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Battlefield 2042 s’en prend plein la gueule après l’arrivée du Secure Boot

On était passé à côté, mais le 27 mai dernier, Electronic Arts a déployé la mise à jour 8.8.0 pour Battlefield 2042. Au-delà des modifications de certaines cartes, de l’ajustement de quelques armes et de la résolution de bugs, cette update est surtout marquée par l’obligation d’utiliser le Secure Boot pour lancer le jeu. Les développeurs indiquent dans le billet de blog Steam que l’emploi de ce système est nécessaire pour contrer les évolutions des logiciels de triche, afin de maintenir une « égalité des chances et faire en sorte que le jeu reste juste et amusant pour tous les joueurs ». Une entreprise louable, mais qui a fait grincer des dents, puisque seuls 30 % des avis Steam les plus récents sont positifs. En cause, des joueurs utilisant des PC non compatibles, ou refusant d’activer le Secure Boot. Cela se traduit tout de même par une perte de près d’un tiers de la base de joueurs sur les 30 derniers jours, malgré l’événement temporaire Bataille de Nordvik. Pour contrebalancer, le jeu est actuellement à 3 € sur la plateforme de Gaben jusqu’au 26 juin.

Il y a fort à parier que le futur Battlefield embarquera également cette exigence, que l’on peut aussi trouver chez VALORANT et The Finals. Mais pour ce dernier, Embark Studio a décidé de le rendre obligatoire uniquement pour les joueurs suspects.

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Test : Encore en rodage, Rematch jongle entre satisfaction et frustration

Avec plus de 4 millions de Sifu dans la nature, le studio parisien Sloclap aurait pu choisir la solution de facilité et se concentrer sur le développement d'une suite ou d'un successeur spirituel au distributeur de mandales chinoises. On ne doute pas qu'un tel projet verra le jour, d'ailleurs. Mais en attendant, le studio de Pierre Tarno a pris tout le monde à contrepied en dévoilant Rematch, en décembre dernier aux Game Awards. Rares sont les studios à tenter quoi que ce soit dans le domaine du football, discipline ultra-dominée par Electronic Arts et Konami. C'est encore plus vrai dans le registre de l'arcade footballistique, qui semble condamné à rimer éternellement avec la nostalgie des Virtua Striker, Super Sidekicks et autres Nintendo World Cup. Et quand Ubisoft a voulu s'y essayer avec Pure Football en 2010, le résultat était aussi satisfaisant qu'une rupture des ligaments croisés. Sloclap est pourtant convaincu qu'un autre football est possible. Six mois seulement après son annonce, Rematch fait ses premiers pas sur le pré, dans le cadre d'une sortie officielle qui n'en a toutefois que le nom.

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Donjons & Dragons : le RPG annulé "Project Dante" se montre pour la première fois

Annoncé en 2021, le mystérieux “Project Dante” (et aucun rapport avec Devil May Cry) promettait une expérience RPG en monde ouvert dans l’univers de Donjons & Dragons. Le jeu était développé par Hidden Path Entertainment et devait mêler exploration, énigmes et combats en temps réel… jusqu'à ce que tout s'arrête en 2023.

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L'IA n'empêchera pas les comédiens de doublage de "trouver une productivité saine", selon l'actrice de Returnal

Elle a prêté sa voix et sa gestuelle à plus d'un personnage de jeu vidéo : Jane Perry a gagné le BAFTA pour son rôle de Selene dans Returnal, mais s'est aussi fait entendre dans Baldur's Gate 3, Hitman, RoboCop Rogue City, Ghost Recon Wildlands ou encore Control. Au total, ce sont plus de 80 jeux vidéo qu'elle affiche sur son CV et comme bien des comédiennes et comédiens de doublage, le sujet de l'IA lui trotte dans l'esprit.

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Des premières informations sur Final Fantasy XIV 7.3

C'est exactement 8 ans après la sortie officielle de Stormblood, que Naoki Yoshida dévoile les principaux éléments de la mise à jour 7.3 de Final Fantasy XIV, à l'occasion de la 87e Lettre du Producteur. Aucune surprise sur le contenu, mais tout de même un aperçu de ce que la seconde moitié de Dawntrail réserve aux joueurs.

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L'étonnant succès de Tom & Jerry en Chine, qui a même droit à son jeu gacha depuis des années

En tant qu'occidentaux, il est difficile de se rendre compte du point auquel Tom & Jerry est populaire en Asie. La popularité de la franchise, pourtant purement américaine, s'est confortablement installée sur le continent ; en Chine, elle connaît un succès retentissant depuis plusieurs décennies, où elle était même diffusée à la télévision d'État chinoise à des plages horaires ultra-populaires dans les années 90.

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Borderlands 4 nous parle de son histoire en vidéo

Attendu de pied ferme par toutes les amoureuses et les amoureux de la saga, Borderlands 4 reprend contacte avec nous aujourd’hui pour nous parler de son tyrannique Timekeeper, un des principaux antagonistes du jeu. Pour rappel, ce nouvel opus vous plonge dans l’univers de Kairos, un monde dévasté où le Timekeeper, domine la population grâce à un dispositif cybernétique appelé « Bolt », implanté de force sur les habitants. Dans Borderlands 4, vous incarnez un des quatre nouveaux Vault Hunters qui, après [...]

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Blood of Dawnwalker, 20 minutes de gameplay pour le jeu des anciens de The Witcher !

Si vous n’avez pas encore placé Blood of Dawnwalker dans votre liste de souhaits, c’est le moment ou jamais. En effet, le projet est développé par le jeune studio Rebel Wolves, ce dernier mis sur pied par d’anciens développeurs qui ont oeuvré sur la saga The Witcher. Des gens qui savent faire des RPG. Pour ce nouveau futur hit, vous serez plongés dans une Europe du XIVe siècle dévastée par des conflits sanglants et la peste noire. Dans ce contexte [...]

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Clair Obscur Expedition 33 : pour Hideo Kojima, la taille du studio représente un certain idéal

Sorti en avril dernier, Clair Obscur : Expedition 33 s’est imposé comme une révélation aussi bien critique que commerciale. Premier jeu du jeune studio français Sanfall Interactive, le RPG a rapidement assis sa domination… mais au-delà de ses qualités ludiques, c’est sa manière d’avoir été conçu qui fascine, jusqu’à Hideo Kojima lui-même.

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La Nintendo Switch 2, deux semaines plus tard

Avec 152 millions de Switch dans le monde, Nintendo était attendu au tournant pour cette Switch 2. Après des dizaines de rumeurs en mousse, des leaks de constructeurs et des attentes surdimensionnées d’un public pas franchement connaisseur, cette nouvelle console est finalement sortie le 5 juin 2025. Alors, mieux qu’un petit avis à chaud, voici un gros retour à froid par Frostis Advance, Billou95 et Ricardo.  

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Feignons d’être surpris : Marathon est repoussé à une date non précisée

Que celui qui ne l’avait pas vu venir lève le doigt : le 17 juin dernier, l’équipe de développement de Marathon a annoncé qu’elle repoussait la sortie de son jeu à une date ultérieure, sans la mentionner. Le dernier titre de Bungie était initialement prévu pour le 23 septembre, mais cette histoire sentait le boudin dès la fin mai, quand Sony avait annulé tout le budget communication, quelques jours après le scandale du vol d’assets. Et on pourrait même remonter un peu avant, lors des premières vidéos de gameplay, qui ne nous avaient pas franchement convaincues. En effet, on avait découvert, via les influenceurs, un jeu extrêmement générique dans ses mécaniques, avec une direction artistique plutôt ratée, un gunplay pas terrible et un gros problème de rythme.

Quoi qu’il en soit, l’équipe affirme qu’ils mettront ce temps supplémentaire à profit pour améliorer leur jeu selon les retours des testeurs de l’alpha, et que d’autres tests seront menés. Ils parlent d’augmenter la difficulté de l’IA, de rendre les combats plus dynamiques et quelques autres trucs vagues. D’après eux, on devrait avoir des nouvelles du projet à l’automne prochain, sauf si Sony décide de couper le financement du studio pour éviter de refaire une « Concord ».

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Rainbow Six: Siege X : c’est toujours bien, mais difficile de voir les différences pour les non-initiés

Comme prévu, Rainbow Six: Siege X, la nouvelle version de Rainbow Six: Siege, est sortie le 10 juin dernier. On ne va pas vous rappeler le programme complet, on l’avait déjà fait ici et . En gros, il y a un nouveau mode de jeu en 6v6 avec de l’attaque et de la défense de zones simultanées, l’accès gratuit aux modes non classés, et un rework graphique ainsi que l’ajout de modifications mineures de gameplay dans une poignée de cartes. Les autres ajouts ne sont pas nuls, mais clairement pas ce qu’on attendrait d’un renommage du jeu.

Ne vous méprenez pas, on n’a pas dit que le jeu était pourri, au contraire. On était plutôt fan du jeu à sa sortie en 2015, et il est encore convaincant en 2025, malgré la multiplication des agents. La connaissance des maps et des mécaniques de gameplay prime presque toujours sur le skill pur, ce qui n’est pas déplaisant pour les joueurs un peu moins sûrs de leur visée. Évidemment, c’est un peu dur de s’y remettre, mais quand on a l’humilité d’accepter d’être dépassé, on parvient tout de même à passer de bons moments. Par contre, bien qu’on ait régulièrement suivi les progrès de la poule aux œufs d’or d’Ubisoft, il est vraiment difficile de voir ce Siege X autrement que comme un gros patch. N’importe quelle personne n’ayant pas joué de manière assidue ces dernières années serait bien incapable de dire que c’est une mise à jour différente des précédentes.

Mais encore une fois, ce n’est pas une critique de la qualité du titre. On est plusieurs à la rédac à l’apprécier tel qu’il est, même si on est un peu perdus avec les reworks d’anciennes maps ou les « nouvelles » qui viennent de sortir (il y a 3 ou 4 ans). Quant aux agents, on a renoncé à tous les comprendre, faute de pouvoir y investir le temps nécessaire. C’est donc un avis très superficiel, compte tenu de l’engagement demandé pour en être expert. On s’adresse donc aux noobs et aux vieux qui l’avaient laissé tombé depuis longtemps : il est toujours possible de faire de bonnes parties même si on y joue de temps en temps, comme on a pu le faire sur une dizaine d’heures depuis le lancement de la dernière saison. Les experts auront peut-être un avis divergent, que l’on attend avec impatience en commentaire.

Si comme nous, vous voulez vous relancer dans l’aventure, Rainbow Six: Siege X est accessible gratuitement pour ses modes non classés sur l’Ubi Store ou Steam. Si vous êtes convaincus et que vous voulez sauter le pas vers les matchs classés, ça vous coûtera 20 balles.

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[TEST] Trigger of Time : un très beau concept pour une expérience temporelle trop courte

On avait découvert Trigger of Time directement par son créateur, Apo, quand il nous avait contactés pour nous parler timidement de son jeu : un puzzle game qui joue avec le temps. Intrigués par le concept, on avait pu échanger avec lui pour qu’il nous explique son projet, et on a tout de suite été conquis. Sorti dans l’indifférence générale à cause d’un manque de visibilité, le titre mérite tout de même qu’on s’y attarde un peu, car il est vraiment bon. Dommage qu’il soit si court.

Genre : Puzzle game platformer | Développeur : Pantopie | Éditeur : Pantopie | Plateforme : Steam | Prix : 9,75 € | Configuration recommandée :  CPU quad-core, 8 Go de RAM, RTX 2060 / RX 5700 | Langues : français, anglais | Date de sortie : 06/06/2025 | Durée de jeu : 1h30 à 2 heures

Test effectué sur une version Steam fournie par le développeur.

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Un concept original

Lors de notre entretien avec Apo, le développeur principal, il nous a expliqué d’où venait son idée : un petit jeu réalisé en quatre jours pendant une game jam en 2024, Not This Time. Convaincu que la manipulation temporelle associée à des plateformes pouvait fonctionner dans un « vrai » jeu commercial, il a donc décidé de passer quelques mois dessus pour l’étoffer un peu. Si le projet initial (toujours disponible sur la page itch.io) permettait de générer des bulles temporelles pour ralentir ou accélérer le temps, la mécanique a finalement un peu évolué. En effet, dans Trigger of Time, le fusil permet de tirer sur des objets qui seront directement affectés. On peut donc modifier la vitesse d’une plateforme pour être sûr de tomber dessus, puis accélérer une autre pour nous projeter dans les airs. Les bulles restent présentes, mais déjà placées dans le décor, et jouent un rôle dans les différents puzzles proposés. Ces derniers ne sont pas forcément très compliqués, mais comme le principe de base est original, il faut expérimenter un peu avant de comprendre ce qu’on nous demande, et la résolution des énigmes est plutôt satisfaisante. Du côté des mouvements, j’ai été surpris par la fluidité pour grimper, courir et sauter. C’est assez rare d’avoir d’aussi bonnes sensations dans de petits projets indépendants qui mélangent plusieurs concepts. Malheureusement, l’aventure est un peu trop courte. On s’amuse vraiment bien sur les énigmes successives et le passage des plateformes, ce qui fait que les deux heures pour arriver au bout passent très vite. J’aurais aimé plus de puzzles, quitte à avoir plusieurs fois la même mécanique dans des configurations un peu différentes.

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Une technique surprenante pour un rendu excellent

Mais la réalité du développement indépendant ne permet pas forcément de faire tout ce qu’on veut. Alors que cela ne devait durer que trois mois, il en aura fallu une dizaine pour arriver jusqu’à la publication, avec un coup de main d’un ami sur le game design et le level design, une prestation pour la création d’un modèle de personnage, une poignée de testeurs, et son frère pour la musique. On conçoit donc aisément que l’ajout d’une nouvelle portion dans le jeu aurait forcément représenté une sacrée charge de travail, pas forcément soutenable pour un projet auto-édité. Pourtant, la direction artistique de Trigger of Time est impressionnante pour un titre de cette envergure : difficile de reconnaître le moteur open source Godot derrière cet effet dessiné et les jolis effets de lumière. Et techniquement, c’est aussi surprenant : tout le jeu n’est formé que d’un seul et même énorme niveau, sans aucune interruption ou chargement. On peut d’ailleurs plus facilement s’en rendre compte lorsqu’on le relance pour tenter un petit speedrun.

Une très bonne surprise

Trigger of Time est le premier jeu d’un développeur presque solo, mais il est déjà très impressionnant : la direction artistique est franchement réussie, le level design est chouette, les mouvements sont agréables et la mécanique de gameplay est originale. La manipulation temporelle fonctionne vraiment bien, et les puzzles, bien qu’accessibles, sont plutôt malins. Une expérience que j’ai énormément appréciée, et que j’aurais aimé prolonger après les deux heures proposées. Le jeu est donc un peu trop court, mais il laisse augurer du meilleur si les prochains projets de Pantopie maintiennent ce niveau de qualité.

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.

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