endless: Apogee est le premier à ouvrir le bal : habituellement facturé 7,19 €, il sera gratuit jusqu’au 20 février. Epic promet que la cadence accélérera par la suite pour passer sur un rythme de cadeaux hebdomadaire.

Le Games Store sur iPhone.

Il est possible d’acheter plusieurs titres intéressants après avoir mis à jour l'Epic Games Store (n'hésitez pas à la réinstaller complètement depuis le site d'Epic si la procédure coince). On y trouve par exemple Out There, Samorost 2, Hidden Folks ou Pilgrims. D’autres jeux comme Cultist Simulator ou Bloons TD 6 arriveront par la suite. Epic a également mis en place une fonction d’autoconnexion évitant d’avoir à ré-entrer son compte sur chaque jeu, et a aussi amélioré le système de mise à jour automatique de l’app de sa boutique.

Si c’est un bon début, Epic se rend bien compte du fait que proposer son jeu en dehors de l’App Store peut engendrer des frais supplémentaires aux développeurs. Apple impose en effet la Core Technology Fee (CTF), qui taxe 50 centimes sur chaque installation à partir d’un million de téléchargement annuel. Pour faire passer la pilule, l’entreprise de Tim Sweeney s’est engagée à payer cette taxe pendant un an pour les jeux rendus temporairement gratuits sur sa boutique.

Dans un billet de blog, le patron d’Epic déclare avoir conscience que cette combine « n'est pas financièrement viable pour tous les magasins d'applications tiers ou pour Epic à long terme ». Il estime cependant devoir le faire « le temps que la Commission européenne enquête sur la non-conformité d'Apple avec la loi ». Tim Sweeney espère en effet que l’Union européenne va sévir auprès d’Apple et de son plan d’ouverture qui, selon lui, ne respecte pas le DMA.

La version mobile de l’Epic Games Store ne décolle pas particulièrement, avec 29 millions de téléchargements à la fin 2024 sur les 100 millions visés. L’entreprise blâme la difficulté d’installer la boutique tierce sur iOS et Android, la démarche n’étant pas aisée pour un néophyte. Le patron a partagé une image montrant les différentes étapes : il faut quinze clics sur iOS, 12 sur Android.

Image : Epic.

Tim Sweeney affirme que de nombreux développeurs sont découragés par le système d’Apple, et cite au passage quelques témoignages anonymes. Certains expliquent qu’ils ne veulent pas s’embêter avec les accords à signer avec Cupertino, là où d’autres déclarent craindre la CTF. En attendant, Epic redouble d’efforts pour attirer les développeurs, et in fine les joueurs grâce à des programmes revoyant ses commissions à la baisse.

Europe : Donald Trump dénonce un harcèlement "fiscal" contre Apple

Le président Donald Trump s’est exprimé au Forum économique mondial de Davos, où il a vivement critiqué les actions de l’Union européenne envers les géants technologiques américains tels qu’Apple, Google et Facebook. Ces déclarations, marquées par une défense énergique des intérêts des entreprises américaines, soulignent les tensions croissantes entre les États-Unis et l’UE sur les questions écono

Apple attaquée pour la présence de PFAS dans ses bracelets

Une action de groupe est intentée à l'encontre d'Apple en Californie suite à la publication en décembre d'une étude révélant la présence de substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées, les fameux polluants éternels plus connus sous le PFAS, dans certains bracelets de l'Apple Watch....

Pour 1,1 milliard de dollars, les enceintes Marshall vont devenir chinoises

C’est bientôt officiel : HongShan Capital Group est sur le point de mettre la main sur Marshall Group AB, la célèbre marque britannique d’équipements audio. Connue pour ses amplis cultes utilisés par Jimi Hendrix ou Eric Clapton, Marshall pourrait être rachetée pour environ 1,1 milliard de dollars, selon des sources proches du dossier.

Apple assure que le nouveau CarPlay n’est pas abandonné, sans donner de preuve de vie

Apple a discrètement retiré toute notion de date sur la page dédiée à CarPlay. Pendant longtemps, le CarPlay de nouvelle génération, celui qui doit prendre le contrôle de tous les écrans du tableau de bord et offrir une intégration renforcée entre le système d’Apple et celui de la voiture, était annoncé pour fin 2024. Désormais, la page américaine du site ne fait plus aucune promesse, ce qui a été noté par MacRumors, avec cette question évidente : le projet était-il abandonné ?

Capture d’écran du site américain d’Apple, sans notion de date. Le site français annonce les premiers modèles « cette année », sans préciser laquelle, malin. Image MacGeneration.

Peu de temps après, Apple a envoyé un communiqué à MacRumors pour tordre le cou à la rumeur : l’entreprise californienne tient à faire savoir que son travail sur le CarPlay de nouvelle génération se poursuit et qu’elle travaille avec plusieurs constructeurs automobiles. Néanmoins, Apple ne donne aucun détail supplémentaire, ni des noms de marque, encore moins des dates, puisque le bref communiqué précise que chaque constructeur automobile se chargera d’annoncer lui-même l’arrivée de la fonctionnalité.

Voici le communiqué au complet :

La prochaine génération de CarPlay se construit sur des années de succès et les enseignements apportés par CarPlay et doit offrir le meilleur d’Apple et des constructeurs automobiles au sein d’une expérience profondément intégrée et personnalisable. Nous continuons à collaborer étroitement avec plusieurs constructeurs, pour leur permettre de mettre en avant leur marque et leur design dans la prochaine génération de CarPlay. Chaque marque partagera davantage de détails quand ils seront prêts à annoncer les modèles qui prendront en charge la nouvelle génération de CarPlay.

En marge, Apple dit aussi qu’elle reste impliquée dans le développement du CarPlay actuel, une fonctionnalité qui est disponible dans plus de 98 % des voitures vendues aux États-Unis, comme l’entreprise de Tim Cook aime régulièrement le rappeler. La part de marché du nouveau CarPlay devrait être bien plus faible, surtout au lancement : pour l’heure, seuls Aston Martin et Porsche ont levé le voile sur leur implémentation de la fonctionnalité. C’était en décembre 2023 et depuis, pas un mot, on n’a pas la moindre idée quant à un calendrier de sortie, voire si le nouveau CarPlay est toujours bel et bien prévu.

Le nouveau CarPlay prendra la route avec Porsche et Aston Martin

Le nouveau CarPlay prendra la route avec Porsche et Aston Martin

Apple a beau essayer de rassurer avec ce communiqué, le CarPlay de nouvelle génération entre dans une ère où on croira en son arrivée quand on le verra. L’industrie automobile n’a jamais fait preuve d’enthousiasme face à ce projet et peut-être qu’il aboutira techniquement dans une ou deux voitures hors de prix, mais il semble bien que la Pomme soit la seule encore réellement intéressée par le projet.

Apple n’a pas oublié le nouveau CarPlay… contrairement aux constructeurs automobiles ?

Apple n’a pas oublié le nouveau CarPlay… contrairement aux constructeurs automobiles ?

Apple face à la justice : 12 000 femmes dénoncent l'inégalité salariale

Apple fait face à un recours collectif intenté au nom de 12 000 femmes, qui sont actuellement employées ou l’ont été en Californie. Elle est en effet accusée de pratiques salariales discriminatoires à leur encontre. Cette affaire pourrait avoir des conséquences majeures pour la marque, mais aussi, plus largement, pour les pratiques salariales dans le secteur technologique.

Promo : jusqu'à -340 € sur des iPad Pro M4

Plusieurs iPad Pro de la dernière génération M4 sont en promotion chez Amazon France. Les réductions peuvent être substantielles, mais il y a un mais. Ce sont des modèles assez costauds et donc chers de base qui ont les réductions les plus importantes, la note baisse mais elle reste conséquente.

L'iPad Pro 13" 2024 (au-dessus) fait 5,1 mm d'épaisseur, tandis que le modèle 2020 (en dessous) fait 5,9 mm. Les iPad M1/M2 avaient légèrement grossi, grimpant à 6,4 mm. Image iGeneration.
  • iPad Pro 13" M4 cellulaire avec 256 Go à 1 650 € (-339 €)
  • iPad Pro 13" M4 Wi-Fi avec 1 To à 1 970 € (-329 €)
  • iPad Pro 13" M4 Wi-Fi avec 1 To et verre nano-texturé à 2 090 € (-339 €)
  • iPad Pro 13" M4 cellulaire avec 2 To et verre nano-texturé à 2 660 € (-499 €)
  • iPad Pro 13" M4 Wi-Fi avec 2 To et verre nano-texturé à 2 720 € (-189 €)
  • iPad Pro 13" M4 cellulaire avec 2 To à 2 750 € (-279 €)

Néanmoins, si l'on visait d'un de ces gros iPad, c'est une bonne opération. Il y a des promos sur des modèles avec les deux tailles d'écran, en Wi-Fi seulement ou en cellulaire et même l'option du verre nano-texturé qui réduit les reflets sur ces grandes dalles.

Quant au processeur M4, il assurera une excellente longévité à ces tablettes qui, de génération en génération, sont presque toujours plus puissantes que nécessaire. Si vous voulez ajouter le Pencil Pro, il est à 141,70 €

Test de l’iPad Pro 13" M4 : l’heure de changer de formule ?

Test de l’iPad Pro 13" M4 : l’heure de changer de formule ?

Marre des musiques générées par l'IA ? Ce nouvel outil de Deezer les détecte !

Face à l’essor des contenus musicaux créés par l'IA, la plateforme de streaming française Deezer prend les devants en lançant une nouvelle fonctionnalité visant à identifier et gérer ces morceaux. Développé pour renforcer la transparence et protéger les droits des artistes, cet outil marque une étape importante dans une adoption responsable de l’IA au sein de l’industrie musicale.

Tesla commercialise la nouvelle Model Y en Europe dans une coûteuse édition de lancement

Tesla annonce la commercialisation de la nouvelle Model Y en Europe et notamment en France (ainsi qu’aux États-Unis), deux semaines après la Chine et quelques autres pays. Pour rappel, il s’agit d’un modèle retravaillé, avec un nouveau design à l’avant et l’arrière, un intérieur revu et quelques changements sous le capot, essentiellement pour améliorer le confort et l’efficience. Le lancement dans nos contrées se fait en parallèle de l’ancien modèle, qui reste en vente à un prix inférieur. En effet, pour le moment du moins, Tesla ne propose qu’une seule Model Y revue, un modèle de lancement facturé à partir de 60 990 €.

La seule configuration proposée pour le moment est une Model Y haut de gamme, mais plus chère encore que l’ancienne Performance. Image MacGeneration.

Pour ce prix élevé, c’est 7 000 € de plus que l’ancienne Model Y Performance et même 13 000 € que l’ancien modèle comparable, vous aurez une voiture à transmission intégrale équipée de la grosse batterie (environ 79 kWh) qui doit permettre d’effectuer 568 km selon les normes WLTP. Si l’édition de lancement est obligatoirement équipée de jantes de 20 pouces moins efficientes, on peut tout de même noter que c’est 35 km de plus que l’ancienne transmission intégrale avec les mêmes jantes. Reste que c’est très cher, même si Tesla est généreux sur l’équipement, avec de série l’attelage et la couleur gratuite… à condition de choisir entre noir et gris pour le moment. Pas d’intérieur blanc non plus pour ce lancement.

La version limitée a droit à quelques badges spécifiques à l’extérieur et à l’intérieur, des tapis de meilleure qualité ou encore quelques touches de « daim vegan » dans l’habitable. Tesla promet des livraisons dès le mois de mars, tandis que la Model Y classique débute à 42 990 € pour une autonomie similaire (565 km WLTP) et des livraisons immédiates. Si vous cherchez une voiture dans un format quasiment identique, tout aussi connectée et sans lien avec la politique américaine actuelle, la G6 de Xpeng est une option intéressante, avec un prix de départ identique, une autonomie réduite (435 km WLTP) compensée par une charge plus rapide (système 800V).

Epic Games a trouvé un moyen pour attirer les développeurs sur son App Store 

Les résultats financiers d’Epic Games ont été décevants, l’éditeur manquant notamment d’atteindre son objectif ambitieux de 100 millions d’utilisateurs pour son App Store alternatif. Mais cela ne l’arrête pas et il multiplie les initiatives pour renforcer sa présence sur le marché des magasins d’applications tiers et entend grossir son catalogue de jeux.

Apple Store : un support sécurisé Kensington pour le Mac mini M4

Encore plus petit et donc encore plus facile à dérober, le Mac mini M4 a droit à son support de fixation sécurisé signé Kensington. L'Apple Store référence ce nouvel accessoire pour le petit Mac. Le Mac mini est enfermé dans un châssis métallique que l'on pourra fixer dans différentes positions et tenir attaché avec le câble de 1,83 m. Un verrou à 4 chiffres complète le dispositif. Ce support est vendu 79,95 €.

Image Apple.

Donald Trump défend Apple et les entreprises de la tech face à l’UE à Davos

Par : Greg Onizuka

Alors que se tient le forum économique de Davos, Donald Trump s’est lancé dans la défense des entreprises américaines de la tech face à l’Union européenne, avec la verve qu’on lui connait.

Donald Trump, lors d’une conférence de 2013. Image Wikipedia/Gage Skidmore, CC BY-SA 2.0.

Si la question de la présence d’autant de personnalités de la Silicon Valley à son investiture pouvait a priori paraître étonnante, l’idée de chercher la protection du nouveau président des États-Unis d’Amérique face à l’Union européenne semblait l’une des réponses les plus probables à cette interrogation. Et il n’a pas fallu longtemps pour que le locataire du Bureau ovale vienne à la rescousse de ses camarades de soirée, comme le rapporte Bloomberg.

Il faut dire que l’Union européenne porte des coups de plus en plus répétés et toujours plus grands dans le porte-feuille des GAFAM, entre les arriérés d'impôts de 13 milliards d’euros d'Apple concernant son optimisation fiscale avec l’Irlande ou les 2,4 milliards d’euros d'amende contre Google. Et les choses ne font à priori que commencer, le DSA et le DMA étant taillés pour mettre des bâtons dans les roues des grandes entreprises de la tech.

Vous savez, ils ont mené une action en justice contre Apple, et ils ont gagné alors que la plupart pensaient que ça n’était pas si grave. Ils ont gagné 15 ou 16 milliards sur le dos d’Apple. Ils ont gagné des milliards sur le dos de Google. Et je crois qu’ils veulent gagner des milliards et des milliards sur le dos de Facebook.

Que vous le vouliez ou non, ce sont des entreprises américaines [...] Ils (l’Union européenne, NDLR) ne devraient pas faire ça. C’est, autant que je le sache, une forme de taxation. Nous avons beaucoup de griefs envers l’Union européenne.

Ces paroles vite arrivées ne sont, à n’en pas douter, que les premières d’une passe d’armes qui s’annonce longue et complexe entre le pouvoir américain et les instances européennes, tant les entreprises du secteur se sont arrangées pour avoir toute l’attention du président américain, à commencer par son conseiller à l’efficacité gouvernementale en la personne d’Elon Musk, patron de X. À l’Union européenne de répondre.

La LaserWriter fête ses 40 ans

Par : Greg Onizuka

Il y a quarante ans aujourd’hui Apple sortait la LaserWriter, une des toutes premières imprimantes laser grand public, qui plus est contenant la technologie Adobe PostScript, permettant des rendus de texte plus précis que les impressions standard de l’époque.

Une LaserWriter avec un Macintosh Plus. Image Mactracker.

Voilà de quoi donner un coup de vieux à tous les routards de la PAO (Publication Assistée par Ordinateur), avec cet anniversaire ! Alors que l’impression laser est entrée dans les mœurs, et remplace de plus en plus les imprimantes jet d’encre pour le quotidien (quand l’imprimante n’est pas purement et simplement supprimée...), ce périphérique était un OVNI à l’époque : comme nous le rappelle MacRumors, l’engin était vendu pour la modique somme de 6 995 dollars en 1985, soit l’équivalent de 24 000 dollars actuels !

Il faut dire que non seulement cette technologie était très récente, avec la première imprimante laser grand public vendue par HP en 1983, mais Apple avait mis le paquet sur la LaserWriter : elle intégrait tout ce qui se faisait de mieux et de plus avancé, avec l’une des premières utilisations d’AppleTalk, qui permettait la mise en réseau de l’imprimante avec plusieurs Mac, l’intégration de PostScript, une résolution incroyable pour l’époque de 300 points par pouce, le tout contrôlé par un processeur Motorola 68000 (si si, le même que dans le Macintosh d’origine) et une quantité incroyable de 1,5 Mo de RAM au maximum. Pour remettre les choses en place, le Macintosh 128 sorti un an plus tôt comportait le même processeur (à 8 MHz, quand l’imprimante s’envolait à 11 MHz), et ne pouvait accueillir plus de 1 Mo de RAM... ou quand l’imprimante est plus puissante qu’un ordinateur !

Si Apple a ensuite continué à proposer des imprimantes dans sa gamme de produits pendant plusieurs années, Steve Jobs à son retour considérant que ces accessoires étaient plus inutiles qu'autre chose dans la gamme, il mit fin à ce pan de l'histoire de la marque. C’est en 1999 que la production s’arrêtera avec la LaserWriter 8500, laissant ainsi la place aux constructeurs traditionnels.

OpenAI lance Operator, un bot qui navigue sur Internet pour vous

Par : Greg Onizuka

OpenAI a dévoilé une nouvelle facette de son intelligence artificielle, censée cette fois-ci aider dans les tâches quotidiennes sur un navigateur web : Operator.

Si la fonction est pour le moment uniquement disponible pour les abonnés américains à la version Pro à 200 dollars, l’idée paraît à la fois prometteuse et risquée : le bot devrait pouvoir interagir avec les sites web de votre navigateur, comme si c’était vous qui preniez la main, afin de réaliser automatiquement des opérations telles que réserver un billet d’avion, réserver un Uber, répondre à des e-mails, etc.

Le bot est doté de limitations bienvenues, comme le fait de rendre la main s’il se retrouve bloqué, ou d’apprendre de ses erreurs, mais les autres sont encore plus importantes : il est supposé vous demander l’autorisation avant d'entrer des données sensibles comme des identifiants et mots de passe, mais aussi et surtout des données bancaires, ou encore attendre votre permission avant d’envoyer définitivement un e-mail.

Ce nouvel ajout semble donc prometteur et est amené à s’étendre comme les autres fonctions aux versions les plus accessibles de ChatGPT, mais son usage est tout de même à double tranchant : autant s’il fonctionne parfaitement le bot pourra rendre des services bien agréables, autant s’il a le moindre bug, il faudra espérer qu’il n’arrive pas au moment le plus dérangeant...

iPhone : quelques astuces si votre réveil ne sonne pas

Par : Greg Onizuka

S’il y a bien un running gag bien lourd qui traîne avec Apple et les iPhone, c’est bien celui des fonctions d’horloge qui déraillent... Autant quand c’est le passage à l’heure d’hiver qui rate le coche, c’est déjà embêtant mais n’arrive qu’une fois, autant quand c’est le réveil qui ne fonctionne pas, les conséquences peuvent être plus que lourdes. Et il semble que ce souci est revenu de plus belle avec iOS 18.2, comme le rapporte AppleInsider.

Le réglage de volume des notifications est particulièrement important. Oui, le rédacteur a le sommeil lourd... Image MacGeneration.

Si cela devait vous arriver, quelques solutions existent pour pallier le réveil silencieux. La plupart du temps, ces alarmes silencieuses sont dues au volume des notifications qui est réglé au plus bas. Allez donc dans Réglages => Sons et vibrations, et vérifiez que la barre de réglage Sonneries et alertes est à un volume correct. Profitez-en pour désactiver la fonction Utiliser les boutons qui se trouve juste en-dessous, ça évitera les changements de volume non voulus.

Au cas où, il sera aussi plus prudent de supprimer et de recréer tous vos réveils, histoire d’éliminer toutes les possibilités. En dernier recours, pensez aussi à désactiver les Fonctions fondées sur l’attention de Face ID, dans Face ID et code, qui sont certes bien pratiques mais peuvent diminuer le volume des notifications et donc de vos réveils au moindre mouvement reconnu comme étant votre visage tourné vers l’appareil.

Il ne reste plus qu’à souhaiter que ce souci soit réglé dans la prochaine mise à jour, mais n’espérez pas trop... s’il venait à être résolu, il y en aura bien un autre qui prendra sa place !

Le gouvernement indien veut préinstaller ses apps sur les téléphones d'Apple et de Google

Le gouvernement indien cherche à donner une place de choix à ses apps sur iOS et Android, au grand dam d'Apple et de Google. Le mois dernier, le ministère indien des Technologies et de l'information a demandé à Apple et Google que ses apps soient mieux mises en évidence sur leurs plateformes respectives rapporte Bloomberg.

Le gouvernement a créé plusieurs dizaines d'apps pour ses différents services et son administration. Elles sont disponibles séparément dans les boutiques d'Apple et de Google, mais le ministère cherche à les rendre plus facilement accessibles et visibles. Il s'agirait, d'une part, de créer une sorte d'app store dans l'App Store où toutes ces apps seraient réunies en un seul pack.

D'autre part, il a été suggéré qu'elles soient préinstallées sur les téléphones avant leur mise en vente. Ou encore, que leur téléchargement depuis d'autres sources ne soit précédé d'aucune mise en garde, comme Apple le fait en Europe lorsqu'on s'aventure en dehors de son store.

Apple n'a pas répondu aux questions de Bloomberg tandis que Google n'a pas abordé directement la problématique, mais confirme qu'il est en discussion avec le gouvernement indien.

Ces demandes vont totalement à l'encontre des politiques des deux groupes américains, à ceci près qu'il y a eu le précédent russe. Depuis le printemps 2021, Apple s'est pliée à une règlementation qui oblige les plateformes à proposer des apps locales, et ce pour concurrencer les solutions et plateformes étrangères. Apple a pu éviter qu'elles ne soient préinstallées, mais une liste d'apps agréées par le gouvernement russe est proposée à l'utilisateur lorsqu'il configure son nouvel iPhone.

Après les étapes habituelles de configuration de son iPhone, et juste avant de laisser l'utilisateur s'en servir, iOS ouvre une page dédiée dans l'App Store dans laquelle sont réunies les apps sélectionnées. Libre ensuite à l'utilisateur d'en installer certaines ou de les ignorer toutes.

Vidéo publiée par @KhaosT.

Lors de cet échange, les représentants du ministère indien ont mis sur la table la possibilité d'obliger Apple et Google à s'exécuter d'une manière ou d'une autre, en l'absence d'une autre solution.

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Inde : l'iPhone entre pour la première fois dans le top 5

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