La tentative d'Instagram de rassurer les parents en adoptant la classification PG-13 pour ses Comptes Ado se heurte à l'opposition de la Motion Picture Association. La MPA a envoyé une lettre de mise en demeure à Meta.
La dernière livraison de mises à jour de sécurité destinées à Windows 11, datée du 14 octobre dernier, a entraîné un problème au redémarrage chez certains utilisateurs : le renvoi systématique vers l’écran de récupération de la clé de chiffrement BitLocker.
Microsoft n’a pas communiqué publiquement sur le sujet, mais le problème a été signalé sous forme d’alerte aux administrateurs (voir par exemple l’incident WI1183025) sur le portail de gestion des comptes Microsoft 365, comme le rapporte notamment Bleeping Computer.
« Après l’installation des mises à jour Windows publiées à partir du 14 octobre 2025, certains appareils pourraient rencontrer des problèmes lors du redémarrage ou du démarrage, explique Microsoft. Les appareils concernés pourraient démarrer sur l’écran de récupération BitLocker, obligeant les utilisateurs à saisir la clé de récupération une seule fois. Une fois la clé saisie et l’appareil redémarré, il démarrera normalement sans aucune autre invite BitLocker. »
BitLocker est pour mémoire le composant chargé du chiffrement des partitions utilisées par le système d’exploitation. Ce n’est pas la première fois, loin de là, qu’il se retrouve impliqué dans des scénarios de tentatives de récupération intempestives ou de redémarrages en boucle.
Cette fois, il semblerait que le problème soit lié à la façon dont Windows gère, après application de ces récentes mises à jour, la fonctionnalité Modern Standby (niveau de veille S0, qui permet une sortie de veille quasi instantanée et le maintien des échanges réseau en tâche de fond) sur certains processeurs Intel. En attendant la publication programmée d’un correctif, Microsoft invite les administrateurs à déployer un rollback (retour à configuration antérieure).
Dans la guerre froide de l'intelligence artificielle, les alliances se solidifient. Google semble prêt à doubler sa mise sur son champion, Anthropic, pour s'assurer une place de choix sur l'échiquier.
Free déploie le firmware 4.9.12 pour ses Freebox Pop, Delta, Ultra, Révolution et mini 4K. Cette mise à jour n'ajoute pas de nouvelles fonctions mais un correctif vital. Elle résout deux bugs majeurs : un problème d'accès distant à Freebox OS après une réinitialisation et un dysfonctionnement de la désactivation de l'USB 3. Un simple redémarrage suffit.
Alors que la bêta d’iOS 26.2 apporte bon nombre d’améliorations et active la traduction automatique des AirPods en Europe, la future version 26.4 devrait supprimer la connexion automatique des Apple Watch aux réseaux Wi-Fi. Pour l’entreprise, c’est une conséquence directe du DMA.
24 heures après l’arrivée d’iOS 26.1, Apple a diffusé la première bêta d’iOS 26.2 auprès des développeurs. Elle contient bon nombre d’améliorations, mais illustre surtout les tensions existantes entre l’entreprise et la Commission européenne.
Sur le plan des nouveautés d’abord, il y a un peu de tout. Sur l’écran verrouillé par exemple, on peut maintenant faire varier l’intensité de l’effet Liquid Glass pour l’horloge. On note aussi l’arrivée des tableaux dans Freeform, l’apparition d’une option pour inscrire les sites dont on ne veut pas que l’application Mots de passe enregistre les identifiants, une révision de la méthode de calcul pour le score de sommeil, la possibilité de faire sonner une alarme quand un rappel arrive à échéance ou encore la possibilité de faire flasher l’écran en plus des LED du bloc photo en cas d’alerte.
Parallèlement, iOS 26.2 apporte une fonction importante pour les AirPods : la traduction automatique. Elle est officiellement disponible depuis iOS 26 sur les AirPods Pro 2 et 3, ainsi que les AirPods 4. En Europe cependant, en conséquence du DMA, son déploiement avait du retard. Apple n’a eu de cesse de s’en plaindre, critiquant l’Union pour ses législations qui retardent le progrès et empêchent de « faire des affaires » convenablement.
En revanche, Apple va supprimer une fonction avec l’arrivée d’iOS et watchOS 26.4, qui devraient arriver au printemps prochain : la connexion automatique aux réseaux Wi-Fi pour la montre. L’Apple Watch se connecte en effet toute seule aux réseaux Wi-Fi enregistrés dans l’iPhone, par synchronisation des informations.
Pourquoi un tel retrait ? C’est la conséquence des demandes de la Commission européenne, a expliqué Apple à Numerama. Selon l’entreprise, la Commission exige qu’Apple partage la liste des réseaux Wi-Fi avec les entreprises qui en font la demande, afin que leurs produits puissent profiter des mêmes capacités, en l’occurrence de la connexion automatique.
Pour Apple, cette demande peut paraître légitime, mais elle entraine de sérieux problèmes de sécurité et de protection de la vie privée. Partager l’historique des réseaux Wi-Fi, y compris la connexion en cours, peut permettre à une entreprise de localiser l’utilisateur et donc d’utiliser ces informations pour personnaliser de la publicité ou même suivre ses déplacements.
Le problème n’est pas nouveau, Apple l’a dit et répété dans sa guerre de communication avec la Commission européenne. On se souvient notamment que la société à la pomme avait accusé Meta d’abuser du DMA et des demandes d’interopérabilité au point de militariser la législation pour obtenir des données très personnelles et des renseignements sur les technologies d’Apple.
Apple, droite dans ses bottes sur ce sujet, ne veut donc rien savoir. Plutôt que de développer une autre approche, l’entreprise a ainsi décidé de supprimer la fonction incriminée. Ce qui ne signifie pas que l’Apple Watch ne pourra plus se connecter aux réseaux Wi-Fi, mais qu’il faudra sans doute passer par une manipulation manuelle, comme le suggère iGen.
Pour nos confrères, la montre pourrait simplement provoquer l’apparition d’une alerte sur l’iPhone pour confirmer le partage du mot de passe. Cette solution est déjà employée quand un iPhone détecte qu’un appareil cherche à rejoindre le même réseau Wi-Fi. Auquel cas, il suffirait de valider la notification au lieu d’avoir une connexion automatique, entrainant un désagrément mineur.
Rappelons cependant qu’il s’agit d’un message d’intention communiqué à Numerama. Ce qui laisse plusieurs mois à la Commission européenne et à Apple pour régler la question. Mais si le DMA impose bien des règles strictes en matière d’interopérabilité pour les entreprises nommées comme contrôleurs d’accès, il est possible qu’iOS 26.4 finisse bien par supprimer la connexion automatique.
GameSir s’associe à Marvel pour dévoiler la Nova 2 Lite Iron Man Limited Edition, une manette exclusive inspirée de l’armure emblématique de Tony Stark. Basée sur la Nova 2 Lite, cette édition spéciale incarne la fusion entre ingénierie de pointe et design iconique, rendant hommage à l’esthétique rouge et or caractéristique d’Iron Man. Chaque détail, des accents métalliques texturés aux lignes d’armure gravées, évoque la puissance et l’élégance du héros légendaire.
Conçue pour les joueurs exigeants, la Nova 2 Lite Iron Man Edition offre une réactivité instantanée grâce à un taux d’interrogation de 1000 Hz et des entrées à très faible latence.
Développée en collaboration avec XiaoHai, champion reconnu de jeux de combat, elle intègre un D-pad circulaire mécanique offrant une précision directionnelle exceptionnelle sur tous les axes, idéale pour les combos techniques et les mouvements rapides.
La manette embarque les sticks analogiques à effet Hall signés GameSir, garantissant une absence totale de dérive et une fluidité de mouvement constante.
Les gâchettes analogiques bénéficient également de cette technologie, combinée à des arrêts de course à deux niveaux, permettant de choisir entre une course courte pour le tir rapide ou une course longue pour une précision progressive, un atout majeur pour s’adapter à tous les styles de jeu.
Deux boutons arrière programmables permettent d’attribuer des actions uniques ou des macros complexes pour un gameplay sur mesure.
Grâce à l’application GameSir (mobile) et au logiciel GameSir Connect (PC), les joueurs peuvent ajuster la sensibilité des sticks, configurer les gâchettes, modifier les vibrations ou mettre à jour le firmware sans interrompre leur session de jeu.
Au-delà de ses performances, la Nova 2 Lite Iron Man Edition se distingue comme un objet collector premium. Son design rouge métallisé rehaussé d’or et son logo Iron Man stylisé en font un objet de collection unique pour les fans de super-héros et de gaming.
La GameSir Nova 2 Lite Iron Man Limited Edition est dès à présent disponible sur la boutique officielle GameSir au prix de £28.00 GBP.
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C'est un coup dur pour Nintendo dans sa guerre contre Palworld. L'Office américain des brevets (USPTO) a personnellement ordonné un réexamen d'un brevet clé de Nintendo sur l'invocation de créatures. La raison : il manque de nouveauté et cite de l'"art antérieur" de Konami... et de Nintendo lui-même. C'est le deuxième revers après un rejet similaire au Japon.
AGON by AOC introduit la technologie QD-OLED dans sa gamme AOC GAMING avec deux modèles de 27 pouces : le Q27G4ZDR et le Q27G4SDR. Ces écrans de 26,5 pouces (67,3 cm) combinent résolution QHD (2560 x 1440), taux de rafraîchissement jusqu’à 360 Hz et temps de réponse GtG ultra-rapide de 0,03 ms, le tout à un prix grand public. Ils adoptent le design minimaliste de la série G4, alliant élégance et ergonomie pour s’intégrer dans toutes les configurations.
Les deux modèles partagent les atouts clés des écrans OLED haut de gamme :
Le Q27G4ZDR prend en charge le HDR10, tandis que le Q27G4SDR bénéficie de la certification VESA DisplayHDR True Black 400, offrant une luminosité maximale jusqu’à 1000 nits (APL 3 %) pour des scènes plus profondes et contrastées.
Les deux modèles exploitent la technologie Adaptive-Sync et sont compatibles NVIDIA G-SYNC, assurant une fluidité parfaite sans tearing ni stuttering. Le Q27G4ZDR affiche un taux de rafraîchissement de 240 Hz, équilibrant fidélité visuelle et performance, tandis que le Q27G4SDR pousse jusqu’à 360 Hz, destiné aux compétiteurs recherchant l’avantage ultime. Grâce à leur temps de réponse de 0,03 ms GtG, les mouvements restent nets, sans flou ni rémanence.
Comme tous les modèles OLED d’AGON by AOC, les Q27G4ZDR et Q27G4SDR bénéficient d’une garantie de 3 ans couvrant également le risque de burn-in, gage de la confiance de la marque dans la fiabilité de la technologie QD-OLED.
Le Q27G4ZDR atteint une luminosité de 400 nits (APL 10 %) et une restitution HDR équilibrée, tandis que le Q27G4SDR offre des hauts niveaux de luminance et une précision accrue dans les zones sombres, renforçant l’immersion dans les jeux AAA, FPS ou de simulation.
Les deux moniteurs disposent d’une connectique moderne et polyvalente :
Compatibles QHD @ 120 Hz pour PlayStation 5 et Xbox Series X|S, ils sont prêts pour le jeu sur PC comme sur console.
Côté fonctionnalités gaming, on retrouve :
Les deux écrans reprennent la philosophie G4 : des lignes épurées, une base stable et ajustable, et un pied ergonomique permettant réglage en hauteur (130 mm), inclinaison, rotation et pivot.
Leur design sans bord sur trois côtés maximise la surface d’affichage pour les configurations multi-écrans, tandis que le revêtement noir mat texturé confère un style discret et professionnel.
Le logiciel AOC G-Menu permet de personnaliser les profils d’affichage et les paramètres de jeu, et les fonctions PiP/PbP facilitent le multitâche. Chaque moniteur est livré avec des câbles HDMI et DisplayPort de 1,8 mètre.
Les moniteurs AOC GAMING Q27G4ZDR et Q27G4SDR seront disponibles mi-novembre 2025 aux prix publics conseillés suivants :
Les prix de la mémoire DRAM s’envolent de 171 % en un an. La flambée des coûts DDR5 frappent de plein fouet constructeurs et consommateurs.
Cet article Crise mondiale de la DRAM : les prix de la mémoire explosent de 172 % a été publié en premier par GinjFo.
Après la souris SKILLER SGM30W, Sharkoon dévoile deux nouveaux boîtiers haut de gamme, l’ELITE SHARK CA500 et son homologue compact CM100. Tous deux partagent une face avant et un panneau latéral en verre trempé sans rupture, offrant une vue panoramique à 270° sur le matériel. Conçus pour les passionnés de hardware et de refroidissement, ils allient esthétique, performance et modularité dans un design sobre et premium.
Pensé pour les configurations puissantes, le CA500 s’impose comme un boîtier ATX spacieux et optimisé pour le flux d’air. Malgré sa large surface vitrée, la prise d’air latérale et les quatre ventilateurs ARGB de 120 mm préinstallés assurent un refroidissement efficace et silencieux. Un hub PWM et ARGB à cinq ports est intégré, permettant un contrôle centralisé de l’éclairage et de la ventilation.
Le CA500 est idéal pour les amateurs de watercooling, pouvant accueillir deux radiateurs simultanément. Compatible avec les cartes mères ATX BTF, il permet une gestion des câbles dissimulée pour un montage propre et ordonné.
L’espace intérieur accueille :
Côté stockage, il peut loger deux disques durs 3,5″ ou six SSD 2,5″, assurant une grande flexibilité pour les configurations riches en données.
Le CM100 transpose le design du CA500 dans un format microATX plus compact, sans renoncer aux performances. On retrouve la face avant et le côté en verre trempé, ainsi que les quatre ventilateurs préinstallés et la possibilité d’installer deux radiateurs. Il reprend également la compatibilité avec les cartes mères BTF, la prise d’air latérale optimisée et les connexions modernes pour un setup minimaliste mais performant.
Avec leurs surfaces vitrées continues, leurs performances thermiques optimisées et leur compatibilité étendue, les ELITE SHARK CA500 et CM100 offrent un équilibre rare entre esthétique et efficacité. Que vous montiez un PC de jeu haut de gamme ou une station compacte, ces boîtiers placent vos composants au centre de l’attention.
Les deux modèles sont disponibles dès maintenant :
Ils sont distribués via le réseau de revendeurs Sharkoon agréés en Europe.
En plus du Ryzen 7 9700X3D, un autre processeur AMD vient de se montrer sur PassMark. Il s'agit du Ryzen AI MAX+ 388, un SoC Strix Halo 8 curs / 16 threads. Comme l'a repéré @realVictor_M sur X, la fiche PassMark lui attribue environ 31 702 points en multithread et 4 145 points en single thread, avec un seul échantillon testé et une margin for error: High puisqu'un seul processeur est apparu. Autant dire qu'il faut encore prendre ces scores avec des pincettes. […]
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Avec la série Dark Power 14, be quiet! met à jour l’une de ses gammes les plus emblématiques, destinée aux configurations haut de gamme et aux utilisateurs exigeants. Trois puissances sont proposées : 850, 1000 et 1200 W, toutes orientées vers le silence, le rendement et la fiabilité. Le modèle 1000 W que nous testons aujourd’hui se positionne comme une alternative sérieuse pour les PC équipés de cartes graphiques de dernière génération, où stabilité et efficacité sont primordiales.
Sous sa coque ajourée, on retrouve une architecture de conversion avancée mêlant Full Bridge, LLC et rectification synchrone, avec des composants de qualité, dont des condensateurs japonais capables de résister à 105 °C. La certification 80 PLUS Titanium vient valider un rendement énergétique supérieur à 95 %, promesse d’un fonctionnement plus propre et de températures maîtrisées.
be quiet! introduit également un double système de contrôle : un premier dédié au refroidissement, permettant de choisir entre un mode actif constant ou semi-passif, et un second lié à l’alimentation des rails 12 V, offrant la possibilité de basculer du mode multi-rail vers un rail unique pour les amateurs d’overclocking. Le ventilateur Silent Wings intégré, monté au cœur du dissipateur, vise à combiner silence et longévité en limitant les vibrations et la consommation.
Compatible ATX 3.1 et PCIe 5.1, la Dark Power 14 adopte la connectique 12V-2×6 tout en conservant plusieurs câbles PCIe 6+2 broches pour assurer une compatibilité totale avec les GPU récents. L’ensemble est livré avec un câblage modulaire intégralement gainé et des protections électriques complètes, comme on s’y attend sur un bloc de cette catégorie.
Avec un tarif fixé à 274,90 € pour la version 1000 W, la Dark Power 14 se présente comme l’évolution naturelle de la Dark Power 13, avec une attention renforcée sur la flexibilité, l’efficacité thermique et la compatibilité des nouvelles normes. Elle vient toutefois se confronter à une concurrence interne directe : la Pure Power 13 M 1000 W, déjà certifiée ATX 3.1 et PCIe 5.1, proposée à un tarif plus accessible et saluée pour son excellent rapport performance/prix. Reste donc à voir si cette Dark Power 14 parvient à justifier sa position plus premium par une exécution encore plus maîtrisée, notamment sur les plans acoustique et électrique.
La Dark Power 14 arrive dans un emballage sobre, fidèle à la charte habtiuelle de la marque allemande.
Sur la face avant, le bloc est présenté en pleine vue, accompagné des mentions 80 PLUS Titanium et ATX 3.1. À l’arrière, be quiet! détaille les spécifications électriques et les principales certifications, ainsi que la compatibilité PCIe 5.1, preuve que la série a été pensée pour les configurations modernes à fortes exigences énergétiques.
À l’ouverture, l’ensemble inspire immédiatement le sérieux. Le bloc d’alimentation est parfaitement calé dans une mousse dense, tandis qu’une boîte annexe renferme les accessoires. La présentation est ordonnée et soignée, sans excès.
Le bundle comprend un câble secteur épais, un jeu de vis de fixation, des attaches pour la gestion des câbles, le manuel utilisateur et les câbles modulaires, que nous détaillerons plus loin, sont soigneusement regroupés dans une pochette dédiée.
Rien de superflu donc, mais tout ce qu’il faut pour une installation propre et conforme à ce qu’on attend d’un bloc haut de gamme.
Visuellement, la Dark Power 14 reprend presque à l’identique le châssis de la Dark Power 13, avec ses flancs en aluminium anodisé et son lettrage argenté « be quiet! DARK POWER ». L’ensemble affiche toujours cette allure industrielle élégante propre à la série, sobre mais immédiatement reconnaissable. Le bloc conserve une finition noire mate, un usinage précis et une impression de densité dès la prise en main.
La grande différence se situe à l’arrière : la grille en nid d’abeilles typique de la marque intègre désormais deux boutons physiques. Le premier, marqué OCK, permet d’activer le mode mono-rail ou multi-rails selon les besoins en overclocking.
Le second, inédit sur cette série, correspond au mode 0 dB, qui autorise un fonctionnement semi-passif en charge légère, laissant le ventilateur totalement à l’arrêt tant que la température reste maîtrisée. Cette évolution distingue clairement la Dark Power 14 de la précédente génération, jusque-là limitée à un mode de ventilation constant.
Le reste du châssis reste fidèle aux standards de la marque. Sur le dessus, on retrouve une large grille fine laissant apparaître le ventilateur Silent Wings 135 mm, intégré directement au dissipateur pour limiter les vibrations.
Les faces latérales reprennent la signature visuelle de la gamme, tandis que la connectique modulaire en façade reste complète, avec les ports CPU, PCIe, SATA et les nouveaux connecteurs 12V-2×6 conformes à la norme ATX 3.1 / PCIe 5.1.
Avec ses matériaux premium, sa structure rigide et son assemblage méticuleux, la Dark Power 14 conserve le niveau de finition attendu sur cette série. Les quelques ajustements introduits ici, notamment les deux boutons de contrôle physiques, renforcent à la fois la praticité et la modernité du bloc, sans bouleverser l’ADN visuel établi par be quiet!.
La Dark Power 14 1000W reprend un câblage modulaire complet, comme sur la génération précédente. Tous les faisceaux sont réalisés en cuivre étamé et revêtus d’une gaine tressée noire uniforme. L’ensemble est fonctionnel, mais le rendu manque un peu de finesse face à certaines alimentations concurrentes qui misent sur des câbles plats ou des peignes d’organisation intégrés.
Le faisceau principal ATX 24 broches (600 mm) utilise un calibre mixte 16–18 AWG, tandis que les deux câbles CPU (8 pins et 4+4 pins, 700 mm) reposent sur du 16 AWG pour assurer la stabilité sous charge. Quatre câbles PCIe 6+2 broches de 750 mm sont fournis, accompagnés d’un câble 12V-2×6 (12+4 pins) de 600 mm conforme à la norme ATX 3.1 / PCIe 5.1, pour les cartes graphiques de dernière génération.
Côté périphériques, trois faisceaux SATA sont inclus : deux câbles à quatre connecteurs (600 + 155 + 155 + 155 mm), un câble à trois connecteurs (600 + 155 + 155 mm) et un câble mixte SATA/Molex (605 + 155 mm, puis 155 + 150 mm pour les Molex). Le cordon secteur de 1,38 m complète l’ensemble.
La conception reste solide, mais les câbles paraissent légèrement rigides, ce qui peut compliquer la mise en place dans les boîtiers compacts. L’absence de peignes de maintien accentue cette impression, notamment sur les faisceaux PCIe. be quiet! conserve ici un choix traditionnel, orienté robustesse et isolation, mais qui gagnerait à évoluer vers une présentation plus souple et raffinée à l’image de certaines références récentes.
Sous son châssis sobre, la be quiet! Dark Power 14 1000W repose sur une plateforme CWT (Channel Well Technology), un partenaire de longue date reconnu pour ses conceptions haut de gamme. On retrouve ici une architecture Full Bridge LLC avec PFC sans pont (Bridgeless PFC) et conversion DC-to-DC pour les rails mineurs. Le circuit imprimé est double face, favorisant la dissipation thermique et la fiabilité des soudures.
L’étage de filtrage transitoire comprend six condensateurs Y, deux condensateurs X, deux selfs CM et un varistor MOV assurant la protection contre les surtensions. La gestion de l’appel de courant est confiée à une NTC thermistor SCK-0510 de 5 Ω à 25 °C, associée à un relais pour court-circuiter la résistance une fois la charge stabilisée.
La section PFC s’appuie sur deux MOSFETs Infineon IPA60R099P7 (650 V, 20 A @ 100 °C, Rds(on) 0,099 Ω), épaulés par une diode Infineon IDH10G65C6 de 10 A à 650 V. L’alimentation principale est assurée par quatre MOSFETs Alpha & Omega AOTF29S50 (600 V, 18 A, Rds(on) 0,15 Ω).
Les condensateurs principaux sont deux modèles Nippon Chemi-Con KMR de 420 V / 560 µF, soit 1120 µF combinés, prévus pour 2000 h à 105 °C. Le contrôle PFC est confié au duo Champion CM6500UNX et Sync Power SPN5003, tandis que la commande résonante LLC repose sur le Champion CM6901T2X. Deux drivers Novosense NSI6602BD assurent la commutation rapide des MOSFETs.
Côté secondaire, la conversion du +12 V repose sur six MOSFETs Infineon BSC010N04LS (40 V, 206 A, Rds(on) 1 mΩ), garantissant un excellent rendement et une chauffe contenue. Les rails 5 V et 3,3 V utilisent des convertisseurs DC-DC basés sur quatre UBIQ QN3107M6N pilotés par un contrôleur UPI-Semi uP3861P.
Le filtrage repose sur un ensemble de condensateurs électrolytiques et polymères : Nichicon HD(M), Rubycon YXJ, YXS, YXM et HE(M), associés à 23 condensateurs polymères Nippon Chemi-Con et 19 FPCAP, garantissant une ondulation minimale et une stabilité durable.
La supervision générale est confiée au contrôleur Weltrend WT7518, chargé des protections OVP, UVP, OCP et PG. Le contrôle du ventilateur est assuré par un microcontrôleur Nuvoton MS51FB9AE.
Le ventilateur maison BQ SIW4-13525-MF (135 mm, 12 V, 0,4 A) adopte un roulement hydrodynamique (Fluid Dynamic Bearing) et un moteur à six pôles, caractéristique des Silent Wings, assurant un fonctionnement durable et silencieux.
Enfin, le circuit de veille 5VSB repose sur un MOSFET Dongke DK5V45R10V associé à un contrôleur On-Bright OB2365T.
L’ensemble forme une plateforme techniquement aboutie, optimisée pour le rendement et la durabilité, dans la lignée des meilleurs blocs Titanium récents. Le choix de composants haut de gamme, associés à un design interne rigoureux, confirme la volonté de be quiet! d’assurer une efficacité et une stabilité exemplaires, y compris sur des charges soutenues.
Testée par Cybenetics sous tension de 115 V et 230 V, la Dark Power 14 1000W obtient la double certification Titanium pour le rendement et A++ pour le niveau acoustique. Ces résultats confirment l’efficacité et la discrétion du bloc, mesurées à environ 93,5 % de rendement moyen et 10,4 dBA en fonctionnement typique.
Le rendement reste élevé sur l’ensemble de la plage de charge, dépassant 95 % entre 40 et 60 % de charge, et ne chutant qu’à 92 % à pleine puissance. La consommation en veille est particulièrement faible avec 0,14 W, validant la conformité ErP Lot 3/6 et la compatibilité ALPM (Alternative Low Power Mode).
La régulation des tensions se maintient dans des marges exemplaires : 0,65 % sur le 12 V, 0,42 % sur le 5 V et 0,7 % sur le 3,3 V, tandis que les ondulations mesurées par Cybenetics restent inférieures à 21 mV sur le 12 V, un excellent résultat pour un bloc de cette puissance.
Les protections ont toutes été validées, avec une coupure OCP à 150 % sur le rail 12 V et une OPP déclenchée à environ 125 % de la puissance nominale. Le hold-up time de 17 ms et le signal PWR_OK à 14,9 ms répondent aux standards ATX.
Le ventilateur Silent Wings 135 mm reste inaudible jusqu’à 60 % de charge et ne dépasse pas 33 dBA à pleine puissance, confirmant la note acoustique A++. Le courant d’appel (inrush current) atteint 110 A, typique pour une unité Titanium de 1000 W dotée de gros condensateurs.
En résumé, la Dark Power 14 1000W affiche un comportement électrique exemplaire, une stabilité irréprochable et un silence remarquable, plaçant ce modèle parmi les références techniques les plus abouties de sa catégorie.
La Dark Power 14 confirme le savoir-faire de be quiet! dans le segment des alimentations haut de gamme. Cette évolution conserve les fondamentaux de la série tout en y ajoutant des ajustements pertinents. La double commande, ventilation semi-passive et bascule mono/multi-rail, apporte une réelle souplesse d’usage, tandis que la compatibilité ATX 3.1 et PCIe 5.1 prépare le bloc à plusieurs générations de configurations. Sur le plan technique, la plateforme CWT utilisée ici fait preuve d’un équilibre remarquable entre rendement, stabilité et maîtrise thermique. Les composants choisis sont irréprochables, et les résultats Cybenetics confirment une excellente efficacité énergétique assortie d’un niveau acoustique parmi les plus bas de sa catégorie. L’intégration du ventilateur Silent Wings 135 mm reste un atout majeur : sa gestion progressive assure un silence quasi total jusqu’à des charges importantes. On pourra toutefois relever quelques limites. Les câbles tressés, bien que robustes, manquent de souplesse face à certaines alimentations concurrentes proposant des faisceaux plats plus faciles à manipuler dans les espaces restreints. Le tarif, supérieur à 270 €, place également ce modèle dans une niche premium où la concurrence directe, notamment Seasonic ou Corsair, propose des alternatives parfois mieux équipées sur le plan ergonomique. En définitive, la Dark Power 14 1000W s’impose comme une alimentation exemplaire par sa conception, son efficacité et son silence. Elle s’adresse clairement aux utilisateurs exigeants cherchant un bloc fiable, durable et prêt pour les prochaines générations de cartes graphiques, tout en acceptant de payer un surcoût justifié par une exécution sans faille.
[Test] be quiet! Dark Power 14 1000W : silence, puissance et rendement au sommetConclusion
Qualité / Finition9Performances9.5Nuisances Sonores9.5Prix7Note des lecteurs0 Note0Points fortsRendement Titanium exemplaireSilence remarquable en chargeComposants japonais haut de gammeRégulation et stabilité parfaitesCompatibilité ATX 3.1 / PCIe 5.1Points faiblesCâbles tressés rigidesTarif élevé face à la concurrencePeu d’évolutions visuelles8.8
La RAM est en train d’atteindre des prix de zinzin comme en témoigne la hausse de 172% constatée sur le marché spot qui se poursuit depuis juillet. Cela se ressent sur les prix finaux et les consommateurs se retrouvent à payer la facture. Actuellement, difficile de trouver un pack de 32 Go de DDR5 sous les […]
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La fusée européenne Ariane-6 a effectué avec succès, ce mardi 4 novembre 2025, le lancement du satellite Sentinel-1D depuis le centre spatial de Kourou en Guyane française. Ce décollage marque une nouvelle étape majeure pour le programme spatial européen et renforce la capacité de l’Union européenne à surveiller …
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