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Dernière chance pour activer le mode Bluetooth de la manette Google Stadia

L'année 2025 se termine tranquillement et c'est l'occasion de rappeler qu'il ne reste plus que jusqu'à la Saint-Sylvestre, c'est à dire demain le 31 décembre 2025, pour éventuellement mettre à jour la manette de jeu Google Stadia Controller afin d'activer le mode sans fil Bluetooth en lieu et place ...

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Quand la France invente le "data leak as a service"

Pour moi, 2024 a été l'année noire de nos données personnelles en France. Et 2025 n'a pas corrigé le tir, bien au contraire. L'année qui s'est écoulée a juste confirmé qu'on était entrés dans une espèce de routine du "demain ce sera pire". Y'a pas eu un secteur épargné, pas un organisme qui n'a pas été touché. Santé, télécom, grande distribution, services publics, fédérations sportives... C'est un festival du piratage qui s'est abattu sur l'Hexagone ces 2 dernières années.

Et SaxX, le hacker éthique que vous connaissez surement, vient de publier sur son LinkedIn un bilan édifiant : 48 organisations françaises piratées en un an. La liste fait froid dans le dos.

En réalité c'est même plus que ça, puisque ça a commencé dès février 2024 avec le piratage massif de Viamedis et Almerys, les deux opérateurs de tiers payant qui gèrent la quasi-totalité des remboursements santé en France. Plus de 33 millions de Français concernés, avec leurs noms, numéros de sécu, dates de naissance... Pas les données bancaires certes, mais suffisamment pour monter des arnaques à l'usurpation d'identité bien ficelées.

Un mois plus tard, en mars 2024, c'est France Travail qui tombait. L'ex-Pôle Emploi s'est fait siphonner les données de potentiellement 43 millions de personnes inscrites au cours des 20 dernières années. Le pire c'est que la direction avait été alertée sur des faiblesses de sécu avant l'attaque. Des suspects ont été arrêtés... et c'était des gamins. Des gamins qui ont quand même eu accès aux données de la moitié du pays.

Septembre 2024 a aussi été un carnage. Un seul pirate, sous le pseudo Horror404x, a réussi à compromettre Boulanger (jusqu'à 27 millions de "lignes" revendiquées), Cultura (entre 1,5 et 2,6 millions de comptes selon les sources), Truffaut (270 000 comptes), Grosbill, Cybertek, et même l'Assurance Retraite (des centaines de milliers de retraités). Comment ? Simplement en ciblant un prestataire commun lié aux systèmes de livraison. Un seul maillon faible, et c'est toute la chaîne qui cède.

Puis en octobre-novembre 2024, ce sont les opérateurs télécoms qui se sont fait dépouiller. Free d'abord, avec plus de 19 millions de clients touchés, dont plusieurs millions avec des IBAN dans la nature. Et là, on est dans le bingo complet avec identité + coordonnées + infos contractuelles + IBAN = terrain parfait pour les arnaques "faux conseiller", les prélèvements frauduleux, les ouvertures de comptes. Ces derniers risquent d'ailleurs une amende pouvant aller jusqu'à 48 millions d'euros . Puis SFR a suivi avec au moins deux épisodes : une première fuite autour de 50 000 clients à l'automne 2024, puis des millions revendiqués ensuite. N'oubliez pas, quand ça nie, quand ça minimise, quand ça traîne... ça laisse juste plus de temps aux escrocs.

Et autour de ces gros blocs, y'a eu surtout une pluie d'incidents plus petits : Auchan, Picard, Molotov, LDLC, Norauto, Meilleurtaux... Sans oublier Direct Assurance, Speedy, Point S. Bref, 2024, c'est l'année où on a compris que ça touchait TOUT LE MONDE.

Et puis 2025 arrive, et là, le grand délire. Le piratage de nos données n'est plus une exception... Ce n'est plus un accident... C'est une industrie.

Début 2025, on voit apparaitre à nouveau des attaques "système"... C'est à dire des fournisseurs, des prestataires, des outils utilisés partout qui se font poutrer. L'exemple parfait c'est Harvest (logiciels financiers) et, par ricochet, des clients de MAIF et BPCE. Même logique que ce qu'on a eu en 2024... On tape un intermédiaire, et ça permet de toucher une grappe entière dans un secteur donné. Puis sans surprise, au printemps 2025, ça tombe comme des mouches : Intersport, Autosur, Cerballiance, Indigo, Afflelou, Carrefour Mobile, Easy Cash, Hertz... Et derrière chaque nom, c'est toujours la même chanson : "pas de données bancaires" (ok), mais tout le reste suffit largement pour faire de la merde.

L'été 2025, on a eu droit à des cibles plus "haut niveau" : Sorbonne Université, CNFPT, des acteurs santé, et côté marques : Dior, Louis Vuitton, Cartier... Côté transport y'a eu Air France et côté télécom, Bouygues Telecom ! On n'est plus sur un site e-commerce qui s'est fait péter via un formulaire php mal sécurisé...non, on est sur du volume, des identifiants, des IBAN, des chaînes d'approvisionnement complètes...

Ensuite, à l'automne 2025, c'est la sphère "sport" et "administrations" qui se fonbt hacher menu : des fédérations en cascade (souvent via des outils mutualisés), France Travail qui ressort encore, la Fédération Française de Tir (via un prestataire), et des histoires d'ARS qui donnent des sueurs froides.

Et la fin 2025, c'est la cerise radioactive sur le gâteau puisqu'on a Pajemploi, HelloWork, Leroy Merlin, Mondial Relay, Colis Privé, Eurofiber, Weda, Resana, Médecin Direct, Cuisinella, La Poste (attaque qui met à l'arrêt des services au pire moment, je pense que vous en avez tous entendu parler), le Ministère de l'Intérieur, le Ministère des Sports, PornHub...

On termine donc l'année en beauté avec l'impression que tout le monde est une cible "normale". 9 personnes sur 10 en France ont été touchées d'après SaxX. C'est dingue quand même.

Et ce qui me fait bouillir de rage, c'est qu'on est coincés, putain.

Réfléchissez deux secondes... Vous cherchez un emploi ? Vous êtes OBLIGÉS de vous inscrire à France Travail et de leur filer votre vie entière. Vous voulez être remboursé de vos frais de santé ? Pas le choix, c'est Viamedis ou Almerys. Vous voulez un téléphone ? Free, SFR, Orange... Et votre numéro de sécu, votre IBAN, votre adresse. Vous voulez une retraite (loool) ? La CNAV veut tout savoir. Et si vous refusez de donner ces infos ? Vous êtes tout simplement hors-la-loi. Pas d'emploi, pas de remboursement santé, pas de téléphone, pas de retraite. Fin de partie.

Donc le deal c'est soit vous filez vos données personnelles à des organismes qui se feront pirater tôt ou tard, soit vous vivez en ermite dans une grotte en dehors de la société. Super choix 👍.

Et qu'est-ce qu'on a en échange de cette "confiance" forcée ?

On a des systèmes d'information qui ressemblent à des passoires, des prestataires sous-payés qui deviennent des portes d'entrée open bar pour les hackers, et des communications de crise qui arrivent des semaines après les faits. "Vos données bancaires ne sont pas concernées" nous rabache-t-on à chaque fois, comme si c'était une consolation alors que notre identité COMPLÈTE est en vente pour le prix d'un Happy Meal.

Et ce qui m'inquiète le plus, c'est l'effet cumulatif car chaque fuite isolée peut sembler "gérable" mais quand vous croisez les bases de Viamedis (numéro de sécu), France Travail (historique pro), un opérateur télécom (IBAN), un distributeur (habitudes de conso)... Vous obtenez un profil complet exploitable. Y'a 600 millions de comptes qui sont partis dans la nature rien que cette année... Donc de quoi monter des arnaques ultra-ciblées, des usurpations d'identité sophistiquées, voire du chantage.

Et dans certains cas, ça va encore plus loin... Regardez le piratage de la Fédération Française de Tir avec le gars qui s'est fait attaquer chez lui ...Et c'est pas le seul... Ça montre jusqte à quel point une fuite peut devenir un risque "hors écran". Quand on sais qui est licencié, où il habite, comment le joindre... on peut mettre en place très facilement du repérages, des pressions, du ciblage. Et là, j'vous parle de risque physique, pas juste de spam ou de démarchage au téléphone. Et ça sera la même violence avec leur future loi pour collecter toutes les datas des propriétaires de wallet crypto self-custody.

Bref, je sens ce malaise qui monte de plus en plus car on nous demande toujours plus d'infos. Pour ouvrir un compte, pour s'inscrire quelque part, pour accéder à un service... et vous comme moi, savons pertinemment que ces infos vont fuiter un jour. C'est pas "si", c'est "quand", perso, j'en ai ma claque... ça commence à bien faire.

Alors voilà ma vraie question, celle que nos chers élus devraient se poser : A-t-on vraiment besoin de collecter autant de données ?

Pourquoi France Travail a besoin de garder mes infos pendant 20 ans ? Pourquoi mon opérateur télécom doit connaître mon adresse postale exacte ? Pourquoi ma carte de fidélité Auchan doit être liée à mon identité complète ? Est-ce qu'on pourrait pas, je sais pas moi, minimiser un peu tout ça ?

Et surtout, est-ce qu'on pourrait pas trouver un système qui nous permettrait de prouver notre identité sans avoir à déballer notre vie entière ? Genre juste vérifier que oui, je suis majeur, que oui, j'habite en France, sans pour autant filer mon adresse, mon numéro de téléphone, ma photo, ma carte d'identité et la liste de tous mes comptes en banque. Ces technologies existent et y'a déjà des solutions de type zero-knowledge proof. Ça fait des années que je vous en parle, mais apparemment, c'est plus simple de continuer à empiler des bases de données géantes qui finiront toutes par être piratées.

On a une CNIL qui fait ce qu'elle peut avec les moyens du bord. On a une ANSSI qui alerte et recommande. Mais où est la vraie réflexion ? Où sont les députés et les ministres qui se posent la question de la minimisation des données ? Où est le débat sur les alternatives à ce système de merde où le citoyen est obligé de tout donner pour exister socialement ?

Parce que là, on nous demande de "rester vigilants face au phishing" (lol), de "vérifier nos comptes", de "changer nos mots de passe régulièrement"... Bref, de gérer les conséquences de leurs négligences. C'est un peu comme demander aux passagers du Titanic de vider l'eau avec des seaux pendant que le capitaine continue à foncer droit sur l'iceberg suivant.

Voilà, pour moi ce bilan 2024-2025, c'est pas juste une liste de chiffres. C'est le symptôme d'une société qui a numérisé jusqu'à l’écœurement nos vies en marche forcée sans jamais se poser les bonnes questions. On a foncé tête baissée dans la collecte massive de données "parce que c'est pratique, tkt", sans jamais se demander si on en avait vraiment besoin, et sans jamais investir sérieusement pour les protéger.

Alors à nos chers décideurs, j'ai envie de dire réveillez-vous bande de moules !! Car le prochain gros piratage, c'est pas dans 10 ans, hein, c'est dans les prochains mois. Et ce sera encore 30 ou 40 millions de Français qui verront leurs données dans la nature. Ça vous semble normal ? Moi non, et je mettrais ma main à couper que je suis pas le seul à en avoir ras-le-bol.

Merci à SaxX pour ce travail de compilation et d'alerte !

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Quand Sony vendait Linux pour PlayStation 2

Vous vous rappelez de votre PlayStation 2, cette bonne vieille console qui a bercé les années 2000 avec ses GTA, ses Final Fantasy et ses Pro Evolution Soccer ? Et bien figurez-vous que Sony avait sorti à l'époque un kit officiel pour transformer la machine en PC sous Linux. D'abord au Japon en 2001, puis aux États-Unis en 2002. Oui, officiellement, fait par Sony.

C'était complètement dingue quand on y pense !

Le kit PS2 Linux (compatible uniquement avec les modèles "fat" avec baie d'extension) comprenait tout un attirail de ouf : un disque dur IDE de 40 Go, un adaptateur réseau (qui faisait aussi office d'interface IDE), un adaptateur VGA pour brancher la console sur un moniteur compatible (sync-on-green requis), une carte mémoire de 8 Mo (requise mais non incluse), et même un clavier et une souris USB aux couleurs de la PlayStation. Sony avait vraiment mis le paquet sur la qualité de ces périphériques, avec un clavier qui avait un toucher plutôt agréable pour l'époque.

Côté électronique, la PS2 embarquait un processeur MIPS R5900 (le fameux Emotion Engine) et le système tournait sur un kernel Linux 2.2.1 basé sur Kondara MNU/Linux (une distro japonaise dérivée de Red Hat). Par contre, avec seulement 32 Mo de RAM, fallait pas s'attendre à des miracles. Le système incluait quand même l'environnement de bureau Window Maker, un gestionnaire de fenêtres old school mais terriblement classe avec son petit pingouin.

L'installation se faisait via un disque (CD ou DVD selon l'édition) qu'on insérait comme un jeu, et la carte mémoire stockait les fichiers de boot. Ensuite il fallait partitionner le disque dur à la main en suivant la doc, parce que y'avait pas d'assistant automatique. Une fois installé, on pouvait lancer des applications, compiler du code, et même faire tourner des navigateurs comme Mozilla Suite (Firefox étant arrivé plus tard via des ports communautaires).

Le lecteur DVD-ROM n'était pas utilisable sous PS2 Linux (pas de driver), ce qui empêchait de copier des jeux, par contre, rien n'empêchait de développer ses propres programmes. D'ailleurs, le kit était principalement destiné aux développeurs et aux bidouilleurs qui voulaient explorer l'architecture de la console.

Aujourd'hui ces kits sont devenus assez rares et se revendent à prix d'or pour les collectionneurs. Y'a même des distributions Linux plus modernes comme Black Rhino qui ont été portées sur PS2 par la communauté.

C'était vraiment une autre époque où les constructeurs osaient ce genre d'expérimentations... Une console de jeu grand public qui peut officiellement booter sur Linux, ça n'arriverait plus aujourd'hui et c'est bien dommage je trouve...

Source

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Final Fight MD - La version Mega Drive qu'on aurait dû avoir

Ah, Final Fight sur Mega Drive... Si vous avez vécu la déception du portage SNES à l'époque (un seul joueur, Guy aux abonnés absents, des stages raccourcis), vous savez de quoi je parle. Capcom nous avait bien eu sur ce coup-là.

Du coup quand j'ai découvert qu'un développeur brésilien du nom de Mauro Xavier avait décidé de recréer le jeu de zéro pour notre bonne vieille 16 bits de Sega, j'ai évidemment été voir ça de plus près. Et le résultat est vraiment dingue.

Final Fight MD propose les 3 personnages de l'arcade (Cody, Guy et Haggar) plus Maki en bonus (oui, celle de Final Fight 2 !), tous les stages, tous les ennemis, tous les boss... Bref, la vraie version arcade complète, et pas la version amputée qu'on nous avait refourgué sur console.

Et le truc qui m'a fait triper, c'est qu'on peut jouer jusqu'à 3 joueurs en simultané grâce au support du SEGA Team Player ou du EA 4-Way Play. Trois potes dans le même salon à tabasser du Mad Gear, comme au bon vieux temps des bornes d'arcade... C'est ti pas beau ça ?

Le projet vient de sortir sa version 0.92b "Christmas 2025" avec une tonne de corrections de bugs et d'améliorations. Je vous passe le changelog complet qui fait des kilomètres, mais sachez que ça inclut un système de sauvegarde SRAM, 60 succès à débloquer, un mode Jukebox pour écouter les musiques, et des tas d'options de personnalisation. Vous pouvez même régler la difficulté, le nombre de vies, activer ou non les continues...

Et le plus impressionnant dans tout ça, c'est que le jeu a été codé entièrement from scratch. Y'a pas une ligne de code original de Capcom, puisque tout a été recréé par Mauro Xavier et son équipe (Edmo Caldas pour la musique, Master Linkuei pour le support technique). Et y'a même les sprites des personnages qui ont été redessinés pour coller au style Mega Drive.

Le projet est bien sûr toujours en cours de développement mais la version actuelle est déjà super stable et jouable. Et quand ce sera terminé, ça sera gratuit les amis !

Voilà, si vous êtes fan de rétrogaming et de beat'em all old school, foncez télécharger la ROM sur itch.io . Vous m'en direz des nouvelles ^^

Merci à Lorenper pour le partage !

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Facebook, Threads, IA : pourquoi 2025 a marqué un tournant stratégique pour Meta

Meta : une année 2025 pour se réinventerL’année 2025 n’a pas été de tout repos pour Meta, et entre la pression concurrentielle toujours plus forte et des paris technologiques coûteux, le groupe de Mark Zuckerberg a fait l’actualité. Cette année, Meta a engagé une série de transformations qui visent à redéfinir son positionnement, aussi bien pour ses produits que sur le plan […]
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