Quelques centaines de personnes se sont retrouvées lundi soir devant l’hôtel de ville de Saint-Denis pour célébrer la chute de François Bayrou et préparer la journée d’action de mercredi. Entre apéro festif, soupe "de soutien" et assemblée générale, habitants, militants et étudiants se disent prêts à bloquer le pays, malgré la crainte persistante d’une répression policière.
François Bayrou assure n'avoir "aucun regret" après ses neuf mois passés à Matignon, marqués notamment par l'affaire Bétharram, le conclave sur les retraites, et peu de projets de loi d'ampleur. Retour sur les événements clés de son mandat de Premier ministre.
L'Assemblée nationale a refusé lundi la confiance au Premier ministre François Bayrou, qui doit présenter sa démission mardi à Emmanuel Macron. Le président de la République a fait savoir de son côté qu'il nommerait un nouveau chef de gouvernement "dans les tout prochains jours".
« On ne tolérera aucun blocage, aucune violence, aucune action évidemment de boycott », mercredi 10 septembre, lors du mouvement social qui s’annonce, a prévenu ce lundi le ministre de l’Intérieur bientôt démissionnaire.
Face au mouvement « Bloquons tout », les autorités ont émis des consignes de fermeté : les blocages seront « débloqués dans la foulée ». Reste une grande inconnue : l’ampleur de la mobilisation.
La direction générale de l’Aviation civile (DGAC) a annoncé que des perturbations et des retards étaient à prévoir « sur l’ensemble des aéroports français » mercredi, jour de blocages à l’échelle nationale.
Le président de la République, Emmanuel Macron, souhaite nommer très rapidement un nouveau Premier ministre, a fait savoir l’Élysée, ce lundi soir, après la chute du gouvernement Bayrou, désavoué par une large majorité de députés.
Lundi, près de 500 personnes se sont réunies, place de la Liberté, à Brest, pour participer au « Pot de départ de François Bayrou ». Un mouvement improvisé à travers toute la France. L’occasion de régler les derniers détails avant la journée de blocage de mercredi.
Emmanuel Macron se retrouve de nouveau en première ligne après la chute, lundi, de son Premier ministre François Bayrou. Si le président et la macronie sont convaincus de devoir se tourner vers les socialistes pour trouver une issue à la crise, les compromis sur la politique menée semblent difficiles à accepter.
François Bayrou a engagé la responsabilité de son gouvernement à l’Assemblée nationale en application de l’article 49.1 de la Constitution lors d’un discours de politique générale qu’il a prononcé lundi après-midi. Le Premier ministre n'a finalement pas obtenu la confiance de l'Assemblée nationale et va devoir remettre mardi sa démission et celle de son gouvernement au président de la République.
Sans grand enthousiasme, le Premier ministre a redit, à l’Assemblée nationale, ce lundi, combien la situation financière et la dette faisaient courir de grands risques à la France. À gauche et au RN, les députés l’ont sanctionné, sans aucune pitié.
Le Premier ministre français, François Bayrou, n'a pas obtenu la confiance des députés après le vote qu'il a lui-même convoqué.
Il a prévu de remettre sa démission au président français, Emmanuel Macron, ce mardi. Il était le quatrième Premier ministre du second mandat du chef de l'État.
Un Premier ministre proche du président, qui sait parler à l’oreille de la gauche, ou un socialiste pur sucre ? Emmanuel Macron se retrouve devant une équation compliquée pour la succession de François Bayrou, avec le risque de finir en première ligne, voire menacé si aucune option ne marche.
Comme attendu depuis deux semaines, une majorité de députés, issus des rangs des oppositions allant de RN à LFI, ont voté ce lundi contre la confiance au Premier ministre, faisant chuter son gouvernement.
L’appel au blocage du 10 septembre entraînera des perturbations du côté du trafic SNCF. Des lignes de trains régionaux (TER) et d’Intercités seront affectées, mais pas les TGV.
La RATP annonce un trafic « quasi normal » pour les métros et les bus mais « perturbé » pour le RER B le 10 septembre, jour de la mobilisation « Bloquons tout ».
This photograph shows the Parisian Autonomous Transport Administration (Regie autonome des transports parisiens - RATP) logo on a metro wagon at the Front Populaire subway station in Saint-Denis, suburbs of Paris, on January 24, 2025. (Photo by Julie SEBADELHA / AFP)
Inquiet à l’approche du mouvement du 10 septembre, Thierry Cotillard a assuré ce lundi avoir demandé à ses fournisseurs de « livrer un peu plus que prévu », de quoi assurer entre « trois et dix jours de stockage » selon les produits. Il déplore en parallèle les appels « chariots gratuits ».
Sandrine Le Feur, députée macroniste de la circonscription de Morlaix, indique dans un communiqué qu’elle votera la confiance sollicitée par François Bayrou, ce lundi 8 septembre. Elle explique un choix par « responsabilité » et pour la « stabilité ».
Le procès en appel de l'affaire des assistants parlementaires européens du FN se tiendra du 13 janvier au 12 février 2026, selon le calendrier fixé lundi lors d'une audience à la cour d'appel de Paris.
Plus d’un an avant l’élection présidentielle, Marine Le Pen et onze autres personnes seront jugées en appel à partir du 13 janvier prochain, dans le cadre de l’affaire des assistants parlementaires européens du FN.
Quelles leçons tirer de la nouvelle crise politique qui secoue la France ? La Ve République est-elle à bout de souffle ? Est-elle toujours adaptée à la sociologie électorale des Français ? A la façon dont ils consomment la politique ? Au calendrier électoral écrasé par la sacrosainte présidentielle ?