Fuite sur l’Intel Core Ultra X7 358H : 12 cœurs Xe3 jusqu’à 92 % plus rapides que Xe2

Le Corsair AIR 5400 aperçu au COMPUTEX 2025 est enfin là ! Enfin, car, à l’époque, il nous avait fait forte impression. En effet, ce nouveau boîtier devrait révolutionner ce qui se fait jusqu’à maintenant avec une architecture en trois chambres totalement distinctes : une pour le CPU et son radiateur, une pour le GPU et la carte mère, une pour l’alimentation et le stockage. L’objectif est d’optimiser au maximum le flux d’air et l’organisation interne.
Dès l’ouverture de ses panneaux en verre trempé montés sur charnières, on comprend que Corsair n’a pas seulement pondu un nouveau boîtier, il l’a repensé en profondeur et il l’a scindé comme on cloisonne un moteur de course. En plus, il assure une compatibilité au top : prise en charge des cartes mères E-ATX, des cartes graphiques de grande taille et des radiateurs jusqu’à 360 mm.
Du côté des détails pratiques, on retrouve le système « Rapid Route 2.0 » pour le câble-management, un plateau de carte mère amovible, des ventilateurs inversés et le boîtier est compatible avec les cartes mères à connecteurs inversés (ASUS BTF, MSI Project Zero…). CORSAIR semble avoir pensé à tout !
Disponible en deux versions, le Air 5400 RS-R à 279,90 € livré avec trois ventilateurs RS120-R, et le Air 5400 LX-R à 329,90 € accompagné de ventilateurs Link LX120-R, ce nouveau modèle s’inscrit clairement dans le segment haut de gamme de Corsair. Les deux déclinaisons partagent la même structure, mais se distinguent par leur système de ventilation préinstallé et leurs finitions.
Dans ce test complet du Corsair Air 5400 RS-R White, nous allons vérifier si cette nouvelle approche à triple chambre tient réellement ses promesses. Entre architecture cloisonnée, flux d’air vertical et compatibilité étendue, le constructeur vise à redéfinir la ventilation interne des boîtiers modernes.
Reste à voir si le résultat se traduit concrètement en pratique, tant sur le plan du montage que des performances thermiques et acoustiques, dans un marché déjà saturé de grandes tours vitrées.
Pour l’emballage de ce CORSAIR Air 5400, pas de révolution ! Les codes sont les mêmes que les produits précédents et nous retrouvons le nom de la série et le logo de la marque. Ce nouveau boîtier est décliné en deux versions : Air 5400 LX-R à 329,90 euros livrée avec trois ventilateurs LX120-R et la version Air 5400 RS120-R à 279,90 euros livrée avec trois ventilateurs RS120-R.
Et c’est cette version que nous avons aujourd’hui entre les mains. Une étiquette nous le confirme ainsi que la couleur blanche (une version noire est également disponible). Comme d’habitude, le nouveau boîtier est construit autour d’un acier épais, et une étiquette nous demande de manipuler le carton à deux personnes (poids supérieur à 15 kg).
Au déballage, comme pour le 4500X, nous retrouvons un carton marqué par de nombreux symboles évoquant les ouvertures en Y que nous retrouvons régulièrement sur les parois des boîtiers de Corsair. Le manuel d’utilisation n’est plus imprimé, il faudra se rendre sur la page du produit grâce à un QR code placé sur un des pans du carton. La boîte d’accessoires est enchâssée dans les blocs de mousse encadrant le boitier.
Ce dernier est calé par deux blocs de mousse et ensaché pour une protection supplémentaire.
La grande boîte d’accessoires comprend :
Dimensions | H 467 mm x 340 l mm x 470 L mm |
Format | Moyen tour |
Matériau | Verre trempé, acier |
Ventilateurs inclus | CORSAIR Air 5400 RS-R : 3 ventilateurs RS120-R CORSAIR Air 5400 LX-R : 3 ventilateurs LX120-R |
Compatibilité des ventilateurs | Haut : 3 x 120 mm Avant : 3 x 120 mm Bas : 3 x 120 mm Arrière 1x 120 mm |
Compatibilité des radiateurs | Haut : 360 mm Côté : 360 mm Bas : 360 mm |
Emplacements d’extension | 7 horizontaux |
Carte mère | Mini-ITX, Micro-ATX, ATX, E-ATX (305 mm x 277 mm) Compatible avec les cartes mères à connecteur inversé : ASUS BTF, MSI Project Zero et Gigabyte Project Stealth |
Stockage | 2 disques SSD de 2,5 pouces 1 disque durs 3,5 pouces |
Dégagements | Refroidisseur de processeur : 180 mm GPU : 360 mm Alimentation : 200 mm |
Filtres à poussière | Bas, avant |
E/S avant | 2 x USB 3.2 Gen1 Type-C (5Gb/s) 1 x USB 3.2 Gen2 Type-C (20Gb/s) 1 x Combiné casque/microphone |
Profondeur chambre secondaire | 134 mm |
Voici le CORSAIR Air 5400. De nombreux détails sautent immédiatement aux yeux ! Nous retrouvons un peu de douceur et de rondeurs du CORSAIR Frame 4500X avec une façade au coin arrondi qui se prolonge vers la paroi latérale gauche. Celle-ci ne se termine pas abruptement en arrière du boîtier, elle se prolonge et fait partie de la paroi arrière avec une deuxième courbe. Cette conception agrandit la vision sur le système installé. Le système Rapidroute 2.0 (petites ouvertures carrées permettant l’installation de blocs d’attaches de câbles à cliquet) est présent sur l’intégralité du plateau de la carte mère.
Le CORSAIR Air 5400 introduit un design inédit dans la gamme du constructeur, avec deux panneaux en verre trempé incurvés formant un angle continu entre la façade et le flanc gauche. Ce vitrage double, légèrement cintré, offre une vue panoramique dégagée sur la configuration, sans rupture visuelle ni montants apparents. Montés sur charnières invisibles, ces panneaux s’ouvrent à la manière de portes à la française, assurant un accès rapide et sûr aux composants internes tout en renforçant la rigidité du châssis. Ce choix esthétique, inspiré du Frame 4500X mais plus abouti, confère au boîtier une allure fluide et haut de gamme, tout en servant une vraie fonction pratique lors du montage.
En arrière, nous retrouvons donc la terminaison en verre trempé de la paroi latérale gauche et de la paroi latérale droite en acier. Entre les deux, le CORSAIR Air 5400 propose une conception classique avec, à droite (arrière de la chambre principale) :
À gauche (arrière de la chambre secondaire) :
La paroi latérale droite est en acier. Elle intègre une zone aérée permettant la circulation de l’air vers l’alimentation.
Autre nouveauté avec ce Air 5400 : les parois montées sur charnière ! Celles-ci sont fixées au châssis par trois vis en haut et en bas. C’est solide, sécurisant et surtout pratique pour un accès facile aux différentes chambres.
La prolongation des parois en façade et en arrière permet une vue ultra-complète sur la chambre principale. La paroi latérale droite n’est pas complète. Elle s’arrête au début de la chambre réservée au refroidissement du processeur. Cette chambre intègre un système de guidage de l’air que nous détaillerons par la suite.
Au-dessus du 5400, nous avons une paroi en acier intégrant une zone pourvue de nombreuses ouvertures.
Ces petites ouvertures en Y vont assurer le passage de l’air de la chambre principale vers l’extérieur. Une fois la paroi enlevée, nous accédons à un support en acier amovible capable de recevoir trois ventilateurs de 120 mm ou un radiateur de 360 mm maximum. À noter : le châssis n’accepte pas de ventilateurs de 140 mm.
C’est sur cette paroi supérieure que nous allons trouver les boutons et différents ports. Pour ce nouveau boîtier, CORSAIR abandonne les ports USB-A. Nous avons trois ports USB-C (deux assurant une vitesse de 5Gb/s et un port à 20Gb/s). Le bouton d’alimentation est présent ainsi qu’une prise combo casque/micro.
Les codes visuels habituels se retrouvent également avec le double slash suivi du nom du produit.
Enfin, en dessous, le l’Air 5400 s’appuie sur quatre pieds à angle droit assurant une très bonne stabilité à l’ensemble. Ils sont en plus équipés de patins antidérapants. Le boîtier intègre ici un filtre à cadre rigide protégeant les trois ventilateurs préinstallés. Ce filtre s’enlève en tirant vers soi en étant face à la paroi latérale gauche. Le système RapidRoute 2.0 permet l’acheminement des câbles de l’arrière vers l’avant du boîtier, si besoin, et de façon ordonnée.
Nous l’avons vu, la façade du 5400 est scindée en deux. La partie droite, en acier, recouvre la zone dédiée au refroidissement du processeur. Elle est intégralement composée des petites ouvertures en Y pour faciliter la circulation de l’air.
Cette paroi se désolidarise du châssis en tirant vers soi (c’est la seule paroi non équipée de charnières). Une fois enlevée, elle libère un support permettant l’installation de trois ventilateurs ou d’un radiateur d’AIO dédié au processeur. Ce support est amovible pour faciliter l’installation des composants.
L’air pénètre donc par cette paroi et il est guidé vers l’extérieur grâce à des conduits moulés sur une grande pièce transparente.
Cette grande pièce transparente occupe l’intégralité de la hauteur de cette zone de refroidissement afin qu’il n’y ait pas de passage d’air chaud vers les autres chambres. De plus, CORSAIR opte pour des diviseurs de chambre en nylon. Ils permettent plus de flexibilité lors de la gestion des câbles entre les chambres et donnent un aspect plus esthétique à l’ensemble.
Une deuxième brosse en nylon est présente entre cette zone de refroidissement et la chambre principale.
Pour protéger toute cette zone de refroidissement, la façade en acier pourra équipée du filtre à cadre rigide présent dans les accessoires.
Passons dans la chambre secondaire. Le dégagement se fait grâce à la paroi latérale droite montée sur charnière. Il suffit de tirer vers soi par le bas. Cette solution permet un accès facile et surtout de conserver la paroi en sécurité sans avoir à la stocker sur un bureau trop petit ou même au sol. Si besoin, la paroi est amovible et se désolidarise du châssis grâce à une seule vis située au sommet de la charnière supérieure.
Dans cette chambre secondaire, nous avons une profondeur confortable de 134 mm pour l’organisation des câbles et l’installation de l’alimentation.
À gauche de cette chambre secondaire, l’Air 5400 est équipé d’un support permettant l’acheminement des câbles du panneau supérieur vers le bas du boîtier. Ce chemin de câbles est pourvu de trois serre-câbles velcro, et il pourra s’enlever (une seule vis à défaire) pour faciliter l’installation des composants.
Tout en haut du plateau de la carte mère, nous avons également deux serre-câbles velcro pour le passage des branchements vers le haut de la carte mère.
Pour ne pas interférer avec les branchements arrière des cartes mères à connecteurs inversés, l’alimentation viendra se positionner sur un support placé au centre de cette chambre secondaire. Ce support intègre quatre patins antivibrations pour empêcher les nuisances sonores de l’alimentation en fonctionnement. La longueur allouée est de 250 mm. CORSAIR préconise une alimentation de 200 mm de longueur maximum.
Enfin, en dessous, nous avons un support à disques durs en acier. Ce support est fixé à l’emplacement de l’alimentation par deux crochets et il est fixé au châssis (en arrière) par deux vis à main. Il est amovible pour faciliter l’installation des disques durs.
Il pourra recevoir un disque 3,5″ d’un côté et deux disques 2,5″ de l’autre. La fixation se fait grâce à de simples vis fournies.
Voici les branchements du boîtier. Nous avons :
Passons dans la chambre principale. L’ouverture sur charnière des parois en verre trempé de 4 mm d’épaisseur est très pratique ! Elle permet en un instant d’accéder au cœur du système et leur angle d’ouverture est suffisant pour ne pas gêner à l’installation des composants. Cependant, il est nécessaire de posséder un environnement spacieux pour l’opération. La paroi principale peut s’enlever pour pallier au manque de place.
Pour rappel, le CORSAIR Air 5400 est un boîtier moyen tour mesurant 467 mm x 340 mm x 470 mm. La chambre principale pourra recevoir des cartes mères Mini-ITX, Micro-ATX, ATX, E-ATX (305 mm x 277 mm). Le boîtier est compatible avec les cartes mères à connecteur inversé : ASUS BTF, MSI Project Zero et Gigabyte Project Stealth.
Le refroidisseur de processeur (type ventirad) pourra mesurer jusqu’à 180 mm de haut maximum et les cartes graphiques jusqu’à 360 mm de long maximum. Comme pour le Corsair Frame 4500X, le plateau de la carte mère est amovible pour faciliter l’installation des composants. Il est en plus intégralement recouvert d’ouvertures carrées RapidRoute 2.0.
Dans cette chambre principale, nous retrouvons le support de GPU aperçu dans le Frame 4000D et le Frame 5000D. C’est une tige réglable en hauteur grâce à une petite vis située à son extrémité. Résistante, elle comporte une bande en caoutchouc pour limiter les vibrations de la carte.
En arrière, nous retrouvons l’emplacement des E/S de la carte mère ainsi que les sept équerres PCIe. La conception du châssis empêche l’installation classique d’un ventilateur en extraction. Il est toujours possible d’en installer un avec les deux supports fournis avec les accessoires. Cependant, les tests effectués par CORSAIR montrent que la plupart des utilisateurs n’auront pas besoin d’un ventilateur à cet endroit. La ventilation du système de type cheminée suffit à un refroidissement efficace des composants.
En bas du CORSAIR Air 5400, nous avons un premier emplacement pour ventilateur (trois CORSAIR RS120-R sont préinstallés) ou radiateur de 360 mm maximum. Une mousse protectrice est présente à la livraison du boîtier.
L’une des particularités de ce modèle est la présence en haut et en bas de canaux d’air en plastique transparent. Ils aident l’air à circuler verticalement à travers la chambre principale pour un flux d’air constant vers le haut. De plus, leur forme rétrécie dans la partie supérieure concentre le flux d’air uniquement sur la carte graphique. L’air frais arrive de l’extérieur et il est dirigé directement sur le GPU. Ce canal d’air est amovible pour faciliter l’intervention sur les ventilateurs.
En haut, nous avons donc un deuxième canal d’air. Lui aussi est amovible pour aider à l’installation de trois ventilateurs de 120 mm sur le support en acier. Le canal d’air ne pourra rester en place en cas d’installation d’un combo ventilateur/radiateur.
Dans notre version testée, le Corsair Air 5400 RS-R White, Corsair intègre trois ventilateurs RS120-R de 120 mm, identiques à ceux livrés avec le Frame 4500X. Ces modèles PWM à rotor inversé offrent un bon compromis entre débit d’air et discrétion acoustique. Leur design à sept pales, au profil aérodynamique optimisé, favorise un flux stable tout en mettant en valeur l’éclairage ARGB visible à travers les parois en verre trempé.
Les ventilateurs sont reliés en série via des connecteurs 4 broches PWM et +5V ARGB, simplifiant le câblage. La version LX-R, proposée à 329,90 €, se distingue pour sa part par trois ventilateurs LX120-R plus performants et mieux adaptés aux configurations à forte densité thermique.
Dans l’ensemble, les RS120-R livrés avec notre exemplaire assurent un bon équilibre entre esthétique, flux d’air et niveau sonore, sans viser les performances extrêmes.
Poids | 0,704 kg |
Débit d’air | 13,33 – 65,82 pi3/min |
Pression statique | 0,14 – 2,81 mm-H2O |
Vitesse | 420 – 2100 tr/min ±10 % |
Niveau sonore | 10-34,6 dBA |
Contrôle PWM | Oui |
Consommation d’énergie | 0,4 A |
Taille du ventilateur | 120 mm x 25 mm |
Type de roulement | Dôme magnétique |
Le CORSAIR Air 5400 offre un dégagement optimal pour l’installation des différents composants :
En ce qui concerne l’installation de radiateurs, voici les possibilités et les limitations :
Le montage de l’alimentation dans la chambre secondaire n’a pas posé de problème particulier. Les 134 mm de profondeur disponibles sont amplement suffisants pour l’alimentation et ses câbles. Le seul hic vient de l’angle du chemin de câbles ! Trop fermé vers le plateau de la carte mère, cet angle ne laisse pas assez de place à nos doigts boudinés par la rédaction de ce test. Il est compliqué de rassembler l’ensemble des câbles et d’assurer le passage des serre-câbles velcro dans le crochet distal.
Pour l’installation du radiateur d’AIO et ses ventilateurs, là encore, il faut jouer des coudes avec l’espace disponible. C’est juste ! Il manque quelques millimètres sur le côté gauche du radiateur (deuxième photo) pour faire passer les câbles pour un rendu visuel esthétique. La plaque transparente servant de guide à l’air vient, elle aussi, se placer de façon rigoureuse et son repositionnement pourra poser quelques difficultés. Enfin, il faudra jongler avec le passage des tuyaux dans la partie supérieure de cet espace vers la chambre principale. La jonction tuyaux/radiateur pourra interférer avec les branchements des ports du panneau supérieur et gêner à l’installation de l’AIO. Munissez-vous de patience et d’un voisin compliant.
Dans la chambre principale, notre configuration de test s’est installée sans soucis. Il a été nécessaire d’ôter les deux canaux d’air : celui du bas pour le passage des câbles d’alimentation de la carte graphique et celui du haut pour l’organisation des tuyaux de l’AIO. Nous avons opté pour le passage des tuyaux en arrière du canal d’air afin de ne pas interférer avec le flux d’air. Il est cependant possible de passer ces tuyaux au travers du canal, mais cela demande une autre organisation.
Notre configuration est mise en valeur par les parois en verre trempé du CORSAIR Air 5400 et par notre carte mère à connecteurs cachés. Le verre trempé a une très légère teinte et laisse passer un maximum de détails.
Nous connaissons bien la série RS des ventilateurs CORSAIR pour les avoir vus dans de nombreux produits. Ici, le résultat visuel est habituel avec une belle maîtrise de l’éclairage, c’est vif sans être agressif et met en valeur notre configuration. Notez le bel écran présent sur notre AIO NAUTILUS généreusement fourni par CORSAIR : écran LCD IPS de 2,1 pouces permettant d’afficher en temps réel la température de votre système, des GIF, des mèmes ou toute autre image de votre choix.
Pour faire notre test, nous avons donc équipé le CORSAIR Air 5400 de la configuration suivante :
Nous avons ensuite mis en place ce protocole, à savoir :
Suite aux différents tests réalisés, les résultats obtenus sont donc les suivants :
Les résultats thermiques du Corsair Air 5400 confirment les ambitions affichées par la marque avec son architecture triple chambre. Avec une température ambiante de 19°C et les ventilateurs en mode automatique, le Intel Core i9-12900K affiche 27°C au repos, 86°C au maximum sous OCCT (86°C sur les P-Cores et 74°C sur les E-Cores) et 59°C en jeu, des valeurs tout à fait correctes pour un processeur de cette gamme.
La ASUS TUF GAMING RX 9070 OC, de son côté, bénéficie pleinement du flux d’air bien canalisé vers la zone GPU : 34°C au repos, 52°C après vingt passes de Firestrike et seulement 43°C après une demi-heure dans Rise of the Tomb Raider. Le SSD, enfin, reste très bien refroidi avec 28°C au repos et 38°C après un test intensif CrystalDiskMark, preuve de l’efficacité du compartiment dédié.
Ces chiffres traduisent une excellente gestion thermique, parfaitement en ligne avec la philosophie “AIR” de Corsair. Le design à trois chambres, bien pensé, permet à chaque composant de respirer sans que la chaleur d’un élément ne vienne perturber les autres, une réussite en matière de dissipation et d’équilibre global.
PS : Ces résultats peuvent varier selon la configuration.
Côté nuisances sonores, le Corsair Air 5400 reste fidèle à la philosophie de la marque : une conception axée sur la performance, sans pour autant négliger le confort acoustique. À 50 cm du boîtier, notre sonomètre Meterk MK09 relève 36,4 dB(A) au repos, un niveau parfaitement discret pour une configuration haut de gamme. En jeu, les ventilateurs se font plus présents avec 44,4 dB(A), un souffle audible, mais contenu, tout à fait normal compte tenu du flux d’air soutenu nécessaire au refroidissement des composants.
À pleine charge, avec la ventilation poussée à 100 % (12 V), le boîtier atteint 54,8 dB(A). Le souffle devient alors notable, sans toutefois tomber dans l’excès tonitruant que l’on pourrait redouter sur une configuration aussi aérée. Corsair semble avoir privilégié un bon compromis entre efficacité thermique et tolérance acoustique : le CORSAIR Air 5400 reste maîtrisé, même dans les conditions les plus exigeantes, confirmant la cohérence de sa conception triple chambre.
Avec le Air 5400, CORSAIR ne s’est pas contenté d’un simple lifting de son catalogue : le constructeur signe une véritable évolution dans la conception des boîtiers PC. Son architecture triple chambre sépare parfaitement les zones CPU, GPU et alimentation, garantissant un flux d’air optimal et une isolation thermique exemplaire. Le résultat se voit immédiatement sur les températures particulièrement maîtrisées. Le design extérieur s’inscrit dans la continuité du Frame 4500X, mais gagne en personnalité avec ses courbes élégantes, ses parois en verre trempé montées sur charnières et ses canaux d’air transparents au flux vertical. La visibilité sur la configuration est superbe, tout comme l’intégration des ventilateurs RS120-R ARGB, à la fois puissants et discrets. Le châssis, massif et robuste, respire la qualité jusque dans les détails : panneaux ajustés, filtres rigides, support GPU, plateau de carte mère amovible et compatibilité complète avec les cartes mères à connecteurs cachés. Côté pratique, le RapidRoute 2.0 est là et devrait faciliter grandement la gestion des câbles, même si certains passages restent un peu délicats d'accès dans la chambre secondaire. Le montage demande donc un peu de patience, surtout pour le radiateur CPU et ses tuyaux dans la zone dédiée au refroidissement du CPU, mais rien d’insurmontable pour un boîtier de ce niveau. En matière de performances acoustiques, le CORSAIR Air 5400 reste globalement maîtrisé. Les 36,4 dB(A) au repos se font oublier, tandis que les 44,4 dB(A) en jeu témoignent d’un bon équilibre entre refroidissement et silence. À pleine charge, le boîtier se montre logiquement plus bruyant (54,8 dB(A)), mais sans tomber dans la démesure : l’efficacité du flux d’air vertical justifie pleinement cette montée en régime. En résumé, le CORSAIR Air 5400 impressionne autant par son ingénierie que par son raffinement. Corsair livre ici un boîtier haut de gamme à la fois esthétique, fonctionnel et techniquement cohérent. Proposé à partir de 279,90 €, il s’adresse clairement aux passionnés exigeants qui cherchent un châssis spacieux, bien pensé et taillé pour les configurations les plus puissantes. Un boîtier qui ne se contente pas de brasser de l’air : il le maîtrise à la perfection. Nous lui accordons un double award : celui de l'Innovation et du Coup de Cœur.
Avec la série Light Base lancée il y a un an, be quiet! a entrepris une véritable refonte de son identité visuelle. Fini le minimalisme strict et les boîtiers austères : la marque allemande mise désormais sur des designs plus expressifs, des panneaux panoramiques et un éclairage ARGB intégré avec soin. Après le succès des Light Base 900 et 600, pensés pour les configurations les plus ambitieuses, le Light Base 500 fait son entrée comme une version plus compacte mais tout aussi ambitieuse.
Révélé lors de la Gamescom 2025, ce nouveau boîtier conserve l’ADN de la gamme : flux d’air optimisé, modularité soignée, compatibilité avec des radiateurs jusqu’à 360 mm et prise en charge des cartes mères à connectique inversée. Il se distingue également par sa façade maillée, gage d’une meilleure circulation d’air, et par son support de ventilateur incliné situé à droite de la carte mère, pensé pour offrir un flux direct sur la carte graphique. Une idée simple, mais efficace, qui témoigne de la volonté de be quiet! d’allier design et performance thermique.
Le Light Base 500 LX est livré avec plusieurs ventilateurs Light Wings LX ARGB préinstallés (dans notre version), déjà aperçus sur le Pure Loop 3 LX 360 mm. Silencieux, performants et élégants, ils contribuent à renforcer le caractère premium de ce modèle. Proposé à 144,90 € en noir et 154,90 € en blanc, il s’attaque frontalement à des références comme Fractal, Corsair et Lian Li, sur un segment particulièrement disputé autour des 150 €.
Avec le Light Base 500 LX, be quiet! cherche à offrir le meilleur équilibre entre compacité, efficacité et silence. Un boîtier pensé pour les joueurs comme pour les créateurs, qui veulent un châssis moderne, bien ventilé et visuellement affirmé, sans concession sur la qualité.
Sur l’emballage, be quiet! nous livre deux visuels de son nouveau boîtier : une vue de face et une vue « éclatée » qui nous donne les possibilités de modularité de ce be quiet! Light Base 500 LX. Un texte en trois langues résume les valeurs et les engagements de la marque envers leurs produits.
Un des petits côtés renvoie vers le site de la marque et vers la déclinaison noire et blanche du boîtier. Le manuel est, comme d’habitude, présent avec les accessoires. Nous avons également les caractéristiques complètes et la compatibilité matérielle du be quiet! Light Base 500 LX. Les logos de stockage sont présents.
Le déballage du boîtier ne pose de problème particulier, il ne pèse que 9,50 kg pour 421 x 305 x 436 mm. Le be quiet! Light Base 500 LX est un boîtier moyen tour plutôt compact. Il est encadré par deux blocs de polystyrène pour garantir son immobilité lors des premières manipulations. Un emballage plastique garantit une protection supplémentaire.
Le be quiet! Light Base 500 LX est livré avec ses accessoires. Nous avons :
Type de boîtier | Moyen tour |
Dimensions / Poids | 421 x 305 x 436 mm / 9,52 kilos |
Matériaux | Acier (SGCC), ABS, verre trempé |
Compatibilité carte mère | ATX, Micro-ATX, Mini-ITX (carte mères avec connecteurs cachés compatibles) |
Panneau E/S | 1 x USB 3.2 Type C 2 x USB 3.2 Type A 1 x Port Audio combo micro / casque 1 x Bouton Reset 1 x Bouton Power 1 x bouton de contrôle ARGB |
Emplacements PCIe | 7 |
Baies de lecteur | Jusqu’à 2 x 2,5″ Jusqu’à 1 x 3,5″ |
Ventilateurs préinstallés | 3 x Light Wings LX 120 mm PWM Reverse sur le côté de la carte mère 1 x Light Wings LX 120 mm PWM à l’arrière |
Ventilateurs max | Dessus : 3 x 120 / 2 x 140 mm Côté : 3 x 120 mm Bas : 3 x 120 mm Arrière : 1 x 120 / 1 x 140 mm |
Compatibilité radiateur | Haut : 120, 240, 360 mm |
Dimensions maximales des composants | CPU : ventirad jusqu’à 170 mm GPU : jusqu’à 410 mm PSU : jusqu’à 200 mm |
Avec ce be quiet! Light Base 500 LX, la marque allemande conserve le design de la série. C’est anguleux, il n’y a pas de courbes et nous sommes à nouveau sur une conception à deux chambres avec une paroi latérale gauche et une façade en verre trempé. Le panneau des E/S est à nouveau positionné de façon verticale à droite de la façade.
Cependant, pour cette nouvelle version, be quiet! abandonne les lignes verticales pourvues d’éclairage ARGB en façade pour disposer une ouverture qui permettra d’alimenter en air frais les ventilateurs positionnés à droite de la carte mère. C’est une modification obligatoire car ces ventilateurs ne sont pas plaqués au fond de la chambre principale, ils ont subi une inclinaison pour souffler de façon optimisée sur la carte graphique.
Nous retrouvons les mêmes boutons et ports présents sur le be quiet! Light Base 900 FX et 600 LX, à savoir :
En arrière, nous retrouvons également une conception de boîtier à double chambre classique :
En haut de cette paroi arrière, nous avons trois encoches permettant de désolidariser les parois latérales et la paroi supérieure du châssis.
À gauche (nous le verrons lors de l’exploration interne du be quiet! Light Base 500 LX), nous avons deux emplacements pour alimentation. Le boîtier étant compatible avec les cartes mères à connecteurs cachés, il sera possible d’installer l’alimentation en position haute afin de ne pas interférer avec les branchements.
Le be quiet! Light Base 500 LX profite également d’un système de positionnement des équerres PCIe à la verticale. La manœuvre est simple : enlever les équerres et le système de fixation, placer le support d’équerres PCIe livré avec les accessoires et remonter les équerres en fonctions de l’épaisseur de la carte graphique. À noter, le Riser n’est pas fourni pour relier la carte graphique à la carte mère.
La paroi latérale gauche présente un verre teinté à la teinte claire. Elle repose sur le châssis et s’enlève en tirant vers soi grâce aux encoches prévues.
La paroi latérale droite est en acier et dispose d’une zone en mesh sur quasiment toute sa surface. Elle repose aussi sur le châssis et s’enlève de la même manière.
Pour ce Light Base 500 LX, be quiet! abandonne la possibilité de placer le boîtier dans trois positions différentes grâce au déplacement des pieds amovibles sur les versions précédentes. Ce boîtier ne pourra se poser sur un bureau que classiquement, en position verticale. Ainsi, la paroi supérieure intègre une zone en maille fine pour favoriser la circulation de l’air.
Une fois enlevée, elle libère un emplacement permettant l’installation de trois ventilateurs de 120 mm ou deux de 140 mm, ou bien d’un radiateur de 360 mm. Ce support n’est pas amovible, il est intégré au châssis.
En bas à droite, nous avons le dessus d’une rampe intégrant les trois ventilateurs Light Wings LX 120 mm. Elle est fixée au châssis grâce à une petite vis et elle pourra s’extraire vers le haut pour faciliter l’installation des ventilateurs.
Enfin, en dessous, nous avons quatre longs pieds pourvus de patins antidérapants assurant une bonne stabilité au be quiet! Light Base 500 LX.
Le boîtier est également équipé d’un filtre en plastique rigide amovible. Il va protéger un emplacement réservé à l’installation de trois ventilateurs en 120 mm.
Voici la chambre secondaire du be quiet! Light Base 500 LX. À gauche, nous avons la partie arrière du support biseauté des ventilateurs. Nous apercevons un filtre protégeant ces ventilateurs de la poussière. À droite, nous avons la chambre secondaire avec une profondeur de 100 mm disponible pour l’installation de l’alimentation et la gestion des câbles.
Les branchements et câbles du panneau des E/S en façade sont visibles ici et continuent de façon peu esthétique par une gaine tressée qui descend vers le bas du be quiet! Light Base 500 LX.
Le boîtier est livré avec un support en acier intégrant un HUB. Ce support est amovible et pourra se placer en position haute ou basse en fonction de l’installation de l’alimentation (position basse en cas de carte mère avec connecteurs à l’avant ou position haute en cas de carte mère avec connecteurs cachés). La fixation se fait par une vis à main à l’avant et par quatre vis simples en arrière.
Le HUB pourra recevoir jusqu’à 6 ventilateurs PWM et 6 produits ARGB. Il est alimenté par une prise Sata et dispose d’une prise ARGB et 4 pins PWM à relier à la carte mère. Un câble 2 pins y est également relié (câble du bouton de gestion de l’éclairage du panneau des E/S frontal).
Le support est fixé par quatre vis et pourra s’enlever si l’utilisateur n’en a pas besoin.
À la place, il sera possible d’installer jusqu’à deux disques 3,5″ à l’avant et deux disques 2,5″ à l’arrière en même temps.
Pour l’organisation des câbles, le be quiet! Light Base 500 LX profite de trois serre câbles velcro.
L’alimentation profite, elle, d’un plateau de maintien en position haute et de deux surélévations faites dans le châssis dans la partie basse. Le boîtier n’est pas équipé de patins antivibrations. be quiet! préconise une alimentation de 200 mm de long maximum.
Voici les branchements du be quiet! Light Base 500 LX. Nous avons :
Voici la chambre principale du be quiet! Light Base 500 LX. Les deux parois en verre trempé de 4 mm d’épaisseur peuvent s’enlever pour faciliter l’accès aux composants. Attention, la paroi supérieure aura tendance à s’affaisser et reste fragile si l’utilisateur vient à s’appuyer dessus.
Pour rappel, le be quiet! Light Base 500 LX mesure 421 x 305 x 436 mm, c’est un boîtier au format moyen tour plutôt compact. Il pourra recevoir des cartes mères au format ATX, Micro-ATX, Mini-ITX (carte mère avec connecteurs cachés compatible), des ventirads de 170 mm de hauteur et des cartes graphiques de 410 mm de long maximum.
À droite de la carte mère, le be quiet! Light Base 500 LX profite de trois ventilateurs Light Wings LX 120 mm PWM Reverse. Leur positionnement incliné vers le GPU permet un apport d’air ciblé.
Ces trois ventilateurs sont installés sur un support coulissant verticalement. Fixé à l’aide d’une vis à main, il pourra s’extraire vers le haut du boîtier. Les trois ventilateurs sont protégés de la poussière grâce à un filtre métallique aimanté souple.
En arrière du be quiet! Light Base 500 LX, nous avons un quatrième ventilateur installé, un Light Wings LX 120 mm PWM prévu pour l’extraction de l’air. Il pourra être remplacé par un ventilateur de 140 mm.
En haut, le be quiet! Light Base 500 LX est équipé d’un support non amovible pour trois ventilateurs de 120 mm ou eux de 140 mm, ou bien, et c’est le seul emplacement possible pour ce boîtier, d’un radiateur de 360 mm.
Enfin, en bas, nous avons un autre emplacement pour trois ventilateurs de 120 mm. Sa conception, à la façon du NZXT H9 Flow, permet d’encastrer les ventilateurs dans le châssis, limitant ainsi la perturbation visuelle. Cependant, cette conception limitative ne permet pas de remplacer les trois ventilateurs par un radiateur d’AIO.
Le be quiet! Light Base 500 LX est livré avec trois ventilateurs Light Wings LX 120 mm PWM reverse et un ventilateur Light Wings LX 120 mm PWM. Ces ventilateurs ont en commun un même nombre de pales à sept, un roulement de type Rifle, des dimensions de 120 x 120 x 25, un moteur à 4 pôles et une durée de vie de 60000 heures.
Light Wings LX 120 mm | Light Wings LX 120 mm PWM reverse | |
Vitesse de rotation | 1600 rpm | 1500 rpm |
Niveau sonore | 25.5 dB(A) | 28.5 dB(A) |
Débit d’air | 51.5 / 87.5 CFM / m3/h | 48.8 / 83.0 CFM / m3/h |
Pression de l’air | 1.34 mm H2O | 1.04 mm H2O |
Le be quiet! Light Base 500 LX offre un dégagement optimal pour l’installation des différents composants :
En ce qui concerne l’installation de radiateurs, voici les possibilités et les limitations :
Le be quiet! Light Base 500 LX mesure 421 x 305 x 436 mm et il est relativement compact. De ce fait, la chambre secondaire l’est également. L’organisation des câbles doit se faire selon un ordre bien précis : choix du positionnement de l’alimentation en fonction du type de carte mère, installation de l’alimentation et acheminement des câbles et, enfin, positionnement du support du HUB/disques durs.
Les serre câbles velcro ne sont pas assez grands pour contenir tous les câbles et il nous a manqué quelques ergots classiques faits dans le châssis pour lier les câbles avec des serre câbles métalliques gainés, par exemple.
Le montage dans la chambre principale n’a pas posé de problème particulier si ce n’est que les tuyaux de l’AIO n’ont pas pu être positionnés à gauche du CPU en raison de la gêne du ventilateur en extraction. Les parois en verre trempé ne sont pas teintées et laissent passer un maximum de détails.
Les be quiet! Light Wings LX 120 mm proposent une diffusion lumineuse qui reste sobre, fidèle à la philosophie be quiet! Le rendu lumineux met en valeur le build sans tomber dans l’excès visuel.
Pour faire notre test, nous avons donc équipé le be quiet! Light Base 500 LX de la configuration suivante :
Nous avons ensuite mis en place ce protocole, à savoir :
Suite aux différents tests réalisés, les résultats obtenus sont donc les suivants :
Au niveau des températures, avec la vitesse de ventilation réglée en auto et une température ambiante de 19°C, le CPU reste aux alentours de 27°C au repos. Une fois sollicité sous OCCT, le processeur affiche une température maximale de 78°C (79°C pour les P-Cores et 73°C pour les E-Cores). En jeu, le Intel Core i9-12900K monte à 57°C.
Au repos, la ASUS TUG GAMING RX 9070 OC, avec son mode semi-passif, tourne à 31°C. Après 20 passes de stress test Firestrike, la température de celle-ci atteint les 52°C. En jeu, la carte ne dépasse pas 42°C après 30 minutes dans Rise of the Tomb Raider.
Le SSD affiche 28°C au repos, et 34°C après un test CrystalDiskMark.
Au repos, le Light Base 500 LX pose déjà de bonnes bases. Avec une température ambiante de 19°C, le Core i9-12900K se stabilise à seulement 27°C, tandis que la carte graphique ASUS TUF GAMING RX 9070 OC, en mode semi-passif, reste à 31°C. Même le SSD se contente de 28°C. Ces chiffres traduisent un flux d’air homogène, qui profite à l’ensemble des composants sans créer de points chauds.
Sous forte charge, le boîtier confirme son efficacité. En stress test OCCT, le processeur atteint 78°C (79°C pour les P-Cores et 73°C pour les E-Cores), des valeurs tout à fait acceptables pour une puce aussi énergivore. La RX 9070 OC, soumise à 20 passes de Firestrike, plafonne à 52°C, tandis que le SSD reste à 34°C, loin de toute zone critique. On note ici que le refroidissement est parfaitement dimensionné pour encaisser des charges prolongées.
En jeu, le comportement reste exemplaire. Le processeur se limite à 57°C et la carte graphique ne dépasse pas 42°C après 30 minutes dans Rise of the Tomb Raider. Même le SSD reste bien au frais avec une moyenne de 30°C environ. Ces températures confirment que le Light Base 500 LX est capable de gérer des configurations musclées dans des scénarios réels sans la moindre difficulté.
En résumé, qu’il s’agisse d’un usage quotidien, d’une charge extrême ou d’une session gaming prolongée, le be quiet! Light Base 500 LX offre un refroidissement équilibré, capable de dompter un CPU et un GPU haut de gamme tout en assurant la stabilité des composants secondaires.
PS : Ces résultats peuvent varier selon la configuration.
Pour les mesures de bruit, nous avons donc placé notre Meterk MK09 à 50 cm du boîtier. Au repos, avec la ventilation en mode auto comme indiqué ci-avant le be quiet! Light Base 500 LX monte à 36,6 dB(A) dans une pièce à vivre classique. En jeu, le niveau monte à 43,2 dB(A) et à 100 % de charge (12 v), le niveau grimpe à 46,7 dB(A).
Au repos, avec la ventilation en mode automatique, le Light Base 500 LX reste particulièrement discret. À 50 cm du boîtier, le sonomètre enregistre 36,6 dB(A), une valeur qui se fond facilement dans le bruit ambiant d’une pièce à vivre classique. En usage bureautique ou multimédia, la machine se fait donc oublier, même sur un bureau proche.
En jeu, le volume sonore grimpe logiquement avec la montée en régime des ventilateurs, pour atteindre 43,2 dB(A). Le souffle devient perceptible, mais reste contenu : on n’entre jamais dans une gêne sonore notable. C’est le compromis typique de be quiet! : privilégier un refroidissement efficace tout en conservant un niveau sonore acceptable pour des sessions gaming prolongées.
À pleine charge, avec la ventilation poussée à 100 % (12 V), le niveau atteint 46,7 dB(A). Le souffle devient clairement audible, mais on reste dans une plage raisonnable compte tenu du flux d’air généré. Le boîtier ne tombe pas dans l’excès et conserve un comportement cohérent pour une machine orientée performance.
En résumé, le be quiet! Light Base 500 LX respecte l’ADN de la marque : il sait rester discret quand on ne le sollicite pas, se montre mesuré en jeu et n’excède jamais le raisonnable même à pleine vitesse.
Avec le Light Base 500 LX, be quiet! démontre une fois de plus son savoir-faire. La marque parvient à condenser l’ADN de la gamme Light Base dans un format plus compact, sans sacrifier ni le silence, ni l’efficacité du refroidissement. Le positionnement des ventilateurs sur un support incliné dédié au GPU et la façade maillée se traduisent directement par des températures équilibrées, que ce soit au repos, en charge ou en jeu. Même avec des composants haut de gamme comme un Core i9-12900K ou une RX 9070 OC, le boîtier assure une ventilation homogène et efficace. Côté nuisances sonores, le Light Base 500 LX reste fidèle à la philosophie de be quiet!. Discret au repos, mesuré en jeu et toujours raisonnable même à pleine charge, il offre un compromis parfaitement adapté aux configurations performantes qui ne veulent pas transformer le bureau en soufflerie. On retrouve donc ce juste équilibre entre refroidissement et silence qui fait la réputation de la marque allemande. La qualité de fabrication est au rendez-vous : châssis solide, vitres en verre trempé, ventilateurs Light Wings LX préinstallés et sobres touches d’éclairage ARGB qui apportent une modernité bienvenue sans tomber dans l’excès. La compatibilité est également au niveau, avec un espace suffisant pour les cartes graphiques imposantes, un radiateur de 360 mm en haut et le support des cartes mères à connecteurs inversés. Quelques petites choses seraient à revoir cependant. La gestion des câbles dans la chambre secondaire demande un peu de méthode et manque de points d’attache. De plus, l’emplacement unique du radiateur en haut peut restreindre certaines configurations de watercooling, et l’absence de modularité sur la position du boîtier le rend moins polyvalent que les Light Base 600 ou 900. Proposé à 144,90 € en noir et 154,90 € en blanc, le be quiet! Light Base 500 LX s’impose néanmoins comme un boîtier équilibré et pertinent face à des concurrents comme le Fractal Meshify 2 Compact, le Corsair 4000D Airflow ou encore le Lian Li Lancool 216. Il séduira autant les joueurs que les créateurs à la recherche d’un boîtier compact, élégant et silencieux, sans renoncer à un flux d’air maîtrisé. En résumé, le Light Base 500 LX est une belle réussite : un châssis moderne, efficace et fidèle à l’esprit be quiet!, qui réussit à conjuguer refroidissement, silence et design dans un format accessible. Nous le recommandons !
Dix gigaoctets par seconde en lecture, c’est la promesse du tout nouveau NV10000 de Team Group. Un SSD M.2 PCIe 5.0 qui vise la vitesse soutenue autant que la stabilité, pour transferts massifs, sauvegardes et usages quotidiens.
Team Group officialise un modèle NVMe Gen5 capable d’atteindre jusqu’à 10 000 Mo/s en lecture, grâce à l’interface PCIe 5.0 x4 et à de la 3D NAND récente. Le NV10000 sera décliné en 1 To, 2 To et 4 To, avec compatibilité annoncée pour les plateformes Intel et AMD actuelles, tant sur PC de bureau que sur portable.
Aucune information sur le contrôleur pour l’instant, mais le niveau de performances correspond à celui des SSD DRAMless équipés du Phison E31, déjà présent sur plusieurs modèles comme les Kioxia Exceria Plus G4 et Corsair MP700 Elite que nous avons récemment testés. Autre hypothèse plausible: le SM2504XT, annoncé récemment et destiné à concurrencer l’E31.
Il faut dire que le segment PCIe 5.0 s’étoffe, et Team Group mise sur une dissipation discrète : l’étiquette thermique en graphène, brevet maison, censée abaisser la température et maintenir des débits constants sur la durée.
La marque insiste sur la durabilité et sur l’écosystème logiciel. Le NV10000 embarque la surveillance via l’utilitaire S.M.A.R.T. propriétaire pour vérifier l’état du support, effectuer une configuration rapide et des diagnostics. Team Group parle d’un « suivi simple de la santé du SSD » selon son communiqué. La garantie est fixée à 5 ans, un standard rassurant sur ce segment.
Autre point mis en avant : un emballage recyclable conforme aux normes RoHS et REACH, dans la ligne des engagements de la marque en matière de durabilité. Reste à voir si la disponibilité et les tarifs suivront rapidement sur les canaux de distribution habituels ; Team Group invite à « rester à l’affût » de ses mises à jour pour plus de détails.
Source : Team Group
Après les fuites autour du Core Ultra X9 388H, c’est au tour de son petit frère, le Core Ultra X7 358H, de faire sa première apparition remarquée : le futur « Panther Lake » d’Intel sort de l’ombre sur Geekbench avec un iGPU Xe3 complet à 12 cœurs. Des scores prometteurs, mais à interpréter avec prudence.
D’après les premiers résultats repérés, cette puce embarque un sous-système mémoire annoncé à 9 600 MT/s, le plus rapide de la gamme Panther Lake. Côté CPU, la configuration mêle quatre P-cores, huit E-cores et quatre LPE-cores, pour un total de 16 cœurs et une fréquence maximale relevée à 4 776 MHz. Il s’agirait d’un échantillon d’ingénierie, mais il semblerait que les fréquences soient proches de celles prévues en production.
En OpenCL, l’iGPU Xe3 à 12 cœurs affiche 52 014 points. Ce niveau le placerait dans la zone d’une GeForce RTX 3050 de bureau, même s’il faut dire que les iGPU d’Intel obtiennent souvent des scores inférieurs dans les tests GPU de Geekbench, où AMD et NVIDIA brillent davantage. Selon la comparaison effectuée dans la base de tests, le gain atteint environ 25 % face à l’Arc 140T d’Arrow Lake-H, signe d’un progrès générationnel côté iGPU.
Lire aussi : Intel Core Ultra X9 388H: Arc Xe3 au-delà de 6300 pts Time Spy, +30% sur Lunar Lake
Le score observé rapproche aussi l’iGPU PTL de l’Arc A550M, un GPU discret de première génération Xe « Alchemist » doté de 16 cœurs, d’un TDP de 60 à 80 W et de 8 Go de GDDR6. Rien d’étonnant à ce que les résultats varient : les tests OpenCL de Geekbench pourraient ne pas bénéficier d’optimisations logicielles abouties.
Intel devrait mettre à jour les pilotes avant la sortie, histoire de tirer le maximum de cette solution intégrée. Comme le rappelle la source, « les iGPU d’Intel ont tendance à sous-performer dans OpenCL » par rapport aux puces AMD et NVIDIA, un point à garder en tête lors des comparaisons hâtives.
Source : TechPowerUp
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Cela fait une semaine que nous faisons une fixette sur cette année supplémentaire qui nous est (gracieusement...) offerte.
Sauf que, Microsoft ne nous dit pas tout : déjà, ce fameux programme ESU, pourquoi est-il si difficile pour certains d'entre vous de l'obtenir ?
Il faut être connecté à un compte Microsoft, avoir effectué les toutes dernières mises à jour (dont certaines posent problème...), utiliser une session Administrateur... et puis quoi d'autre encore ?!
Bref, certains ont renoncé et renonceront, c'est sûr, lassés, et pendant ce temps-là, Microsoft n'a que faire de notre sécurité.
Je vous propose une petite vidéo tournée durant le peu de temps libre que j'avais, n'hésitez pas à poser toutes vos questions, je n'ai pas pu totalement traiter le sujet.
Cet article Windows 10 et le début du programme ESU : l'arbre qui cache la forêt ! est apparu en premier sur votre site préféré www.sospc.name
Apple a sorti il y a quelques jours macOS 26 Tahoe avec sa nouvelle interface “Liquid Glass” qui est censée “révolutionner votre expérience utilisateur”. Mais bon ça plait pas à grande monde… Y’a soit les gars comme moi à qui ça en touche une sans faire bouger l’autre. J’ai même pas trop vu la différence à vrai dire. Puis y’a les gens qui veulent la désactiver le plus vite possible.
Le problème c’est que quand Apple lance un truc “révolutionnaire” que tout le monde cherche à virer, c’est jamais simple !
Pour ceux qui en sont encore à se demander s’il faut passer sous Windows 11, sachez que Liquid Glass, c’est cette nouvelle couche visuelle qu’Apple a plaquée sur macOS 26. C’est de mon point de vue, une bonne grosse idée marketing pour nous vendre de la transparence, de la luminosité, des effets de flou artistique partout. Ça fait joli dans les keynotes avec les animations fluides et des transitions qui brillent sauf qu’en vrai, sur le Mac, ça donne surtout des menus où on voit que dalle et des fenêtres où le texte est en partie illisible.
Voilà donc le premier vrai gros problème de Liquid Glass, c’est la lisibilité. Les menus sont tellement transparents que vous ne voyez plus ce qui est écrit dedans et le Centre de contrôle c’est une abomination, avec des couches de blanc sur du blanc et juste une petite ombre portée ridicule pour différencier les éléments.
Et le pire, c’est que c’est pas un design pensé pour Mac. C’est un design iOS qu’Apple a voulu coller de force sur macOS. Les boutons arrondis façon Liquid Glass qui sont super réactifs sur un écran tactile, bah sur Mac avec une souris, c’est juste des boutons tout naze et vu que les barres d’outils c’est partout dans macOS, on se tape ça en permanence !
Certains utilisateurs bien OuinOuin relous se plaignent même de fatigue oculaire. Le contraste bas, la transparence excessive et l’encombrement visuel font que tout se mélange dans leur petit cerveau tout mou et au final on passe plus de temps à plisser les yeux pour lire un menu qu’à bosser. Et c’est pas Apple qui va rembourser les séances chez l’orthoptiste !
Heureusement, y’a des solutions pour virer toute cette merde. La première c’est la méthode officielle via les réglages d’accessibilité. Vous ouvrez Réglages Système, vous allez dans Accessibilité puis Affichage, et vous cochez “Réduire la transparence”. Ça désactive pas complètement Liquid Glass mais ça réduit l’intensité de l’effet. C’est mieux que rien.
Mais si vous voulez vraiment tuer Liquid Glass dans l’œuf, y’a une commande qui fait le taf très bien. Vous ouvrez un Terminal et vous tapez :
defaults write -g com.apple.SwiftUI.DisableSolarium -bool YES
Vous redémarrez ensuite votre Mac et hop, Liquid Glass sera un lointain souvenir. Ce qui est marrant, c’est que cette commande suggère que Liquid Glass n’est qu’un simple skin plaquée par-dessus l’interface classique de macOS… donc au final toute cette révolution visuelle incroyable c’est juste un bon gros vernis qui va même surement jaunir avec le temps.
Et pour ceux qui veulent aller encore plus loin, y’a SolidGlass , un petit utilitaire gratuit et open-source qui vous permet de désactiver Liquid Glass soit pour tout le système, soit app par app. Vous le téléchargez, vous lui donnez les permissions d’accessibilité (oui, ça demande pas mal d’accès mais c’est open-source donc vous pouvez vérifier le code), et il vous liste toutes vos apps installées avec des cases à cocher.
Vous cochez une app, vous la relancez, et bim, plus de Liquid Glass sur cette app. C’est parfait si vous voulez garder l’effet sur certaines apps et le virer sur d’autres par contre attention, certaines apps système sont obligées de garder leur effet Liquid Glass. C’est donc parfois impossible à virer mais c’est comme ça. (Merci Apple ^^)
Puis si ça vous plait pas, c’est peut-être le moment de retourner sous Windows ou d’aller découvrir les plaines sauvages de Linux !
Pendant qu’Apple peaufine son IA maison pour Xcode (sans date de sortie, évidemment), Microsoft vient tranquillou installer ses petites affaires dans l’écosystème le plus verrouillé du marché en sortant son extension officielle Github Copilot pour Xcode , pile-poil au moment où les rumeurs nous soufflent qu’Apple travaille aussi sur sa propre solution locale.
Cette extension de Github pour Xcode propose trois fonctionnalités principales. Tout d’abord de la complétion de code en temps réel. Ensuite, pendant que vous tapez, un tchat vous permet de poser des questions sur votre code, et il y a également un mode Agent qui peut modifier directement vos fichiers et lancer des commandes terminal. C’est gratuit jusqu’à 2000 complétions et 50 messages tchat par mois, donc largement de quoi rendre accro la majorité des devs iOS avant qu’Apple ne sorte son propre truc !
Maintenant pour utiliser un outil Microsoft dans un IDE Apple, vous devez accorder trois permissions macOS sacrées : Background, Accessibilité, et Xcode Source Editor Extension. Hé oui, Apple force littéralement ses développeurs à ouvrir toutes ces portes et niveau permissions, c’est l’Accessibilité qui pose régulièrement problème, car faut souvent la désactiver puis la réactiver pour que ça fonctionne correctement.
Ensuite l’installation est assez classique. Soit via Homebrew ou en téléchargeant le DMG directement depuis le dépôt GitHub.
brew install --cask github-copilot-for-xcode
Vous glissez ensuite l’app dans Applications, vous accordez les trois permissions système, vous activez l’extension dans les préférences Xcode, et hop, vous signez ça avec votre compte GitHub Copilot.
Un autre projet communautaire existait déjà intitni/CopilotForXcode , non officiel mais fonctionnel, qui supportait GitHub Copilot, Codeium et ChatGPT mais comme Microsoft sort maintenant sa version officielle pour contrôler le territoire comme un dealer dans son quartier, j’imagine que cette dernière ne va plus faire long feu.
Les tests comparatifs montrent que Copilot reste plus rapide et plus précis que le système de prédiction local d’Apple intégré dans Xcode car Apple mise uniquement sur du traitement local avec un modèle embarqué (pas de cloud donc, tout est sur votre Mac), surtout que Microsoft a déjà des années d’avance sur l’entraînement de ses IA et la rapidité de ses serveurs.
Donc voilà, les développeurs iOS se retrouvent maintenant à choisir entre attendre un hypothétique Copilot d’Apple sans date de sortie, ou donner les clés de leur Xcode à Microsoft dès maintenant. Ou alors continuer à coder sans IA comme les hommes de Cro-Magnon à l’époque !
En tout cas, avec 2000 complétions gratuites par mois comme dose pour devenir accro, combien vont résister si Apple tarde encore 6 mois de plus ??
Vous vous souvenez quand Paragon Software a sorti son driver NTFS3 pour Linux en 2021 ? Bien sûr que vous ne vous en souvenez pas parce que vous êtes gens normaux. Mais le titi barbus sous Linux étaient très contents !! Enfin un driver NTFS kernel-space performant et maintenu par une boite sérieuse !
Mais le problème c’est qu’un an plus tard, le développeur principal du driver a disparu de la circulation. Silence radio total et depuis les bugs se sont accumulés et il n’y a plus eu de patch. Et aujourd’hui en 2025, les utilisateurs Linux continuent d’utiliser ce vieux ntfs-3g (driver FUSE) préhistorique de 2008.
Heureusement, Namjae Jeon a décidé de tout refaire from scratch !! C’est super ça non ? Alors moi je connaissais pas Namjae, mais c’est lui qui a créé le driver exFAT pour Linux et qui maintient le code du serveur KSMBD dans le kernel (à vos souhaits !). Le gars sait coder proprement, et surtout contrairement à l’autre qui a disparu, il maintient ses projets sur la durée.
Son nouveau driver s’appelle NTFSPLUS et contrairement à ce qu’on pourrait penser, il est reparti de l’ancien driver NTFS read-only qui existe depuis des années dans le kernel Linux parce que ce vieux code est beaucoup plus propre et bien commenté d’après ses propres dires. Comme ça au lieu de partir sur une base Paragon qui ressemble à un champ de mines mal documenté, il a juste repris le code legacy du driver NTFS actuel et et y a ajouté le support en écriture.
Le résultat c’est donc un patch de 34 500 lignes de code qu’il vient de soumettre sur la mailing list du kernel Linux et niveau features, ça envoie du paté de manchot : IOmap, pas de buffer head, des utilitaires user-space publics, support IDMAPPED mount, delayed allocation, et même du journaling prévu dans les prochaines versions. Bref, tout ce que NTFS3 devait faire mais n’a jamais vraiment fait.
Et niveau perfs, c’est solide puisque les benchmarks montrent +5% en single-thread write et carrément +110% en multi-thread write par rapport à NTFS3. Par exemple, le montage d’une partition de 4 To prend moins d’une seconde, l’affichage des listings de fichiers est plus rapide. Bref, techniquement, c’est mieux que NTFS3 sur tous les tableaux !
Maintenant la vraie question c’est : est-ce que les gens vont faire confiance à ce nouveau driver ? Parce que NTFS3, ça avait l’air super aussi au début pour finalement être boudé par la communauté. Les utilisateurs Linux ont été hypés et déçus une fois… Et ça c’est dramatique car on peut tromper 1 linuxiens mille fois…non, c’est pas ça mais vous avez compris…
Bref, nos barbus en culottes courtes ne sont pas pressés je pense, de retenter l’expérience NTFS en écriture car même si NTFSPLUS affiche +110% de perfs sur le papier, ça ne garantit rien sur la fiabilité à long terme et surtout sur la maintenance. Mais bon j’ai confiance en Namjae Jeon qui a un excellent track record avec exFAT et KSMBD ! Donc je garde la foiiiii !
Et puis il y a la question de l’adoption par les distributions car même si NTFSPLUS est intégré dans le kernel Linux principal, ça ne veut pas dire que Debian, Ubuntu ou Fedora vont switcher dessus par défaut. Elles ont encore les doigts un petit peu brûlés avec NTFS3 et vont probablement attendre 2-3 ans pour voir comment ça évolue avant de faire le changement. En attendant, ntfs-3g continuera de vivre sa vie peinarde malgré ses 17 ans d’âge.
En attendant que ce jour de gloire arrive pour NTFS, si vous voulez tester NTFSPLUS, le code est dispo sur Github !
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Ce soft est, et cela n'engage que moi, le logiciel le plus rapide pour retrouver n'importe quel fichier ou dossier sur vos disques ; je m'en sers plusieurs fois par semaine.
Si vous ne le connaissez pas encore je vous invite l'essayer - j'insiste - d'autant plus qu'Il est compatible d'XP à Windows 11 et est en français.
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