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Vue lecture

Ce qu’une étude finlandaise de santé révèle sur ceux qui ne vont pas voter est déroutant

Glisser un bulletin dans l’urne, un geste civique… et une preuve de bonne santé ? C’est ce que suggère une vaste étude menée en Finlande sur plus de 3 millions de personnes. Les chercheurs de l’université d’Helsinki montrent que ceux qui ne votent pas présentent un risque de décès...

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"Tu as perdu la tête ?" : il y a 41 ans, cette star encore inconnue a refusé le rôle principal de Karate Kid, et il y a une bonne raison à cela

En 1984, Karate Kid débarque sur les écrans et devient rapidement un phénomène international. Le film d'action révèle un certain Ralph Macchio, qui reprendra le rôle culte de Daniel LaRusso dans trois autres épisodes au cinéma, et dans la série acclamée Cobra Kai.

Un rôle convoité

Pour le jeun…

Article original publié sur AlloCiné

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Retour vers le futur : c'est la question que tous les fans se posent depuis 36 ans… Et cette scène y répond !

Depuis la sortie du premier Retour vers le futur, une question taraude les fans : que deviennent Dave et Linda, le frère et la sœur de Marty McFly (Michael J. Fox), après ses aventures temporelles ? Une scène coupée de Retour vers le futur II apporte enfin quelques éléments de réponse, 36 a…

Article original publié sur AlloCiné

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« In the Grey » : mauvaise nouvelle pour le film très attendu de Guy Ritchie

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Un projet qui se fait attendre

On l’attend depuis plus de deux ans et on sent qu’on va encore devoir patienter. Mais jusqu’à quand ? En 2023, Guy Ritchie tournait le film In The Grey avec un casting de poids : Jake Gyllenhaal, Henry Cavill, Rosamund Pike et Eiza Gonzalez. Mais depuis, plus rien.

Le distributeur Lionsgate nous avait pourtant annoncé en novembre 2024 une sortie pour janvier 2025. Voilà donc ce thriller énigmatique sur le calendrier du studio. Sauf que ce dernier l’a retiré peu de temps après l’annonce sans fournir une nouvelle date.

« In the Grey » : une situation sans issue ?

The Covenant © Prime Video

Dans une récente interview accordée à Deadline, le président et le propriétaire du studio qui produit In the Grey, Black Bear, ont indiqué que Lionsgate avait abandonné le film. Benjamin Kramer et Teddy Schwarzman n’ont « aucun commentaire » à faire sur la situation du film. In the Grey est donc éligible à l’achat par un distributeur.

Mais quand est-ce que le film pourrait enfin sortir ? Avant d’abonner le film, Lionsgate a déclaré que le thriller de Guy Ritchien’était tout simplement pas fini. Des prises de vue supplémentaires et des reshoots prévus ont été retardés de plusieurs mois à cause de conflit d’emploi du temps. Désormais, le gros problème du studio est de savoir comment réunir Jake Gyllenhaal, Henry Cavill, Rosamund Pike et Eiza Gonzalez pour tourner des scènes supplémentaires. Chacun est occupé par d’autres projets et la mission semble impossible.

De son côté, Guy Ritchie n’a pas chômé. Entre-temps, il a sorti Fountain of Youth et les séries The Gentlemen et Mobland. Il s’attelle actuellement au montage de Wife And Dog qui est, pour l’instant, dans le même cas de figure que In the Grey, à savoir sans distributeur. La situation se débloquera-t-elle un jour ? Black Bear pourrait-il finir par distribuer le film lui-même ? Autant de questions auxquelles il faudra répondre.

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Sofia, opposante clandestine à Vladimir Poutine : "Si tout le monde s’en va, qui va agir ici ?"

Ils s’appellent Sofia, Viktor, Lena et Pavel. Ou plutôt, nous les appellerons ainsi. Sofia travaille avec l’association Mémorial, interdite en Russie. Viktor, employé sur une base militaire, fait passer des informations à l’armée ukrainienne. Lena combat dans les rangs d’une unité de volontaires russes intégrée aux forces armées de Kiev. Pavel aide les réfugiés des régions russes touchées par la guerre, et en profite pour distiller des messages pacifistes.

Les contacter nous a pris plusieurs mois. Les conversations ont eu lieu par la messagerie cryptée Signal, plutôt que Telegram, soupçonnée d’être infiltrée par le FSB. Deux d’entre eux ont préféré garder éteinte leur caméra au moment de témoigner. Tous ont relu, avant publication, leurs interviews, pour s’assurer qu’il n’y restait aucune information risquant de les identifier formellement. Le risque qu’ils ont pris, en nous parlant, est considérable tant, depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, la répression est omniprésente en Russie.

Elle a préféré ne pas allumer sa caméra, mais on devine son sourire quand elle parle de Mémorial, qu’elle a rejoint "juste à temps pour sa dissolution". L’association consacrée à la mémoire des répressions soviétiques et à la défense des droits de l'homme a été interdite en Russie en décembre 2021, juste avant le déclenchement de l’invasion de l’Ukraine. Comme à l’époque de l’URSS, elle est désormais forcée à la clandestinité. Et Sofia en fait désormais partie.

"J’ai grandi à l’époque des grandes manifestations contre Poutine [NDLR : entre les élections législatives contestées de 2011 et l’arrestation d’Alexeï Navalny en 2021]. Pour quelqu’un comme moi, c’était difficile de ne pas devenir activiste ! Mémorial est une organisation qui m’a toujours tenu à cœur. A l’université, pour préparer un exposé sur la Grande terreur [sous Staline], j’étais allée chercher des infos sur leur site. Et j’y ai retrouvé la trace d’un de mes ancêtres qui avait été déporté ! Quand j’ai appris que l’association avait été dissoute [NDLR : en décembre 2021], j’ai décidé de rejoindre ses membres pour les aider à continuer, coûte que coûte.

Concevoir la mémoire comme une résistance

Et puis il y a eu le 24 février 2022. Je m’étais réveillée très tôt, à 6 heures. J’étais sortie dans la rue fumer une cigarette, et c’est la concierge qui me l’a dit : 'Ça y est, c’est la guerre.' Là, j’ai pleuré pendant deux heures, puis je suis allée manifester. J’ai collé des affiches antiguerre dans la ville, j’en ai mis une sur le tableau d’affichage de mon immeuble. Elle a tenu quatre jours. On l’a remis. Et comme ça 5-6 fois de suite. J’ai pensé à quitter le pays, puis je me suis dit : 'C'est important de continuer de protester depuis la Russie. Si tout le monde s’en va, qui va agir ici ?'

Avec Mémorial, j’organise des envois de lettres aux prisonniers politiques, je cherche des personnes prêtes à travailler avec nous, et je fais de l’activisme mémoriel. Cela consiste à afficher la mémoire dans la rue : des projets comme 'Dernière adresse' [NDLR : des plaques apposées sur la dernière adresse connue des personnes déportées pendant les répressions staliniennes] ou 'Retour des noms' [des lectures publiques des noms des personnes fusillées]. C’est, aussi, porter des fleurs à la Pierre des Solovki [NDLR : un monument aux victimes des répressions, situé en face du quartier général du FSB, ex-KGB], restaurer un monument ou écrire des slogans à la craie dans la rue, coller des affiches… Bref, c’est concevoir la mémoire comme une résistance. Quand les autorités font retirer les plaques 'Dernière adresse' dans les villes de Russie et qu’ensuite, on les remet en place… ça dit quelque chose de la société civile.

Le passé est lié au présent, surtout de nos jours. Des répressions ont eu lieu dans le passé, elles existent toujours – certes, sous des formes différentes, nous ne vivons pas sous la Grande terreur, mais il y a un lien. Aujourd’hui, l’Etat voudrait que le passé soit invisible, que l’on oublie les millions de personnes qui ont été tuées. Ils voudraient dire que nous sommes le camp du bien, que ce qui se passe en Ukraine n’est pas une guerre, mais une opération militaire spéciale, tout comme les répressions n’étaient pas des répressions, mais juste des procès avec quelques excès… Mais ce passé ne s’en ira pas. On ne peut pas s’en détourner. C’est celui de mon pays, qui a fait des choses affreuses et continue d’en faire. Si l’on ne s’en souvient pas, on ne peut pas avancer. Les crimes de l’Etat n’ont pas de prescription. C’est à ça que sert l’activisme mémoriel.

Ce sera un processus très long pour que la Russie reconnaisse ses crimes

Bien sûr, parfois j’ai peur. Je ne fais rien d’illégal, mais c’est tout de même compliqué [NDLR : plusieurs Russes ont été condamnés à des peines de prison pour avoir diffusé des messages antiguerres]. Qu’est-ce qu’on peut y faire ? Parce que j’ai peur, je devrais rester à ne rien faire ? Je ne veux pas. Je ne peux pas. Bien sûr, il y a un risque de se faire arrêter. C’est complètement aléatoire, ça peut tomber demain sur moi ou sur quelqu’un d’autre.

J’ai vécu toute ma vie sous Poutine. Je ne me suis jamais fait d’illusions sur la fragilité du régime. Mais je crois que la valeur de cette résistance est dans sa constance. On ne peut pas se permettre de baisser les bras, de dire 'bon, on a essayé, ça n’a pas marché, tant pis, on laisse tomber'. Notre Etat tue tous les jours. Et s’il est peu probable qu’il s’effondre bientôt, il vaut mieux faire quelque chose que ne rien faire du tout. La protestation peut prendre beaucoup de formes, et chacune d’elles est importante, car elles composent un tableau d’ensemble. Je ne sais pas si ce que je fais servira un jour à quelque chose. Je ne peux qu’espérer et continuer. Dans ma famille, tout le monde sait ce que je fais. Ils ne soutiennent pas la guerre, mais ils ne sont pas non plus opposants. Ils se mettent en retrait, ne veulent rien faire. Dès qu’on en discute, on finit toujours par se disputer. Mais j’ai de la chance : j’ai des amis, un copain, tous sont dans le même bateau que moi. Sans ça, ce serait beaucoup plus difficile.

Je ne sais pas ce qui devrait se passer pour que j’arrête. Même si le régime s’effondrait demain, il resterait beaucoup à faire. Déjà, il faut bien comprendre qu’il ne peut pas y avoir de happy end. C’est déjà trop tard, il y a eu trop de morts et de destruction pour qu’un jour on puisse se dire 'tout ça s’est bien fini'.

Je n’ai que 24 ans, mais je sens que j’ai une part de responsabilité dans tout ça. Ce sera un processus très long pour que la Russie reconnaisse les crimes d’Etat et les crimes de guerre, et que tous les coupables jugés. J’espère qu’un jour, nous le mènerons à bien."

© Natalia Kolesnikova/AFP

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Sécheresse inédite en Iran : "on craint le pire pour les prochains mois"

L'Iran est confronté cette année à sa pire sécheresse depuis des décennies. À Téhéran, le gouvernement prévoit des coupures pour économiser l'eau. Le président iranien a averti jeudi que Téhéran pourrait devoir être évacuée en raison des pénuries d'eau s'il ne pleut pas d'ici la fin de l'année. Les explications de notre correspondant Siavosh Ghazi à Téhéran.

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Pétrole russe : Donald Trump contourne ses propres sanctions et tend la main à Viktor Orban

"Les Etats-Unis ont accordé à la Hongrie une exemption illimitée des sanctions sur le pétrole et le gaz russes. Nous sommes reconnaissants de cette décision qui garantit la sécurité énergétique de la Hongrie", a écrit sur X le ministre hongrois des Affaires étrangères Peter Szijjarto. Donald Trump a accepté d'accorder à la Hongrie une dérogation aux sanctions américaines liées au pétrole russe, lors d'une rencontre vendredi avec le Premier ministre Viktor Orban, dont il a loué de manière appuyée la politique anti-immigration.

Le mois dernier, les Etats-Unis ont imposé des sanctions aux deux plus grands producteurs de pétrole russes - Rosneft et Lukoil - face au refus de la Russie de mettre fin à la guerre en Ukraine. Et ils ont réclamé aux pays comme la Hongrie de se "sevrer" des sources d'énergie russes. Or ce pays d'Europe centrale dépend fortement du pétrole russe.

La dérogation accordée sera valable un an, a précisé un responsable de la Maison-Blanche à l'AFP sous couvert d'anonymat, ajoutant que Budapest s'était engagée en contrepartie à acheter pour environ 600 millions de dollars de gaz naturel liquéfié américain. Le président américain avait dit "étudier" cette option, "parce qu'il est très difficile pour (Viktor Orban) d'obtenir le pétrole et le gaz d'autres régions. Comme vous le savez, il ne bénéficie pas d'un accès à la mer".

Rare dirigeant européen proche à la fois du président américain et du président russe, Viktor Orban n'a pas cherché à diversifier massivement ses importations depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022. Les sanctions américaines le fragilisaient à quelques mois de la tenue d'élections législatives, que le leader nationaliste, au pouvoir depuis 2010, n'est pas sûr de remporter, selon les sondages.

"Respecter" Orban

Le dirigeant hongrois avait rendu visite trois fois l'année dernière à Donald Trump, à chaque fois dans sa résidence Mar-a-Lago, en Floride, dont deux fois avant la réélection du milliardaire. Les deux hommes ont à nouveau exposé leurs affinités idéologiques vendredi.

Donald Trump a exhorté l'Union européenne à "respecter" la Hongrie et son Premier ministre, qui s'est plaint des sanctions financières imposées par l'UE sur Budapest pour ses politiques migratoires: "Il a eu raison sur l'immigration", a insisté le républicain, jugeant que les Européens pourraient "s'inspirer" de son invité. Le président américain a lui-même mis en place une brutale politique anti-immigration depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier.

Hostile à l'immigration et aux droits des personnes LGBT+, Viktor Orban affronte régulièrement les instances européennes sur des questions de respect de l'État de droit notamment. Il a appelé à lancer un "âge d'or" pour la relation entre les Etats-Unis et la Hongrie, reprenant l'une des expressions préférées de Donald Trump. "Nous sommes le seul gouvernement en Europe qui se considère comme un gouvernement chrétien moderne. Tous les autres sont progressistes, gauchistes", selon lui.

Il a aussi critiqué la politique de l'UE face à la guerre en Ukraine, assurant que "les seuls gouvernements favorables à la paix étaient les Etats-Unis et la petite Hongrie." Viktor Orban a refusé d'envoyer une aide militaire à l'Ukraine et il s'est opposé, à l'Otan et à l'Union européenne, à une action plus ferme contre la Russie après son invasion militaire de l'Ukraine.

L'administration américaine s'est par ailleurs engagée à fermer un média en langue hongroise financé par les États-Unis afin de soutenir le Premier ministre nationaliste. Donald Trump "a déjà prouvé qu'il était prêt à aider ses alliés idéologiques", en particulier à l'approche d'élections, rappelle à l'AFP Daniel Hegedus, expert de l'Europe centrale et orientale auprès du German Marshall Fund. Washington a par exemple volé au secours financièrement du président argentin Javier Milei, un autre ardent partisan de Donald Trump.

© afp.com/SAUL LOEB

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Zohran Mamdani : ces promesses soi-disant "radicales" du nouveau maire de New York, en place depuis longtemps en Europe

Donald Trump se plait à le désigner comme un communiste. L'intéressé, Zohran Mamdani, démocrate de 34 ans et élu maire de New York depuis le 5 novembre dernier, préfère se dire socialiste. Le terme, qui définit sans accroche en Europe une famille politique établie, génère aux Etats-Unis beaucoup de confusion et de peur, car associé aux politiques répressives de l’URSS ou encore de la Chine communiste.

Outre-Atlantique, plusieurs propositions sociales de son programme sont ainsi décrites comme "radicales" par ses détracteurs, voire inapplicables, trop chères et irréalistes. Nombre d'entre elles sont pourtant déjà en place dans de nombreuses villes d’Europe, note le média britannique The Guardian.

Vienne, un exemple européen de ville abordable ?

L’édile a tout d’abord décidé de s’attaquer aux loyers exorbitants de New York. Zohran Mamdani envisage ainsi de geler le loyer de deux millions de résidents d’appartements réglementés. Une proposition critiquée par de nombreux économistes. En plus du gel des loyers, le nouveau maire de la Grosse Pomme prévoit également la construction de 200 000 logements aux loyers encadrés sur dix ans.

Or, en Europe, plusieurs grandes villes ont décidé de réguler fortement le secteur, à l’image de Vienne. La capitale autrichienne est souvent érigée en exemple européen, puisque près de la moitié des locataires Viennois vit dans des logements subventionnés - soit parce qu’ils appartiennent à la ville, soit à des organismes non lucratifs - et paie donc des loyers modérés.

L’origine de cette politique du logement remonte à l’entre-deux-guerres, lorsque la ville a commencé à construire des centaines de logements municipaux pour répondre à la crise du logement. Ainsi, depuis 1920, 220 000 logements municipaux ont été construits, un record en Europe, selon Der Spiegel. Cela représentait près de 20 % des logements de la capitale autrichienne en 2022. Par ailleurs, les loyers des logements privés construits avant 1953 sont plafonnés. Ce modèle reste toutefois critiqué, notamment en raison des fortes charges qui pèsent sur les locataires ou parce qu’il plomberait l’investissement privé et donc le dynamisme du marché immobilier. Paris, de son côté, a mis en place un encadrement des loyers dès 2019.

La garde d’enfants, deuxième facteur d’exil des New-Yorkais

Après le coût des loyers, un autre facteur qui pèse le plus sur la dépense des familles new-yorkaises est le coût de la garde d’enfants. Selon les équipes de Zohran Mamdani, il serait même une des raisons les plus fréquentes avancées par les familles en exil hors de la ville. Selon The Independant, le coût annuel moyen d’un mode de garde dans une structure collective d’un jeune enfant new yorkais s’élève à 26 000 dollars (environ 22 000 euros). L’édile propose ainsi la mise en place d’une garde gratuite pour tous les enfants âgés de 6 semaines à 5 ans, un projet dont les coûts sont estimés à 6 milliards de dollars par an. Selon le magazine américain Time, l’élu a peu détaillé la manière dont il souhaitait financer cette mesure, si ce n’est d’augmenter les taxes sur les habitants les plus riches de la mégalopole américaine. Il projette par ailleurs d’augmenter les salaires des professionnels de la petite enfance.

De l’autre côté de l’Atlantique, plusieurs pays et villes pourraient servir de modèle à Mamdani. En France, l’école maternelle publique est gratuite et obligatoire dès trois ans. Avant cet âge, des crèches municipales proposent des tarifs adaptés selon le revenu des parents. En Suède, les villes sont dans l’obligation de proposer un accueil subventionné dans des structures publiques à tous les enfants de un à cinq ans. Et dès leurs trois ans, ils ont le droit à 15 heures d’accueil gratuit par semaine dans une école maternelle. Au Portugal, le gouvernement a lancé en 2022 un programme d’aide gratuite à la garde des enfants âgés d’un an et plus, bien que les places soient encore limitées et réservées aux familles aux revenus modestes. Enfin, à Berlin, la garde d’enfants est gratuite en crèche. D’autres Länder allemands ont emboîté le pas à la ville-Etat en réduisant le prix de ces structures.

Un souffle d’espoir pour la gauche européenne

Un autre combat de Zohran Mamdani est l’accès aux transports publics. Il prévoit de rendre gratuits les bus publics, une mesure déjà en place dans plusieurs métropoles européennes. A commencer par Tallinn, la capitale estonienne, dont les bus et les tramways sont gratuits depuis 2013. Une étude relayée par le Guardian montre une augmentation de l’utilisation des transports publics de 14 % un an après la réforme et une meilleure mobilité des classes. Depuis 2020, les transports publics sont également gratuits dans la ville de Luxembourg. Et en France, Montpellier et Dunkerque ont sauté le pas.

Si plusieurs mesures proposées par le nouveau maire de New York sont déjà des droits acquis de longue date en Europe, la victoire de Zohran Mamdani est tout de même érigée en exemple par la gauche européenne. Le souffle d’espoir qui a traversé l’Atlantique ne concerne pas tant les mesures proposées par Mamdani, sans doute inadaptées pour des pays européens, mais le symbole politique de la victoire d’une gauche assumée. Et ce, dans un pays qui a élu un an plus tôt le républicain Donald Trump, qui a depuis largement coupé dans l’aide internationale, a fait de la lutte contre l’immigration son cheval de bataille et baissé les impôts pour les plus riches.

© afp.com/Angelina Katsanis

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Qu’est-ce que la mission Escapade de la Nasa qui va emprunter une nouvelle route vers Mars demain

Deux satellites jumeaux s’apprêtent à prendre la route de Mars… mais pas par le chemin habituel. Avec la mission Escapade, la Nasa veut à la fois percer les secrets du champ magnétique martien et tester une trajectoire audacieuse qui pourrait transformer nos futures expéditions vers la Planète...

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Budget de la « Sécu » : les députés votent pour taxer les retraités américains résidents en France

Avec 176 voix pour et 79 contre, les députés ont approuvé le principe d’une « participation minimale » des retraités étrangers qui bénéficient d’une carte Vitale dès trois mois de présence en France, et entendent plus largement réviser les conventions bilatérales qui existent entre la France et les pays du G20.

© JULIE SEBADELHA/AFP

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