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☕️ Ubuntu 25.10 aura une session RISC-V complète, mais pour très peu de matériel

On sait depuis environ deux mois que la prochaine édition d’Ubuntu aura une session complète pour l’architecture RISC-V. Le programme d’Ubuntu 25.10 est d’ailleurs chargé, avec une expérience Wayland plus lissée pour les GPU NVIDIA, le support du Variable Refresh Rate ou encore le chiffrement intégral du disque soutenu par la puce TPM. On y trouvera également GNOME 49, le noyau Linux 6.17 et plusieurs nouvelles applications, dont Loupe et Ptyxis.

Ce support amélioré de RISC-V viendra cependant avec un changement majeur : seul le profil RVA23 de l’architecture sera pris en charge. Les RVA (Risc-V Application) sont des spécifications techniques décrivant les capacités de traitement vectoriel qu’un système compatible doit posséder. Ils décrivent donc, concrètement, ce que les applications peuvent utiliser.

Or, le RVA23 est le dernier profil en date. Il a été publié en octobre 2024 et rend plusieurs extensions obligatoires, dont Vector et Hyperviseur. Dans le cas d’Ubuntu, les conséquences seront très concrètes : puisque l’immense majorité du matériel RISC-V se sert du profil RVA20, la version 25.10 du système ne les prendra plus en charge. En contrepartie, utiliser le système sur du matériel neuf (et pour l’instant presque inexistant) permettra d’obtenir une session complète et de faire tourner toutes les applications, grâce notamment aux fonctions d’hyperviseur ainsi débloquées.

Pour les personnes concernées, c’est évidemment une mauvaise nouvelle. On peut cependant la relativiser : Ubuntu 24.04 LTS, qui prend en charge le profil RVA20, sera supporté jusqu’en 2029 au moins. Une mise à jour du composant ubuntu-release-upgrader est en outre déployée depuis quelques semaines pour préparer le terrain. Ainsi, si une configuration RVA20 est détectée, la version utilisée du système ne sera pas mise à jour.

Pour Canonical, il s’agit encore une fois de mettre en place des changements importants avant la nouvelle LTS. Ubuntu 26.04 sera ainsi prête pour le nouveau matériel qui devrait se multiplier d’ici la fin de l’année.

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bl4ckdot pousse sa RAM à 12872 MT/s = record du monde !

bl4ckdot

Bon, alors là, nous avons envie de dire GG à bl4ckdot qui tombe un nouveau record du monde de fréquence RAM. Effectivement, l’overclocker français pousse son kit à une fréquence folle de 12872 MT/s. Bien entendu, nous retrouvons l’emploi d’azote liquide et d’une plateforme Intel Arrow Lake couplée à un gros CPU Core Ultra 9 ! bl4ckdot poussa […]

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AMD Zen 6 : une rumeur annonce 7GHz, les détails

Zen 6 7Ghz

Toujours beaucoup de spéculations et de rumeurs sur les prochains processeurs AMD basés sur l’architecture Zen 6. Il y a peu de temps, on apprenait que le nombre de cœurs serait à la hausse mais maintenant on se met à parler d’une fréquence record…Un domaine où AMD n’a jamais été vraiment à l’aise ces dernières […]

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Image IA pour recruter des graphistes Xbox : Une bourde de plus après la vague de licenciements

Xbox IA graphistes

Une bourde de plus éclabousse la sphère Xbox. Mike Matsel, un responsable clé du département graphique, a récemment posté une offre d'emploi sur LinkedIn, mais l'illustration choisie – une image générée par IA de piètre qualité – a déclenché une véritable tempête d'indignation. La controverse est d'autant plus vive que cette publication intervient juste après des licenciements massifs chez Microsoft.

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En 2024, 13,5 % des résumés d’articles de recherche biomédicale étaient co-rédigés par IA

« crucial », « potential », « significant »
En 2024, 13,5 % des résumés d’articles de recherche biomédicale étaient co-rédigés par IA

Une analyse des publications scientifiques dans le milieu de la recherche biomédicale montre que les modèles de langage sont massivement utilisés pour rédiger au moins leurs résumés.

De plus en plus de chercheurs utilisent des modèles de langage (LLM) pour rédiger leurs articles. En analysant le vocabulaire utilisé dans les résumés des articles scientifiques, des chercheurs montrent que leurs collègues en recherche biomédicale utilisent abondamment l’IA pour résumer leurs articles. Ils ont publié leurs résultats dans la revue Science Advances.

Cette analyse constate aussi une évolution du vocabulaire dans les résumés des 15 millions d’articles du milieu biomédical (en anglais) indexés sur la plateforme PubMed, principal moteur de recherche d’articles médicaux et de biologie.

Détection par l’augmentation anormale de la fréquence de certains mots

Ils ont de fait « simplement » calculé la fréquence, pour chaque année, des 273 112 mots qui apparaissent dans ces résumés. Pour chaque année, ils ont identifié les 900 mots « excédentaires ».

Ainsi, on peut observer l’évolution soudaine de l’utilisation ou de l’abandon de certains termes.

Le verbe « delve » (approfondir) avait déjà été repéré car c’est un terme peu employé dans l’anglais étasunien ou britannique, mais très utilisé par les nigérians, nationalité de beaucoup de travailleurs de la donnée dont le travail est utilisé pour entrainer les IA.

Le titre de l’article scientifique, « Delving into LLM-assisted writing in biomedical publications through excess vocabulary », est d’ailleurs un clin d’œil en référence à la fréquence élevée de ce terme. Mais des termes comme « crucial », « potential » ou « significant » ont fait des bons qui coïncident avec l’arrivée des IA génératives. Au contraire, « important » a chuté ces dernières années.

Ces pics de fréquences d’utilisation de termes ne sont pas tous dus qu’à l’utilisation de l’IA. On peut, par exemple, facilement comprendre qu’entre 2020 et 2024, le terme « pandemic » a connu un certain succès dans le milieu biomédical. De même, l’épidémie de maladie à virus Ebola en Afrique de l’Ouest entre 2013 et 2016 a, mécaniquement, poussé les chercheurs à utiliser le nom du virus dans leurs résumés.

Concentration sur les différences entre 2022 et 2024

Ils se sont donc concentrés sur les termes dont la fréquence a augmenté de façon particulièrement excessive en 2024, en comparant avec l’année 2022.

Mots dont la fréquence augmente en 2024. À gauche, le ratio entre 2024 et 2022 en fonction de la fréquence en 2024. À droite, l’écart entre 2024 et 2022 en fonction de la fréquence en 2024.

Ainsi, on peut voir que « delved » ou « delves », mais aussi « undescore », « notably », « showcasing » ou « additionnaly » sont particulièrement utilisés dans les articles biomédicaux de 2024 par rapport à ceux publiés en 2022.

Mais on peut se demander si ce phénomène peut être observé lors d’autres années. Ils ont vérifié pour toutes les années entre 2013 et 2023 et n’ont pas observé d’augmentations aussi importantes sauf pour le terme « ebola » en 2015, le terme « zika » en 2017 et les termes « coronavirus », « covid », « lockdown » et « pandemic » entre 2020 et 2022. Il faut donc, d’habitude, qu’il y ait un événement majeur lié à un terme biomédical pour qu’une telle augmentation de fréquence soit observée.

L’IA insert un style d’écriture différent

Les chercheurs ont aussi analysé quels types de mots étaient sur-utilisés. Comme on peut le voir dans les graphiques ci-dessous, la plupart des mots dont la fréquence est excessive à l’ère de l’IA générative sont plus là pour agrémenter le style. Ce sont aussi, la plupart du temps, des verbes ou, dans une moindre mesure, des adjectifs.

Le regroupement de ces termes de style dont la fréquence est excessive pour 2024 leur a servi de marqueur de l’usage de modèles de langage pour la rédaction des résumés des articles. En gros, ils considèrent qu’à partir d’un certain seuil de mots venant de ce groupe de mots, les chercheurs ont utilisé ChatGPT ou tout autre outil d’IA générative pour rédiger leur résumé.

13,5 % est une estimation basse

C’est en réanalysant tous les résumés des articles indexés par PubMed par ce prisme qu’ils estiment qu’au moins 13,5 % d’entre eux ont été rédigés à l’aide de l’IA générative. « Avec environ 1,5 million d’articles indexés dans PubMed par an, cela signifie que les LLM participent à la rédaction d’au moins 200 000 articles par an », expliquent-ils.

Ils insistent sur le fait que c’est une borne inférieure, puisque des résumés rédigés avec l’IA générative peuvent ne comporter aucun des termes qu’ils ont repérés. Ils soulignent aussi que, dans le lot, il peut y avoir des faux-positifs : notamment, l’utilisation des modèles de langage peut aussi influencer le style des humains. Mais ils pensent que ce dernier effet est beaucoup plus petit et plus lent.

Si l’IA générative peut aider dans la forme, elle peut ajouter des problèmes de fond

Ils font remarquer que l’IA générative est souvent utilisée pour améliorer la grammaire, la rhétorique, la lisibilité générale des textes ou aide à la traduction. Mais ils rappellent que les modèles de langage sont connus pour halluciner des références, fournir des résumés inexacts et générer de fausses informations qui semblent faire autorité et être convaincantes.

« Si les chercheurs peuvent remarquer et corriger les erreurs factuelles dans les résumés générés par IA de leurs propres travaux, il peut être plus difficile de trouver les erreurs de bibliographies ou de sections de discussions d’articles scientifiques générés par des LLM », soulignent-ils.

Ils ajoutent que les LLM peuvent répliquer les bais et autres carences qui se trouvent dans leurs données d’entrainement « ou même carrément plagier ».

Le code utilisé pour l’analyse des articles scientifiques est disponible sur GitHub et archivé sur Zenodo. On peut aussi y trouver toutes les données qu’ils ont générées.

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Selon le PDG de NVIDIA, la Chine n’a pas besoin de NVIDIA pour développer son armée

Si vous nous suivez depuis un temps, il y a un sujet que nous aimons bien couvrir, c’est la mésentente Chine/États-Unis. Depuis un certain temps, les américains essaient de limiter le développement de la Chine grâce à ses technologies et pour cela, l’oncle Sam limite l’accès de ses technologies à l’Empire du Milieu… D’où les […]

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Pro AI R9700 : PowerColor met à jour sa carte !

PowerColor RADEON Pro AI R9700

Initialement, la carte de PowerColor apparaissait avec un design de référence en provenance de chez AMD. La carte présentée a été produite en faible quantité dans un objectif de validation, cependant, comme AMD ne prévoit aucun design de référence à proprement parler, ce modèle ne sortira pas et la marque met sa carte à jour. […]

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Thermalright poursuit dans le radiateur avec monitoring et dévoile le Royal Knight 120 Digital

Après la série Peerless Assassin 140, c'est au tour des modèles Royal Knight 120 de revenir en Digital, Thermalright étant visiblement en mode conversion généralisée de ses solutions de refroidissement pour ajouter un écran de monitoring. Avec le Royal Knight 120 Digital, décline en blanc et en noir, on reste toutefois sur un affichage très simple puisqu'on passe par un logiciel très basique qui va donner les informations sur la température et la charge du CPU et du GPU, le tout avec un peu de RGB histoire d'ambiancer le PC. […]

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☕️ Wetransfer se donne l’autorisation d’entrainer des IA sur les contenus qu’elle héberge

Wetransfer, le service d’envoi de fichiers de taille importante, a modifié ses conditions d’utilisation pour pouvoir entrainer ses modèles d’IA, a repéré Rami Ismail. La modification a été effectuée le 23 juin 2025 et doit s’appliquer à partir du 8 aout.

Dans la section « Licence pour WeTransfer » l’entreprise affirme : « Vous nous accordez par la présente une licence perpétuelle, mondiale, non exclusive, libre de redevances, transférable et pouvant faire l’objet d’une sous-licence pour utiliser votre contenu à des fins d’exploitation, de développement, de commercialisation et d’amélioration du service ou de nouvelles technologies ou de nouveaux services, y compris pour améliorer les performances des modèles d’apprentissage automatique qui améliorent notre processus de modération du contenu, conformément à la politique en matière de confidentialité et de cookies ».

Elle affirme que « cette licence comprend le droit de reproduire, de distribuer, de modifier, de préparer des œuvres dérivées, de diffuser, de communiquer au public, d’afficher publiquement et de réaliser du contenu ». Et l’entreprise ajoute que l’utilisateur ne pourra pas demander de compensation pour l’utilisation de son contenu.

Comme l’explique Film Stories, WeTransfer est très utilisé par les créateurs qui peuvent avoir des rendus dont les fichiers sont assez gros. Le service permet d’envoyer ce genre de fichiers après les avoir téléchargés sur les serveurs de l’entreprise.

Des alternatives existent. Par exemple, Disroot ou Ethibox hébergent un service du même genre en utilisant le logiciel libre Lufi.

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[Maj] 8BitDo Ultimate Mobile, une nouvelle manette apacher pour les portables

Avec la sortie des manettes 2C, 8BitDo a totalement repensé sa série Ultimate et à décidé de décliner son modèle phare en de nombreuses versions, dont désormais une à destination des téléphones portables. Avec la manette Ultimate Mobile, 8BitDo vient s'attaquer à un marché très féroce et avance un argument de poids : un tarif de 49.99 USD seulement. Sans fil via une connexion Bluetooth, la manette est compatible avec les appareils de 100 mm à 170 mm de hauteur et offre une autonomie de 15 heures environ après une charge complète d'une heure et demie. Largement de quoi faire, ce qui permet de proposer également un produit léger, 236 grammes, avec la batterie de 350 mAh. […]

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NVIDIA devrait intégrer le Smooth Motion Frame Generation à ses futurs drivers

Mais qu'est-ce donc que le Smooth Motion Frame Generation ? Vous avez une heure pour répondre à cette épineuse question, bon d'accord, nous allons vous aider, il s'agit d'une extension de la technologie de génération d'images, afin de ne plus être dépendant de l'implémentation de ladite technologie dans chaque moteur de jeu. En résumé, la génération d'images serait désormais gérée directement par le biais du driver et non par le moteur du jeu ! […]

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Bon Plan : les boitiers AeroCool toujours plus abordables !

A la recherche d'un boitier abordable et au style affirmé pour une petite configuration ? Pas besoin de passer des heures sur le net, il suffit d'aller chez 1foDiscount avec de jolies promotions sur les boitiers AeroCool. L'offre est là, et il n'y a donc qu'à prendre quelques instants pour trouver le futur écrin de ses composants, sans oublier de mettre le code 1FOAEROBT30 une fois dans le panier afin de profiter d'une réduction de 30 % ! C'est beaucoup, oui, et ça permet donc de s'équiper sans se ruiner. Une petite économie pour de la mémoire plus rapide par exemple ? […]

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Protection des mineurs en ligne : la France va tester le dispositif européen

Permis de surfer
Protection des mineurs en ligne : la France va tester le dispositif européen

La Commission européenne a publié lundi ses lignes directrices relatives à la protection des mineurs en ligne, qui précisent les mesures attendues de la part des réseaux sociaux ou des sites pour adultes. Elle annonce dans le même temps la publication du prototype d’une application de contrôle de l’âge censée garantir l’anonymat des utilisateurs. Le dispositif sera testé dans cinq États membres, dont la France.

Bruxelles a publié lundi 14 juillet ses lignes directrices en matière de protection des mineurs en ligne. Elles précisent, dans le cadre du règlement européen sur le numérique (DSA) la façon dont les éditeurs de services en ligne et grandes plateformes doivent adapter leur fonctionnement pour contrôler l’âge minimum d’accès, et limiter les risques inhérents aux jeunes publics.

Limiter les fonctionnalités addictives et les risques de manipulation

« Les lignes directrices établissent une liste non exhaustive de mesures proportionnées et appropriées pour protéger les enfants contre les risques en ligne tels que le grooming, les contenus préjudiciables, les comportements problématiques et addictifs, ainsi que la cyberintimidation et les pratiques commerciales préjudiciables », expose la Commission européenne.

Elles s’incarnent au travers de sept grands principes, qui disposent notamment que le compte d’un mineur doit être paramétré en « privé » par défaut, pour limiter le risque de contacts non sollicités. Bruxelles demande également que les algorithmes de recommandation soient modifiés pour diminuer le risque d’exposition à des contenus dangereux, offrir plus de contrôle sur le flux, mais aussi éviter aux jeunes publics de se retrouver engrainés dans des spirales de contenus problématiques (phénomène dit du « trou du lapin », rabbit hole).

La Commission souhaite par ailleurs que les mineurs soient en mesure de bloquer les utilisateurs de leurs choix et ne puissent pas être ajoutés à des groupes ou des boucles de conversation privées sans consentement préalable.

Elle se positionne en faveur d’une protection accrue face aux dérives potentielles, qu’il s’agisse d’addiction ou d’influence. Bruxelles demande ainsi que soient désactivées par défaut « les fonctionnalités qui contribuent à une utilisation excessive » comme les accusés de lecture, la lecture automatique des vidéos, le défilement infini ou les notifications.

Une attention particulière est également portée à l’intégration des fonctions d’IA générative. Les lignes directrices demandent ainsi aux plateformes de « veiller à ce que les mineurs ne soient pas exposés à des systèmes d’IA intégrés à la plateforme qui influencent ou incitent les enfants à des fins commerciales, notamment par le biais de formats conversationnels ou de conseil tels que les chatbots ».

Bruxelles demande enfin que les éditeurs veillent à ne pas exploiter le « manque de connaissances commerciales des enfants » en évitant de les exposer à des messages manipulatoires, visant par exemple à les inciter à acheter des monnaies virtuelles et autres loot-boxes dans les jeux en ligne.

Satisfecit de la France

Reste à voir quand et comment les plateformes et éditeurs concernés s’adapteront à ces lignes directrices. Rappelons qu’elle constituent désormais le cadre au regard duquel la Commission européenne analysera le respect des obligations imposées par l’article 28 du Digital Services Act sur la protection des mineurs.

En attendant, leur publication a suscité l’enthousiasme d’Emmanuel Macron et de Clara Chappaz, ministre déléguée au Numérique, qui tous deux multiplient les appels en faveur d’une réglementation plus contraignante depuis le printemps avec, notamment, une interdiction d’accès aux réseaux sociaux pour les moins de 15 ans.

« En mai dernier, avec le Président Emmanuel Macron nous nous étions donné 3 mois pour trouver une voie européenne : c’est chose faite ! Aujourd’hui, l’Europe adopte des lignes directrices ambitieuses dans le cadre du DSA, qui ouvrent la voie à l’interdiction des réseaux sociaux aux moins de 15 ans en droit national », s’est réjouie Clara Chappaz.

L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) française se félicite dans le même temps que plusieurs de ses propositions aient été reprises par Bruxelles.

« La Commission européenne a ainsi retenu un niveau d’exigence équivalent à celui du référentiel de l’Arcom, assurant un haut niveau de protection de la vie privée et d’efficacité de la vérification de l’âge, via notamment le recours à un tiers indépendant. En outre, l’Arcom se réjouit que la Commission ait pris en compte, conformément à sa suggestion, la nécessité de protéger les mineurs contre les communications commerciales (y compris celles réalisées par les influenceurs) pour des contenus réservés aux adultes, tels que les jeux d’argent ou la pornographie. »

Un prototype européen d’application de contrôle d’accès

Le débat relatif au verrouillage de l’accès aux sites pornographiques l’a bien montré : difficile de garantir la protection sans un outil permettant le contrôle de l’âge. Sur ce terrain, Bruxelles accompagne ses lignes directrices d’un projet dédié : une solution technique censée permettre de vérifier qu’un internaute a bien l’âge requis, tout en garantissant son anonymat.

Comme le souligne l’Arcom, le procédé retenu par Bruxelles suppose l’intervention d’un tiers de confiance. En pratique : l’internaute télécharge une application dédiée à la vérification de l’âge, gérée par ce tiers. Il renseigne dans cette application sa pièce d’identité ou tout autre document approuvé certifiant sa date de naissance. Le tiers de confiance émet alors une « preuve » du respect d’un âge minimum, puis coupe tout lien entre cette preuve et les données personnelles soumises au départ. C’est ensuite cette preuve qui est soumise à l’entrée d’un service en ligne exigeant un âge minimum.

Le parcours utilisateur prévoit qu’une application tierce fasse office d’intermédiaire

« Le processus garantit la confidentialité de l’utilisateur et ne révèle aucune information à l’émetteur de la preuve d’âge », estime la Commission européenne. Le développement de la solution a été confié au printemps à un consortium baptisé T-Scy, qui réunit les éditeurs suédois Scytales AB et allemand T-Systems International GmbH autour d’un contrat de deux ans. Leurs travaux, organisés autour d’OpenID4VCI, doivent donner lieu à la publication d’un jeu d’outils open source censés permettre aux éditeurs de service en ligne d’implémenter la brique nécessaire « sans effort ». Ils doivent par ailleurs s’inscrire dans le cadre du cadre réglementaire eIDAS et s’aligner avec le futur portefeuille numérique européen.

Cinq États membres feront office de poissons pilotes dans le déploiement d’une version « nationale » de cette application : la France, le Danemark, la Grèce, l’Italie et l’Espagne.

Reddit prend les devants au Royaume-Uni

La coïncidence n’est sans doute pas fortuite : c’est également lundi 14 juillet que Reddit a annoncé, au Royaume-Uni, la mise en place d’un système de contrôle d’âge, basé cette fois sur le service Persona (également utilisé par LinkedIn pour sa fonction d’identité vérifiée). La plateforme explique avoir fait ce choix pour se mettre en conformité avec le UK Online Safety Act. Elle dit se limiter à un contrôle de la date de naissance, et ne garder en base que le statut de la vérification associée.

« Suite à l’évolution des lois, nous pourrions être amenés à collecter et/ou vérifier l’âge des utilisateurs hors du Royaume-Uni. Par conséquent, nous introduisons également, à l’échelle mondiale, une option vous permettant de fournir votre date de naissance afin d’optimiser votre expérience Reddit, par exemple pour garantir que le contenu et les publicités soient adaptés à votre âge. Cette option est facultative et vous ne serez pas tenu de la fournir, sauf si vous résidez dans un pays (comme le Royaume-Uni) où nous sommes tenus de la demander. De plus, votre date de naissance n’est jamais visible par les autres utilisateurs ni par les annonceurs. »

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Tesla part à l’assaut du marché indien

Tesla fait son entrée en Inde en ouvrant son premier showroom dans le pays, près de neuf ans après les premières annonces d’Elon Musk. Situé à Mumbai, le « centre d’expérience » présente le Model Y, importé de Shanghai, avec deux versions disponibles à partir de ₹59,89,000 (environ 70 000 …

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Cette nouveauté permettrait une bien meiulleure autonomie sur les prochaines montres Wear OS

La OnePlus Watch 3

Le site Android Authority a appris que Qualcomm préparerait une nouvelle puce pour ses montres connectées. De quoi améliorer les performances des prochaines montres Wear OS.
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