Paix en Ukraine: pour Frédéric Encel, docteur en géopolitique, "le pacifisme est le pire ennemi de la paix"



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Le front des pays émergents et pétroliers s’est révélé insurmontable : alors que les négociations de la COP30 au Brésil se sont prolongées samedi après deux semaines chaotiques de sommet en Amazonie, les Européens se sont résignés samedi à accepter un accord mondial à la COP30 qui ne reprend qu’a minima leurs demandes sur la sortie des énergies fossiles, préférant ce compromis à un échec total du multilatéralisme.
"Nous devons le soutenir car, au moins, il nous emmène dans la bonne direction", a déclaré le commissaire européen Wopke Hoekstra au climat après une nuit de négociations et une réunion de coordination avec les Vingt-Sept.
Le projet final d’accord ne contient pas de mention explicite des énergies fossiles, selon le texte publié samedi. Or, la combustion du pétrole, du gaz et du charbon sont largement responsables du réchauffement planétaire. Le texte n’appelle à accélérer l’action que de façon "volontaire", et ne fait qu’une référence simplement indirecte à la sortie des énergies fossiles, en rappelant le consensus de la COP28 à Dubaï, et sans écrire les mots explicitement. Ce qui est loin du plan un temps réclamé par plus de 80 pays européens, latino-américains ou insulaires - particulièrement menacés par la montée des eaux.
Le texte, doit qui encore être entériné par consensus lors d’une séance de clôture samedi à Belém, appelle à tripler les financements pour l’adaptation climatique des pays en développement sur les dix prochaines années, par rapport à l’objectif actuel de 40 milliards par an.
Il prévoit également d’instituer un "dialogue" sur le commerce mondial, une première dans les négociations climatiques. La Chine, qui mène la fronde des pays émergents contre les taxes carbone aux frontières, en avait fait sa priorité avec d’autres pays exportateurs. Le pays asiatique a salué samedi un "succès dans une situation difficile", qui "montre donc que la communauté internationale veut faire preuve de solidarité et réalise des efforts communs pour répondre au changement climatique".
"Nous n’allons pas cacher que nous aurions préféré davantage, et plus d’ambition sur tout", a déclaré le commissaire européen Wopke Hoekstra. L’UE avait brandi vendredi la perspective de partir de Belém "sans accord". Cela aurait signé un échec retentissant pour l’hôte, le Brésil, et pour une conférence organisée dans l’une des régions emblématiques des questions environnementales posées à la planète, l’Amazonie.
Mais les Européens se seraient retrouvés "isolés", selon le membre d’une délégation d’un des 27, face à des pays comme la Russie, l’Arabie saoudite ou l’Inde, ou une partie du monde en développement qui n’avait pas comme priorité la bataille contre les fossiles mais plutôt les financements de transition écologique. Les délégués européens n’ont pas voulu apparaître comme responsables d’une catastrophe diplomatique au moment où ils cherchent à maintenir en vie le régime climatique mondial.
"On ne s’y oppose pas parce qu’il n’y a rien d’extraordinairement méchant à l’intérieur. C’est un texte qui est un texte assez plat", a déclaré à sa suite la ministre française de la Transition écologique, Monique Barbut. Contre l'accusation faite aux Européens de s'opposer au texte pour des raisons financières, le commissaire européen a lui-même insisté pour que le projet d’accord prévoit des financements supplémentaires. "Nous faisons un effort très important pour les aider à financer l'adaptation (des pays les plus pauvres)", a déclaré Wopke Hoekstra.
En 2023, les pays s’étaient engagés à "opérer une transition juste, ordonnée et équitable vers une sortie des combustibles fossiles dans les systèmes énergétiques", pour la première fois dans l’histoire des conférences sur le climat de l'ONU. Depuis, ceux qui produisent ou dépendent des énergies fossiles - La Russie, l’Arabie saoudite ou l’Inde, pays producteurs de pétrole - ont mis tous leurs efforts à effacer la mention d'une sortie des énergies fossiles.
C’est également le cas d’une partie du monde en développement. Ces pays expliquent que de nombreuses économies, pauvres ou émergentes, n’ont pas les moyens de passer aux énergies renouvelables demain, ou tout simplement d’adapter leurs villes ou leurs agricultures à un climat déréglé. Ils réclament des pays les plus riches des engagements financiers supplémentaires pour aider ceux qui le sont moins.
De ce point de vue, le texte d’accord constitue un gain. Mais est-ce assez ? "Pas vraiment. Mais les négociations intergouvernementales travaillent sur le plus petit dénominateur commun. Notre combat continue", a déclaré à l’AFP un négociateur du Bangladesh.
La présidence brésilienne, qui aura aussi refusé jusqu’au bout d’inclure dans son texte la mention d'une sortie des énergies fossiles, à toutefois consenti en dernière minute à prévoir une "feuille de route" sur le sujet, ainsi qu'une seconde contre la déforestation, mais seulement pour les pays volontaires. "Nous savons que certains d'entre vous avaient des ambitions plus grandes" pour certains des sujets abordés pendant la réunion de l'ONU sur le climat, a reconnu le diplomate brésilien président de la conférence, André Correa do Lago, alors que certains pays espéraient une décision contraignante de la COP sur le pétrole, le gaz et le charbon.
La COP31 se déroulera à Ankara en Turquie, et l’Australie supervisera les négociations officielles.

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