↩ Accueil

Vue lecture

Les bons plans NoFrag du week-end veulent se détendre

À peine la rentrée effectuée, les bons plans NoFrag du week-end ont déjà envie de se reposer. Pour partir sur une routine saine, et recharger correctement les batteries pour la semaine suivante, il faut établir un plan. Déjà, on pense au séant. Et pour détendre les épaules, rien de tel qu’un masseur cervical. Tant qu’à faire, autant y aller à fond et s’occuper de son visage, de ses pieds et de son dos. Si vous n’avez pas la place pour de grosses machines comme cela, il en existe de plus compactes tout aussi efficaces. C’est le moment de se préparer une bonne tisane avec un équipement de pros. Versez le tout dans une tasse avec un peu de miel, et c’est parti pour une session d’écoute de livres audios sur votre nouveau lecteur MP3. Pendant ce temps, branchez vos lampes de luminothérapie et faites brûler de l’encens. Pensez aux pierres énergétiques pour vous aider à vous concentrer et ainsi passer outre tous vos soucis de voisinage bruyant. Protip : si ça n’a pas marché, c’est que vous n’avez pas lancé assez fort. Et voilà, avec ces conseils, vous serez d’attaque pour une nouvelle semaine !

Les bons plans Amazon

Comme d’habitude, notre cher Gothax nous a concocté une petite sélection de pièces informatiques :

Et si aucun de ces produits ne vous fait de l’œil, vous pouvez tout de même nous soutenir en ajoutant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’URL de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous permettre de grappiller quelques euros fort utiles.

Gamesplanet S36

Les bons plans Gamesplanet

Cette semaine, notre partenaire Gamesplanet met plein de choses en avant, parce qu’il y a beaucoup de sorties ! Voici une sélection de quelques jeux qui ont l’air intéressants :

Et dans tous les cas, si vous trouvez des choses qui vous intéressent, vous pouvez ajouter ?ref=nofrag à la fin de l’URL pour nous faire gagner quelques centimes. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !

Merci à tous pour votre soutien !

  •  

TEST Slay the Princess: The Pristine Cut – Un festin royal et sanglant

Il y a des jeux dont on entend très peu parler, jusqu’à ce qu’une petite niche de joueurs les porte aux foules en les acclamant comme des perles, voire des révolutions du genre. Longtemps boudé en France en raison de son manque de traduction, Slay the Princess s’est acquis une solide réputation sur les territoires anglophones, comme un jeu d’horreur uniquement narratif ayant réconcilié de nombreux joueurs avec le plaisir de la lecture. Découvrez la dernière version de ce petit ovni bouleversant et poignant, comme ce que seule la scène indépendante est capable de produire.

Test réalisé sur PS5 grâce à une version numérique fournie par l’éditeur

Que vaut l’édition Pristine Cut de Slay the Princess sur consoles ?

Sortie le 24 octobre 2024, la version Slay the Princess: The Pristine Cut est à la fois une énorme mise à jour gratuite des versions PC du jeu, mais également un portage à destination des consoles. Nous y retrouvons l’intégralité de la version de base, originellement sortie en 2023, mais avec beaucoup de contenu supplémentaire, tels que : une nouvelle fin, des morceaux retravaillés de l’histoire, de nouvelles variations de la Princesse, une galerie d’images interactives, ainsi que des illustrations et des musiques supplémentaires. Et un des ajouts les plus attendus : la traduction du jeu en plusieurs langues, dont le français. Si jamais une version physique vous intéresse, sachez qu’il existe une édition Standard, ainsi qu’une version Special pour la PlayStation 5 et la Nintendo Switch qui sont distribuées en Europe sous la supervision de l’éditeur Tesura Games.

Début du jeu  Slay The Princess - The Pristine Cut. Avec les premiers choix à l'entrée de la forêt
Les dialogues proposent toujours plusieurs émotions possibles

Un bon contenu qui fait plaisir pour ce portage sur consoles de Slay the Princess: The Pristine Cut en somme, avec en plus des versions physiques spécialement pour la Switch et la PS5, s’il vous plaît ! Ces versions consoles n’offrent pas une expérience différente de la mouture PC, si ce n’est le contexte offert par la nature même de ces supports. Ainsi, il vous sera sûrement plus facile de jouer tranquillement dans les transports ou dans votre lit avec la version Switch de Slay the Princess, tandis que les versions PlayStation ou Xbox vous permettront de partager l’expérience de jeu avec quelqu’un d’autre plus confortablement. Un canapé offrant plus de place pour que deux personnes puissent débattre sur la multitude de choix et de fins possibles offertes par le jeu, plutôt qu’une chaise de PC après tout.

Durant notre test sur PlayStation 5, nous n’avons constaté aucun problème de performances – ce qui aurait été étonnant vu le gameplay – ou de bugs particuliers. Si ce n’est que le paramètre pour choisir la vitesse de défilement des dialogues est étrangement inversé par rapport aux autres. On a également remarqué qu’il n’était pas possible d’augmenter la taille des sous-titres, ce qui peut poser problème quand on joue sur un écran éloigné, comme un téléviseur.

Petite fonctionnalité intéressante, le mouvement de la manette fait légèrement bouger la caméra et les décors du jeu, rien de sensationnel, mais cela reste sympathique durant certaines scènes qui utilisent un principe de couches avec des illustrations indépendantes.

Un concept simple qui se complexifie (très) vite

Parlons enfin du jeu en lui-même ! Slay the Princess est un jeu dans lequel on vous demande d’aller tuer une princesse emprisonnée dans le sous-sol d’une cabane. Ce concept, pourtant simple, porte en lui un immense potentiel narratif que le jeu exploite à merveille. Car, comme vous l’avez sûrement fait à l’instant en lisant ces lignes, le personnage que vous incarnez ne manque pas de se poser des questions sur ce que cela signifie. Cette situation est des plus étranges et n’est que la surface d’un immense et profond mystère qu’il ne tient qu’à vous de découvrir.

Les joueurs étant habitués à certains jeux de Serenity Forge, l’éditeur derrière la publication de jeux d’horreurs psychologiques particuliers,comme Doki Doki Literature Club Plus! ou Needy Streamer Overload, ont surement déjà eu la puce à l’oreille et savent à quoi s’attendre.

 Présentation de la cabane dans le jeu Slay The Princess - The Pristine Cut
Le Narrateur n’aime pas trop qu’on remette notre quête en question

Pour les autres joueurs, bienvenue dans une aventure qui vous prendra au corps, au cœur et aux tripes. Dans Slay the Princess, ce sont vos choix, vos questions et vos décisions qui vont créer l’histoire que vous allez vivre. Et pour ne rien arranger, vous n’êtes pas tout seul dans votre tête, un Narrateur sera là pour vous guider dans votre quête et sera toujours accompagné d’une ou plusieurs voix qui vous serviront de conscience, dont l’objectif est de vous pousser vers les choix qu’elles jugent les meilleurs. Ou alors de commenter ceux que vous venez de faire, souvent avec virulence.

Un Visual Novel classique…

En cela, Slay the Princess s’apparente à une œuvre de type Visual Novel d’horreur, croisée avec un livre-jeu de type « Un Livre dont vous êtes le Héros ». Chaque choix effectué vous amène vers une nouvelle scène du jeu, chaque question que vous posez ou réflexion que vous faites débloque de nouveaux choix. Gare à ceux qui n’apprécient pas la lecture, car c’est sur cela que repose tout le gameplay, voire l’intérêt du titre. Même si le jeu a bénéficié d’une excellente traduction en français, elle se limite aux textes. Les voix – même si le doublage est également très bon – ne sont disponibles qu’en anglais.

Ainsi, si vous êtes une personne littéraire, le jeu vous tend une myriade de bras pour vous accueillir dans son univers. Slay the Princess est une œuvre narrative puissante, qui aime jouer avec les codes du genre horrifique, qu’il soit psychologique, physique ou fantastique. Peu importe le choix que vous ferez, qu’il soit bon ou mauvais, vous ne serez jamais prêt à faire face aux conséquences de vos décisions.

 Une version "gentille" de la Princesse dans Slay The Princess - The Pristine Cut
Le jeu n’hésite jamais à partir dans le gore, le tragique ou l’absurde selon vos choix

Heureusement, de par sa nature, le jeu laisse toujours le temps de la réflexion. À aucun moment le gameplay n’impose un timer ou un système de QTE pour influencer vos actions. Slay the Princess se joue uniquement avec la sélection de dialogues dans un menu dédié, ce qui est parfait pour jouer détendu. Du moins, si l’intensité des scènes que vous allez y vivre et la magnificence des illustrations ne vous provoquent pas des pics d’émotions qui vous accrochent le cœur.

… avec une ambiance unique

En effet, ce qui retient notre attention en premier lieu avec Slay the Princess, ce sont bien ses visuels, certes minimalistes, mais impactants. Plus tôt, nous avons sorti la référence des livres-jeux de la série « Un livre dont vous êtes le Héros », car la direction artistique même de Slay the Princess semble s’inspirer de ce genre d’ouvrages. Le jeu présente des illustrations en noir et blanc, à l’aspect crayonné et qui semblent tout droit sorties d’un carnet de croquis. De plus, comme une véritable bande dessinée artistique, le dessin change et évolue selon le contexte de l’histoire et la perspective des actions. De par sa direction artistique originale, Slay the Princess offre une ambiance vibrante qui nous fascine avec ses planches. Les rares touches de couleurs que vous verrez seront là pour servir de supports narratifs au contexte. Dans le meilleur des cas, cela servira à illustrer la psychologie de la Princesse, mais dans les pires situations, ce qui ressortira entre le noir et le blanc sera le rouge du sang, le vôtre ou le sien.

 Une version agressive de la Princesse dans le jeu Slay The Princess - The Pristine Cut
La Princesse changera souvent d’apparence selon vos choix, rarement pour votre plaisir

Ainsi, si le temps de la réflexion s’impose naturellement face aux choix cornéliens du jeu, celui de la contemplation s’invite également, notamment pour certains passages où la mise en scène ne peut que nous laisser admiratifs devant le talent de la dessinatrice du projet : Abby Howard, auteure de BD sur internet et cofondatrice de Black Tabby Games, l’équipe de développement derrière Slay the Princess, qu’elle a créé avec son mari Tony Howard-Arias, qui lui s’occupe de la partie développement. L’écriture du jeu s’est d’ailleurs faite en couple. Peu étonnant donc, que la thématique de la relation soit si bien abordée au travers des dialogues et des sous-entendus.

Revenons sur la partie artistique de Slay the Princess en abordant le travail sonore derrière le jeu. On y retrouve Phil Michalski au sound design et Brandon Boone à la composition. Si la musique reste très agréable, elle n’est pas pour autant marquante, en revanche le travail sur le bruitage fait clairement son effet. On le répète, mais Slay the Princess est un jeu d’horreur, qui utilise avec brio son média pour nous glacer le sang. L’ambiance créée par la qualité d’écriture et les illustrations expressives se renforce d’autant plus quand le bruitage s’y accorde parfaitement. Que ce soient des chuchotements à travers les bois, des crissements d’une lame contre la pierre ou le battement d’un cœur à vif au travers d’une poitrine, l’ambiance sonore est parfaitement réussie ici. Et même si la musique ne reste pas en mémoire, il faut tout de même souligner qu’elle participe aussi très bien à l’ambiance et propose un thème personnalisé pour chacune des versions de la Princesse. Un travail conséquent donc.

L’enfer des choix

On a commencé à lister les personnes ayant participé à ce projet, donc autant terminer avec les doubleurs qui nous accompagnent tout au long de cette aventure. Nichole Goodnight endosse ici le rôle de la Princesse, tandis que Jonathan Sims s’occupe de la voix du Narrateur et des autres entités qui habitent notre esprit. Deux acteurs s’occupent donc de l’intégralité des voix, ce qui est assez vertigineux quand on se rend compte de toutes les possibilités scénaristiques que propose le jeu. Slay the Princess propose tellement d’options qu’il peut être compliqué d’en sélectionner une parmi la dizaine de choix souvent possibles dans le menu des dialogues. Et même une fois que celui-ci est fait, on a toujours envie de revenir en arrière, de voir ce qu’il était possible de faire dans une situation tendue ou ce qu’un personnage avait encore à dire malgré le nombre de questions limitées.

 Les escaliers de la cabane ont pris l'apparence d'une infinité d'escalier qui partent dans tous les sens dans le jeu Slay The Princess - The Pristine Cut
Un visuel saisissant, mais on vous garde la surprise des meilleurs

Heureusement, le jeu propose un système de sauvegarde qui permet de cumuler jusqu’à plusieurs points de retour dans la trame. Il est également possible de passer les dialogues déjà faits avec une simple touche, le jeu gardant en mémoire vos sélections, même après rechargement d’une sauvegarde. De quoi satisfaire ceux qui désirent épuiser toutes les possibilités d’une scène avant de choisir l’option qu’ils préfèrent ou de facilement revenir au point de bascule qui peut conduire à deux fins différentes. Une partie dure en moyenne 5h, mais il est possible de continuer le jeu durant plusieurs dizaines d’heures si l’on désire voir toutes les possibilités du récit. Car même en l’ayant terminé une première fois, le jeu parvient toujours à vous donner envie de revenir, que ce soit pour dénicher les morceaux de mystères qui vous manquent ou par pure curiosité sur les destins possibles de ces personnages, auxquels on finit immanquablement par s’attacher.

Verdict

Slay the Princess: The Pristine Cut est un jeu dense et intense qui peut demander une certaine expérience de lecture, qu’elle soit acquise grâce à des visuals novels ou des romans. Il y a énormément de chemins proposés et certains concepts abordés frôlent des notions de philosophie comme l’existentialisme, ce qui peut demander une certaine implication de la part du joueur (enfin, du lecteur à ce niveau de gameplay…). Néanmoins, avec sa finesse d’écriture et un travail d’orfèvre sur sa mise en scène, Slay the Princess confirme sans sourciller sa place comme une œuvre majeure du genre visual novel horrifique.

Cet article TEST Slay the Princess: The Pristine Cut – Un festin royal et sanglant est apparu en premier sur JVFrance.

  •  

Tournez manette - Indiana Jones et le Cercle Ancien : que vaut le DLC L'Ordre des géants ?

Arrivé à la toute fin de l'année 2024, bien trop tard pour être adoubé aux Game Awards, Indiana Jones et le Cercle Ancien n'en restait pas moins un excellent cru. MachineGames (Wolfenstein : The New Order) a bien rafraîchi la franchise de Spielberg en adoptant ses codes, son rythme et son charme tout en jouant avec intelligence la carte de la caméra à la première personne pour se distinguer d'Uncharted ou Tomb Raider. C'est maintenant l'heure de renfiler la veste en cuir pour le DLC L'Ordre des géants. Si Bethesda avait laissé entendre, rien que par le titre, que nous en saurions plus sur cette fameuse conspiration, le résultat final est sympathique mais pas forcément indispensable pour vivre pleinement l'épopée.

  •