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Ratchet & Clank : le retour fascinant d'un jeu annulé depuis 19 ans après des années de recherche

Dans les années 2000, les jeux vidéo sur téléphones avaient une tronche sensiblement différente de ceux d'aujourd'hui : ils n'en demeuraient pas moins un levier économique intéressant pour les éditeurs, y compris pour Sony qui s'est donc attelé à y porter Ratchet & Clank. Un épisode, baptisé Clone Home, était donc prévu sur Java en 2006 avant d'être déclaré disparu.

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Test de Everybody's Golf: Hot Shots - Le grind derrière le green

Licence populaire de l'ère PS1, Everybody's Golf a depuis presque trente ans connu des hauts et des bas, chaque nouvelle itération tentant de retrouver le fun qui caractérise leur vision du golf. La plupart des jeux ont été développés par Clap Hanz, toutefois le studio laisse sa place pour le dernier épisode en date à Hyde, un studio interne à Bandai Namco qui en récupère au passage l'édition. Auparavant chasse gardée des consoles de Sony, Everybody's Golf: Hot Shots est le premier épisode de la saga principale qui sort de l'écosystème PlayStation, puisque en plus de la PS5, le jeu est également disponible sur PC et sur Switch. Une réussite ?

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Dragon Age The Last Court, un jeu oublié et débranché, mais ressuscité par un fan

Soyons honnêtes : Dragon Age, ce n'est plus trop ça, un peu comme BioWare qui semble dans une mauvaise passe aux allures de long tunnel embrumé. Dans ce contexte un poil compliqué, et dans une situation où l'avènement d'un nouveau Dragon Age est mince, il y a de quoi se touner vers des épisodes moins connus comme Dragon Age : The Last Court, un jeu d'aventure textuel sorti il y a quelques années, mais hélas retiré depuis par son éditeur.

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Test de Super Mario Galaxy + Super Mario Galaxy 2 - Remaster perfectible, mais plaisir intact

Classiques de la Wii, les deux Super Mario Galaxy apportaient un concept assez génial avec l'utilisation pertinente du pointeur de la manette Wii, sans pour autant rogner sur l'aspect platformer qui montrait la licence au top de sa forme. Depuis, seul le premier jeu était ressorti dans la compilation temporaire et plutôt fainéante Super Mario 3D All Stars, alors on espérait bien que cette fois-ci les deux titres bénéficieraient du traitement qu'ils méritent. Et c'est le cas ; si le remaster a ses imperfections, il nous ramène droit vers l'époque où l'on découvrait ces jeux le sourire aux lèvres.

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Mémoire cash - Tony Hawk’s Pro Skater : comment un jeu de skate a mis Activision sur orbite en 1999

Sorti en octobre 1999 en Europe, Tony Hawk's Pro Skater (retitré Tony Hawk’s Skateboarding dans sa version européenne) a propulsé le skate, la musique punk et la coolitude dans les foyers du monde entier. Un jeu culte, né de la rencontre entre un studio en perdition et un adolescent éternel, Tony Hawk.

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Le Bad des vampires

Après près de sept ans de développement et un changement de studio, Vampire: The Masquerade - Bloodlines s'apprête à sortir. Les tests sont sortis et comment dire ? Ail ail ail. Si la presse américaine est relativement sympa et tourne autour du 7/10, la presse européenne est assassine, particulièrement Eurogamer et Gamekult. Ce qu'on retient est que The Chinese Room voulait faire un jeu purement narratif mais s'est senti obligé d'ajouter une partie JDR, un monde ouvert et...
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TEST de KEEPER – Suivez le phare!

Quand on parle des studios Double Fine, nous viennent en tête des titres mémorables comme Psychonauts, The Cave ou Brutal Legend. Leur dernier titre, Keeper, a de quoi surprendre puisqu’on y contrôle un phare… pas un phare de bagnole non, mais un phare comme on en voit en mer pour guider les bateaux… Pas banal… mais intriguant…

Alors, un phare qui marche c’est une chose… mais qui communique avec une sorte d’oiseau exotique à travers un monde fantastique aussi inquiétant qu’enchanteur… nous voilà bien dans un jeu vidéo atypique. Et on aime ça!

Sans explication ou autre narration, Keeper nous laisse à la fois acteur et spectateur d’une intrigue qui se déroule devant nos yeux. Et de belle manière puisque le titre est visuellement superbe avec un direction artistique de dingue. Choix des couleurs, finesse des effets de lumières, mise en scène, choix des cadrages, musique, bruitages… Tout est très bien amené.

Car, en effet, dans Keeper, on est dans une vue à la troisième personne mais avec des plans de caméra automatiques. Comme dans certains vieux Resident Evil on évolue sans pouvoir tourner nous même la caméra. Et ce n’est pas gênant tant les cadrages imposés sont bons et nous permettent de profiter de plans toujours bien trouvés avec une impression de prendre par à une aventure interactive.

Keeper nous plante dans un mode « post-humain » et notre personnage principal, ce fameux phare, va être comme guidé vers un but ultime, une montagne enneigée au loin. De plus, une menace rôde dans les environs, il faut alors la braver pour évoluer à travers des paysages riches et colorés.

Entre exploration et puzzles, le jeu propose un gameplay beaucoup basé sur la lumière du phare évidemment. Ce faisceau lumineux qu’on peut manipuler indépendamment des mouvements du phare permet d’activer des mécanismes, de créer de la matière ou bien d’éloigner la menace ennemie…

On pourra envoyer notre oiseau sur certains mécanismes à activer. Ainsi, eu fil du jeu, le gameplay s’étoffe avec des manipulations à effectuer dans le bon ordre, parfois de manière simultanée entre le phare et son oiseau.

Le jeu joue avec les ombres et les lumières, les tonalités de couleurs mais aussi l’atmosphère globale et aussi le temps… Nous sommes bien dans un monde plein de surprises qu’on découvre au fur et à mesure de notre progression dans des zones certes dirigistes, mais agréables à arpenter.

En plus de sa force de réalisation, Keeper est un jeu qui mise beaucoup sur l’émotion et la relation entre les personnages. Très vite, on oublie qu’on dirige un phare tant il semble animé de sentiments comme un être vivant. Et cet oiseau qui communique comme il peut. C’est génial!

Keeper parait simple dans son approche mais propose un gameplay intelligent et inventif, une réalisation aux petites oignons et une direction artistique géniale. Certains reprocheront un manque de challenge dans le jeu mais on est vraiment sur une expérience contemplative qui en dit long aussi sur l’humanité. Un vrai plaisir, une belle expérience vidéoludique, un petit coup de cœur aussi! Foncez, c’est dispo sur Xbox et PC.

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