Nothing lance la CMF Watch 3 Pro avec ChatGPT

Via sa marque CMF, Nothing introduit la montre connectée Watch 3 Pro pour un prix sous la barre des 100 €. Elle intègre ChatGPT, un GPS bi-bande et bénéficie d'une grosse autonomie.
Via sa marque CMF, Nothing introduit la montre connectée Watch 3 Pro pour un prix sous la barre des 100 €. Elle intègre ChatGPT, un GPS bi-bande et bénéficie d'une grosse autonomie.
La nouvelle mouture de Firefox ne brillera pas par ses nouveautés visibles, la plupart des améliorations étant situées sous le capot. Sous Linux, le navigateur utilise ainsi un peu moins de mémoire vive et ne requiert plus un redémarrage forcé après sa mise à jour par un gestionnaire de paquets.
L’autre « grande » nouveauté de Firefox 141, c’est la prise en charge de WebGPU, d’abord dans la version Windows. Les moutures Mac et Linux seront concernées dans les mois qui viennent, comme l’indiquait récemment Mozilla. WebGPU est pour rappel l’API héritière de WebGL et exploite les API de plus bas niveau sur les systèmes hôtes pour aller plus loin dans l’utilisation de la carte graphique.
Parmi les autres nouveautés, Firefox 141 propose d’utiliser l’IA (locale) pour « suggérer des onglets et des noms pour les groupes d’onglets ». Le navigateur peut ainsi pointer visuellement plusieurs onglets pour proposer de les regrouper et de nommer le tout. Cette fonction est cependant déployée progressivement et n’est donc pas disponible partout. Activée par défaut, elle peut être coupée dans les paramètres du navigateur.
Si vous utilisez les onglets verticaux, vous pouvez désormais modifier la taille de la zone réservée aux outils, située en bas à gauche. Sous Windows, on note la reprise des icônes de polices fournies par le système pour augmenter la cohérence graphique. Le nouveau Firefox permet également d’utiliser la barre d’adresses pour convertir les unités. Quant au remplissage automatique des adresses, il est désormais disponible au Brésil, en Espagne et au Japon.
Côté développeurs, Firefox 141 on note surtout le retour du support de CHIPS (Cookies Having Independent Partitioned State).
Enfin, Firefox 141 colmate 18 failles de sécurité, dont 6 critiques.
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Cette disparition de Google Maps sur Android avait suscité colère et incompréhension. Finalement, il s'agissait d'un simple bug.
Microsoft poursuit son opération de séduction en Europe avec l’annonce de deux initiatives. D’abord, un travail spécifique sur les langues européennes pour augmenter leur représentativité dans les modèles d’IA générative. Ensuite, une numérisation complète de la cathédrale Notre-Dame de Paris, dans le cadre de son programme Culture AI.
Face aux tensions géopolitiques, aux étincelles provoquées par les DMA et DSA ou encore aux questions de souveraineté, Microsoft applique une méthode de « bon élève pragmatique ». La société américaine tâche de ne pas faire de vagues et d’appliquer le cadre juridique sans trop contester. Elle a par exemple rationalisé son offre cloud pour proposer le même type d’infrastructure que pour Bleu (la coentreprise Capgemini-Orange), a priori non soumis à l’extraterritorialité des lois américaines.
Dans cette optique, et toujours dans le cadre des engagements envers l’Europe annoncé le 16 juin, Microsoft présente plusieurs initiatives, dont une visant à « combler le fossé linguistique » existant dans les grands modèles de langage actuellement, selon l’éditeur.
D’après Microsoft, la domination actuelle de l’anglais dans les contenus en ligne peut créer un problème de représentativité linguistique. « Une grande partie de ce contenu reflète une perspective américaine », indique Microsoft. Le problème serait particulièrement visible en Europe, le Vieux continent comptant plus de 200 langues. « L’IA qui ne comprend pas les langues, l’histoire et les valeurs de l’Europe ne peut pas servir pleinement ses citoyens, ses entreprises ou son avenir », affirme l’entreprise.
« L’Union européenne compte 24 langues officielles, auxquelles s’ajoutent des dizaines d’autres reconnues au niveau national ou régional. Pourtant, nombre de ces langues – même celles qui font partie des 24 langues officielles, comme le danois, le finnois, le suédois et le grec – représentent moins de 0,6 % du contenu du web. D’autres, comme le maltais, l’irlandais, l’estonien, le letton et le slovène, sont à peine visibles en ligne. Alors que seulement 5 % de la population mondiale parlent l’anglais comme première langue, les textes en anglais représentent la moitié du contenu des sites web et dominent les données utilisées pour former les modèles d’intelligence artificielle »
Pour illustrer le problème, Microsoft dégaine les résultats sur le modèle open source Llama 3.1 de Meta. Particulièrement à l’aise avec l’anglais, les performances du modèle deviennent moyennes en grec, voire franchement mauvaises en letton.
La solution proposée ? Utiliser ses centres de recherche à Strasbourg et ses employés pour constituer des réserves linguistiques associées à chaque langue parlée en Europe, afin de créer un socle d’entrainement pour les modèles. Microsoft déploie ici tout son charme, faisant miroiter l’explosion des possibilités face à l’élimination des barrières linguistiques, des IA plus en phase avec les spécificités de chaque pays, ou encore la préservation de langues classées comme en danger par l’UNESCO, comme le breton, l’occitan et le romanche.
Microsoft indique qu’elle va collaborer avec des partenaires dans toute l’Europe (entreprises, universités, dont celle de Strasbourg) et mettre à disposition les ressources de son Open Innovation Center (MOIC) et de son AI for Good Lab à Strasbourg. Viendra s’y ajouter une équipe de « 70 ingénieurs, scientifiques des données et professionnels de la politique de Microsoft ».
Tout ce petit monde commencera par exploiter le stock de données multilingues de Microsoft, pour le rendre accessible librement en Europe, y compris aux développeurs de logiciels libres, promet l’entreprise. Ces données seront notamment disponibles sur Hugging Face. Un partenariat avec Common Crawl permettra de financer des travaux chez ce dernier, dont la participation de locuteurs natifs pour « pour annoter et ensemencer des données en langues européennes dans l’ensemble de données Common Crawl accessible au public ».
Une opération qui devrait certes aider à augmenter la représentativité des langues européennes, mais qui contribuera également à fournir des données fraiches à Microsoft pour l’entrainement de ses modèles. L’éditeur promet cependant que toutes ces données seront accessibles publiquement. Elles pourront servir, en théorie, à l’entrainement d’autres modèles de la concurrence.
Microsoft, qui se pose en champion de la culture en Europe, a également annoncé une extension de son programme Culture AI. Dans le cadre de ce dernier, un jumeau numérique de la cathédrale Notre-Dame de Paris va être réalisé en « haute fidélité ».
L’entreprise ne se lance pas seule dans ce projet. Elle s’est associée au ministère français de la Culture et à la société Iconem, spécialisée dans ce domaine. À noter que le programme Culture AI de Microsoft ne s’occupe jamais directement de la création de ces jumeaux numériques. Il finance des opérations conjointes pour le patrimoine historique. Ces projets ont débouché notamment sur des jumeaux de l’ancienne Olympie en Grèce, du mont Saint-Michel, de la basilique Saint-Pierre de Rome ou encore de certains lieux emblématiques du débarquement des alliés en Normandie.
Microsoft promet que ce jumeau « préservera en permanence sous forme numérique chaque détail de Notre-Dame, garantissant ainsi que sa structure, son histoire et son symbolisme seront protégés et accessibles pour les générations à venir ». La copie sera donnée à l’État français et exploitée notamment dans le futur musée Notre-Dame de Paris.
En parallèle, l’entreprise américaine annonce plusieurs autres partenariats. Avec la Bibliothèque nationale de France et Iconem, Microsoft va par exemple numériser 1 500 maquettes cinématographiques provenant de spectacles à l’Opéra National de Paris entre 1800 et 1914. Les données alimenteront des programmes éducatifs et seront mises à disposition de la plateforme Gallica de la BNF. Avec le Musée des Arts Décoratifs, Microsoft va également des descriptions numériques détaillées d’environ 1,5 million d’objets du Moyen-Âge.
Microsoft affirme présenter ces « nouvelles mesures avec humilité et respect ». L’entreprise dit reconnaitre « que la préservation de la diversité linguistique et culturelle de l’Europe est une tâche qui incombe aux Européens et qui doit être menée par les Européens ». Elle se place ainsi dans un rôle de prestataire d’arrière-plan, avec à la clé, peut-être, une hausse de sa cote de popularité.
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