La mort de Bahram Beyzaï, voix majeure du théâtre et du cinéma iranien malgré la censure et l’exil

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Le président ukrainien doit rencontrer son homologue américain à Mar-a-Lago à 19 heures (heure de Paris). Un appel téléphonique entre des dirigeants européens, Volodymyr Zelensky et Donald Trump est prévu dans la foulée.
Le président ukrainien reconnaît que deux points de blocage majeurs apparaissent dans les pourparlers entre Washington et Kiev : le sort de la région du Donbass, dans l’est de l’Ukraine, et le contrôle d’une centrale nucléaire occupée par la Russie.
Ces rencontres surviennent alors que plus d'un million de foyers ukrainiens sont sans électricité samedi dans la capitale Kiev et sa région après de nouvelles frappes russes massives survenues dans la nuit et ayant fait deux morts.
18h
Donald Trump a dit dimanche avoir eu un appel "très productif" avec son homologue russe Vladimir Poutine, moins de deux heures avant le début de sa rencontre prévue avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky en Floride.
"Je viens d'avoir un bon entretien téléphonique, très productif, avec le président russe Vladimir Poutine, avant ma rencontre, aujourd'hui à 13H00, avec le président ukrainien Zelensky", a écrit le président américain sur son réseau Truth Social.
16h03
Un appel téléphonique entre des dirigeants européens et les présidents ukrainien et américain est prévu dimanche après la rencontre entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump en Floride, a annoncé un porte-parole de Kiev.
Est prévu un "appel téléphonique entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le président américain Donald Trump avec les dirigeants européens", a indiqué aux journalistes Serguiï Nykyforov, le porte-parole de M. Zelensky, précisant que "la liste définitive des participants est encore en cours d'élaboration".
21h05
Les dirigeants des principaux pays européens, du Canada, de l'UE et de l'Otan ont assuré samedi le président ukrainien Volodymyr Zelensky de "leur plein soutien" avant sa rencontre avec Donald Trump, a indiqué le chancelier allemand Friedrich Merz. Au cours d'une visioconférence organisée lors de son escale au Canada, à la veille d'une rencontre cruciale en Floride avec le président américain, Volodymyr Zelensky a informé ses soutiens "de l'état d'avancement des négociations", a précisé le porte-parole du dirigeant allemand, Stefan Kornelius, dans un communiqué.
Friedrich Merz a aussi assuré que les efforts des Européens et du Canada pour "une paix durable et juste en Ukraine" se feraient "en étroite coordination avec les États-Unis". Volodymyr Zelensky doit s'entretenir avec Donald Trump à propos des "questions sensibles" que sont le sort du Donbass ukrainien et les garanties de sécurité occidentales pour l'Ukraine, dans le cadre des négociations sur la plan américain visant à mettre fin à bientôt quatre ans de guerre avec la Russie.
En dépit de ces efforts diplomatiques, des frappes russes massives sur Kiev et sa région ont tué deux personnes et laissé plus d'un million de foyers sans électricité. Ces nouvelles frappes montrent que la Russie "ne veut pas mettre fin à la guerre", a déclaré Volodymyr Zelensky, avant son départ pour le Canada et les Etats-Unis.
20h42
Emmanuel Macron a condamné samedi les frappes massives russes sur la ville de Kiev et sa région, qui illustrent, selon lui, la détermination de la Russie à prolonger la guerre qu'elle a déclenchée", selon son entourage. "Le Président de la République a exprimé la condamnation par la France de la nouvelle vague de frappes russes intervenue dans la nuit en Ukraine. Il a souligné que cette vague de frappes illustrait à nouveau le contraste entre la disposition de l'Ukraine à bâtir une paix et durable et la détermination de la Russie à prolonger la guerre qu'elle a déclenchée il y a près de 4 ans, y compris en continuant de s'attaquer aux civils", a indiqué cette source.
Le président français s'est exprimé lors d'un appel téléphonique entre des dirigeants européens et le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui se trouve à Halifax (Canada) à la veille d'une rencontre avec le président américain Donald Trump dimanche en Floride.
Dans la nuit de vendredi à samedi, Kiev a été visée par plus de 519 drones et 40 missiles, dont respectivement 474 et 29 ont été abattus, selon l'armée de l'air ukrainienne. Ces attaques, qui visaient comme lors des précédentes frappes des infrastructures énergétiques, ont fait deux morts et une quarantaine de blessés à Kiev et dans sa région, ont indiqué les autorités locales.
Emmanuel Macron a souligné samedi "la nécessité de continuer à œuvrer dans ces jours-ci pour la paix, en insistant sur le besoin d'un cessez-le-feu adossé à des garanties de sécurité robustes et durables pour l'Ukraine", qui "seront centrales pour tout règlement", selon la même source. "La France est déterminée à travailler étroitement avec les États-Unis sur ce sujet en s'appuyant sur le travail réalisé dans le cadre de la Coalition des Volontaires qu'elle co-préside avec le Royaume-Uni et qui associe 35 pays", poursuit l'entourage du président français. "Le Président de la République a rappelé que les Européens devaient être pleinement associés aux discussions sur les sujets les concernant", a-t-on ajouté.
19h22
Le Premier ministre canadien Mark Carney a insisté samedi sur le fait que tout accord de paix en Ukraine nécessiterait "une Russie prête à coopérer", alors qu'il rencontrait au Canada Volodymyr Zelensky, en route vers la Floride pour s'entretenir avec Donald Trump. "Nous avons les moyens et la possibilité (d'obtenir) d'une paix juste et durable (en Ukraine), mais cela nécessite une Russie prête à coopérer", a déclaré Mark Carney lors d'un bref échange à la presse à Halifax aux côtés du président ukrainien, qui doit rencontrer dimanche son homologue américain.
Les dirigeants canadien et ukrainien devaient avoir un échange bilatéral puis participer ensuite à un appel avec des dirigeants européens. Ces échanges porteront sur les négociations en cours pour tenter de mettre fin à ce conflit en cours depuis près de quatre ans, à la veille de la réunion entre les présidents ukrainien et américain qui doit porter sur l'épineuse question des territoires et celles des garanties de sécurité occidentales. "Demain, j'aurai, je l'espère, une réunion très importante et très constructive avec le président Trump", a déclaré samedi Volodymyr Zelensky depuis Halifax au Canada.
Ces rencontres surviennent alors que plus d'un million de foyers ukrainiens sont sans électricité samedi dans la capitale Kiev et sa région après de nouvelles frappes russes massives survenues dans la nuit et ayant fait deux morts. "Cette attaque constitue, une fois de plus, la réponse de la Russie à nos efforts de paix. Et cela montre vraiment que Poutine ne veut pas la paix, alors que nous la voulons", a insisté le président ukrainien.
Condamnant la "barbarie" de ces frappes, le Premier ministre canadien Mark Carney a insisté sur le besoin de soutenir "l'Ukraine en cette période difficile". Il a ainsi annoncé une nouvelle aide économique de 2,5 milliards de dollars canadiens (1,5 milliard d'euros) qui devrait selon lui permettre de débloquer des financements internationaux "afin d'entamer" le processus de reconstruction de l'Ukraine.

© afp.com/Genya SAVILOV
Un nouvel échange de bons procédés entre Téhéran et Moscou. Soutien actif du Kremlin dans sa guerre menée en Ukraine sur le plan de l’armement, l’Iran a cette fois bénéficié ce dimanche 28 décembre des installations aérospatiales russes pour lancer trois satellites dans l’espace.
Ces engins, Zafar-2, Paya et Kowsar 1.5, tous fabriqués localement, "ont été lancés dans l’espace par une fusée Soyouz depuis le Centre spatial Vostochny en Russie", s’est félicitée la télévision iranienne. Isolé sur la scène internationale, le régime des mollahs dispose d’une industrie aérospatiale autonome capable de concevoir notamment des fusées et des satellites.
Les trois "satellites d’observation" lancés ce dimanche ont été conçus par "le secteur privé", a souligné l’agence de presse officielle Irna. D’après la même source, l’appareil nommé "Paya" est considéré comme "le satellite d’imagerie de fabrication nationale le plus avancé" et le plus lourd (150 kilos). Il a recours à l’intelligence artificielle pour améliorer la résolution des images, qui seront destinées à la "gestion des ressources en eau", la "surveillance environnementale" et la "cartographie", a précisé l’agence.
Bien qu’isolé au niveau international, l'Iran poursuit son propre programme spatial. Le pays assure que ces activités sont pacifiques et conformes à une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU. Fin 2024, l’Iran avait pour la première fois lancé simultanément trois satellites avec le lanceur Simorgh construit par le ministère iranien de la Défense. Les technologies lancées dimanche seront placées en orbite à 500 kilomètres de la Terre. Elles auront une durée de vie de trois à cinq ans. D’après Fars, une autre agence proche du pouvoir iranien, le lanceur russe Soyouz a cette fois été préféré, car il s’agit de l’un des "plus fiables au monde […] pour le transport de satellites sensibles".
L’Iran a déjà procédé à une dizaine de lancements de satellites ces deux dernières années, dont l’un en juillet depuis la même base en Russie. En septembre 2024, Téhéran avait aussi mis en orbite en septembre sa plus lourde charge utile spatiale, comprenant un satellite et un remorqueur spatial, à l’aide d’un lanceur développé au sein de ses frontières, selon les médias officiels. Les autorités du pays disposent notamment d’un centre de lancement spatial à Semnan, dans l’est du pays, ainsi qu’à Chabahar, dans le sud-est du pays, au bord du golfe d'Oman.
Les pays occidentaux craignent que ces systèmes de lancement de satellites intègrent des technologies interchangeables avec celles des missiles balistiques, potentiellement capables de transporter une ogive nucléaire. Téhéran réfute ces accusations et nie chercher à se doter de l’arme atomique. Sans convaincre la communauté internationale, interpellée par ses taux élevés d’enrichissement d’uranium. En juin dernier, l’armée américaine avait frappé plusieurs sites liés au programme nucléaire iranien, dans le sillage de nombreux raids aériens menés par Israël dans le pays.

© Handout / Russian Space Agency Roscosmos / AFP
Anne-Sophie Lapix s'offre une pause sur M6 avec Le 20.10 . En effet, son émission est temporairement retirée de la chaîne privée. Explications.
C'est un visage indissociable du premier volet de la saga Retour vers le futur. Lui, c'est Crispin Glover, incarnation de George McFly, le père de Marty (Michael J. Fox), qui n'a pas repris son rôle dans les deux suites car difficile à gérer et trop gourmand. Qu'est devenu l'acteur américai…
Article original publié sur AlloCiné
Finn se demande s'il ne pourrai pas être le père de Luna. La question le hante et il compte bien obtenir une réponse rapidement. Pendant ce temps, Luna et Bill discutent du lien qui les unit dans les épisodes d'Amour, Gloire et Beauté à suivre en cette fin d'année 2025 sur TF1 Séries Films.
C’est un système méconnu, propre à la société russe. Le "probiv", une pratique illégale de récupération de données sensibles, est désormais dans le viseur du Kremlin. Longtemps tolérés, voire utilisés par les autorités russes, les outils numériques permettant d’obtenir tout genre d’informations personnelles liées à des particuliers, des entreprises ou des administrations, sont dorénavant proscrits par Moscou. Depuis fin 2024, l’accès ou la diffusion de telles données volées est puni jusqu’à 10 ans de prison par la loi russe. Un changement de doctrine brutal, après des années de laisser-faire du pouvoir, qui n'empêche toutefois pas la pratique de se poursuivre au nez et à la barbe des autorités.
Concrètement, comment est organisé le "probiv" (du russe "percer") ? Comme expliqué par le média indépendant russe Mediazona, proche de l’opposition à Vladimir Poutine, ce réseau permet à n'importe qui d'acheter, pour quelques dollars sur des applications comme Telegram ou sur le dark web, des informations personnelles de toute personne en Russie que l'on souhaite surveiller. Ce réseau se structure en deux offres. L’une est disponible à tout un chacun, quand l’autre, plus développée, est réservée à certains professionnels, comme les détectives privés, ou des sociétés évoluant dans le domaine de la sécurité. Dans un cas comme dans l’autre, les vendeurs monnayent l’accès à des informations personnelles issues d’administrations publiques, d’organismes étatiques ou d’entreprises à l’activité sensible. Pour ce faire, ils s’appuient sur un large réseau de fonctionnaires, salariés ou policiers corrompus à même de leur transmettre de telles bases de données.
Ces éléments (numéros de plaques d’immatriculation, adresses personnelles, passeports, relevés d'appels, géolocalisation téléphonique…) sont ensuite mis sur le marché pour être achetés, parfois à bas coût. Dans un article consacré au sujet, The Guardian explique qu’avant les récentes restrictions, ce marché profitait aussi bien au pouvoir russe qu’à ses détracteurs. Alors que la presse est très contrôlée en Russie, certains journalistes indépendants ont certes pu recourir au "probiv" pour travailler sur des affaires. L’unité des services secrets russes à l’origine de l’empoisonnement de l'opposant anti-Poutine Alexeï Navalny, en 2020, a pu être dévoilée dans les médias par ce biais. Mais, dans le même temps, les forces de l’ordre utilisaient aussi cette méthode pour museler toute forme de rébellion. Le "probiv" permettait ainsi de faire gagner du temps aux policiers lors de leurs enquêtes.
Un article du New York Times décrivait en 2021 un phénomène "presque exclusivement russe". "Il y a quelques années, Roman Dobrokhotov, fondateur de The Insider en 2013, se trouvait à Kiev, rapporte le quotidien new-yorkais. Il raconte avoir demandé à un journaliste local où trouver les relevés téléphoniques d'une personne sur laquelle il menait des recherches et avoir été surpris d'apprendre que ce n'était pas une pratique courante. Il a alors compris que 'la Russie est sans doute le pays le plus transparent au monde', ajoutant : 'Avec dix dollars, on peut trouver n'importe quelle information sur n'importe qui.'"
Pourquoi donc les autorités russes ont-elles soudainement décidé de restreindre le fonctionnement de ce réseau d’information parallèle ? Plusieurs raisons peuvent l’expliquer. D’une part, de nombreux malfaiteurs profitaient du "probiv" pour obtenir des informations dans l’optique de commettre des escroqueries. Leur procédé consiste à soutirer, lors d’arnaques téléphoniques, de l’argent à leurs victimes grâce à ces renseignements.
Autre facteur encore plus déterminant : l’utilisation par l'Ukraine de ces données pour déstabiliser son voisin russe. Depuis l’invasion du territoire ukrainien par les troupes du Kremlin en février 2022, des hackeurs pro-Kiev parviennent ainsi régulièrement à s’engouffrer dans ces fuites de données. Ils publient ensuite en ligne des informations sensibles venues d’administrations ou d’entreprises russes. AlfaBank, une importante banque russe, a notamment été touchée l’an dernier par une action de ce type.
Plusieurs personnalités liées au "probiv" ont été ciblées par Moscou ces derniers mois. Les responsables d’UserBox, un des principaux bots utilisés en Russie pour cet usage, ont été arrêtés. D’autres opérateurs ont transféré leurs activités à l’étranger pour échapper aux sanctions. Mais les résultats de cette nouvelle politique ne sont pas forcément escomptés. Selon le journaliste russe Andrei Zakharov, collaborateur de la BBC et auteur d’un livre sur le "probiv", ces services "publient" désormais "des fuites sensibles les unes après les autres". "Avant, ils collaboraient encore avec les services de sécurité, ou bien, ils y réfléchissaient à deux fois avant de divulguer des informations extrêmement sensibles", développe-t-il, auprès du Guardian. "Maintenant, ils n’ont plus aucun contrôle."

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Des montagnes russes propulsées à 128 km/h, un pont géant tenu par des mains en béton, ou encore une mine de sel transformée en parc de loisirs… Le monde des parcs d’attractions rivalise d’inventivité pour offrir des expériences toujours plus spectaculaires. En route pour un tour du monde des parcs d'attraction les plus insolites !
Exit La Petite Maison dans la prairie sur 6ter ! Une autre série culte va faire son retour dès le 1er janvier 2026 sur la chaîne…
Brigitte Bardot nous a quittés ce dimanche 28 décembre, à l'âge de 91 ans. Les médias se mobilisent, multipliant hommages et éditions spéciales. France Télévisions n'est pas en reste, et propose un éventail de films et de documentaires pour célébrer la mémoire de la star disparue.
Dim…
Article original publié sur AlloCiné


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