Pour ceux qui connaissent pas, FEX permet de faire tourner des applications x86 (32 et 64 bits) sur des processeurs ARM64 sous Linux. C’est un peu comme qemu-user ou box64, sauf que FEX utilise un recompilateur binaire avancé avec un IR custom qui génère du code plus optimisé qu’un JIT classique.
Concrètement, au lieu de traduire directement le code x86 en ARM64 (ce qui serait un bordel monstre vu les différences entre les deux architectures), FEX fait donc ça en deux temps :
x86 → IR : le code x86 est d’abord converti dans un langage intermédiaire simplifié, indépendant de toute architecture
IR → ARM64 : ensuite cet IR est traduit en code ARM64 natif
L’avantage c’est qu’on peut appliquer des optimisations sur l’IR (par exemple, éliminer du code mort, simplifier des opérations, réorganiser les instructions…etc) avant de générer le code final.
FEX supporte même AVX et AVX2, ce qui est quand même pas mal pour de l’émulation.
La vraie force de FEX, c’est sa capacité à rediriger les appels API vers les bibliothèques natives du système. Au lieu d’émuler OpenGL ou Vulkan (ce qui serait une catastrophe pour les performances), FEX balance directement les appels vers les versions ARM des bibliothèques. Selon Valve, on parle d’une perte de performances de seulement 10 à 20% sur certains aspects du code… et visiblement, ils arrivent à faire tourner Hades 2 en 1440p à 90 Hz sur le Steam Frame donc c’est pas dégueu.
Du coup, on a maintenant la vue d’ensemble de la stratégie Valve pour le gaming ARM : FEX pour émuler l’x86 natif, Lepton pour les APK Android, et Proton pour les jeux Windows. Trois couches de compatibilité qui devraient permettre au Steam Frame de jouer à peu près tout ce qui existe. C’est la même stratégie que pour le Steam Deck, finalement.
Le cache de code expérimental de FEX permet aussi de réduire les saccades en jeu, et y’a même une interface graphique (FEXConfig) pour configurer les paramètres par application. Parce que oui, selon les jeux, vous pouvez ajuster les réglages pour optimiser les perfs… genre désactiver l’émulation coûteuse du modèle mémoire si le jeu n’en a pas besoin.
Et comme d’hab avec eux, c’est open source et ça profite à tout le monde alors c’est cool !
Chaque clic laisse une empreinte digitale indélébile. Chaque adresse IP devient le talon d’Achille d’une vie en ligne. Les sites, les publicitaires, les pirates et même les gouvernements la traquent pour dresser un portrait précis de vos habitudes, de vos achats et de vos déplacements virtuels. Bloquée sur une identité fixe, elle vous rend prévisible, ciblable, vulnérable aux pubs invasives ou aux restrictions géographiques. Surfshark VPN répond à ce piège avec un arsenal technique qui non seulement masque cette empreinte, mais la fait muter en permanence, transformant votre navigation en exercice d’évasion fiscale fluide et sécurisée.
Au cœur de cette solution trône un réseau titanesque de plus de 4 500 serveurs RAM-only, déployés dans 100 pays. Dont les premiers exemplaires à 100 Gb/s testés à Amsterdam pour absorber les charges extrêmes du streaming 4K ou du gaming cloud. Ces machines, qui effacent toute donnée à chaque redémarrage, s’appuient sur un chiffrement AES-256 bits couplé à un hachage SHA512 et un échange de clés DHE-RSA 2048, via les protocoles WireGuard pour la vitesse fulgurante, OpenVPN pour la robustesse ou IKEv2 pour la mobilité. Résultat : des débits élevés constants, même sur fibre, sans jamais de fuites DNS, WebRTC ou IPv6. Le Kill Switch coupe instantanément tout trafic en cas de défaillance, tandis que le mode camouflage rend le contenu visionné avec le VPN indétectable par les FAI ou les pare-feux restrictifs.
Les nouveautés : Multi IP et rotation d’IP améliorée
Les dernières nouveautés
propulsent Surfshark
dans une ligue à part. La fonction Multi IP, lancée il y a quelques jours (ça sent toujours le pain chaud), permet d’associer plusieurs adresses IP statiques à un même emplacement. Idéal pour les comptes multiples sur plateformes sensibles comme les réseaux sociaux ou les marketplaces, sans risquer de bannissement pour changement d’IP suspect. Parallèlement, l’amélioration de la rotation d’IP, en phase bêta depuis début 2025, opère un renouvellement automatique et discret de l’adresse toutes les quelques minutes, tout en maintenant la connexion active et l’emplacement fixe. Cette flexibilité brise les chaînes du tracking : les algorithmes publicitaires perdent le fil, les sites ne peuvent plus profiler précisément, et l’utilisateur gagne une invisibilité dynamique, parfaite pour le télétravail nomade ou les sessions prolongées sans alerte.
Cette puissance s’étend à tous les usages quotidiens. Pour le streaming, tous les serveurs débloquent Netflix US/UK/Australie, Amazon Prime Video, Disney+ ou HBO sans contorsion. Grâce à une
infrastructure Nexus
optimisée P2P et IP statiques. Le Bypasser (split tunneling) exclut certaines apps locales du tunnel pour une réactivité maximale, tandis que le MultiHop double le chiffrement via deux serveurs distants pour les scénarios haute sécurité. Il contourne bien sûr les censures nationales et
CleanWeb
purge pubs, trackers et phishing en amont, allégeant la navigation. Sur mobile, l’invisibilité réseau local et la modification GPS protègent contre les scans Wi-Fi publics, avec des apps complètes sur Android/iOS très bien notées pour leur fluidité.
Comparaison des innovations anti-tracking IP chez Surfshark
Fonctionnalité
Avantage principal
Usage idéal
Rotation d'IP
Changement automatique sans déconnexion
Sessions longues, anti-profilage
Multi IP
Plusieurs IP fixes par emplacement
Comptes multiples, marketplaces
IP statique
Adresse dédiée et stable
P2P, streaming intensif
Mode camouflage
Masque le transit VPN au FAI
Pays restrictifs
Cette grille illustre comment Surfshark aligne flexibilité et robustesse pour neutraliser le fléau du tracking IP, sans compromettre vitesse ou simplicité.
En plus de sa politique no-log (auditée régulièrement par des organismes indépendants), Surfshark autorise des connexions simultanées illimitées sur tous appareils (PC, Mac, consoles, routeurs, TV, téléphones …). Avec toujours l’essai satisfait avec 30 jours remboursables. Face à l’omniprésence du pistage, le VPN ne se contente pas de cacher : il réinvente l’identité numérique dans un mouvement perpétuel, vous rendant plus fuyant qu’un saumon dans une mer d’huile.
Et du côté du tarif ? Il reste l’un des (si pas LE) plus intéressants en termes de rapport qualité/prix puisqu’il ne coûte que 64,48€ TTC pour 27 mois de couverture (2 ans + 3 mois offerts). Soit moins de 2.4€/mois. Un petit paiement et hop, toute la famille est tranquille jusqu’en … 2028 ! Et d’ici là, autant vous dire qu’on sera dans un autre monde, sans doute bien différent.
Enregistrez de manière sécurisée tous vos mots de passe, générez des mots de passe complexes et retrouvez-les simplement et sûrement à partir de n'importe quel ordinateur ou de votre smartphone...
Vous vous rappelez de
Proton
, cette couche de compatibilité magique qui permet de jouer à des jeux Windows sur Linux ?
Hé bien Valve récidive avec Lepton, qui fait exactement la même chose… mais pour Android. Et devinez quoi, c’est basé sur
Waydroid
, ce projet open source qui permet de faire tourner Android dans un conteneur Linux.
L’idée derrière tout ça, c’est le Steam Frame, le fameux casque VR que Valve va sortir début 2026 et contrairement au Steam Deck qui utilise un processeur AMD x86, ce bidule tourne avec un Snapdragon 8 Gen 3 et 16 Go de RAM. Oui vous l’aurez compris, c’est de l’ARM !
Du coup, plutôt que de demander aux développeurs de porter leurs jeux un par un (ce qu’ils ne font jamais, on les connait ces branleurs ^^), Valve a décidé de supporter directement les APK Android. Ainsi, les devs qui ont déjà sorti leur jeu VR sur Meta Quest pourront donc le balancer sur Steam sans effort supplémentaire. C’est pas con, hein ? (à prononcer avec l’accent ch’ti). Et d’ailleurs, Walkabout Mini Golf sera le premier jeu Android officiel sur Steam. Si vous l’avez déjà acheté sur Steam, vous aurez donc accès à la version Android le jour du lancement du Steam Frame… pas besoin de repasser à la caisse et ça c’est cool !
Hé bien parce que Valve aime bien les particules apparemment. Proton, Lepton… bientôt Neutron ? En attendant, le logo est une grenouille, ce qui n’a aucun rapport avec les particules mais on va pas chipoter.
Une fois encore, ce qui me fait vraiment kiffer dans cette histoire, c’est toujours cette même stratégie de Valve qui fait exactement comme avec le Steam Deck. En gros, leur move c’est que si les studios ne veulent pas développer en natif Linux, c’est pas grave… Ils feront tourner eux-même ce qu’ils ont déjà au catalogue. Avec Proton, ils ont récupéré tout le catalogue Windows et avec Lepton, ils vont récupérer tout le catalogue Meta Quest. Et comme le GPU du Steam Frame est 25% plus puissant que celui du Quest 3 (et même 30% en pratique parce que Meta bride un peu le sien), les jeux tourneront potentiellement mieux.
Reste maintenant une question que tout le monde se pose : Est-ce que Lepton arrivera sur Steam Deck ? Bah oui, ce serait logique car le Steam Deck a un écran tactile, des contrôleurs intégrés…etc et ce serait donc parfait pour les jeux Android. M’enfin, pour l’instant, Valve n’a rien confirmé, mais franchement ce serait bête de s’en priver.
Merci à vous de suivre le flux Rss de www.sospc.name.
Question simple, certes, mais réponse difficile à trouver !
Ce n'est pas première fois que je me pose la question.
Sauf que je commence à être lassé de ne pas trouver des chiffres fiables, vérifiés et vérifiables.
Après que ce soit au niveau de Microsoft, de la Concurrence, ou des sites d'audimat, personne n'a forcément l'envie de savoir ce qu'il en est vraiment.
Chacun prêche pour sa paroisse, la véracité de l'information dans notre monde devient optionnelle !
Alors je me tourne vers vous, seules personnes à n'avoir aucun intérêt à interpréter voire de falsifier les chiffres !
J'en ai profité pour tourner une petite vidéo improvisée dont j'ai le secret.
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