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Les Etats-Unis vont déployer des drones kamikazes au Moyen-Orient, inspirés d’un modèle iranien
C’est un objet volant triangulaire, devenu tristement célèbre pour son utilisation répétée contre des villes ukrainiennes par la Russie. Les Etats-Unis vont s’inspirer des drones iraniens à bas coût Shahed-136, pour concevoir leur propre unité de drones kamikazes - la première déployée au Moyen-Orient.
Cette annonce s’inscrit dans la stratégie du secrétaire de la Défense américain, Pete Hegseth, baptisée "Domination par les drones", "visant à acquérir ces systèmes aériens bon marché fabriqués par des entreprises américaines et rapidement déployables sur le terrain", explique le Wall Street Journal. Cette initiative vise à relancer le développement de l’arsenal du Pentagone, tout en simplifiant les procédures d’achat.
C’est en effet l’une des leçons de la guerre qui se déroule actuellement aux portes de l’Europe : les conflits actuels et de demain auront un important recours à ces objets volants - rudimentaires certes, mais efficaces, reproduisibles rapidement et surtout, à moindre coût financier. "L’objectif est d’équiper chaque unité de l’armée de terre de petits drones d’attaque unidirectionnels d’ici la fin 2026", précise le WSJ.
Alternative bon marché
Le 3 décembre 2025, le Commandement central des Etats-Unis (CENTCOM) a ainsi lancé un groupe de travail, la Task Force Scorpion Strike, ayant pour but le déploiement de cette unité de drones d’attaques unidirectionnels (c’est-à-dire, conçus pour atteindre une cible spécifique, et délivrer une charge explosive). Ces drones FLM 136, appelés aussi LUCAS (acronyme en anglais de "Système d’attaque de combat sans pilote à faible coût"), sont élaborés par l’entreprise américaine SpektreWorks, basée en Arizona.
Ces drones "possèdent une grande autonomie et sont conçus pour fonctionner de manière autonome. Ils peuvent être lancés à l’aide de différents mécanismes, notamment des catapultes, des systèmes de décollage assisté par fusée et des systèmes mobiles terrestres et embarqués", précise le CENTCOM, dans un communiqué. Ils représentent également une alternative bon marché aux drones utilisés actuellement, les MQ-9 Reaper, d’une valeur de 16 millions de dollars - contre seulement 35 000 dollars pièce pour leur petit frère, LUCAS.
Dissuasif
"Équiper plus rapidement nos combattants aguerris de drones de pointe témoigne de l’innovation et de la puissance militaire américaine, ce qui dissuade les acteurs malveillants", déclare également l’amiral Brad Cooper, commandant du CENTCOM, en communiqué.
Le déploiement des drones FLM 136 intervient deux ans après que trois soldats américains ont été tués par des engins similaires, sur une base américaine de Jordanie, appelée Tour 22. "Au Moyen-Orient, où les adversaires utilisent des systèmes bon marché pour cibler les troupes américaines, le Pentagone s’éloigne des systèmes complexes qui mettent des années à être déployés sur le terrain", analyse ainsi le WSJ. L’escadron non identifié qui exploitera les drones LUCAS est actuellement basé au Moyen-Orient, mais dans un lieu tenu secret, précise le site spécialisé The Aviationist.
Il est commun que des armées étrangères s’inspirent d’autres fabrications pour concevoir leurs propres prototypes. L’Iran récupérait elle-même des drones américains accidentés, comme le RQ-170 Sentinel, utilisé par la CIA, pour analyser leur fabrication. Même chose dans la guerre en Ukraine, où les deux camps ont utilisé la rétro-ingénierie des systèmes de l’adversaire.
Néanmoins, il semblerait que malgré son gabarit similaire, le FLM 136 ne soit pas une copie parfaite, et ait des performances inférieures à celles du Shahed 136. Le modèle iranien "possède une autonomie d’environ 1 350 milles nautiques [2 500 kilomètres, NDLR]" et "une charge utile de 50 kilos" contre seulement "350 milles nautiques [650 kilomètres], une endurance de six heures et une charge utile de 18 kilos", compare The Aviationist.

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Au Groenland, la leçon de résistance du Danemark face à l’ogre Donald Trump
Chez les Inuits, le sens de l’humour relève de la politesse. N’en avoir aucun contrevient à la norme sociale, tout comme la mauvaise humeur, très mal vue. Pour les 57 000 habitants du Groenland, le comique, les fous rires, mais aussi les moqueries sont un mode de communication. Dans Les derniers rois de Thulé (1953), le géographe Jean Malaurie décrit une scène à l’intérieur d’un igloo où l’exubérance joyeuse contraste avec la rigueur glaciale de l’extérieur. La langue locale, le kalaallisut, est elle-même propice aux plaisanteries en raison de ses mots à rallonge. Une prononciation approximative est du plus bel effet comique. Ainsi "tukalaarivugut" ("Nous nous reverrons") peut facilement s’entendre "tutilaarivugut" ("La prochaine fois, nous dormirons sous la même couverture"). Mais, avec Donald Trump, fini de rigoler !

Depuis son retour à la Maison-Blanche, le président "Maga" multiplie les coups de pressions sur le Groenland, où Washington possède une base aérienne depuis la Seconde Guerre mondiale – devenue, récemment, une base militaire d’observation spatiale. Cette hostilité, Mette Frederiksen ne l’a pas vu arriver. Depuis six ans pourtant, Donald Trump annonce son intention d’acquérir l’immense île – quatre fois la superficie de la France. L’ancienne colonie danoise, devenue semi-autonome en 2009, est "essentielle à la sécurité des Etats-Unis", déclare-t-il en 2019. Lorsque la Première ministre danoise qualifie l’idée d’absurde, c’est aussitôt la crise diplomatique. Donald Trump annule une visite d’Etat à Copenhague : il juge Mette Frederiksen "désagréable".
"A l’époque, tout le monde a pris l’idée de Trump pour une lubie extravagante, se souvient l’expert finlandais de l’Arctique Harri Mikkola. Mais, en fait, il était carrément sérieux." La preuve ? Washington rouvre alors un consulat à Nuuk. Mais quelques mois plus tard, ouf, Joe Biden est élu président. Et Mette Frederiksen n’envisage pas un instant un retour de Donald Trump au pouvoir. Quatre ans plus tard, le républicain américain remet ça ! Dès le mois de décembre 2024, alors qu’il n’est pas encore en poste, il écrit sur son réseau Truth social que l’acquisition du Groenland est une "absolue nécessité".
En janvier, il téléphone à Mette Frederiksen pour la pressuriser. Auprès de la chaîne NBC, il insiste : "Nous aurons le Groenland, 100 % sûr." Et, une fois à la Maison-Blanche, il envoie son vice-président, J.D. Vance, en service commandé sur la base spatiale de Pittufik. Son fils aîné, Donald Jr., lui, avait débarqué à Nuuk en janvier, quelques heures seulement, pour faire des selfies. A nouveau interrogé en mai, le président des Etats-Unis répète qu’il "ne peut exclure une annexion". Depuis, c’est le silence radio. Mais jusqu’à quand ? "Si nous avons appris quelque chose, c’est que Mette Frederiksen sait résister au gros temps, que soit face à Trump ou face à Poutine", constate, à Copenhague, l’expert militaire Rasmus Dahlberg. "Je ne partage pas ses idées de gauche, mais j’ai du respect pour son leadership en tant que chef de gouvernement", ajoute cet auteur d’ouvrages historiques – et fan de Bob Dylan.

De fait, face à Trump, la Première ministre a navigué aussi habilement qu’Erik le Rouge, premier Viking à poser le pied sur la terra incognita groenlandaise, en 985, et à la coloniser. "Tirant la leçon de 2019, elle a eu l’habileté de faire profil bas sans affronter Trump publiquement", complète l’expert danois Sten Rynning, qui vient de publier Nato, un ouvrage (non traduit en français) sur l’histoire de l’Otan. En coulisse, elle appelle toutefois à la rescousse ses partenaires de l’Union européenne, dont Emmanuel Macron, qui se rend à Nuuk en juin pour déclarer que "ce territoire n’est ni à vendre, ni à prendre".
Les Danois sont sous le choc
Elle annonce aussi un plan d’investissement de près de 4 milliards d’euros destinés à la sécurité de l’île, dont 16 avions de chasse américains F-35, des drones, deux navires brise-glace, une base de surveillance navale sur la côte Est, un port militaire à Nuuk. "Enfin, le Danemark mobilise le soft power du Conseil circumpolaire inuit (qui représente quelque 200 000 Inuits d’Alaska, du Canada, du Groenland et de Sibérie), indignés par l’unilatéralisme de Trump", explique Mikaa Mered, spécialiste du Groenland et auteur des Mondes polaires (PUF, 2019).
Un an après les provocations trumpiennes, les Danois sont encore sous le choc. "Leur déception est d’autant plus grande que leur pays, membre fondateur de l’Otan, a toujours été l’un des alliés les plus proches de Washington, reprend, en Finlande, Harri Mikkola, de l’Institut finlandais des affaires internationales (Fiia). Le Danemark a notamment perdu 43 soldats en Afghanistan – 200 autres ont été blessés. Aujourd’hui, la réputation des Etats-Unis auprès des Danois est au plus bas." Entre Mette Frederiksen et Donald Trump, la relation est polaire. D’ailleurs, en août dernier, la Première ministre était absente du bureau Ovale lors de la réunion consacrée à l’Ukraine, où Trump recevait plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement (Macron, Starmer, Merz, Meloni, Stubb, Zelensky et, pour l’UE et l’Otan, von der Leyen et Rutte). Et cela, alors que la Danoise assumait la présidence tournante de l’UE…
"En parlant de l’annexion du Groenland mais aussi du Canada, Donald Trump agresse deux alliés otaniens d’un coup"
Mikaa Blugeon-Mered
L’Américain a également semé la pagaille au sein du Conseil de l’Arctique. Composé de huit nations, ce forum intergouvernemental créé en 1996 était déjà amputé de la Russie, suspendue depuis 2023. "En parlant de l’annexion du Groenland mais aussi du Canada, dont il affirme qu’il pourrait devenir le 51e Etat américain, Donald Trump agresse deux alliés otaniens d’un coup, observe Mikaa Blugeon-Mered. Ce faisant, il a involontairement resserré les liens entre Copenhague et Nuuk." En mai, le Danemark a en effet cédé au Groenland la présidence tournante du Conseil de l’Arctique, afin d’y représenter le royaume scandinave – qui comprend le Groenland, les îles Féroé et le Danemark.
Et, en septembre, Mette Frederiksen a présenté des excuses officielles pour le terrible crime colonial "de stérilisation" commis par Copenhague – et évoqué dans l’excellent Alors tu veux acheter le Groenland…*, qui résume en 140 pages tout ce qu’il faut savoir sur la vaste île. Dans les années 1960 et 1970, Copenhague a mené une politique de contraception forcée en imposant la pose de stérilets sur 4 500 jeunes femmes inuites, soit la moitié de la population fertile de l’île. Un douloureux passé… qui ne passe pas.
Les Groenlandais ne veulent pas être Américains
Pendant ce temps, de nombreux stratèges américains se projettent, eux, dans l’avenir. Leur analyse : le Groenland constitue un enjeu majeur dans le cadre de la rivalité avec la Chine et son allié russe. Et cela, dans au moins trois domaines : l’énergie, la défense et le transport. Très dominante sur le marché, la Chine produit aujourd’hui 70 % des "terres rares", ces métaux essentiels qui entrent dans la fabrication des fuselages d’avion, des radars, des batteries ou des smartphones. Or, après la Chine et la Russie, le Groenland est le troisième endroit du monde où l’on trouve cette ressource en quantité. Deux mines sont déjà exploitées au Groenland, qui réduisent la dépendance vis-à-vis de Pékin.
Deuxième sujet : la défense. Comme au temps de la guerre froide, la région polaire est le premier endroit de la planète où voleraient les missiles entre la Russie et les Etats-Unis en cas de conflit nucléaire. Il est donc nécessaire d’y maintenir une présence stratégique. C’est de là que peuvent être repérés, avec quinze minutes d’avance sur leur point d’arrivée, les missiles ennemis. En outre, l’île danoise constitue une pièce majeure dans le puzzle de l’Atlantique Nord. Tout comme l’Islande, le Svalbard et la Scandinavie, les Américains la considèrent comme une zone tampon et un poste avancé pour leur défense, à l’instar de Hawaï ou de Guam, qui procurent aux Etats-Unis de la "profondeur stratégique" dans le Pacifique.
Enfin, la fonte de la calotte glaciaire est en train de redéfinir le commerce international. La route du nord-est (voir la carte, ci-contre) est déjà navigable pendant deux mois d’été, ce qui réduit de 40 % le temps de trajet par rapport à la route traditionnelle du canal de Suez. L’autre voie arctique, le long du Canada, bloquée par des accumulations de glace, est plus compliquée à emprunter. "L’Arctique est la région la plus isolée du monde mais elle est traversée par tous les grands enjeux", conclut l’ex-sénateur français André Gattolin, connaisseur du sujet de longue date.
Par un hasard du calendrier, les Groenlandais ont, cette année, été appelés aux urnes et ont élu un nouveau gouvernement de coalition, qui se dit hostile au rattachement avec les Etats-Unis. Et, selon un récent sondage, si les habitants devaient choisir, 55 % opteraient pour la nationalité danoise, 8 % pour la nationalité américaine. "Trumpip tassumanngilanga", c’est-à-dire : "Trump n’a pas apprécié."
*Alors tu veux acheter le Groenland… Des Vikings à Trump, par Elizabeth Buchanan (Saint-Simon). Préface de Mikaa Blugeon-Mered.

© L'Express
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